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Free attaque encore un internaute, la liberté d'expression attaquée !

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k.m.f.3.1
Free à nouveau devant la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris. Une
affaire est actuellement examinée par les juges de cette chambre spécialisée
dans les délits de presse, en l'occurrence ici un cas de diffamation.

Dans un post datant de février 2006 et signé Petit poucet, sous l'actualité
d'un confrère, 01Net, le FAI était qualifié de « premier pirate de France ».
De fait, ce message, qui avait passé le cap de la modération, met en cause l
'attitude supposée de Free au regard des newsgroups binaires auxquels ont
accès ses abonnés : sur ces NG, comme on le sait, quantité de données
(image, vidéo, programme, etc.) prospèrent, parfois de manière illicite.


la suite :

http://www.pcinpact.com/actu/news/41247-free-diffamation-newsgroups-LCEN-Albanel.htm


Il est évident que free et consorts ne peuvent surveiller les dizaines ou
centaines de milliers de posts ou de commentaires laissés sur les
newsgroups, forums, sites divers etc etc. cela veut donc dire dire que des
pourritures d'internautes sont spécialisés dans la surveillance et la
délation.

10 réponses

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marsouin
compte tenu des innombrables services qu offre ce FAI en rapport aux
autres tant sur le cout que sur la diversite,je trouve deplace l
affirmation de cet internaute.
et c est la ou Free est avanguardiste et propose de la liberte là ou mr
Poucet essaye de la faire taire.


Effectivement, parmi les nombreux services qu'offre ce FAI, il y a aussi
plainte au pénal pour diffamation, service particulièrement avant-gardiste
s'il en est.




En matière de diffamation, il est aussi jugé le ton et la véhémence des
propos. Votre franc parler, risque de vous jouer des tours.

En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux parties
sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer qu'en
cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la suite
en espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet aurait
été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi cela vous
concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant l'écrit.

Bref mon opinion, c'est que le souhait général des magistrats (le
procureur est un magistrat et son attitude ne démontre par le contraire)
serait de vous accorder la relaxe mais qu'en droit pénal, cela risque
d'être difficile. Entre la morale et le droit la frontière est réelle.

Votre seul vrai atout est que vous n'etes pas journaliste.

Et la meilleure punition pour free, ce sont les réactions négatives.


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marsouin
compte tenu des innombrables services qu offre ce FAI en rapport aux
autres tant sur le cout que sur la diversite,je trouve deplace l
affirmation de cet internaute.
et c est la ou Free est avanguardiste et propose de la liberte là ou mr
Poucet essaye de la faire taire.


Effectivement, parmi les nombreux services qu'offre ce FAI, il y a aussi
plainte au pénal pour diffamation, service particulièrement avant-gardiste
s'il en est.




En matière de diffamation, il est aussi jugé le ton et la véhémence des
propos. Votre franc parler, risque de vous jouer des tours.

En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux parties
sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer qu'en
cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la suite
en espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet aurait
été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi cela vous
concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant l'écrit.

Bref mon opinion, c'est que le souhait général des magistrats (le
procureur est un magistrat et son attitude ne démontre par le contraire)
serait de vous accorder la relaxe mais qu'en droit pénal, cela risque
d'être difficile. Entre la morale et le droit la frontière est réelle.

Votre seul vrai atout est que vous n'etes pas journaliste.

Et la meilleure punition pour free, ce sont les réactions négatives.


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david

En matière de diffamation, il est aussi jugé le ton et la véhémence
des propos. Votre franc parler, risque de vous jouer des tours.


Et aussi la procédure choisie! Il existe aussi une procédure civile en
matière de diffamation qui évite la lourdeur coercitive de la procédure
pénale.

En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux
parties sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.


La bonne blague!lol! Tu n'y crois pas toi même et en fin de cette
contribution tu dis même le contraire. C'est oublier qu'il y a une
partie qui a fait mettre en examen l'autre, et que nous sommes dans un
procédure pénale. C'est pas un litige civil de droit de la consommation!

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer
qu'en cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la

suite en espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.

Jouer avec le feu a quelques inconvénients! Une qualification réussie
des faits de complicité de contrefaçon par fourniture de moyen aura des
conséquences pénales. Une information devrait être ouverte!

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet
aurait été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi

cela vous concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant
l'écrit.

Sauf que ce sont des faits délictueux qui sont dénoncés.

Bref mon opinion, c'est que le souhait général des magistrats (le
procureur est un magistrat et son attitude ne démontre par le contraire)

serait de vous accorder la relaxe mais qu'en droit pénal, cela risque
d'être difficile. Entre la morale et le droit la frontière est réelle.


Curieux que tu n'envisages pas l'hypothèse de complicité de contrefaçon
de moyen, qui elle n'a rien de morale, et est bien dans le champs du
droit pénal!

Là ce serait catastrophique pour Free!

