Gageons déjà que la productivité est très faible avec Windows, au vu de
l'imcompétence des piou-piou, ils vont pas être dans la merde avec
Linux
Ca va être un plaisir de les foir faire des FSCK pour rétablir (peut
être) le système de fichiers, ou encore pester contre les documents
imcompatibles entre OpenOffice et Office
Gageons que ces "immenses" économies vont couter plus de 100 fois les
simples système Windows
Ce que tu n'as pas compris c'est que l'informatique grand public tout entière est construite sur l'absence d'expertise des utilisateurs ;
Mais bien sûr, les logiciels et toute leur conception tombent du ciel, c'est bien connu.
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien entendu, par pour la réalisation. Dès qu'il y a un contresens où se fourer, tu y plonges la tête la première.
Le 08-02-2008, Nicolas S. <ni.s-factice@laposte.net> a écrit :
SL <nospam@nospam.fr> a écrit:
Ce que tu n'as pas compris c'est que l'informatique grand public tout
entière est construite sur l'absence d'expertise des utilisateurs ;
Mais bien sûr, les logiciels et toute leur conception tombent du ciel,
c'est bien connu.
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien
entendu, par pour la réalisation. Dès qu'il y a un contresens où se
fourer, tu y plonges la tête la première.
Ce que tu n'as pas compris c'est que l'informatique grand public tout entière est construite sur l'absence d'expertise des utilisateurs ;
Mais bien sûr, les logiciels et toute leur conception tombent du ciel, c'est bien connu.
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien entendu, par pour la réalisation. Dès qu'il y a un contresens où se fourer, tu y plonges la tête la première.
Sylvain
Jerome Lambert wrote on 08/02/2008 13:04:
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule (très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du coup son raisonnement se tient.
son raisonnement est plutôt:
certes il existe des vélos surs (mettons avec des freins et un cadre rigide) mais il est vital que le rang social de cycliste puisse être revendiquer pour tous, et, même si certains se tuent avec des vélos merdiques, les cyclistes professionels sont très mal placés pour savoir ce qu'est un bon vélo.
je n'appelle pas ça un "raisonnement" mais du n'importe quoi transpirant la frustration d'un status social sacralisé bien que fictif.
Sylvain.
Jerome Lambert wrote on 08/02/2008 13:04:
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule
(très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du
coup son raisonnement se tient.
son raisonnement est plutôt:
certes il existe des vélos surs (mettons avec des freins et un cadre
rigide) mais il est vital que le rang social de cycliste puisse être
revendiquer pour tous, et, même si certains se tuent avec des vélos
merdiques, les cyclistes professionels sont très mal placés pour savoir
ce qu'est un bon vélo.
je n'appelle pas ça un "raisonnement" mais du n'importe quoi transpirant
la frustration d'un status social sacralisé bien que fictif.
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule (très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du coup son raisonnement se tient.
son raisonnement est plutôt:
certes il existe des vélos surs (mettons avec des freins et un cadre rigide) mais il est vital que le rang social de cycliste puisse être revendiquer pour tous, et, même si certains se tuent avec des vélos merdiques, les cyclistes professionels sont très mal placés pour savoir ce qu'est un bon vélo.
je n'appelle pas ça un "raisonnement" mais du n'importe quoi transpirant la frustration d'un status social sacralisé bien que fictif.
Sylvain.
JKB
Le 08-02-2008, à propos de Re: La police francaise passe sous Linux, SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 08-02-2008, JKB a écrit :
Et une énorme partie des problèmes rencontrés par l'informatique grand public, virus et spam en tête, proviennent de l'expertise autoproclamée de ces mêmes utilisateurs.
Et oui. Mais l'alternative, c'est pas d'alternative grand public du tout. L'informatique grand public ne peut pas être construite comme une informatique d'homme de l'art. Et globalement il me semble que les gens préfèrent avoir des virus plutôt que de ne pas avoir de messageries (voire même que devoir en passer par un technos qui lui explique avec des arguments qui lui passe par dessus la tête ce qu'il doit faire).
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard l'automobile
Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement.
Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
L'informatique est le _seul_ domaine où le néophyte le plus complet, le béotien le plus ignare se croit obligé d'expliquer son métier à un type qui a vingt ans de pratique derrière lui.
C'est effectivement énervant, mais c'est autre chose. Par ailleurs, le béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demandent plus de se mêler des détails.
Le béotien aura _toujours_ besoin d'un apprentissage, même si celui-ce est réduit.
Maintenant, je ne vois pas en quoi le fait que ce soit accessible et grand public signifierait qu'on doive se contenter de merde pour le grand public.
