Le 30/11/2012 13:27, Michel Talon a écrit : > remy wrote: >>> non cela implique que tout le monde ne peut pas se payer une nounou >> perso et que la seul solution ses de créé des crèches ou des nounou >> collective,et cela meme si cela fait chier le prolot qui s'ignore
seule c'est créer nounous collectives même prolo
> Je ne sais pas si tu as déjà vu une nounou, mais en général elle garde > plusieurs enfants, 2 ou 3. Donc elle gagne non pas 800 livres, mais > 2 ou 3 fois 800 livres. Par contre la maman, si elle gagne 1000 livres, > il ne lui reste plus qu'à arrêter de travailler. premier
donc la nounou vie convenablement et la mama assume sont choix de vie
vit son
pour info 80% des gens on un boulot chiant
ont
remy
Et ne parlons pas de la chierie de boulot qu'a eu ton prof de français!! (enfin, je parle au passé parce que j'imagine que tu as quitté le collège depuis longtemps...)
--
La mécanique au marteau se perd, l'époque est à la valisette et l'amex. C'est bien triste
Bof, chuis pas inquiet, l'ordre des marteaux sur le ratelier, c'est la première chose que ma descendance a apprise, d'elle même.
Le 30-11-2012, remy <remy@fctpas.fr> a écrit :
Le 30/11/2012 13:27, Michel Talon a écrit :
> remy <remy@fctpas.fr> wrote:
>>> non cela implique que tout le monde ne peut pas se payer une nounou
>> perso et que la seul solution ses de créé des crèches ou des nounou
>> collective,et cela meme si cela fait chier le prolot qui s'ignore
seule c'est créer nounous
collectives même prolo
> Je ne sais pas si tu as déjà vu une nounou, mais en général elle garde
> plusieurs enfants, 2 ou 3. Donc elle gagne non pas 800 livres, mais
> 2 ou 3 fois 800 livres. Par contre la maman, si elle gagne 1000 livres,
> il ne lui reste plus qu'à arrêter de travailler.
premier
donc la nounou vie convenablement et la mama assume sont choix de vie
vit son
pour info 80% des gens on un boulot chiant
ont
remy
Et ne parlons pas de la chierie de boulot qu'a eu ton prof de français!!
(enfin, je parle au passé parce que j'imagine que tu as quitté le
collège depuis longtemps...)
--
La mécanique au marteau se perd, l'époque est à la valisette et l'amex.
C'est bien triste
Bof, chuis pas inquiet, l'ordre des marteaux sur le ratelier, c'est la
première chose que ma descendance a apprise, d'elle même.
Le 30/11/2012 13:27, Michel Talon a écrit : > remy wrote: >>> non cela implique que tout le monde ne peut pas se payer une nounou >> perso et que la seul solution ses de créé des crèches ou des nounou >> collective,et cela meme si cela fait chier le prolot qui s'ignore
seule c'est créer nounous collectives même prolo
> Je ne sais pas si tu as déjà vu une nounou, mais en général elle garde > plusieurs enfants, 2 ou 3. Donc elle gagne non pas 800 livres, mais > 2 ou 3 fois 800 livres. Par contre la maman, si elle gagne 1000 livres, > il ne lui reste plus qu'à arrêter de travailler. premier
donc la nounou vie convenablement et la mama assume sont choix de vie
vit son
pour info 80% des gens on un boulot chiant
ont
remy
Et ne parlons pas de la chierie de boulot qu'a eu ton prof de français!! (enfin, je parle au passé parce que j'imagine que tu as quitté le collège depuis longtemps...)
--
La mécanique au marteau se perd, l'époque est à la valisette et l'amex. C'est bien triste
Bof, chuis pas inquiet, l'ordre des marteaux sur le ratelier, c'est la première chose que ma descendance a apprise, d'elle même.
Emmanuel Florac
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
-- Writing about music is like dancing about architecture. Frank Zappa
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension
finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est
nécessairement finie.
--
Writing about music is like dancing about architecture.
Frank Zappa
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
-- Writing about music is like dancing about architecture. Frank Zappa
Emmanuel Florac
Le Sat, 01 Dec 2012 09:42:17 +0100, PP a écrit:
Qaund on vit au centre d'une grande ville, pas de problème pour avoir cette position.
