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Une institutrice gifle un élève

206 réponses
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Hellmer
Bonjour
Peu avant les vacances de paques l'institutrice de CE2 de mon fils a giflé
celui-ci en classe devant tous ces camarades.

A ma demande un reunion aura lieu pour en discuter avec le directeur de
l'écolé et l'institutrice en question.

Je me demande quels sont les sanctions que risque cette institutrice.

Je précise que je ne cherche pas forcement a porter plainte d'une manière ou
d'une autre mais je souhaite juste etre informé avant cette reunion.
Merci pour vos réponses.


PS : Merci de m'épargner le classique si elle l'a giflé c'est qu'il le
méritait. Ce n'est pas le problème.

10 réponses

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Thalie
> Pèire-Pau Hay-Napoleone a dégourdi son clavier de qq doigts :
Qu'importent les circonstances, elle n'a pas à taper un enfant.



J'aimerais vous voir devant une trentaine de mômes déchainés qui vous
agressent (je ne parle pas de ce cas précis !!!). Si vous restez Zen,
chapeau bas. Même Djeel a admis que 30 ans plus tard, il avait du
mal...

Accepteriez-vous qu'un policier à bout de nerfs vous tape parce que vous avez
commis quelque action répréhensible ?



Ne mélangeons pas tout, voulez-vous ?

Hellmer a posé une question qui était simple. La quasi totalité des réponses
avait plus à faire sur fr.education.divers qu'ici.



Je trouve ça sain que ça fasse réagir, ce n'est pas si souvent que ça
arrive sur frm, on peut le supporter de temps à autre ;-)
thalie
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leplouc
Djeel wrote:

> Merci pour cette réponse

A ta disposition !
En échange, tiens-nous au courant de ton entretien et de ses suites.



On aurai aussi aimé avoir le pourquoi de la gifle, mais visiblement, si
la raison n'est pas dévoilée...
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Pèire-Pau Hay-Napoleone
Thalie a écrit :

J'aimerais vous voir devant une trentaine de mômes déchainés qui vous
agressent (je ne parle pas de ce cas précis !!!). Si vous restez Zen,
chapeau bas. Même Djeel a admis que 30 ans plus tard, il avait du mal...



C'est actuellement effrayant, j'en conviens, mais je n'en suis pas mort
de trouille.


Accepteriez-vous qu'un policier à bout de nerfs vous tape parce que
vous avez commis quelque action répréhensible ?



Ne mélangeons pas tout, voulez-vous ?



Il existe pourtant un point commun : celui de la personne qui incarne
une autorité et est investie d'une mission de service public.


Hellmer a posé une question qui était simple. La quasi totalité
des réponses avait plus à faire sur fr.education.divers qu'ici.



Je trouve ça sain que ça fasse réagir, ce n'est pas si souvent que ça
arrive sur frm, on peut le supporter de temps à autre ;-)



Et combien de réponses ont une valeur juridique dans tout ce qui a été
dit ?
Moi, je ne lis que nostalgie d'une époque où il était (sans doute) bien
de taper sur un élève un peu turbulent. Mais avec ce genre de réponses
publiées ici, j'imagine sans peine qu'il doit bien y avoir parmi nous
quelques nostalgiques de bizutages scabreux.


PPHN
A Hay, A Hay, A Hay
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Arnaud
>PS : Merci de m'épargner le classique si elle l'a giflé c'est qu'il le
méritait. Ce n'est pas le problème.



et le problème est où alors?
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Djeel
Dupuis wrote:

C'est sur qu'il vaut mieux éviter de se retrouver dans le box des
accusés. Mais les tribunaux semblent admettre les gifles données aux
éléves. voir
http://www.oveo.org/carte-geo.html



J'extrais de ce site ces lignes :
" Ainsi, un jugement du tribunal de police de Bordeaux du 18 mars 1981, qui
a fait jurisprudence, indique que si les châtiments corporels ou même le
traditionnel droit de correction ne correspondent plus à l¹état de nos
m¦urs, les parents et les enseignants possèdent toujours, dans un but
éducatif, un pouvoir disciplinaire pouvant éventuellement s¹exercer sur de
jeunes enfants sous forme de gifles ou de tapes inoffensives. La Cour
d'Appel de CAEN est allée beaucoup plus loin dans la précision le 7 juillet
1982: "Il est certain que les coups de pied au derrière, la bousculade, les
oreilles ou les cheveux tirés, les calottes, les gifles et même les coups de
règle lorsque de telles violences sont le fait des parents, ne sauraient
être considérés comme excédant leur droit de correction dès lors qu'il n'en
est résulté non seulement aucune conséquence médicale, mais même aucune
trace apparente établissant une brutalité excessive". On imagine le tollé
que susciterait à juste titre un jugement de ce genre s¹il s¹était agi du
procès d¹une femme battue par son mari. Mais du moment qu¹il s¹agit
d¹enfants, coups de pied au derrière, bousculade, oreilles ou cheveux tirés,
calottes, gifles et même coups de règle deviennent parfaitement légitimes et
relèvent simplement du ³droit de correction². De même, un jugement du
tribunal de police de Saint-Brieuc, en 1990, confirmé par la Cour d¹Appel de
Rennes le 27 mars 1991 a relaxé un professeur d¹anglais cité à comparaître
pour avoir giflé un de ses élèves : ³Si les châtiments corporels ou même le
traditionnel droit de correction ne correspondent plus à l¹état actuel de
nos moeurs, les enseignants conservent un pouvoir disciplinaire justifié par
l¹exercice concret du devoir d¹éducation, dont ils assument la charge dans
des conditions parfois délicates². Et en 1990, 44% des maîtres du primaire
encore avouaient donner quelquefois des fessées."

