Vu les conséquences tragiques qu'ils snt suceptibles d'engendrer
(notamment la mort d'une cycliste à Strasbourg en aout 2014), il me
semble que ce genre de comportement devrait au moins dans certains cas
être gratifié de condamnations au pénal...
Je vous ai expliqué pourquoi ces gens en sont arrivés à ne pas respecter la loi. Regardez en ville autour de vous, aucun livreur ou presque ne la respecte, ils ne peuvent pas à cause d'une politique stupide qui ne prend pas en compte leurs problèmes.
Le problème de ces livreurs, c'est le carnet de route que leur donne leur patron qui compte sur le fait qu'ils ne seront pas verbalisés.
Le problème du patron de ces livreurs c'est que sa société ne s'appelle pas La Poste et n'est pas à capitaux publics.
Son problème essentiel en la circonstance, c'est la concurrence des autres patrons qui font pareil. Solution s'ensuit.
Autrement, il y a des patrons qui choisissent d'équiper une part de leur flotte de livraison avec des vélos.
DHL, par exemple, pour ne pas le citer.
Le 30/10/2015 12:12, jr a écrit :
Assurancetourix <tourix_noreply@gmail.com> wrote:
jr a écrit :
Philippe RAI <philo.ra@NoSm-freesurf.fr> wrote:
Je vous ai expliqué pourquoi ces gens en sont arrivés à ne pas respecter
la loi.
Regardez en ville autour de vous, aucun livreur ou presque ne la
respecte, ils ne peuvent pas à cause d'une politique stupide qui ne
prend pas en compte leurs problèmes.
Le problème de ces livreurs, c'est le carnet de route que leur donne leur
patron qui compte sur le fait qu'ils ne seront pas verbalisés.
Le problème du patron de ces livreurs c'est que sa société ne s'appelle pas
La Poste et n'est pas à capitaux publics.
Son problème essentiel en la circonstance, c'est la concurrence des autres
patrons qui font pareil. Solution s'ensuit.
Autrement, il y a des patrons qui choisissent d'équiper une part de leur
flotte de livraison avec des vélos.
Je vous ai expliqué pourquoi ces gens en sont arrivés à ne pas respecter la loi. Regardez en ville autour de vous, aucun livreur ou presque ne la respecte, ils ne peuvent pas à cause d'une politique stupide qui ne prend pas en compte leurs problèmes.
Le problème de ces livreurs, c'est le carnet de route que leur donne leur patron qui compte sur le fait qu'ils ne seront pas verbalisés.
Le problème du patron de ces livreurs c'est que sa société ne s'appelle pas La Poste et n'est pas à capitaux publics.
Son problème essentiel en la circonstance, c'est la concurrence des autres patrons qui font pareil. Solution s'ensuit.
Autrement, il y a des patrons qui choisissent d'équiper une part de leur flotte de livraison avec des vélos.
DHL, par exemple, pour ne pas le citer.
Olivier Miakinen
Le 30/10/2015 11:34, Bidulette m'a répondu :
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Le 30/10/2015 11:34, Bidulette m'a répondu :
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou
une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute
une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une
camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant
celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo
pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une
endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait
pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait
écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Bidulette
Le 30/10/2015 12:16, Olivier Miakinen a écrit :
Le 30/10/2015 11:34, Bidulette m'a répondu :
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Oui, mais pas uniquement.
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Les trottoirs sont souvent assez larges, en fait. Donc le piéton reste sur le trottoir.
Au pire, il va sur la piste cyclable, en respectant bien sur les règles. Comme il n'y stationnera pas, ça ne génèra pas un accident mortel.
Et par ailleurs, plus il ya de gens en vélo, moins il y a de gens dans des voitures, ce qui du coup rend la route moins accidentogène.
Le 30/10/2015 12:16, Olivier Miakinen a écrit :
Le 30/10/2015 11:34, Bidulette m'a répondu :
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou
une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute
une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une
camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant
celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo
pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une
endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait
pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Oui, mais pas uniquement.
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait
écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Les trottoirs sont souvent assez larges, en fait. Donc le piéton reste
sur le trottoir.
Au pire, il va sur la piste cyclable, en respectant bien sur les règles.
Comme il n'y stationnera pas, ça ne génèra pas un accident mortel.
Et par ailleurs, plus il ya de gens en vélo, moins il y a de gens dans
des voitures, ce qui du coup rend la route moins accidentogène.
Je suppose qu'un vélo avec un tel plateau, transportant un frigo ou une machine à laver, doit être assez encombrant pour bloquer toute une piste cyclable s'il s'y arrête. Quelle différence alors avec une camionnette, si une personne à vélo mourait écrasée en contournant celui-ci au lieu de contourner la camionnette ?