Ce n'est certainement pas la question. D'ailleurs les qualificatifs comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Jusqu'au jour où leur truc explose en vol et qu'ils viennent pleurer chez plus compétent qu'eux. Ce jour-là, tu te prends tout dans la figure (avec en plus le coup de la mauvaise fois : "personne ne m'avait dit que ce n'était pas bien...").
Ça fait quinze fois que je répète cela et j'ai assez perdus de temps sur cette question avec les zélotes dans ton genre qui en viennent à jugent de l'ordre du monde à partir de leur point de vue d'informaticien.
Il est en effet évident qu'un point de vue d'informaticien est le plus mauvais à entendre dans un débat traitant d'informatique.
Oui. Les informaticiens n'ont aucune qualité pour juger de l'usage sociale de l'informatique.
Et les médecins pour juger de la qualité sociale de la médecine...
Déjà, excuse moi de te dire que la médecine pose des problèmes d'un ordre de complexité supérieur à ce sujet.
Non. Tu serais surpris de voir les trucs importants voire très importants qui tiennent grâce à des bouts de ficelles informatiques.
Les informaticiens ne prête pas serment que je sache.
L'informaticien sait généralement ce qu'il fait. Le problème est que l'on contourne généralement l'informaticient (certainement parce qu'il bride la créativité de certains).
Ensuite, oui les compétences des médecins en médecines ne déterminent pas les politiques médicales,
Un petit peu. Et je ne parle pas de politique. Lorsque le patient moyen va voir son médecin, il lui fait un peu confiance. L'utilisateur de base de fiche de l'opinion du professionnel dès qu'il s'agit d'informatique (ça va mieux, là ?).
les taux de remboursement, etc. De la même façon, les informaticiens ne déterminent pas, c'est un fait, la population à laquelle s'adresse l'informatique et son mode d'utilisation.
Mais on s'en fout, le problème n'est pas là. Le problème est que n'importe quel imbécile sur terre s'auto-proclame spécialiste informatique dès qu'il arrive à installer un vague bout de programme sous Windows.
JKB, <EOT>
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 08-02-2008, à propos de
Re: La police francaise passe sous Linux,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 08-02-2008, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Et une énorme partie des problèmes rencontrés par l'informatique grand
public, virus et spam en tête, proviennent de l'expertise autoproclamée
de ces mêmes utilisateurs.
Et oui. Mais l'alternative, c'est pas d'alternative grand public du
tout. L'informatique grand public ne peut pas être construite comme une
informatique d'homme de l'art. Et globalement il me semble que les gens
préfèrent avoir des virus plutôt que de ne pas avoir de messageries
(voire même que devoir en passer par un technos qui lui explique avec
des arguments qui lui passe par dessus la tête ce qu'il doit faire).
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard
l'automobile
Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement.
Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir
sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans
les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la
voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
L'informatique est le _seul_ domaine où le néophyte le plus complet,
le béotien le plus ignare se croit obligé d'expliquer son métier à
un type qui a vingt ans de pratique derrière lui.
C'est effectivement énervant, mais c'est autre chose. Par ailleurs, le
béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public
aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demandent
plus de se mêler des détails.
Le béotien aura _toujours_ besoin d'un apprentissage, même si
celui-ce est réduit.
Maintenant, je ne vois pas en quoi le fait que ce soit accessible et
grand public signifierait qu'on doive se contenter de merde pour le
grand public.
Ce n'est certainement pas la question. D'ailleurs les qualificatifs
comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des
jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Jusqu'au jour où leur truc explose en vol et qu'ils viennent pleurer
chez plus compétent qu'eux. Ce jour-là, tu te prends tout dans la
figure (avec en plus le coup de la mauvaise fois : "personne ne
m'avait dit que ce n'était pas bien...").
Ça fait quinze fois que je répète cela et j'ai assez perdus de temps
sur cette question avec les zélotes dans ton genre qui en viennent à
jugent de l'ordre du monde à partir de leur point de vue
d'informaticien.
Il est en effet évident qu'un point de vue d'informaticien est le plus
mauvais à entendre dans un débat traitant d'informatique.
Oui. Les informaticiens n'ont aucune qualité pour juger de l'usage
sociale de l'informatique.
Et les médecins pour juger de la qualité sociale de la médecine...
Déjà, excuse moi de te dire que la médecine pose des problèmes d'un
ordre de complexité supérieur à ce sujet.
Non. Tu serais surpris de voir les trucs importants voire très
importants qui tiennent grâce à des bouts de ficelles informatiques.
Les informaticiens ne prête
pas serment que je sache.
