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Informatique made in France

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ptilou
Bonjour,


Des pointures de la veille =E9conomique, parle d'un retard du =E0 un Etat
centralis=E9, et =E0 un corporatisme(Jacobinisme), qui entrave le bon
d=E9veloppement de nouvelle technologie!

D'autre ajoute, une administration et un secteur priv=E9 qui travail dos
=E0 dos et non main dans la main !

Quels sont les autres raison =E0 votre avis de ce retard ?
(Dans le LL)!


Ptilou

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Rakotomandimby (R12y) Mihamina
( Sun, 05 Jun 2005 12:18:01 +0800 ) Stephane TOUGARD :

Ce qui se passe en France est que le probleme est pris completement a
l'envers. L'integration n'est pas une demarche volontaire de l'individu
dans la societe mais c'est une demarche de la societe envers l'individu.


Maintenant, "yaka fokon". :-)

--
Mirroir de logiciels libres http://www.etud-orleans.fr
Développement de logiciels libres http://aspo.rktmb.org/activites/developpement
Infogerance de serveur dédié http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance
(En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)

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Pierre PANTALÉON

Dit comme ça, avec les précautions oratoires nécessaires, c'est exactement le
genre de politique appliquée dans certaines banlieues. Au lieu de parquer tous
les gens à problèmes aux Tarterêts, on essaye de les diluer dans les
différents HLM de la région. A priori on peut penser que c'est une bonne
chose. Il est quand même difficile de lutter contre le phénomène qui veut que,
certaines banlieues passant pour "mal fréquentées" tout le monde les fuit,
donc le prix de l'immobilier y dégringole, ce qui y attire les gens sans
moyens, etc. C'est un cercle vicieux, que l'on a vu à l'oeuvre dans bien
des pays. Par exemple le quartier de Harlem à New York a été un quartier de
luxe peuplé de Hollandais, avant de devenir un quartier de pauvres, de
drogués, etc.


Sauf qu'une politique de tolérance zéro organisé par M. Bloomberg et ses
prédécésseurs ont rendu New-York une villa très sûr. Ce n'est plus les
années 80'
On peut parler d'intégration pour se donner bonne conscience, il
n'empèche qu'il y a des règles, et elle s'applique à tout le monde. Un
des premières choses à faire est de donner des moyens pour les faire
appliquer.
L'Amérique est un modèle d'intégration pour ces différentes raisons. La
liberté s'arrête là où commence celle des autres. Et les américains ne
sont pas du genre à tolérer l'atteinte à la liberté. Aussi, la sanction
est souvent immédiate.
Pour nous européens cela donne une impression de suveillance et de big
brother, mais pour les gens respectueux des autres la liberté est totale.

Je ne vois guère de mécanisme pour imposer cette "mixité
sociale", autre que autoritaire, ou alors à long terme, résultant de
l'enrichissement des gens peuplant ces quartiers. C'est quand même pas mal
ce qui s'est passé aux USA où les noirs qui constituaient les classes sociales
pauvres ont été remplacés dans ce rôle par les "latinos", et dont bien
des membres occupent maintenant les professions prestigieuses, médecins,
avocats, etc. Les gens "venus d'afrique du nord" comme tu dis, sont justement
en train de rentrer dans ce cercle d'intégration. Il y en a énormément à la
fac, et on en voit de plus en plus devenir chercheurs au CNRS ou à la fac.
Toutefois, pour une raison que j'ignore, je ne peux pas
dire la même chose des gens venant d'afrique noire. Il est possible
qu'ils se dirigent plutôt vers les facs littéraires.


Il faut dire aussi que les noirs d'amérique sont américains depuis de
très nombreuses générations. Tout le monde parle la même langue. C'est
une peu plus facile pour aller à l'école ou à la fac ;)
L'immigration d'afrique noir en France n'est d'une génération au plus
pour la plupart. Il parle français certes mais simplement parce que leur
pays d'origine est francophone. Ils ont par contre (comme les québécois
par exemple) un accent et des mots, des expressions qui les rend non
compréhensible sans effort. C'est aussi une raison de difficulté
d'intégration.

