remy wrote:Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une
expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs :
l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux
études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des
élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air
d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an
prochain ont explosé.
oui peut etre
mais une prepa de prepa cela ne te parle pas ?
Pourquoi ça parlerait? C'est juste la constatation que le niveau de
sortie dans beaucoup d'établissements n'est pas concurrentiel avec celui
des bons établissements, ce que tout le monde sait depuis longtemps. Il
faut donc trouver quelque chose pour rééquilibrer.
autre solution, revenir au système d'autrefois, virer des lycées les
gens qui n'ont rien à y faire, c'est à dire au moins la moitié,
s'assurer que les passages en classe supérieure sont aussi difficiles à
Saint Denis qu'à Henry IV, et tu n'auras plus besoin de prépa à la prépa
pour les gens qui sortent de Saint Denis. Le fameux programme de Jospin,
80% d'une classe d'age au bac et Université 2000 a eu le résultat
désastreux d'effondrer le niveau du bac, et plus généralement de tout
l'enseignement secondaire, et encore bien pire, de produire, comme dit
Allègre, des centaines de milliers de jeunes bacheliers ne sachant ni
lire ni écrire, mais qui pensent que travailler de leurs mains ne
correspond pas à la dignité de leur diplôme. Remarque ça n'a rien de
spécifique aux socialistes, il y a exactement le même problème aux Etats
Unis. Le problème c'est le déni de la réalité.remy
remy <remy@fctpas.fr> wrote:
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une
expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs :
l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux
études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des
élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air
d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an
prochain ont explosé.
oui peut etre
mais une prepa de prepa cela ne te parle pas ?
Pourquoi ça parlerait? C'est juste la constatation que le niveau de
sortie dans beaucoup d'établissements n'est pas concurrentiel avec celui
des bons établissements, ce que tout le monde sait depuis longtemps. Il
faut donc trouver quelque chose pour rééquilibrer.
autre solution, revenir au système d'autrefois, virer des lycées les
gens qui n'ont rien à y faire, c'est à dire au moins la moitié,
s'assurer que les passages en classe supérieure sont aussi difficiles à
Saint Denis qu'à Henry IV, et tu n'auras plus besoin de prépa à la prépa
pour les gens qui sortent de Saint Denis. Le fameux programme de Jospin,
80% d'une classe d'age au bac et Université 2000 a eu le résultat
désastreux d'effondrer le niveau du bac, et plus généralement de tout
l'enseignement secondaire, et encore bien pire, de produire, comme dit
Allègre, des centaines de milliers de jeunes bacheliers ne sachant ni
lire ni écrire, mais qui pensent que travailler de leurs mains ne
correspond pas à la dignité de leur diplôme. Remarque ça n'a rien de
spécifique aux socialistes, il y a exactement le même problème aux Etats
Unis. Le problème c'est le déni de la réalité.
remy
remy wrote:Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une
expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs :
l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux
études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des
élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air
d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an
prochain ont explosé.
oui peut etre
mais une prepa de prepa cela ne te parle pas ?
Pourquoi ça parlerait? C'est juste la constatation que le niveau de
sortie dans beaucoup d'établissements n'est pas concurrentiel avec celui
des bons établissements, ce que tout le monde sait depuis longtemps. Il
faut donc trouver quelque chose pour rééquilibrer.
autre solution, revenir au système d'autrefois, virer des lycées les
gens qui n'ont rien à y faire, c'est à dire au moins la moitié,
s'assurer que les passages en classe supérieure sont aussi difficiles à
Saint Denis qu'à Henry IV, et tu n'auras plus besoin de prépa à la prépa
pour les gens qui sortent de Saint Denis. Le fameux programme de Jospin,
80% d'une classe d'age au bac et Université 2000 a eu le résultat
désastreux d'effondrer le niveau du bac, et plus généralement de tout
l'enseignement secondaire, et encore bien pire, de produire, comme dit
Allègre, des centaines de milliers de jeunes bacheliers ne sachant ni
lire ni écrire, mais qui pensent que travailler de leurs mains ne
correspond pas à la dignité de leur diplôme. Remarque ça n'a rien de
spécifique aux socialistes, il y a exactement le même problème aux Etats
Unis. Le problème c'est le déni de la réalité.remy
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000
habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la
petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir
une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence.
Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec
le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus
difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus
d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu
social à un autre est plus facile que jamais même si je sens
que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons
ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait
suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce
qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre
talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par
un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose
en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il
y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui
se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite
sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la
généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement
qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est
encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite,
c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Denis
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy <remy@fctpas.fr> écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000
habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la
petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir
une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence.
Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec
le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus
difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus
d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu
social à un autre est plus facile que jamais même si je sens
que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons
ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait
suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce
qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre
talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par
un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose
en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il
y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui
se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite
sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la
généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement
qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est
encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite,
c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Denis
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000
habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la
petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir
une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence.
Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec
le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus
difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus
d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu
social à un autre est plus facile que jamais même si je sens
que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons
ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait
suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce
qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre
talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par
un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose
en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il
y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui
se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite
sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la
généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement
qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est
encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite,
c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Denis
Philippe Vessaire wrote:Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de tonaffirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne
trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est
plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité
absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau
s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre
les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau
du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois,
même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes"
au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi
un champion de la novlangue éducative.
A+
Philippe Vessaire <ailleurs@no.spam> wrote:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne
trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est
plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité
absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau
s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre
les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau
du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois,
même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes"
au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi
un champion de la novlangue éducative.
A+
Philippe Vessaire wrote:Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de tonaffirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne
trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est
plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité
absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau
s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre
les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau
du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois,
même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes"
au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi
un champion de la novlangue éducative.
A+
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
et cette possibilité n'est plus que théorique
maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
et cette possibilité n'est plus que théorique
maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
et cette possibilité n'est plus que théorique
maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
Mon expérience va plutôt dans l'autre sens : on apprend à apprendre :
sur le terrain, on s'adapte.
Mais dans les faits, c'est un discours qui ne passe pas chez un
étudiant : je pense que le système est un peu en cause.
Mon expérience va plutôt dans l'autre sens : on apprend à apprendre :
sur le terrain, on s'adapte.
Mais dans les faits, c'est un discours qui ne passe pas chez un
étudiant : je pense que le système est un peu en cause.
Mon expérience va plutôt dans l'autre sens : on apprend à apprendre :
sur le terrain, on s'adapte.
Mais dans les faits, c'est un discours qui ne passe pas chez un
étudiant : je pense que le système est un peu en cause.
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
Oui.et cette possibilité n'est plus que théorique
Pas complètement, non.maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
Oui.
rassure moi tu reponds oui à "je suis mal placé pour juger"
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
Oui.
et cette possibilité n'est plus que théorique
Pas complètement, non.
maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
Oui.
rassure moi tu reponds oui à "je suis mal placé pour juger"
ce n'est pas une histoire de taille du gouffre
mais plutôt une histoire d'accessibilité
de chance qui selon moi devrait au minimum être possible
Oui.et cette possibilité n'est plus que théorique
Pas complètement, non.maintenant elle a peut être toujours été je suis mal placé pour juger
Oui.
rassure moi tu reponds oui à "je suis mal placé pour juger"
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus
personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens
sont nuls en calcul mental.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus
personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens
sont nuls en calcul mental.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus
personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens
sont nuls en calcul mental.
C'est une façon de voir. Il est clair que l'entreprise n'a rien à carrer de
savoir si le mec qui a son diplôme connais ses cours par coeur. S'il
comprend ses cours et est capable de retrouver ce qui lui est demandé très
rapidement dans ses bouquins, l'employeur sera satisfait.
Les examens qui demandent des récitations de cours sans aucun recul ne
servent à rien, pour une entreprise.
Un vrai examen adapté à une entreprise, c'est un temps limité et tous les
documents autorisés. Car l'entreprise veux un résultat, et il y a un délai
pour avoir ce résultat.