L'informaticien sait généralement ce qu'il fait. Le problème est que
l'on contourne généralement l'informaticient (certainement parce
qu'il bride la créativité de certains).
Ensuite, oui les compétences des médecins en
médecines ne déterminent pas les politiques médicales,
Un petit peu. Et je ne parle pas de politique. Lorsque le patient
moyen va voir son médecin, il lui fait un peu confiance.
L'utilisateur de base de fiche de l'opinion du professionnel dès
qu'il s'agit d'informatique (ça va mieux, là ?).
les taux de
remboursement, etc. De la même façon, les informaticiens ne déterminent
pas, c'est un fait, la population à laquelle s'adresse l'informatique et
son mode d'utilisation.
Mais on s'en fout, le problème n'est pas là. Le problème est que
n'importe quel imbécile sur terre s'auto-proclame spécialiste
informatique dès qu'il arrive à installer un vague bout de programme
sous Windows.
JKB, <EOT>
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 08-02-2008, à propos de Re: La police francaise passe sous Linux, SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 08-02-2008, JKB a écrit :
Et une énorme partie des problèmes rencontrés par l'informatique grand public, virus et spam en tête, proviennent de l'expertise autoproclamée de ces mêmes utilisateurs.
Et oui. Mais l'alternative, c'est pas d'alternative grand public du tout. L'informatique grand public ne peut pas être construite comme une informatique d'homme de l'art. Et globalement il me semble que les gens préfèrent avoir des virus plutôt que de ne pas avoir de messageries (voire même que devoir en passer par un technos qui lui explique avec des arguments qui lui passe par dessus la tête ce qu'il doit faire).
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard l'automobile
Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement.
Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
L'informatique est le _seul_ domaine où le néophyte le plus complet, le béotien le plus ignare se croit obligé d'expliquer son métier à un type qui a vingt ans de pratique derrière lui.
C'est effectivement énervant, mais c'est autre chose. Par ailleurs, le béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demandent plus de se mêler des détails.
Le béotien aura _toujours_ besoin d'un apprentissage, même si celui-ce est réduit.
Maintenant, je ne vois pas en quoi le fait que ce soit accessible et grand public signifierait qu'on doive se contenter de merde pour le grand public.
Ce n'est certainement pas la question. D'ailleurs les qualificatifs comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Jusqu'au jour où leur truc explose en vol et qu'ils viennent pleurer chez plus compétent qu'eux. Ce jour-là, tu te prends tout dans la figure (avec en plus le coup de la mauvaise fois : "personne ne m'avait dit que ce n'était pas bien...").
Ça fait quinze fois que je répète cela et j'ai assez perdus de temps sur cette question avec les zélotes dans ton genre qui en viennent à jugent de l'ordre du monde à partir de leur point de vue d'informaticien.
Il est en effet évident qu'un point de vue d'informaticien est le plus mauvais à entendre dans un débat traitant d'informatique.
Oui. Les informaticiens n'ont aucune qualité pour juger de l'usage sociale de l'informatique.
Et les médecins pour juger de la qualité sociale de la médecine...
Déjà, excuse moi de te dire que la médecine pose des problèmes d'un ordre de complexité supérieur à ce sujet.
Non. Tu serais surpris de voir les trucs importants voire très importants qui tiennent grâce à des bouts de ficelles informatiques.
Les informaticiens ne prête pas serment que je sache.
L'informaticien sait généralement ce qu'il fait. Le problème est que l'on contourne généralement l'informaticient (certainement parce qu'il bride la créativité de certains).
Ensuite, oui les compétences des médecins en médecines ne déterminent pas les politiques médicales,
Un petit peu. Et je ne parle pas de politique. Lorsque le patient moyen va voir son médecin, il lui fait un peu confiance. L'utilisateur de base de fiche de l'opinion du professionnel dès qu'il s'agit d'informatique (ça va mieux, là ?).
les taux de remboursement, etc. De la même façon, les informaticiens ne déterminent pas, c'est un fait, la population à laquelle s'adresse l'informatique et son mode d'utilisation.
Mais on s'en fout, le problème n'est pas là. Le problème est que n'importe quel imbécile sur terre s'auto-proclame spécialiste informatique dès qu'il arrive à installer un vague bout de programme sous Windows.
JKB, <EOT>
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Nicolas S.
SL a écrit:
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien entendu, par pour la réalisation
C'est encore plus rigolo alors. Il faudrait prévenir toutes ces boîtes expertes en conseil et audit qu'en fait leur travail n'existe pas.
-- Nicolas S.
