On Wed, 26 Oct 2005 22:00:23 +0200, Jerome Lambert wrote:
> C'est dans ces cas-là qu'on se dit que les noyaux
> patchés/burnés/hackés par les distributions à tendance commerciale ont
> parfois du bon...
Au moins dans l'intention, ces patchs ont pour but d'améliorer le kernel.
Je me demande d'ailleurs pourquoi les mainteneurs du kernel n'adoptent pas
ces patches quand il s'avèrent utiles. Ben oui, si le patch existe et
est appliqué c'est qu'il n'est pas dans le mainline... Ou alors c'est
parceque les patcheurs ne proposent pas au mainline?
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen de contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle sur la distribution. C'est précisément ça le principe.
SL , dans le message <uoe54a90v.fsf@nospam.com>, a écrit :
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant
attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen de
contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle sur la
distribution. C'est précisément ça le principe.
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen de contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle sur la distribution. C'est précisément ça le principe.
costaclt
In article , SL wrote:
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas ! Dommage. C'est un moteur interessant pour faire sauter pas mal de formes d'aliénation.
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire les courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les réactions sont presque prédictibles si on se réfère au schéma narratif de Greimas.
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
costaclt
In article <uzmooaa7i.fsf@nospam.com>, SL wrote:
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse
narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de
commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas ! Dommage. C'est un
moteur interessant pour faire sauter pas mal de formes d'aliénation.
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire les
courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les réactions
sont presque prédictibles si on se réfère au schéma narratif de Greimas.
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas ! Dommage. C'est un moteur interessant pour faire sauter pas mal de formes d'aliénation.
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire les courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les réactions sont presque prédictibles si on se réfère au schéma narratif de Greimas.
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
costaclt
SL
Vu que la croissance est fonction du nombre de soutiens de développeur puis d'usager, on dépend directement d'un consensus. On voit le résultat avec les produits mortellement consensuels qui sont de plus en plus la norme (Firefox, etc.)
C'est valable pour le bénévole comme pour le commercial. Ça a tendance à être moins vrai pour le bénévole : je vois ça comme un avantage.
Non, la nécessité de reposer sur un consensus est beaucoup plus vrai pour le libre que pour le commercial : du moment que l'argent rentre ou que quelques financeurs suivent, la boîte est autonome. A l'inverse dans le cas du libre les projets d'envergure ne sont pas des pures idéalités libres comme l'air, ils sont soumis à des pressions qui limitent sa marge de manoeuvre (cf. le côté ergonomiquement peu innovant de OpenOffice ou FF, l'asseptisation idéologique du libre, etc.) La dépendance à l'égard des utilisateurs et leur rôle comme "sanction" si le produit est, dans un sens ou un autre, mauvais existe dans les deux cas et en tirer des conclusions sur le fait que le système libre permet davantage l'emmergence de chose innovante est, à mon avis, "simpliste" comme vous le disiez plus haut.
D'ailleurs il suffit de regarder la réalité en face quelques instants : quelles sont les contributions du système linux à l'"innovation" technologique ou ergonomique ? ça me paraît évident que le billant est mitigé, que ce n'est pas si brillant que ça, depuis la conception du noyau (linus vs tenenbaum) jusqu'au suites bureautiques actuelles. Bref on ne peut certainement pas dire que le libre contribue davantage à l'innovation et au progrès technologique que tout ce qui est fiat dans un cadre propriétaire.
Vu que la croissance est fonction du nombre de soutiens de
développeur puis d'usager, on dépend directement d'un consensus. On
voit le résultat avec les produits mortellement consensuels qui
sont de plus en plus la norme (Firefox, etc.)
C'est valable pour le bénévole comme pour le commercial. Ça a
tendance à être moins vrai pour le bénévole : je vois ça comme un
avantage.