La différence, c'est déjà la largeur. Même avec un tel plateau, le vélo pourra plus facilement se faufiler et trouver à se stationner à une endroit hors de la piste cyclable.
Où, par exemple, si ce n'est pas à un endroit où la camionnette aurait pu aussi se garer (place livraison) ?
Sur le trottoir ?
Oui, mais pas uniquement.
Dans ce cas, quid du piéton (avec ou sans poussette) qui mourrait écrasé en descendant sur la chaussée pour contourner ce vélo-livreur ?
Les trottoirs sont souvent assez larges, en fait. Donc le piéton reste sur le trottoir.
Au pire, il va sur la piste cyclable, en respectant bien sur les règles. Comme il n'y stationnera pas, ça ne génèra pas un accident mortel.
Et par ailleurs, plus il ya de gens en vélo, moins il y a de gens dans des voitures, ce qui du coup rend la route moins accidentogène.
jr
Assurancetourix wrote:
Bidulette a écrit :
Mauvais choix, il faut en assumer les conséquences. Il livrerait en vélo, la vie lui serait beaucoup plus simple (enfin, à partir du moment où des zozos de votre espèce ne se garent pas sur la piste).
J'imagine déjà les livreurs de Boulanger, Darty et Conforama livrer des frigos et des machines laver en vélo... :)
Mais ils livrent dans les escaliers du Panier.
-- https://vimeo.com/71196521 jr
Assurancetourix <tourix_noreply@gmail.com> wrote:
Bidulette a écrit :
Mauvais choix, il faut en assumer les conséquences.
Il livrerait en vélo, la vie lui serait beaucoup plus simple (enfin, à
partir du moment où des zozos de votre espèce ne se garent pas sur la
piste).
J'imagine déjà les livreurs de Boulanger, Darty et Conforama livrer des
frigos et des machines laver en vélo... :)
Mauvais choix, il faut en assumer les conséquences. Il livrerait en vélo, la vie lui serait beaucoup plus simple (enfin, à partir du moment où des zozos de votre espèce ne se garent pas sur la piste).
J'imagine déjà les livreurs de Boulanger, Darty et Conforama livrer des frigos et des machines laver en vélo... :)
Mais ils livrent dans les escaliers du Panier.
-- https://vimeo.com/71196521 jr
jr
Tardigradus wrote:
jr wrote:
Du coup si c'est tellement incommensurable quand il s'agit de réparer, pourquoi l'est-ce moins quand il s'agit de détruire?
Parce que ça n'est pa symétrique. De la mêm façon qu'il est beaucoup plus facile de prendre du poids que d'en perdre. De la même façon qu'il est plus "facile" de couper une plante que de la faire pousser, etc.
Ça c'est une pétition de principe et fr valeurs.Vous oubliez famine et chiendent.
Du coup si c'est tellement incommensurable quand il s'agit de réparer,
pourquoi l'est-ce moins quand il s'agit de détruire?
Parce que ça n'est pa symétrique. De la mêm façon qu'il est beaucoup
plus facile de prendre du poids que d'en perdre. De la même façon qu'il
est plus "facile" de couper une plante que de la faire pousser, etc.
Ça c'est une pétition de principe et fr valeurs.Vous oubliez famine et
chiendent.
Du coup si c'est tellement incommensurable quand il s'agit de réparer, pourquoi l'est-ce moins quand il s'agit de détruire?
Parce que ça n'est pa symétrique. De la mêm façon qu'il est beaucoup plus facile de prendre du poids que d'en perdre. De la même façon qu'il est plus "facile" de couper une plante que de la faire pousser, etc.
Ça c'est une pétition de principe et fr valeurs.Vous oubliez famine et chiendent.
-- https://vimeo.com/71196521 jr
François Guillet
Assurancetourix vient de nous annoncer :
François Guillet a écrit :
Les pistes cyclables, en plus sous-utilisées donc bloquant de l'espace public pour rien, sont effectivement une plaie pour les travailleurs.
Oui, mais il y a de moins en moins de travailleurs.
Et puis le temps d'aller au boulot à vélo, c'est déjà l'heure de la sortie.
Assurancetourix vient de nous annoncer :
François Guillet a écrit :
Les pistes cyclables, en plus sous-utilisées donc bloquant de l'espace
public pour rien, sont effectivement une plaie pour les travailleurs.
Oui, mais il y a de moins en moins de travailleurs.
Et puis le temps d'aller au boulot à vélo, c'est déjà l'heure de la
sortie.
Bah non, ça a à voir avec l'entropie et ce genre de choses.
L'entropie et le deuxième principe n'ont pas de sens pour un système ouvert. On peut coller une définition littéraire à la rigueur.
