On Wed, 26 Oct 2005 22:00:23 +0200, Jerome Lambert wrote:
> C'est dans ces cas-là qu'on se dit que les noyaux
> patchés/burnés/hackés par les distributions à tendance commerciale ont
> parfois du bon...
Au moins dans l'intention, ces patchs ont pour but d'améliorer le kernel.
Je me demande d'ailleurs pourquoi les mainteneurs du kernel n'adoptent pas
ces patches quand il s'avèrent utiles. Ben oui, si le patch existe et
est appliqué c'est qu'il n'est pas dans le mainline... Ou alors c'est
parceque les patcheurs ne proposent pas au mainline?
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
C'est un argument de fait. Dans la mesure où elles font plaisir à leurs auteurs, les distributions sont en effet justifiées :-)
SL , dans le message <uvezc7218.fsf@nospam.com>, a écrit :
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à
un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement
une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient
de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
C'est un argument de fait. Dans la mesure où elles font plaisir à
leurs auteurs, les distributions sont en effet justifiées :-)
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
C'est un argument de fait. Dans la mesure où elles font plaisir à leurs auteurs, les distributions sont en effet justifiées :-)
Kevin Denis
Le 01-11-2005, Michel Talon a écrit :
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Le soft devient de meilleure qualite parcequ'il est sous windows?
De plus, amha, ils ne se font pas un _devoir_ de paraitre sous windows. Ce sont des logiciels phares, eventuellement bon, voir tres bons, donc qui interessent une grande masse de personnes. Dans cette masse se trouvent des developpeurs, dont des developpeurs windows qui portent petit a petit le soft sous windows.
Si le soft etait vraiment de pietre qualite, il entrainerait peu de developpeurs et encore moins de personnes pour le porter sur une autre archi. Et meme s'il n'y a que deux developpeurs et que l'un le porte sur du windows, qu'est ce que ca change?
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel libre bien sur).
-- Kevin
Le 01-11-2005, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit :
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs
fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API
unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de
paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Le soft devient de meilleure qualite parcequ'il est sous windows?
De plus, amha, ils ne se font pas un _devoir_ de paraitre sous windows.
Ce sont des logiciels phares, eventuellement bon, voir tres bons, donc
qui interessent une grande masse de personnes. Dans cette masse se
trouvent des developpeurs, dont des developpeurs windows qui portent
petit a petit le soft sous windows.
Si le soft etait vraiment de pietre qualite, il entrainerait peu
de developpeurs et encore moins de personnes pour le porter sur une
autre archi. Et meme s'il n'y a que deux developpeurs et que l'un
le porte sur du windows, qu'est ce que ca change?
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences
que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui
n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que
l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel
libre bien sur).
Pour un systeme unique comme windows, est ce que les developpeurs fournissent des softs de meilleure qualite? (interface unique, API unique <- no troll please)
Oui, sans aucun doute. Même les logiciels phare du libre se font un devoir de paraître sous Windows (OpenOffice, Abiword, Gimp, etc.)
Le soft devient de meilleure qualite parcequ'il est sous windows?
De plus, amha, ils ne se font pas un _devoir_ de paraitre sous windows. Ce sont des logiciels phares, eventuellement bon, voir tres bons, donc qui interessent une grande masse de personnes. Dans cette masse se trouvent des developpeurs, dont des developpeurs windows qui portent petit a petit le soft sous windows.
Si le soft etait vraiment de pietre qualite, il entrainerait peu de developpeurs et encore moins de personnes pour le porter sur une autre archi. Et meme s'il n'y a que deux developpeurs et que l'un le porte sur du windows, qu'est ce que ca change?
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel libre bien sur).
-- Kevin
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <dk80ti$1tq1$, a écrit :
Et pourtant il y a de spendides exemples!
Tu es manifestement encore en train de nous bassiner avec ton « Debian a échoué ». Le répéter ad nauseam ne le rendra pas plus vrai.
Je me suis bien gardé de le dire. Tu penses ce que tu veux, moi aussi.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <dk80ti$1tq1$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Et pourtant il y a de spendides exemples!
Tu es manifestement encore en train de nous bassiner avec ton « Debian a
échoué ». Le répéter ad nauseam ne le rendra pas plus vrai.
Je me suis bien gardé de le dire. Tu penses ce que tu veux, moi aussi.
Michel Talon, dans le message <dk80ti$1tq1$, a écrit :
Et pourtant il y a de spendides exemples!
Tu es manifestement encore en train de nous bassiner avec ton « Debian a échoué ». Le répéter ad nauseam ne le rendra pas plus vrai.