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Pierre PANTALÉON

Fiscaliser les revenus sociaux, c'est assez délirant:
ça revient à reprendre d'une main ce qu'on donne de l'autre, ça coute
de plus très cher. Il est beaucoup plus interressant pour tout le monde
(y compris le budget de l'état) de fixer les revenus sociaux à des
seuils qui permettent aux assujettis de vivre, sans toutefois mettre en
péril le budget de l'état, et de surtout n'y appliquer aucune taxe
d'aucune sorte.
Par contre, plafonner (ou rendre dégressif) ces revenus en fonctions des
revenus autres est sans doute une bonne chose.
Quand à ne plus charger que le travail, il suffit de regarder ou est-ce
qu'il y a de gros profits très faiblement taxés. La réponse est claire:
aujourd'hui, les flux financiers sont très peu taxés et génèrent
d'importants revenus. Ces revenus n'interviennent que très peu dans la
redistribution sociale, ce qui est assez gênant dans notre système.


Si on se met à réfléchir à fiscaliser les revenus sociaux c'est pour
plusieurs raisons :
- responsabiliser les bénéficiaires de ces aides pour qu'ils se rendent
que la solidarité à un prix.
- que les revenus sociaux se sont transformés du fait de la démagogie de
nos politiques en revenus d'assistance et d'achat de voix pour les
élections.


Tu veux plutôt parler des politiques français ? Car l'état, ou ses
agents, ne font qu'appliquer les décisions des politiques...


Il faut surtout être très français !

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Emmanuel Florac
Le Sun, 05 Jun 2005 18:22:04 +0800, Stephane TOUGARD a écrit :


Pour ca, il faut reconnaitre qu'on traite differement les gens selon
leurs origines (les quotas sont differents).


Ce qui est explicitement illégal en france. Une personne française n'a
selon la loi pas d'origine, elle est française un point c'est tout. C'est
voulu, bien sûr.

--
Si non confectus non reficiat.

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talon
Pierre PANTALÉON wrote:

Sauf qu'une politique de tolérance zéro organisé par M. Bloomberg et ses
prédécésseurs ont rendu New-York une villa très sûr. Ce n'est plus les
années 80'
On peut parler d'intégration pour se donner bonne conscience, il
n'empèche qu'il y a des règles, et elle s'applique à tout le monde. Un
des premières choses à faire est de donner des moyens pour les faire
appliquer.


Oui, les moyens en question c'est un taux de population en prison parmi
les plus grands du monde, un nombre d'exécutions capitales par an
comparable à celui de la Chine, etc. Bref les USA sont la poubelle du monde
en ce qui concerne le respect des droits de l'homme les plus élémentaires.


--
Michel Talon

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Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Pour ca, il faut reconnaitre qu'on traite differement les gens selon
leurs origines (les quotas sont differents).


Ce qui est explicitement illégal en france. Une personne française n'a
selon la loi pas d'origine, elle est française un point c'est tout. C'est
voulu, bien sûr.


Et c'est stupide. Car les gens sont differents et ce n'est pas en niant
les differences que l'on fait des lois justes.


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l'indien
On Sun, 05 Jun 2005 14:29:54 +0200, Pierre PANTALÉON wrote:


Fiscaliser les revenus sociaux, c'est assez délirant:
ça revient à reprendre d'une main ce qu'on donne de l'autre, ça coute
de plus très cher. Il est beaucoup plus interressant pour tout le monde
(y compris le budget de l'état) de fixer les revenus sociaux à des
seuils qui permettent aux assujettis de vivre, sans toutefois mettre en
péril le budget de l'état, et de surtout n'y appliquer aucune taxe
d'aucune sorte.
Par contre, plafonner (ou rendre dégressif) ces revenus en fonctions des
revenus autres est sans doute une bonne chose.
Quand à ne plus charger que le travail, il suffit de regarder ou est-ce
qu'il y a de gros profits très faiblement taxés. La réponse est claire:
aujourd'hui, les flux financiers sont très peu taxés et génèrent
d'importants revenus. Ces revenus n'interviennent que très peu dans la
redistribution sociale, ce qui est assez gênant dans notre système.


Si on se met à réfléchir à fiscaliser les revenus sociaux c'est pour
plusieurs raisons :
- responsabiliser les bénéficiaires de ces aides pour qu'ils se rendent
que la solidarité à un prix.


Ce qui est loin d'être prouvé.

- que les revenus sociaux se sont transformés du fait de la démagogie de
nos politiques en revenus d'assistance et d'achat de voix pour les
élections.