Je vis à 30 km de Paris et 15 de Versailles. Super central, je fais 50 bornes minimum en bagnole par jour.
Mais dans la vraie vie. Les logements sont chers et de plus en plus éloigné des centres.
Sans blague?
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui à son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes, l'essence est de plus en plus cher.
Oui, et ça ne va pas s'arranger puisqu'il y en aura de moins en moins; il va falloir apprendre à faire sans *de toute façon*. Sauf qu'en attendant simplement que ça monte, le pognon ne pourra pas aller à la création des nouvelles infrastructures nécessaires. Donc en n'augmentant pas les taxes, on s'enferme dans un futur dégradé, sans essence ET sans transports alternatifs.
Je ne pense pas que les gens achetent des voitures uniquement pour le plaisir ! Pour répondre à certains qui ont l'insulte facile, les gens ne sont pas cons pour dépenser le peu d'argent qui leur reste à la fin du mois, dans un truc qui ne leur est pas indispensable.
Des fois on se demande quand même. Les gens ne réalisent pas le coût énorme que représentent les déplacements longs.
-- I had been dead for billions and billions of years before I was born, and had not suffered the slightest inconvenience from it. Mark Twain.
Le Sat, 01 Dec 2012 09:42:17 +0100, PP a écrit:
Qaund on vit au centre d'une grande ville, pas de problème pour avoir
cette position.
Je vis à 30 km de Paris et 15 de Versailles. Super central, je fais 50
bornes minimum en bagnole par jour.
Mais dans la vraie vie. Les logements sont chers et de plus en plus
éloigné des centres.
Sans blague?
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui à
son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les
politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes,
l'essence est de plus en plus cher.
Oui, et ça ne va pas s'arranger puisqu'il y en aura de moins en moins; il
va falloir apprendre à faire sans *de toute façon*. Sauf qu'en attendant
simplement que ça monte, le pognon ne pourra pas aller à la création des
nouvelles infrastructures nécessaires. Donc en n'augmentant pas les
taxes, on s'enferme dans un futur dégradé, sans essence ET sans
transports alternatifs.
Je ne pense pas que les gens
achetent des voitures uniquement pour le plaisir ! Pour répondre à
certains qui ont l'insulte facile, les gens ne sont pas cons pour
dépenser le peu d'argent qui leur reste à la fin du mois, dans un truc
qui ne leur est pas indispensable.
Des fois on se demande quand même. Les gens ne réalisent pas le coût
énorme que représentent les déplacements longs.
--
I had been dead for billions and billions of years before I was born,
and had not suffered the slightest inconvenience from it.
Mark Twain.
Qaund on vit au centre d'une grande ville, pas de problème pour avoir cette position.
Je vis à 30 km de Paris et 15 de Versailles. Super central, je fais 50 bornes minimum en bagnole par jour.
Mais dans la vraie vie. Les logements sont chers et de plus en plus éloigné des centres.
Sans blague?
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui à son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes, l'essence est de plus en plus cher.
Oui, et ça ne va pas s'arranger puisqu'il y en aura de moins en moins; il va falloir apprendre à faire sans *de toute façon*. Sauf qu'en attendant simplement que ça monte, le pognon ne pourra pas aller à la création des nouvelles infrastructures nécessaires. Donc en n'augmentant pas les taxes, on s'enferme dans un futur dégradé, sans essence ET sans transports alternatifs.
Je ne pense pas que les gens achetent des voitures uniquement pour le plaisir ! Pour répondre à certains qui ont l'insulte facile, les gens ne sont pas cons pour dépenser le peu d'argent qui leur reste à la fin du mois, dans un truc qui ne leur est pas indispensable.
Des fois on se demande quand même. Les gens ne réalisent pas le coût énorme que représentent les déplacements longs.
-- I had been dead for billions and billions of years before I was born, and had not suffered the slightest inconvenience from it. Mark Twain.