Je me suis bien gardé de le dire. Tu penses ce que tu veux, moi aussi.
--
Michel TALON
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
SL , dans le message , a écrit :
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
SL , dans le message <uvezc7218.fsf@nospam.com>, a écrit :
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un
autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une
différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter
du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de
certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien
d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se
confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout
particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
--
Michel TALON
talon
Kevin Denis wrote:
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
J'en vois au moins deux de grande ampleur, que je me garderai bien de citer.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel libre bien sur).
C'est possible.
--
Michel TALON
Kevin Denis <kevin@nowhere.invalid> wrote:
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences
que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
J'en vois au moins deux de grande ampleur, que je me garderai bien de citer.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui
n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que
l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel
libre bien sur).
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
J'en vois au moins deux de grande ampleur, que je me garderai bien de citer.
Ces histoires de gaspillage, c'est un raisonnement _commercial_ qui n'a aucune portee dans le logiciel libre, amha. Je pense que l'eparpillement est plus moteur que frein (dans le cas du logiciel libre bien sur).
C'est possible.
--
Michel TALON
costaclt
In article , SL wrote:
C'est exactement comme maîtriser un code social : on peut dire qu'on est "aliéné" si on ne le maîtrise pas, dans ce sens je suis d'accord.
Disons : si on ne maîtrise pas son application. Son domaine de validité. Untel qui ne se rend pas compte qu'il utilise un code social est aliéné.
La capacité à manipuler des codes différents est essentielle. Et la capacité à choisir un registre en fonction d'une situation est aussi essentielle.
C'est quand même un peu délicat d'étendre le schéma greimassien à ces cas. Quand bien même le narrateur l'utilise, c'est peut être moins une aliénation qu'une constante culturelle.
Peu importe en fait. Que ce soit un schéma culturel, pourquoi pas. Faudrait trouver encore une culture pour laquelle ça ne marche pas.
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise ses comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les manifestations étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me semble pouvoir être lu en ce sens.
Là ce sont des lieux communs (la pluie et le beau temps), et effectivement le schéma greimassien c'est un peu de cet ordre... est-ce que parler de la pluie et du beau temps est une aliénation ?
En tout cas, c'est une épreuve qualifiante. On teste l'interlocuteur. Il peut y avoir beaucoup d'enjeux cachés dans ce parler. Il y a un déroulement dramatique comme si les interlocuteurs se calaient sur le schéma Greimassien!
Ce qui est amusant, c'est que lorsque le schéma narratif n'est pas respecté dans les faits, les personnes ressentent un malaise.
Comme dans tout non respect des conventions, ou d'un code, etc. non ?
Pas tout à fait. Une personne peut utiliser un schéma de Greimas en voulant heurter le code de l'autre. L'élève qui traite irrespectueusement un prof peut être dans une épreuve qualifiante ou glorifiante vis à vis d'un groupe.
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une extrapolation de catégories descriptives élaborées sur les genres mythiques (mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse. Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque sorte. L'aliénation : le type recompile son noyau pas tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit obéir à la logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
costaclt
In article <u4q6w8grh.fsf@nospam.com>, SL wrote:
C'est exactement comme maîtriser un code social : on peut
dire qu'on est "aliéné" si on ne le maîtrise pas, dans ce sens je suis
d'accord.
Disons : si on ne maîtrise pas son application. Son domaine de validité.
Untel qui ne se rend pas compte qu'il utilise un code social est aliéné.
La capacité à manipuler des codes différents est essentielle. Et la capacité
à choisir un registre en fonction d'une situation est aussi essentielle.
C'est quand même un peu délicat d'étendre le schéma greimassien à ces
cas. Quand bien même le narrateur l'utilise, c'est peut être moins une
aliénation qu'une constante culturelle.
Peu importe en fait. Que ce soit un schéma culturel, pourquoi pas. Faudrait
trouver encore une culture pour laquelle ça ne marche pas.
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise ses
comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les manifestations
étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me semble pouvoir être
lu en ce sens.
Là ce sont des lieux communs (la pluie et le beau temps), et
effectivement le schéma greimassien c'est un peu de cet
ordre... est-ce que parler de la pluie et du beau temps est une
aliénation ?
En tout cas, c'est une épreuve qualifiante. On teste l'interlocuteur. Il
peut y avoir beaucoup d'enjeux cachés dans ce parler. Il y a un déroulement
dramatique comme si les interlocuteurs se calaient sur le schéma Greimassien!
Ce qui est amusant, c'est que lorsque le schéma narratif n'est pas
respecté dans les faits, les personnes ressentent un malaise.