SL <nospam@nospam.fr> a écrit:
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien
entendu, par pour la réalisation
C'est encore plus rigolo alors. Il faudrait prévenir toutes ces boîtes
expertes en conseil et audit qu'en fait leur travail n'existe pas.
On parlait dans ce contexte d'absence d'expertise pour l'usage bien entendu, par pour la réalisation
C'est encore plus rigolo alors. Il faudrait prévenir toutes ces boîtes expertes en conseil et audit qu'en fait leur travail n'existe pas.
-- Nicolas S.
SL
Le 08-02-2008, JKB a écrit :
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule (très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du coup son raisonnement se tient.
Non. Tu apprends _aussi_ à monter sur un vélo. Tu apprends _aussi_ à ne pas griller les feux et à rouler à droite. Quel que soit l'exemple, tu as un _apprentissage_ certes plus ou moins poussé, mais un apprentissage.
Ça c'est un des lieux communs les plus récurrents avec "la vente liée" et quelques autres. Oui, bien sûr il y a un apprentissage pour absolument tout. Mais l'apprentissage d'un usager de Word n'a rien à voir avec ton apprentissage en tant qu'informaticien qui te donne une compétence en tant qu'informaticien. Pour tout dire ils sont complètement hétérogènes : l'usage apprend des réflexes, mémorise des lieux où cliquer, apprend la terminologie de l'interface. C'est plus proche de l'apprentissage de n'importe quelle interface, ce n'est pas un apprentissage spécifique à l'informatique en tant qu'objet de connaissance. Rien qui ne puisse te permettre de revendiquer une expertise à lui infliger au nom de ta compétence en tant qu'administrateur -- puisque c'est la fonction évidente de ce lieu commun.
Le 08-02-2008, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule
(très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du
coup son raisonnement se tient.
Non. Tu apprends _aussi_ à monter sur un vélo. Tu apprends _aussi_ à
ne pas griller les feux et à rouler à droite. Quel que soit
l'exemple, tu as un _apprentissage_ certes plus ou moins poussé,
mais un apprentissage.
Ça c'est un des lieux communs les plus récurrents avec "la vente liée"
et quelques autres. Oui, bien sûr il y a un apprentissage pour
absolument tout. Mais l'apprentissage d'un usager de Word n'a rien à
voir avec ton apprentissage en tant qu'informaticien qui te donne une
compétence en tant qu'informaticien. Pour tout dire ils sont
complètement hétérogènes : l'usage apprend des réflexes, mémorise des
lieux où cliquer, apprend la terminologie de l'interface. C'est plus
proche de l'apprentissage de n'importe quelle interface, ce n'est pas un
apprentissage spécifique à l'informatique en tant qu'objet de
connaissance. Rien qui ne puisse te permettre de revendiquer une
expertise à lui infliger au nom de ta compétence en tant
qu'administrateur -- puisque c'est la fonction évidente de ce lieu
commun.
Parce tu prends le mauvais exemple du poids lourd, qui est un véhicule (très) spécialisé. Prend un véhicule grand public comme un vélo, et du coup son raisonnement se tient.
Non. Tu apprends _aussi_ à monter sur un vélo. Tu apprends _aussi_ à ne pas griller les feux et à rouler à droite. Quel que soit l'exemple, tu as un _apprentissage_ certes plus ou moins poussé, mais un apprentissage.
Ça c'est un des lieux communs les plus récurrents avec "la vente liée" et quelques autres. Oui, bien sûr il y a un apprentissage pour absolument tout. Mais l'apprentissage d'un usager de Word n'a rien à voir avec ton apprentissage en tant qu'informaticien qui te donne une compétence en tant qu'informaticien. Pour tout dire ils sont complètement hétérogènes : l'usage apprend des réflexes, mémorise des lieux où cliquer, apprend la terminologie de l'interface. C'est plus proche de l'apprentissage de n'importe quelle interface, ce n'est pas un apprentissage spécifique à l'informatique en tant qu'objet de connaissance. Rien qui ne puisse te permettre de revendiquer une expertise à lui infliger au nom de ta compétence en tant qu'administrateur -- puisque c'est la fonction évidente de ce lieu commun.
SL
Le 08-02-2008, Nicolas S. a écrit :
dans la cas du logiciel c'est ce n'est pas le cas. Évidemment, c'est plus difficile à admettre puisque depuis des années, le logiciel propriétaire se vend sur l'idée qu'il est simple, accessible et efficace. Soyez plus malin, ouvrez les yeux, vous constaterez que ce n'est qu'un mensonge.
Tout le monde n'est malheureusement pas aussi malin que toi.