Que ce soit le cas ou non, le fait de fiscaliser les revenus sociaux est
surtout une façon très efficace de gaspiller de l'argent.
En effet, distribuer des revenus coute déjà très cher. Et créer de
nouveaux impots coute également très cher. En gros, fiscaliser les
revenus sociaux revient à doubler les couts de traitements de ces mêmes
revenus par l'état.
Et celui-ci sera obligé, par un moyen ou un autre, d'augmenter ces
revenus s'il veut éviter que leurs bénéficiaires (ou au moins une
partie de ceux-ci) ne se retrouve dans des conditions de vie intenables du
fait de la perte de revenu due aux nouveaux impots en question.
C'est donc complètement absurde, au moins du point de vue financier.

Tu veux plutôt parler des politiques français ? Car l'état, ou ses
agents, ne font qu'appliquer les décisions des politiques...


Il faut surtout être très français !


?


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l'indien
On Sun, 05 Jun 2005 12:57:34 +0000, talon wrote:

Pierre PANTALÉON wrote:

Sauf qu'une politique de tolérance zéro organisé par M. Bloomberg et ses
prédécésseurs ont rendu New-York une villa très sûr. Ce n'est plus les
années 80'
On peut parler d'intégration pour se donner bonne conscience, il
n'empèche qu'il y a des règles, et elle s'applique à tout le monde. Un
des premières choses à faire est de donner des moyens pour les faire
appliquer.


Oui, les moyens en question c'est un taux de population en prison parmi
les plus grands du monde, un nombre d'exécutions capitales par an
comparable à celui de la Chine, etc. Bref les USA sont la poubelle du monde
en ce qui concerne le respect des droits de l'homme les plus élémentaires.


Sans oublier le fait que les USA ont, depuis les années 80, déporté
massivement les déliquants issus de l'immigration dans les pays
d'origine de leurs parents, pays que les délinquants en question ne
connaissaient généralement pas.
C'est ainsi que, par exemple, Porto-Rico est devenu l'un des pays (si
on peut parler de pays indépendant, dans ce cas) les plus dangereux au
monde.


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Pierre PANTALÉON
On Sun, 05 Jun 2005 12:57:34 +0000, talon wrote:


Pierre PANTALÉON wrote:


Sauf qu'une politique de tolérance zéro organisé par M. Bloomberg et ses
prédécésseurs ont rendu New-York une villa très sûr. Ce n'est plus les
années 80'
On peut parler d'intégration pour se donner bonne conscience, il
n'empèche qu'il y a des règles, et elle s'applique à tout le monde. Un
des premières choses à faire est de donner des moyens pour les faire
appliquer.


Oui, les moyens en question c'est un taux de population en prison parmi
les plus grands du monde, un nombre d'exécutions capitales par an
comparable à celui de la Chine, etc. Bref les USA sont la poubelle du monde
en ce qui concerne le respect des droits de l'homme les plus élémentaires.



Sans oublier le fait que les USA ont, depuis les années 80, déporté
massivement les déliquants issus de l'immigration dans les pays
d'origine de leurs parents, pays que les délinquants en question ne
connaissaient généralement pas.
C'est ainsi que, par exemple, Porto-Rico est devenu l'un des pays (si
on peut parler de pays indépendant, dans ce cas) les plus dangereux au
monde.


excellent!



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Pierre PANTALÉON

Oui, les moyens en question c'est un taux de population en prison parmi
les plus grands du monde, un nombre d'exécutions capitales par an
comparable à celui de la Chine, etc. Bref les USA sont la poubelle du monde
en ce qui concerne le respect des droits de l'homme les plus élémentaires.


On peux penser ce qu'on veut, il n'empèche que les personnes en prison y
sont parce qu'elles ont fait quelque chose, non ?

Les règles sont claires dès le départ. Si vous attentez à la liberté
d'autrui vous en payerez les conséquences !

En terme de droit de l'homme, il faut aussi relativiser tout ce qu'on
nous bassine à la TV. Les criminels eux ne respectent pas les droits de
l'homme. On leur donne des droits c'est déjà pas mal, non ?
Et que préférez-vous ? Un système à l'américaine qui tolère zéro ou bien
un système à la française où vous apprenez que le violeur de votre fille
est un multirécidiviste !
Pensons d'abord aux victimes.