La seule chose que je t'accorde est que pour faire un sans faute sur
cette qualification il aurait mieux valu avoir un professionnel du droit
en soutien.

Certainement un avocat n'aurait pas risqué une telle stratégie pour son
client.

--
http://www.horreurecologique.blogspot.com/

Avatar
david

En matière de diffamation, il est aussi jugé le ton et la véhémence
des propos. Votre franc parler, risque de vous jouer des tours.


Et aussi la procédure choisie! Il existe aussi une procédure civile en
matière de diffamation qui évite la lourdeur coercitive de la procédure
pénale.

En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux
parties sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.


La bonne blague!lol! Tu n'y crois pas toi même et en fin de cette
contribution tu dis même le contraire. C'est oublier qu'il y a une
partie qui a fait mettre en examen l'autre, et que nous sommes dans un
procédure pénale. C'est pas un litige civil de droit de la consommation!

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer
qu'en cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la

suite en espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.

Jouer avec le feu a quelques inconvénients! Une qualification réussie
des faits de complicité de contrefaçon par fourniture de moyen aura des
conséquences pénales. Une information devrait être ouverte!

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet
aurait été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi

cela vous concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant
l'écrit.

Sauf que ce sont des faits délictueux qui sont dénoncés.

Bref mon opinion, c'est que le souhait général des magistrats (le
procureur est un magistrat et son attitude ne démontre par le contraire)

serait de vous accorder la relaxe mais qu'en droit pénal, cela risque
d'être difficile. Entre la morale et le droit la frontière est réelle.


Curieux que tu n'envisages pas l'hypothèse de complicité de contrefaçon
de moyen, qui elle n'a rien de morale, et est bien dans le champs du
droit pénal!

Là ce serait catastrophique pour Free!

La seule chose que je t'accorde est que pour faire un sans faute sur
cette qualification il aurait mieux valu avoir un professionnel du droit
en soutien.

Certainement un avocat n'aurait pas risqué une telle stratégie pour son
client.

--
http://www.horreurecologique.blogspot.com/

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Petit Poucet
En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux parties
sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.


Plutôt étonnant au pénal. Avez-vous des exemples ?

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer qu'en
cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la suite en
espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.


J'en avais plein mes bookmarks...

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet aurait
été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi cela vous
concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant l'écrit.


Le parquet sait parfaitement pourquoi ça me concerne.

Votre seul vrai atout est que vous n'etes pas journaliste.


C'est effectivement un atout, mais ce n'est pas le seul...

Et la meilleure punition pour free, ce sont les réactions négatives.


Un peu ambigu, pas sur d'avoir compris.

Avatar
Petit Poucet
En outre, le silence du parquet peut s'analyser ainsi, les deux parties
sont renvoyées dos à dos en raison de leurs exces.


Plutôt étonnant au pénal. Avez-vous des exemples ?

Autre point important, lorsque l'on écrit un texte "border line" on doit
disposer déjà des éléments de preuves. Il ne s'agit pas d'espérer qu'en
cas de contestations, on trouvera les preuves nécessaires par la suite en
espérant que cela colle, vrai ou pas, le fait antérieur reste
diffamatoire.


J'en avais plein mes bookmarks...

En d'autres termes, je dirais que la demande de relaxe du parquet aurait
été acquise avec un ton plus nuancé, un but légitime (en quoi cela vous
concerne t'il ?) et avec les éléments d'enquêtes obtenus avant l'écrit.


Le parquet sait parfaitement pourquoi ça me concerne.

Votre seul vrai atout est que vous n'etes pas journaliste.


C'est effectivement un atout, mais ce n'est pas le seul...

Et la meilleure punition pour free, ce sont les réactions négatives.


Un peu ambigu, pas sur d'avoir compris.

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Petit Poucet
Jouer avec le feu a quelques inconvénients! Une qualification réussie des
faits de complicité de contrefaçon par fourniture de moyen aura des
conséquences pénales. Une information devrait être ouverte!


Hmmm... je ne suis pas sûr à 100%, mais il me semble que c'est uniquement
dans les cas de crime, pas de "simple" délit. Mais à confirmer.

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Petit Poucet
Jouer avec le feu a quelques inconvénients! Une qualification réussie des
faits de complicité de contrefaçon par fourniture de moyen aura des
conséquences pénales. Une information devrait être ouverte!


Hmmm... je ne suis pas sûr à 100%, mais il me semble que c'est uniquement
dans les cas de crime, pas de "simple" délit. Mais à confirmer.

Avatar
Jil S
Albert ARIBAUD a présenté l'énoncé suivant :
Le Fri, 18 Jan 2008 01:15:53 +0100, Jil S a écrit:

la diffamation c'est quand on affirme, et que cela peut paraitre
crédible à d'autres


Attention : la loi considère comme diffamation toute imputation de faits
(affirmation, donc) même émise sur un mode dubitatif ou interrogatif.

sinon c'est de la pure insulte


Pas vraiment : la différence entre injure et diffamation réside dans la
précision des faits imputés : faits précis = diffamation, sinon injure.