Hugolino
Le 03-12-2012, Emmanuel Florac a écrit :
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
> Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une > dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
C'est fondamentalement et complètement faux. Heureusement, c'est assez simple à expliquer parce que c'est exactement la même chose que pour un individu qui aimerait bien avoir une journée de 36 ou 48 heures pour faire tout ce qu'il a à faire en 24 heures.
De nouveaux produits à créer, il suffit d'un peu d'imagination pour en trouver et ne parlons pas de ceux existant déjà et qu'il faudrait améliorer. C'est pareil pour les services.
Les entreprises qui trouvent le moyen d'abattre le boulot qu'il y a à faire plus vite que les autres auront une croissance plus forte que les autres. Les pays ayant une legislation du travail reposant sur une idéologie simpliste auraient tout intérêt à fermer leurs frontières aussi bien aux marchandises qu'aux personnes.
-- Some people have told me they don't think a fat penguin really embodies the grace of Linux, which just tells me they have never seen a angry penguin charging at them in excess of 100mph. They'd be a lot more careful about what they say if they had. -+- L.T. -+-
Le 03-12-2012, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> a écrit :
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
> Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une
> dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail
est nécessairement finie.
C'est fondamentalement et complètement faux. Heureusement, c'est assez
simple à expliquer parce que c'est exactement la même chose que pour un
individu qui aimerait bien avoir une journée de 36 ou 48 heures pour
faire tout ce qu'il a à faire en 24 heures.
De nouveaux produits à créer, il suffit d'un peu d'imagination pour en
trouver et ne parlons pas de ceux existant déjà et qu'il faudrait
améliorer.
C'est pareil pour les services.
Les entreprises qui trouvent le moyen d'abattre le boulot qu'il y a à
faire plus vite que les autres auront une croissance plus forte que les
autres.
Les pays ayant une legislation du travail reposant sur une idéologie
simpliste auraient tout intérêt à fermer leurs frontières aussi bien aux
marchandises qu'aux personnes.
--
Some people have told me they don't think a fat penguin really embodies the
grace of Linux, which just tells me they have never seen a angry penguin
charging at them in excess of 100mph. They'd be a lot more careful about what
they say if they had. -+- L.T. -+-
> Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une > dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
C'est fondamentalement et complètement faux. Heureusement, c'est assez simple à expliquer parce que c'est exactement la même chose que pour un individu qui aimerait bien avoir une journée de 36 ou 48 heures pour faire tout ce qu'il a à faire en 24 heures.
De nouveaux produits à créer, il suffit d'un peu d'imagination pour en trouver et ne parlons pas de ceux existant déjà et qu'il faudrait améliorer. C'est pareil pour les services.
Les entreprises qui trouvent le moyen d'abattre le boulot qu'il y a à faire plus vite que les autres auront une croissance plus forte que les autres. Les pays ayant une legislation du travail reposant sur une idéologie simpliste auraient tout intérêt à fermer leurs frontières aussi bien aux marchandises qu'aux personnes.
-- Some people have told me they don't think a fat penguin really embodies the grace of Linux, which just tells me they have never seen a angry penguin charging at them in excess of 100mph. They'd be a lot more careful about what they say if they had. -+- L.T. -+-
PP
Le 03/12/2012 09:15, Emmanuel Florac a écrit :
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
Il y a peut-être une limite ! l'avons-nous atteinte ? Je ne pense pas donc pour moi du travail, il y en a, et pas besoin de le partager pour que tout le monde en ait.
C'est juste une vision des choses. Mais ça guide nos idéologies.
Le 03/12/2012 09:15, Emmanuel Florac a écrit :
Le Sun, 02 Dec 2012 21:10:03 +0100, PP a écrit:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension
finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est
nécessairement finie.
Il y a peut-être une limite ! l'avons-nous atteinte ?
Je ne pense pas donc pour moi du travail, il y en a, et pas besoin de le
partager pour que tout le monde en ait.
C'est juste une vision des choses. Mais ça guide nos idéologies.
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Le monde est fini, la population est finie, la quantité de travail est nécessairement finie.
Il y a peut-être une limite ! l'avons-nous atteinte ? Je ne pense pas donc pour moi du travail, il y en a, et pas besoin de le partager pour que tout le monde en ait.