--
Djeel
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Djeel
Djeel wrote:
Je ne retrouve pas d'ailleurs les circonstances,
les as-tu ?



J'ai retrouvé ça :

En France, la Cour de Cassation admettait, par un arrêt du 31 janvier 1995,
l'emploi circonstancié du droit de correction par les parents, les
enseignants et les éducateurs. Cet exercice particulier requiert trois
conditions :
L'innocuité - c'est à dire que l'acte soit inoffensif, qu'aucune
séquelle ne subsiste ;
L'intensité de la correction - gifles, tapes, cheveux et oreilles
tirées, vêtements saisis au col ou aux revers sont tolérés par les juges ;
L'objectif - si la correction a pour but le maintien de l'ordre
scolaire et la discipline, les tribunaux l'admettent.

A l'inverse, si l'objectif est d'humilier l'élève, si la correction entraîne
des dommages physiques ou si elle paraît trop dégradante (exemple :
condamnation d'un enseignant ayant fait semblant de mordre un écolier), les
tribunaux ont tendance à condamner l'adulte coupable de ces gestes.

Donc, le droit de correction reste admis par la Justice française, mais
strictement encadré ainsi que l'indique le tribunal correctionnel d'Orléans
à l'occasion du jugement en date du 18 mai 2006 relaxant un éducateur ayant
giflé un enfant de 9 ans :
« Ce geste ne comportait pas d'intention délibérément violente, ni
dégradante pour l'enfant. Il était destiné à mettre fin à un comportement
dangereux et demeurait proportionné à la violence de l'enfant et dans les
limites du droit de correction qui doit être reconnu à tout éducateur pourvu
ou non de l'autorité parentale. »

--
Djeel



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Avatar
unbewusst.sein
Hellmer <hellmer> wrote:


Je précise que je ne cherche pas forcement a porter plainte d'une manière ou
d'une autre mais je souhaite juste etre informé avant cette reunion.



je pense que vous avez tord, les enseignants doivent être des
justiciables comme les autres d'autant plus qu'ils sont des
fonctionnaires.

méfiez de certains syndicats d'enseignants qui porraient faire pression
sur vous en vous menaçant de porter plainte eux-mêmes (chose qui m'a été
rapporté hier suite à dicussion sur votre fil).
--
Une Bévue
Avatar
hellmer
Je n'ai pas souhaité donner les circonstances exactes parce que je n'ai pas
encore tous les éléments. Ce que je sais pour le moment c'est que mon gamin
n'est ni un cancre ne le premier de la classe. Qu'il n'est ni sage comme une
image ni un élément profondément perturbateur. Bref un gamin moyen. Il a été
interrogé au tableau et semble t-il n'a pas su répondre et a lamentablement
séché sur la question (je sais ca que ca agace) il n'a rien trouvé de mieux
a faire qu'un grimace a la classe pour les faire rire sans doute pour ne pas
perdre complètement la face. Donc oui il y a une faute de comportement de
mon fils mais je ne pense pas que ca méritait une gifle.
Je ne souhaitais pas donner des détails dont je n'ai pas encore confirmation
pour ne pas m'écarter de la réponse de droit pure. Mais j'ai eut des
réponses très interessantes
Voila en deux mots

"Le Plouc" a écrit dans le message de news:
1hwddne.p2fgd4pvvjx0N%
Djeel wrote:

> Merci pour cette réponse

A ta disposition !
En échange, tiens-nous au courant de ton entretien et de ses suites.



On aurai aussi aimé avoir le pourquoi de la gifle, mais visiblement, si
la raison n'est pas dévoilée...


Avatar
yitzhak
Serge wrote:

Il manque une chose : le "pourquoi" ?

Car je ne pense pas que c'était un geste gratuit ?



Un prof n'a pas à taper un(eà élève, quelque soit la "raison".

Y.

--
Yitzhak Isaac Goldstein
AADP's 'left-wing Jewish intellectual'
'fuck me, it's a torment to live amongst the nations'
http://www.chez.com/desmondcoughlan/
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hellmer
merci
je n'y avais pas pensé

""Une Bév" "ue"" a écrit dans le
message de news:
1hweapf.1jv1cje1gw8bdlN%
Hellmer <hellmer> wrote:


Je précise que je ne cherche pas forcement a porter plainte d'une manière
ou
d'une autre mais je souhaite juste etre informé avant cette reunion.



je pense que vous avez tord, les enseignants doivent être des
justiciables comme les autres d'autant plus qu'ils sont des
fonctionnaires.

méfiez de certains syndicats d'enseignants qui porraient faire pression
sur vous en vous menaçant de porter plainte eux-mêmes (chose qui m'a été
rapporté hier suite à dicussion sur votre fil).
--
Une Bévue