Le 08-02-2008, Nicolas S. <ni.s-factice@laposte.net> a écrit :
dans la cas du logiciel c'est ce n'est pas le cas. Évidemment, c'est
plus difficile à admettre puisque depuis des années, le logiciel
propriétaire se vend sur l'idée qu'il est simple, accessible et
efficace. Soyez plus malin, ouvrez les yeux, vous constaterez que ce
n'est qu'un mensonge.
Tout le monde n'est malheureusement pas aussi malin que toi.
dans la cas du logiciel c'est ce n'est pas le cas. Évidemment, c'est plus difficile à admettre puisque depuis des années, le logiciel propriétaire se vend sur l'idée qu'il est simple, accessible et efficace. Soyez plus malin, ouvrez les yeux, vous constaterez que ce n'est qu'un mensonge.
Tout le monde n'est malheureusement pas aussi malin que toi.
Jerome Lambert
Le 08-02-2008, à propos de Re: La police francaise passe sous Linux, SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats : (...)
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard l'automobile Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement. Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir
sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
Justement, c'est parfaitement le point: les professionnels de l'informatique sont des utilisateurs particuliers, au même titre qu'un mécanicien vis-à-vis d'une automobile, et non des utilisateurs finaux au sens commun du terme (secrétaire, comptable, Mme Michu, que sais-je encore).
(...)
Le 08-02-2008, à propos de
Re: La police francaise passe sous Linux,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
(...)
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard
l'automobile
Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement.
Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir
sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans
les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la
voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
Justement, c'est parfaitement le point: les professionnels de
l'informatique sont des utilisateurs particuliers, au même titre qu'un
mécanicien vis-à-vis d'une automobile, et non des utilisateurs finaux au
sens commun du terme (secrétaire, comptable, Mme Michu, que sais-je encore).
Le 08-02-2008, à propos de Re: La police francaise passe sous Linux, SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats : (...)
Mais oui. Transpose ton raisonnement à un autre sujet, au hasard l'automobile Au hasard.
ou la santé et va jusqu'au _bout_ de ton raisonnement. Oui. Par exemple un garagiste n'a aucun titre particulier à intervenir
sur les questions de choix d'équipement, l'investissement de l'État dans les infrastructures, sur la politique de sécurité routière, etc.
Le garagiste n'est pas l'utilisateur final (en général) de la voiture qu'il entretient. Mauvais exemple.
Justement, c'est parfaitement le point: les professionnels de l'informatique sont des utilisateurs particuliers, au même titre qu'un mécanicien vis-à-vis d'une automobile, et non des utilisateurs finaux au sens commun du terme (secrétaire, comptable, Mme Michu, que sais-je encore).
(...)
Nicolas S.
SL a écrit:
le béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demand ent plus de se mêler des détails.
Le béotien n'est pas prêt à accepter qu'on décide de presque tout p our lui. Les box et autres ordinateurs simplistes ne trouvent leur succès qu'auprès d'un public très ciblé.
D'ailleurs les qualificatifs comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Pour ton information, la PNL n'est qu'un ramassis de conneries.
-- Nicolas S.
SL <nospam@nospam.fr> a écrit:
le
béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public
aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demand ent
plus de se mêler des détails.
Le béotien n'est pas prêt à accepter qu'on décide de presque tout p our
lui. Les box et autres ordinateurs simplistes ne trouvent leur succès
qu'auprès d'un public très ciblé.
D'ailleurs les qualificatifs
comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des
jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Pour ton information, la PNL n'est qu'un ramassis de conneries.
le béotien cessera de la ramener le jour où l'informatique grand public aura réussir à faire réellement des produits "finis", qui ne demand ent plus de se mêler des détails.
Le béotien n'est pas prêt à accepter qu'on décide de presque tout p our lui. Les box et autres ordinateurs simplistes ne trouvent leur succès qu'auprès d'un public très ciblé.
D'ailleurs les qualificatifs comme "merde" souligne encore le fossé qui sépare tes jugements des jugements de ceux qui utilisent ces outils.
Pour ton information, la PNL n'est qu'un ramassis de conneries.
-- Nicolas S.
Nicolas S.
SL a écrit:
Si tu as quoi que ce soit de substantiel à dire, ne te gêne surtout pas ; l'opposition connaître le fonctionnement / ne pas le connaître
Je pointe du doigt le fait que tu ne sais pas de quoi tu parles.
-- Nicolas S.
SL <nospam@nospam.fr> a écrit:
Si tu as quoi que ce soit de substantiel à dire, ne te gêne surtout
pas ; l'opposition connaître le fonctionnement / ne pas le connaître
Je pointe du doigt le fait que tu ne sais pas de quoi tu parles.