Comme dans tout non respect des conventions, ou d'un code, etc. non ?
Pas tout à fait. Une personne peut utiliser un schéma de Greimas en voulant
heurter le code de l'autre. L'élève qui traite irrespectueusement un prof
peut être dans une épreuve qualifiante ou glorifiante vis à vis d'un groupe.
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une extrapolation
de catégories descriptives élaborées sur les genres mythiques
(mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est
l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte
d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau
customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse.
Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si ce schéma était
pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa
logique. La prose de M. Jourdain en quelque sorte. L'aliénation : le type
recompile son noyau pas tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit
obéir à la logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
C'est exactement comme maîtriser un code social : on peut dire qu'on est "aliéné" si on ne le maîtrise pas, dans ce sens je suis d'accord.
Disons : si on ne maîtrise pas son application. Son domaine de validité. Untel qui ne se rend pas compte qu'il utilise un code social est aliéné.
La capacité à manipuler des codes différents est essentielle. Et la capacité à choisir un registre en fonction d'une situation est aussi essentielle.
C'est quand même un peu délicat d'étendre le schéma greimassien à ces cas. Quand bien même le narrateur l'utilise, c'est peut être moins une aliénation qu'une constante culturelle.
Peu importe en fait. Que ce soit un schéma culturel, pourquoi pas. Faudrait trouver encore une culture pour laquelle ça ne marche pas.
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise ses comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les manifestations étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me semble pouvoir être lu en ce sens.
Là ce sont des lieux communs (la pluie et le beau temps), et effectivement le schéma greimassien c'est un peu de cet ordre... est-ce que parler de la pluie et du beau temps est une aliénation ?
En tout cas, c'est une épreuve qualifiante. On teste l'interlocuteur. Il peut y avoir beaucoup d'enjeux cachés dans ce parler. Il y a un déroulement dramatique comme si les interlocuteurs se calaient sur le schéma Greimassien!
Ce qui est amusant, c'est que lorsque le schéma narratif n'est pas respecté dans les faits, les personnes ressentent un malaise.
Comme dans tout non respect des conventions, ou d'un code, etc. non ?
Pas tout à fait. Une personne peut utiliser un schéma de Greimas en voulant heurter le code de l'autre. L'élève qui traite irrespectueusement un prof peut être dans une épreuve qualifiante ou glorifiante vis à vis d'un groupe.
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une extrapolation de catégories descriptives élaborées sur les genres mythiques (mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse. Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque sorte. L'aliénation : le type recompile son noyau pas tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit obéir à la logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
costaclt
SL
Nicolas George <nicolas$ wrote:
SL , dans le message , a écrit :
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
Est-on censé lire une allusion à peine voilée au Parti Socialiste :-?
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
SL , dans le message <uvezc7218.fsf@nospam.com>, a écrit :
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un
autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une
différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter
du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de
certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien
d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se
confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout
particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
Est-on censé lire une allusion à peine voilée au Parti Socialiste :-?
Non, mais ça peut être un projet qui n'apporte rien par rapport à un autre.
Pour toi peut-être, mais ceux qui y contribuent voient certainement une différence avec l'autre en question, sinon ils se contenteraient de profiter du travail déjà fait. Donc la différence existe.
Tu devrais savoir qu'il y a une multitude de gens qui veulent faire partie de certains partis politiques, associations, projets, etc. parceque ça fait bien d'"en être", parcequ'ils s'imaginent se rendre utiles, pour certains ils se confortent dans la haute idée qu'ils se font d'eux mêmes, tout particulièrement quand ils s'assemblent pour s'auto congratuler.
Est-on censé lire une allusion à peine voilée au Parti Socialiste :-?
SL
In article , SL wrote:
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise ses comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les manifestations étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me semble pouvoir être lu en ce sens.
Les manif étudiantes c'est une épreuve initiatique en effet...
Ce qui est curieux c'est que vous utilisez ce schéma pour décrire des structures non narratives, des faits (des manifs) : vous êtes complètement addict à Greimas là :-)
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une extrapolation de catégories descriptives élaborées sur les genres mythiques (mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
Je comprends pas : je disais que c'était normal que les textes religieux soient très Greimassiens, puisque le schéma de Greimas a été élaboré sur des textes comme ça : donc c'est le schéma de greimas qui s'applique bien à la littérature religieuse, plutôt que l'inverse, non ?
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse.
Quelle inversion d'ordre ?
Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp.
Oui, ce sont des universaux méthodologiques dont il fait des universaux tout court.