Non, la nécessité de reposer sur un consensus est beaucoup plus vrai
pour le libre que pour le commercial : du moment que l'argent rentre
ou que quelques financeurs suivent, la boîte est autonome. A l'inverse
dans le cas du libre les projets d'envergure ne sont pas des pures
idéalités libres comme l'air, ils sont soumis à des pressions qui
limitent sa marge de manoeuvre (cf. le côté ergonomiquement peu
innovant de OpenOffice ou FF, l'asseptisation idéologique du libre,
etc.) La dépendance à l'égard des utilisateurs et leur rôle comme
"sanction" si le produit est, dans un sens ou un autre, mauvais existe
dans les deux cas et en tirer des conclusions sur le fait que le
système libre permet davantage l'emmergence de chose innovante est, à
mon avis, "simpliste" comme vous le disiez plus haut.
D'ailleurs il suffit de regarder la réalité en face quelques instants
: quelles sont les contributions du système linux à l'"innovation"
technologique ou ergonomique ? ça me paraît évident que le billant est
mitigé, que ce n'est pas si brillant que ça, depuis la conception du
noyau (linus vs tenenbaum) jusqu'au suites bureautiques
actuelles. Bref on ne peut certainement pas dire que le libre
contribue davantage à l'innovation et au progrès technologique que
tout ce qui est fiat dans un cadre propriétaire.
Vu que la croissance est fonction du nombre de soutiens de développeur puis d'usager, on dépend directement d'un consensus. On voit le résultat avec les produits mortellement consensuels qui sont de plus en plus la norme (Firefox, etc.)
C'est valable pour le bénévole comme pour le commercial. Ça a tendance à être moins vrai pour le bénévole : je vois ça comme un avantage.
Non, la nécessité de reposer sur un consensus est beaucoup plus vrai pour le libre que pour le commercial : du moment que l'argent rentre ou que quelques financeurs suivent, la boîte est autonome. A l'inverse dans le cas du libre les projets d'envergure ne sont pas des pures idéalités libres comme l'air, ils sont soumis à des pressions qui limitent sa marge de manoeuvre (cf. le côté ergonomiquement peu innovant de OpenOffice ou FF, l'asseptisation idéologique du libre, etc.) La dépendance à l'égard des utilisateurs et leur rôle comme "sanction" si le produit est, dans un sens ou un autre, mauvais existe dans les deux cas et en tirer des conclusions sur le fait que le système libre permet davantage l'emmergence de chose innovante est, à mon avis, "simpliste" comme vous le disiez plus haut.
D'ailleurs il suffit de regarder la réalité en face quelques instants : quelles sont les contributions du système linux à l'"innovation" technologique ou ergonomique ? ça me paraît évident que le billant est mitigé, que ce n'est pas si brillant que ça, depuis la conception du noyau (linus vs tenenbaum) jusqu'au suites bureautiques actuelles. Bref on ne peut certainement pas dire que le libre contribue davantage à l'innovation et au progrès technologique que tout ce qui est fiat dans un cadre propriétaire.
SL
SL , dans le message , a écrit :
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen de contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle sur la distribution. C'est précisément ça le principe.
Le principe.
Par "garder le contrôle" je voulais dire par exemple garder une "distribution officielle", faite par ou avec l'équipe de maintient du noyau. Un peu comme la situation de FreeBSD, entre la version normale, centrale, et les trucs sur cd bootables.
SL , dans le message <uoe54a90v.fsf@nospam.com>, a écrit :
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant
attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen
de contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle
sur la distribution. C'est précisément ça le principe.
Le principe.
Par "garder le contrôle" je voulais dire par exemple garder une
"distribution officielle", faite par ou avec l'équipe de maintient du
noyau. Un peu comme la situation de FreeBSD, entre la version normale,
centrale, et les trucs sur cd bootables.
Certes mais ce que je ne comprends pas c'est que quelqu'un d'autant attaché à la diffusion de la bonne parole n'ait gardé aucun moyen de contrôle sur la façon dont linux est distribué
Attends, je voudrais vérifier un truc avant de poursuivre le débat.
Tu es sûr que tu sais ce que ça veut dire, logiciel libre ?
Ça veut dire, entre autre, que personne ne peut garder le contrôle sur la distribution. C'est précisément ça le principe.
Le principe.