-- https://vimeo.com/71196521 jr
Assurancetourix
Tardigradus a écrit :
Assurancetourix wrote:
Tant mieux, donc on est d'accord sur le fait que le code de la route s'applique à tous les véhicules et que la présence d'un obstacle quelconque sur une piste cyclable, y compris une voiture en stationnement interdit, n'autorise pas pour autant un cycliste roulant sur cette piste à changer de voie sans respecter la priorité des véhicules qui circulent sur une autre voie.
Absolument. Mais encore une fois, la peine prévue pour la connerie sur la route n'est pas la peine de mort. Or dans ce genre de circonstances, les seuls qui meurent ce sont les usagers dits fragiles : piétons, cyclistes, usagers des 2RM. Les autres ne craignent rien, donc on peut s'attendre à ce qu'ils fassent un peu gaffe au lieu de foncer parce que merde, quoi, ils bossent, eux.
Qu'on mette en cause la connerie du cycliste qui fait n'importe quoi, et Dieu sait si c'est fréquent, je suis d'accord. Qu'on le méprise, qu'on réclame sa disparition parce que quelques connards en auto estiment qu'il n'y a qu'eux qui soient légitimes sur la route, comme on le lit ici-même, c'est déjà bien au-delà de l'acceptable. Politiquement, moralement, économiquement, tout. Il n'y a pas un seul critère qui rende valable ce raisonnement, hormis la connerie bien épaisse et l'égoïsme forcené.
Il y a deux parties dans votre message :
- Je ne suis pas d'accord avec la première. Il y a confusion sur la signification du mot fragile. Certes, un piéton, un cycliste ou un motard est du point de vue physique beaucoup plus fragile qu'un automobiliste qui est mieux protégé par son véhicule, mais un automobiliste est lui-aussi plus fragile qu'un camionneur pour les mêmes raisons. Les camionneurs doivent-ils être responsables de toutes les erreurs des automobilistes et ces derniers libres d'en commettre à la moindre occasion ? Évidemment non. On leur demande seulement de respecter le code de la route, et aux automobilistes aussi. Ce code prévoit la cohabitation des différentes catégories. Maintenant, si vous considérez que quelques piétons, cyclistes et motards sont des être déficients du point de vue comportemental et intellectuel, donc fragiles, le problème est tout autre : faut-ils les laisser utiliser des voies de circulation dangereuses pour eux, à commencer par celles où il y a des camions et voitures qui roulent à plus de 20 km/h? C'est tout le problème. C'est aussi celui de la culture de l'excuse. A partir du moment où un adulte est considéré comme en pleine possession de ses moyens, donc non déficient, il est aussi considéré comme entièrement responsable de ses actes, y compris lorsqu'il se déplace à pied ou en vélo, et la meilleurs chose que l'on puisse faire pour qu'il prenne soin lui-même de sa propre vie c'est de l'éduquer correctement sur les dangers qui l'entourent mais sûrement pas de l'infantiliser en chargeant les autres de suppléer aux lacunes de son éducation.
- Je suis d'accord avec la seconde. Le mépris est de trop. L'accepter serait d'ailleurs admettre que ceux qui en font les frais sont éventuellement des faibles et donc des irresponsables de leurs actes, ce qui nous ramène au paragraphe précédent. --
Tardigradus a écrit :
Assurancetourix <tourix_noreply@gmail.com> wrote:
Tant mieux, donc on est d'accord sur le fait que le code de la route
s'applique à tous les véhicules et que la présence d'un obstacle
quelconque sur une piste cyclable, y compris une voiture en stationnement
interdit, n'autorise pas pour autant un cycliste roulant sur cette piste à
changer de voie sans respecter la priorité des véhicules qui circulent sur
une autre voie.
Absolument. Mais encore une fois, la peine prévue pour la connerie sur
la route n'est pas la peine de mort. Or dans ce genre de circonstances,
les seuls qui meurent ce sont les usagers dits fragiles : piétons,
cyclistes, usagers des 2RM. Les autres ne craignent rien, donc on peut
s'attendre à ce qu'ils fassent un peu gaffe au lieu de foncer parce que
merde, quoi, ils bossent, eux.
Qu'on mette en cause la connerie du cycliste qui fait n'importe quoi, et
Dieu sait si c'est fréquent, je suis d'accord. Qu'on le méprise, qu'on
réclame sa disparition parce que quelques connards en auto estiment
qu'il n'y a qu'eux qui soient légitimes sur la route, comme on le lit
ici-même, c'est déjà bien au-delà de l'acceptable. Politiquement,
moralement, économiquement, tout. Il n'y a pas un seul critère qui rende
valable ce raisonnement, hormis la connerie bien épaisse et l'égoïsme
forcené.