C'est vrai. mais d'un autre côté, ils vont devoir apprendre par eux-même
9/10 de ce qui leur est demandé. Les études universitaires ne sont pas
adaptées au travail en entreprise.
Ben ouais, les études universitaires sont prévues pour former des profs.
Alors évidement, le mec qui ne veut pas devenir prof n'a rien à cirer des
trucs qu'il oubliera dès qu'il aura son diplôme.
Par exemple, des cours de stats sans s'approcher d'un ordinateur, ce n'est
pas utile. D'abord, parce que faire 5 heures de calcul pour sortir un
résultat que l'ordinateur donne instantanément n'est pas motivant.
Ensuite,
le truc qui sera demandé en entreprise sera de savoir utiliser l'ordinateur
pour faire le calcul.
C'est une façon de voir. Il est clair que l'entreprise n'a rien à carrer de
savoir si le mec qui a son diplôme connais ses cours par coeur. S'il
comprend ses cours et est capable de retrouver ce qui lui est demandé très
rapidement dans ses bouquins, l'employeur sera satisfait.
Les examens qui demandent des récitations de cours sans aucun recul ne
servent à rien, pour une entreprise.
Un vrai examen adapté à une entreprise, c'est un temps limité et tous les
documents autorisés. Car l'entreprise veux un résultat, et il y a un délai
pour avoir ce résultat.
C'est vrai. mais d'un autre côté, ils vont devoir apprendre par eux-même
9/10 de ce qui leur est demandé. Les études universitaires ne sont pas
adaptées au travail en entreprise.
Ben ouais, les études universitaires sont prévues pour former des profs.
Alors évidement, le mec qui ne veut pas devenir prof n'a rien à cirer des
trucs qu'il oubliera dès qu'il aura son diplôme.
Par exemple, des cours de stats sans s'approcher d'un ordinateur, ce n'est
pas utile. D'abord, parce que faire 5 heures de calcul pour sortir un
résultat que l'ordinateur donne instantanément n'est pas motivant.
Ensuite,
le truc qui sera demandé en entreprise sera de savoir utiliser l'ordinateur
pour faire le calcul.
C'est une façon de voir. Il est clair que l'entreprise n'a rien à carrer de
savoir si le mec qui a son diplôme connais ses cours par coeur. S'il
comprend ses cours et est capable de retrouver ce qui lui est demandé très
rapidement dans ses bouquins, l'employeur sera satisfait.
Les examens qui demandent des récitations de cours sans aucun recul ne
servent à rien, pour une entreprise.
Un vrai examen adapté à une entreprise, c'est un temps limité et tous les
documents autorisés. Car l'entreprise veux un résultat, et il y a un délai
pour avoir ce résultat.
C'est vrai. mais d'un autre côté, ils vont devoir apprendre par eux-même
9/10 de ce qui leur est demandé. Les études universitaires ne sont pas
adaptées au travail en entreprise.
Ben ouais, les études universitaires sont prévues pour former des profs.
Alors évidement, le mec qui ne veut pas devenir prof n'a rien à cirer des
trucs qu'il oubliera dès qu'il aura son diplôme.
Par exemple, des cours de stats sans s'approcher d'un ordinateur, ce n'est
pas utile. D'abord, parce que faire 5 heures de calcul pour sortir un
résultat que l'ordinateur donne instantanément n'est pas motivant.
Ensuite,
le truc qui sera demandé en entreprise sera de savoir utiliser l'ordinateur
pour faire le calcul.
Oui, effectivement. Chez moi, sur le terrain, c'est 30 s maximum le
délai.
Oui, effectivement. Chez moi, sur le terrain, c'est 30 s maximum le
délai.
Oui, effectivement. Chez moi, sur le terrain, c'est 30 s maximum le
délai.
Je me demande comment on a pu passer de la roue taillée dans un tronc à
la fusée Ariane avec ces jeunes toujours plus ignorants que leurs
aînés.
Je me demande comment on a pu passer de la roue taillée dans un tronc à
la fusée Ariane avec ces jeunes toujours plus ignorants que leurs
aînés.
Je me demande comment on a pu passer de la roue taillée dans un tronc à
la fusée Ariane avec ces jeunes toujours plus ignorants que leurs
aînés.