Par "garder le contrôle" je voulais dire par exemple garder une "distribution officielle", faite par ou avec l'équipe de maintient du noyau. Un peu comme la situation de FreeBSD, entre la version normale, centrale, et les trucs sur cd bootables.
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <dk78j9$1nc5$, a écrit :
Pourtant il est clair qu'il était employé dans un sens proche de l'ethymologie
De deux choses l'une : soit tu utilises le sens étymologique, et dans ce cas
Maerci pour la correction de la "faute"
Maintenant, sois gentil, arrête d'agiter le mot communisme comme un
je ne l'ai pas agité dans le sens où le beauf l'aurait agité, mais seulement dans le sens où un économiste l'aurait agité: l'absence de dispositif de sanction intégré au mécanisme de production tend à développer l'inefficacité. Je reste persadé que dans ce sens là ça s'applique tout à fait au modèle du développement libre.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <dk78j9$1nc5$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Pourtant il est clair qu'il était employé dans un sens proche de
l'ethymologie
De deux choses l'une : soit tu utilises le sens étymologique, et dans ce cas
Maerci pour la correction de la "faute"
Maintenant, sois gentil, arrête d'agiter le mot communisme comme un
je ne l'ai pas agité dans le sens où le beauf l'aurait agité, mais seulement
dans le sens où un économiste l'aurait agité: l'absence de dispositif de
sanction intégré au mécanisme de production tend à développer l'inefficacité.
Je reste persadé que dans ce sens là ça s'applique tout à fait au modèle
du développement libre.
Michel Talon, dans le message <dk78j9$1nc5$, a écrit :
Pourtant il est clair qu'il était employé dans un sens proche de l'ethymologie
De deux choses l'une : soit tu utilises le sens étymologique, et dans ce cas
Maerci pour la correction de la "faute"
Maintenant, sois gentil, arrête d'agiter le mot communisme comme un
je ne l'ai pas agité dans le sens où le beauf l'aurait agité, mais seulement dans le sens où un économiste l'aurait agité: l'absence de dispositif de sanction intégré au mécanisme de production tend à développer l'inefficacité. Je reste persadé que dans ce sens là ça s'applique tout à fait au modèle du développement libre.
--
Michel TALON
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Mais combien sont apparues entre-temps, faisant et refaisant un travail déjà fait maintes et maintes fois?
Plein, et c'est tant mieux, parce que sans ça, des projets intéressants comme Gentoo n'auraient jamais existé.
Sur ce point je te suis totalement. Ce qui m'ennuie c'est que des projets qui ont manifestement totalement échoué continuent comme si de rien n'était, et ça durera des années d'agonie, en entraînant des centaines ou des milliers de contributeurs.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Jerome Lambert , dans le message <3sotpoFn5q2tU1@individual.net>, a
écrit :
Mais combien sont apparues entre-temps, faisant et refaisant un travail
déjà fait maintes et maintes fois?
Plein, et c'est tant mieux, parce que sans ça, des projets intéressants
comme Gentoo n'auraient jamais existé.
Sur ce point je te suis totalement. Ce qui m'ennuie c'est que des projets qui
ont manifestement totalement échoué continuent comme si de rien n'était, et ça
durera des années d'agonie, en entraînant des centaines ou des milliers de
contributeurs.
Mais combien sont apparues entre-temps, faisant et refaisant un travail déjà fait maintes et maintes fois?
Plein, et c'est tant mieux, parce que sans ça, des projets intéressants comme Gentoo n'auraient jamais existé.
Sur ce point je te suis totalement. Ce qui m'ennuie c'est que des projets qui ont manifestement totalement échoué continuent comme si de rien n'était, et ça durera des années d'agonie, en entraînant des centaines ou des milliers de contributeurs.
--
Michel TALON
SL
In article , SL wrote:
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas ! Dommage. C'est un moteur interessant pour faire sauter pas mal de formes d'aliénation.
Je suis un peu moins enthousiaste :-) reconnaître des formes narratives d'accord, mais pourquoi des formes d'aliénation ?
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire les courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les réactions sont presque prédictibles si on se réfère au schéma narratif de Greimas.