C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque sorte. L'aliénation : le type recompile son noyau pas tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit obéir à la logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
D'accord, mais c'est une aliénation sans aliénateur, et on y est nécessairement soumis, du fait de vivre dasn le symbolique.
C'est vraiment marrant j'ai tendance à avoir exactement les mêmes réflexes, à tout lire selon la conformité à une forme conventionnelle narrative.
In article <u4q6w8grh.fsf@nospam.com>, SL wrote:
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise
ses comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les
manifestations étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me
semble pouvoir être lu en ce sens.
Les manif étudiantes c'est une épreuve initiatique en effet...
Ce qui est curieux c'est que vous utilisez ce schéma pour décrire des
structures non narratives, des faits (des manifs) : vous êtes
complètement addict à Greimas là :-)
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une
extrapolation de catégories descriptives élaborées sur les genres
mythiques (mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas
inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
Je comprends pas : je disais que c'était normal que les textes
religieux soient très Greimassiens, puisque le schéma de Greimas a été
élaboré sur des textes comme ça : donc c'est le schéma de greimas qui
s'applique bien à la littérature religieuse, plutôt que l'inverse, non
?
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est
l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte
d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau
customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui
m'amuse.
Quelle inversion d'ordre ?
Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp.
Oui, ce sont des universaux méthodologiques dont il fait des
universaux tout court.
C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le
monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain
en quelque sorte. L'aliénation : le type recompile son noyau pas
tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit obéir à la
logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
D'accord, mais c'est une aliénation sans aliénateur, et on y est
nécessairement soumis, du fait de vivre dasn le symbolique.
C'est vraiment marrant j'ai tendance à avoir exactement les mêmes
réflexes, à tout lire selon la conformité à une forme conventionnelle
narrative.
Ce qui compte, c'est qu'une personne se cale sur ce schéma. Organise ses comportements en fonction de ce schéma. Par exemple, les manifestations étudiantes (on leur souffle l'épreuve glorifiante) me semble pouvoir être lu en ce sens.
Les manif étudiantes c'est une épreuve initiatique en effet...
Ce qui est curieux c'est que vous utilisez ce schéma pour décrire des structures non narratives, des faits (des manifs) : vous êtes complètement addict à Greimas là :-)
Pour la bonne raison que le schéma greimassien est une extrapolation de catégories descriptives élaborées sur les genres mythiques (mythologie, conte, littérature)... Il ne faut pas inverser l'ordre...
Si. Le plus rigolo, c'est que l'on peut inverser l'ordre.
Je comprends pas : je disais que c'était normal que les textes religieux soient très Greimassiens, puisque le schéma de Greimas a été élaboré sur des textes comme ça : donc c'est le schéma de greimas qui s'applique bien à la littérature religieuse, plutôt que l'inverse, non ?
:-) Et dans les récits de linuxien, l'épreuve qualifiante c'est l'installation ? Dans ce cas, l'épreuve décisive c'est la découverte d'un bug, et l'épreuve glorifiante, la recompilation d'un noyau customisé :-?
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse.
Quelle inversion d'ordre ?
Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp.
Oui, ce sont des universaux méthodologiques dont il fait des universaux tout court.
C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque sorte. L'aliénation : le type recompile son noyau pas tant parce qu'il en a besoin, mais parce qu'il doit obéir à la logique du schéma. Voilà ce que j'appelle "aliénation".
D'accord, mais c'est une aliénation sans aliénateur, et on y est nécessairement soumis, du fait de vivre dasn le symbolique.
C'est vraiment marrant j'ai tendance à avoir exactement les mêmes réflexes, à tout lire selon la conformité à une forme conventionnelle narrative.
SL
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse. Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque
PS : mon directeur de thèse est un héritier directe de Greimas (il fut son assistant en particulier).
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui
m'amuse. Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si
ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait
tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque
PS : mon directeur de thèse est un héritier directe de Greimas (il fut
son assistant en particulier).
Je le vois comme ça. Et c'est bien cette inversion d'ordre qui m'amuse. Ce n'est pas du "descriptif" comme Propp. C'est comme si ce schéma était pré-existant et qu'ensuite, tout le monde allait tenter d'agir selon sa logique. La prose de M. Jourdain en quelque
PS : mon directeur de thèse est un héritier directe de Greimas (il fut son assistant en particulier).
SL
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
J'en vois au moins deux de grande ampleur, que je me garderai bien de citer.
GNOME et Debian !
Hé hé, l'art de foutre la merde :-)
Cite moi un projet nul et non avenu qui draine tant de competences
que ca et qui auraient pu etre donnees a un autre projet.
J'en vois au moins deux de grande ampleur, que je me garderai bien
de citer.