Amicalement,


justement le zigoto a bien noté ta réponse sur fta :-) , c'est vrai que
je n'ai pas reconsulté les textes de loi, mais je suis certain que si
on traite qqun mettons de voleur, une "qualité " donc et non un fait,
je reste persuadé que la poursuite pour diffamation est possible du
moment que cela peut paraitre crédible, possible, aux yeux de certains

A l'inverse, si cela ne peut paraitre crédible, (tellement ce serait
exagéré) cela tient de l'insulte purement

donc plus le zigoto justifie les termes qu'il a utilisé, pour les
justifier, puis il s'embourbe tout seul

La seule bonne défense en diffamation dans ce genre de cas, pour la
désactiver, c'est de dire: " quooooaaaaa vous n'allez pas quand même
pas croire ce que j'ai dit, ça n'a aucun sens et personne de sensé ne
peut croire cela" "j'ai juste agi sous le coup d'une "juste" colère "
:-))))))))

sinon, comme il s'est enfoncé, il n'a plus qu'à argumenter d'une
enquête sérieuse :-))))

.... ou dernière possibilité: attendrir les juges, que qqun de bcp
plus important que lui au gouvernement avait laissé entendre ceci celà
etc et que celà l'a influencé et n'a pas fait le distingo sur les
termes employés, qu'il était jeune au moment des faits et a eu une
enfance malheureuse ( pb de freebox) et présente ses excuses :-)

ça marchera jaaaamais :-))))

c'est ainsi que j'avais compris les nouveaux textes qui ont valu à
certains journalistes d'être cités à comparaitre



--
"avec ma sincérité la plus totale qui est la mienne à l'instant où je
vous parle" a déclaré not' préz' le jour de son élection le 07 mai 2007
Trainspotting:la suite: internet et porno-consumering, voilà notre
société aujourd'hui
http://www.rue89.com/blog/cabinet-de-lecture/welsh-comme-la-drogue-le-porno-revele-le-consumerisme

"Le vent de la diabolisation et des mensonges répétés n’a pas déserté
certains esprits retors qui, à défaut d’avoir appris à écouter, nous
prouvent qu’ils peinent à réfléchir."


Avatar
Jil S
Albert ARIBAUD a présenté l'énoncé suivant :
Le Fri, 18 Jan 2008 01:15:53 +0100, Jil S a écrit:

la diffamation c'est quand on affirme, et que cela peut paraitre
crédible à d'autres


Attention : la loi considère comme diffamation toute imputation de faits
(affirmation, donc) même émise sur un mode dubitatif ou interrogatif.

sinon c'est de la pure insulte


Pas vraiment : la différence entre injure et diffamation réside dans la
précision des faits imputés : faits précis = diffamation, sinon injure.

Amicalement,


justement le zigoto a bien noté ta réponse sur fta :-) , c'est vrai que
je n'ai pas reconsulté les textes de loi, mais je suis certain que si
on traite qqun mettons de voleur, une "qualité " donc et non un fait,
je reste persuadé que la poursuite pour diffamation est possible du
moment que cela peut paraitre crédible, possible, aux yeux de certains

A l'inverse, si cela ne peut paraitre crédible, (tellement ce serait
exagéré) cela tient de l'insulte purement

donc plus le zigoto justifie les termes qu'il a utilisé, pour les
justifier, puis il s'embourbe tout seul

La seule bonne défense en diffamation dans ce genre de cas, pour la
désactiver, c'est de dire: " quooooaaaaa vous n'allez pas quand même
pas croire ce que j'ai dit, ça n'a aucun sens et personne de sensé ne
peut croire cela" "j'ai juste agi sous le coup d'une "juste" colère "
:-))))))))

sinon, comme il s'est enfoncé, il n'a plus qu'à argumenter d'une
enquête sérieuse :-))))

.... ou dernière possibilité: attendrir les juges, que qqun de bcp
plus important que lui au gouvernement avait laissé entendre ceci celà
etc et que celà l'a influencé et n'a pas fait le distingo sur les
termes employés, qu'il était jeune au moment des faits et a eu une
enfance malheureuse ( pb de freebox) et présente ses excuses :-)

ça marchera jaaaamais :-))))

c'est ainsi que j'avais compris les nouveaux textes qui ont valu à
certains journalistes d'être cités à comparaitre



--
"avec ma sincérité la plus totale qui est la mienne à l'instant où je
vous parle" a déclaré not' préz' le jour de son élection le 07 mai 2007
Trainspotting:la suite: internet et porno-consumering, voilà notre
société aujourd'hui
http://www.rue89.com/blog/cabinet-de-lecture/welsh-comme-la-drogue-le-porno-revele-le-consumerisme

"Le vent de la diabolisation et des mensonges répétés n’a pas déserté
certains esprits retors qui, à défaut d’avoir appris à écouter, nous
prouvent qu’ils peinent à réfléchir."