Et pour deviner les prochains épisodes d'une série télé, c'est redoutable ;-)
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
Ah, pas de bol... c'est niqué pour l'épreuve décisive...
In article <uzmooaa7i.fsf@nospam.com>, SL wrote:
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse
narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de
commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas !
Dommage. C'est un moteur interessant pour faire sauter pas mal de
formes d'aliénation.
Je suis un peu moins enthousiaste :-) reconnaître des formes
narratives d'accord, mais pourquoi des formes d'aliénation ?
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire
les courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les
réactions sont presque prédictibles si on se réfère au schéma
narratif de Greimas.
Et pour deviner les prochains épisodes d'une série télé, c'est
redoutable ;-)
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
Ah, pas de bol... c'est niqué pour l'épreuve décisive...
C'est vraiment marrant (pour rejoindre le fil sur Greimas et l'analyse narrative) l'omniprésence de cette figure dasn les récits de commencement(...)
Tiens, tu reprends sans le savoir un de mes très anciens troll :)
Enfin, je crois avoir échoué à faire lire du Greimas ! Dommage. C'est un moteur interessant pour faire sauter pas mal de formes d'aliénation.
Je suis un peu moins enthousiaste :-) reconnaître des formes narratives d'accord, mais pourquoi des formes d'aliénation ?
Le schéma narratif : une ballade en groupe dans une montagne, faire les courses, raconter un film, utiliser un logiciel... toutes les réactions sont presque prédictibles si on se réfère au schéma narratif de Greimas.
Et pour deviner les prochains épisodes d'une série télé, c'est redoutable ;-)
J'ai du merder au niveau de l'épreuve qualifiante...
Ah, pas de bol... c'est niqué pour l'épreuve décisive...
talon
Kevin Denis wrote:
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Kevin Denis <kevin@nowhere.invalid> wrote:
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs
fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API
unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de
paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Jerome Lambert
Jerome Lambert writes: (...)
- les rpm sont notoirement incompatibles entre eux. Il est (quasi) impossible d'installer un rpm RedHat sur une Mandrake ou une SUSE.
Oui, et alors ?
Et puis, est-ce vraiment une caractérisque intrinsèque du format rpm ? Ne serait-ce pas plutôt lié à l'existence de plusieurs distribs majeures utilisant ce format de packages ?
C'est donc le format qui est en cause. En face, il est tout à fait possible d'installer des paquets Debian "canal officiel" dans une Knoppix et une Ubuntu, voire même de passer totalement d'une Knoppix/Ubuntu en Debian (même si ce n'est pas toujours trivial).
- je me demande parfois si les RPM n'ont pas des tests de dépendance en "==" et non en ">=". Il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas pouvoir installer de paquet proprement à cause d'une version *trop récente* d'un autre fichier. Dans ce cas, soit on laisse tomber, soit on passe un --force, le paquet s'installe et fonctionne convenablement, mais le beau système de gestion est alors tout cassé.
Tu sais, la compatibilité (binaire) ascendante n'est pas un impératif très fort pour beaucoup de développeurs de logiciels libres. Certains même s'en vantent. Pour eux, du moment que la fonction schmoll() prend en paramètre une structure dugenou_t, peu importe qu'entre la version 1.2.4.5 et la version 1.2.4.6 de leur librairie la dite structure ait 7 membres supplémentaires. Dans ces conditions, faire des packages binaires supportant plusieurs versions de la librairie c'est mission impossible.
Le problème est que la plupart des bibliothèques ont des compatibilités ascendantes, du moins pour des révisions mineures. Dans le cas que tu cites, le message d'erreur serait du genre "Impossible d'installer foobar.rpm pour cause d'incompatibilité avec lib_schmoll. La version installée est la 1.2.4.6, et la version nécessaire est la 1.2.4.5". Difficile de ne pas penser que le mainteneur se paye ma tête.
- les rpm sont notoirement incompatibles entre eux. Il est (quasi)
impossible d'installer un rpm RedHat sur une Mandrake ou une SUSE.
Oui, et alors ?
Et puis, est-ce vraiment une caractérisque intrinsèque du format rpm ?