Il y a deux parties dans votre message :
- Je ne suis pas d'accord avec la première. Il y a confusion sur la
signification du mot fragile. Certes, un piéton, un cycliste ou un motard
est du point de vue physique beaucoup plus fragile qu'un automobiliste qui
est mieux protégé par son véhicule, mais un automobiliste est lui-aussi
plus fragile qu'un camionneur pour les mêmes raisons. Les camionneurs
doivent-ils être responsables de toutes les erreurs des automobilistes et
ces derniers libres d'en commettre à la moindre occasion ? Évidemment non.
On leur demande seulement de respecter le code de la route, et aux
automobilistes aussi. Ce code prévoit la cohabitation des différentes
catégories. Maintenant, si vous considérez que quelques piétons, cyclistes
et motards sont des être déficients du point de vue comportemental et
intellectuel, donc fragiles, le problème est tout autre : faut-ils les
laisser utiliser des voies de circulation dangereuses pour eux, à commencer
par celles où il y a des camions et voitures qui roulent à plus de 20 km/h?
C'est tout le problème. C'est aussi celui de la culture de l'excuse. A
partir du moment où un adulte est considéré comme en pleine possession de
ses moyens, donc non déficient, il est aussi considéré comme entièrement
responsable de ses actes, y compris lorsqu'il se déplace à pied ou en vélo,
et la meilleurs chose que l'on puisse faire pour qu'il prenne soin lui-même
de sa propre vie c'est de l'éduquer correctement sur les dangers qui
l'entourent mais sûrement pas de l'infantiliser en chargeant les autres de
suppléer aux lacunes de son éducation.
- Je suis d'accord avec la seconde. Le mépris est de trop. L'accepter
serait d'ailleurs admettre que ceux qui en font les frais sont
éventuellement des faibles et donc des irresponsables de leurs actes, ce
qui nous ramène au paragraphe précédent.
--
Tant mieux, donc on est d'accord sur le fait que le code de la route s'applique à tous les véhicules et que la présence d'un obstacle quelconque sur une piste cyclable, y compris une voiture en stationnement interdit, n'autorise pas pour autant un cycliste roulant sur cette piste à changer de voie sans respecter la priorité des véhicules qui circulent sur une autre voie.
Absolument. Mais encore une fois, la peine prévue pour la connerie sur la route n'est pas la peine de mort. Or dans ce genre de circonstances, les seuls qui meurent ce sont les usagers dits fragiles : piétons, cyclistes, usagers des 2RM. Les autres ne craignent rien, donc on peut s'attendre à ce qu'ils fassent un peu gaffe au lieu de foncer parce que merde, quoi, ils bossent, eux.
Qu'on mette en cause la connerie du cycliste qui fait n'importe quoi, et Dieu sait si c'est fréquent, je suis d'accord. Qu'on le méprise, qu'on réclame sa disparition parce que quelques connards en auto estiment qu'il n'y a qu'eux qui soient légitimes sur la route, comme on le lit ici-même, c'est déjà bien au-delà de l'acceptable. Politiquement, moralement, économiquement, tout. Il n'y a pas un seul critère qui rende valable ce raisonnement, hormis la connerie bien épaisse et l'égoïsme forcené.
Il y a deux parties dans votre message :
- Je ne suis pas d'accord avec la première. Il y a confusion sur la signification du mot fragile. Certes, un piéton, un cycliste ou un motard est du point de vue physique beaucoup plus fragile qu'un automobiliste qui est mieux protégé par son véhicule, mais un automobiliste est lui-aussi plus fragile qu'un camionneur pour les mêmes raisons. Les camionneurs doivent-ils être responsables de toutes les erreurs des automobilistes et ces derniers libres d'en commettre à la moindre occasion ? Évidemment non. On leur demande seulement de respecter le code de la route, et aux automobilistes aussi. Ce code prévoit la cohabitation des différentes catégories. Maintenant, si vous considérez que quelques piétons, cyclistes et motards sont des être déficients du point de vue comportemental et intellectuel, donc fragiles, le problème est tout autre : faut-ils les laisser utiliser des voies de circulation dangereuses pour eux, à commencer par celles où il y a des camions et voitures qui roulent à plus de 20 km/h? C'est tout le problème. C'est aussi celui de la culture de l'excuse. A partir du moment où un adulte est considéré comme en pleine possession de ses moyens, donc non déficient, il est aussi considéré comme entièrement responsable de ses actes, y compris lorsqu'il se déplace à pied ou en vélo, et la meilleurs chose que l'on puisse faire pour qu'il prenne soin lui-même de sa propre vie c'est de l'éduquer correctement sur les dangers qui l'entourent mais sûrement pas de l'infantiliser en chargeant les autres de suppléer aux lacunes de son éducation.
- Je suis d'accord avec la seconde. Le mépris est de trop. L'accepter serait d'ailleurs admettre que ceux qui en font les frais sont éventuellement des faibles et donc des irresponsables de leurs actes, ce qui nous ramène au paragraphe précédent. --