Ne serait-ce pas plutôt lié à l'existence de plusieurs distribs
majeures utilisant ce format de packages ?
C'est donc le format qui est en cause. En face, il est tout à fait
possible d'installer des paquets Debian "canal officiel" dans une
Knoppix et une Ubuntu, voire même de passer totalement d'une
Knoppix/Ubuntu en Debian (même si ce n'est pas toujours trivial).
- je me demande parfois si les RPM n'ont pas des tests de dépendance
en "==" et non en ">=". Il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas
pouvoir installer de paquet proprement à cause d'une version *trop
récente* d'un autre fichier. Dans ce cas, soit on laisse tomber, soit
on passe un --force, le paquet s'installe et fonctionne
convenablement, mais le beau système de gestion est alors tout cassé.
Tu sais, la compatibilité (binaire) ascendante n'est pas un impératif
très fort pour beaucoup de développeurs de logiciels libres. Certains
même s'en vantent. Pour eux, du moment que la fonction schmoll()
prend en paramètre une structure dugenou_t, peu importe qu'entre la
version 1.2.4.5 et la version 1.2.4.6 de leur librairie la dite
structure ait 7 membres supplémentaires. Dans ces conditions, faire
des packages binaires supportant plusieurs versions de la librairie
c'est mission impossible.
Le problème est que la plupart des bibliothèques ont des compatibilités
ascendantes, du moins pour des révisions mineures.
Dans le cas que tu cites, le message d'erreur serait du genre
"Impossible d'installer foobar.rpm pour cause d'incompatibilité avec
lib_schmoll. La version installée est la 1.2.4.6, et la version
nécessaire est la 1.2.4.5".
Difficile de ne pas penser que le mainteneur se paye ma tête.
- les rpm sont notoirement incompatibles entre eux. Il est (quasi) impossible d'installer un rpm RedHat sur une Mandrake ou une SUSE.
Oui, et alors ?
Et puis, est-ce vraiment une caractérisque intrinsèque du format rpm ? Ne serait-ce pas plutôt lié à l'existence de plusieurs distribs majeures utilisant ce format de packages ?
C'est donc le format qui est en cause. En face, il est tout à fait possible d'installer des paquets Debian "canal officiel" dans une Knoppix et une Ubuntu, voire même de passer totalement d'une Knoppix/Ubuntu en Debian (même si ce n'est pas toujours trivial).
- je me demande parfois si les RPM n'ont pas des tests de dépendance en "==" et non en ">=". Il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas pouvoir installer de paquet proprement à cause d'une version *trop récente* d'un autre fichier. Dans ce cas, soit on laisse tomber, soit on passe un --force, le paquet s'installe et fonctionne convenablement, mais le beau système de gestion est alors tout cassé.
Tu sais, la compatibilité (binaire) ascendante n'est pas un impératif très fort pour beaucoup de développeurs de logiciels libres. Certains même s'en vantent. Pour eux, du moment que la fonction schmoll() prend en paramètre une structure dugenou_t, peu importe qu'entre la version 1.2.4.5 et la version 1.2.4.6 de leur librairie la dite structure ait 7 membres supplémentaires. Dans ces conditions, faire des packages binaires supportant plusieurs versions de la librairie c'est mission impossible.
Le problème est que la plupart des bibliothèques ont des compatibilités ascendantes, du moins pour des révisions mineures. Dans le cas que tu cites, le message d'erreur serait du genre "Impossible d'installer foobar.rpm pour cause d'incompatibilité avec lib_schmoll. La version installée est la 1.2.4.6, et la version nécessaire est la 1.2.4.5". Difficile de ne pas penser que le mainteneur se paye ma tête.
Nicolas George
SL , dans le message , a écrit :
du moment que l'argent rentre ou que quelques financeurs suivent, la boîte est autonome.
Et l'argent rentre tout seul, et les financiers suivent comme des moutons, peut-être ?
SL , dans le message <u3bmgbh89.fsf@nospam.com>, a écrit :
du moment que l'argent rentre
ou que quelques financeurs suivent, la boîte est autonome.
Et l'argent rentre tout seul, et les financiers suivent comme des moutons,
peut-être ?