C'est juste une vision des choses. Mais ça guide nos idéologies.
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui à son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes, l'essence est de plus en plus cher.
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui Ã
son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les
politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes,
l'essence est de plus en plus cher.
Et tout le monde n'a pas une ligne de transport en commun de chez lui à son travail.
Pas possible.
Si les gens veulent acheter une voiture, qu'ils le fassent. Les politiques compliquent de plus en plus la vie des automobilistes, l'essence est de plus en plus cher.
> l'economie de la sante et vraiment un truc a part
non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit gratuit.
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque service a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des ressources. Introduire un prix artificiellement bas ne peut que conduire à un gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment ce qui se passe en matière médicale. Nicolas Georges citait comme exemple le fait qu'on ne fait pas payer l'école pour ensuite la rembourser sur les allocs. Il y a effectivement un gaspillage effréné de la ressource éducative quand une proportion considérable d'élèves va à l'école sans aucune intention d'apprendre quoi que ce soit, sinon d'empêcher les "bouffons" qui voudraient étudier de le faire. L'autre solution est de passer par une planification socialiste de l'allocation des ressources. En matière éducative elle a certainement donné des bons résultats dans l'ex URSS.
--
Michel TALON
PP <000pipantal@free.fr000> wrote:
> l'economie de la sante et vraiment un truc a part
non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit gratuit.
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque service
a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des ressources.
Introduire un prix artificiellement bas ne peut que conduire à un
gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment ce qui se passe
en matière médicale. Nicolas Georges citait comme exemple le fait qu'on
ne fait pas payer l'école pour ensuite la rembourser sur les allocs. Il
y a effectivement un gaspillage effréné de la ressource éducative quand
une proportion considérable d'élèves va à l'école sans aucune intention
d'apprendre quoi que ce soit, sinon d'empêcher les "bouffons" qui
voudraient étudier de le faire. L'autre solution est de passer par une
planification socialiste de l'allocation des ressources. En matière
éducative elle a certainement donné des bons résultats dans l'ex URSS.
> l'economie de la sante et vraiment un truc a part
non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit gratuit.
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque service a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des ressources. Introduire un prix artificiellement bas ne peut que conduire à un gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment ce qui se passe en matière médicale. Nicolas Georges citait comme exemple le fait qu'on ne fait pas payer l'école pour ensuite la rembourser sur les allocs. Il y a effectivement un gaspillage effréné de la ressource éducative quand une proportion considérable d'élèves va à l'école sans aucune intention d'apprendre quoi que ce soit, sinon d'empêcher les "bouffons" qui voudraient étudier de le faire. L'autre solution est de passer par une planification socialiste de l'allocation des ressources. En matière éducative elle a certainement donné des bons résultats dans l'ex URSS.
--
Michel TALON
talon
Emmanuel Florac wrote:
Le Fri, 30 Nov 2012 09:55:58 +0000, Michel Talon a écrit:
> Je suis d'accord avec toi, je pense que la seule solution est une baisse > de la durée du travail, généralisée, et une baisse du niveau de vie. Ce > matin il y avait Jancovici à la radio, il a dit que la baisse du niveau > de vie en Europe lui paraissait inéluctable.
Mais voyons tu n'es pas d'accord avec Jancovici, tu penses qu'il y a plein d'énergie partout disponible...
A condition de ne pas avoir peur du nucléaire ....
--
Michel TALON
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Le Fri, 30 Nov 2012 09:55:58 +0000, Michel Talon a écrit:
> Je suis d'accord avec toi, je pense que la seule solution est une baisse
> de la durée du travail, généralisée, et une baisse du niveau de vie. Ce
> matin il y avait Jancovici à la radio, il a dit que la baisse du niveau
> de vie en Europe lui paraissait inéluctable.
Mais voyons tu n'es pas d'accord avec Jancovici, tu penses qu'il y a
plein d'énergie partout disponible...
A condition de ne pas avoir peur du nucléaire ....
Le Fri, 30 Nov 2012 09:55:58 +0000, Michel Talon a écrit:
> Je suis d'accord avec toi, je pense que la seule solution est une baisse > de la durée du travail, généralisée, et une baisse du niveau de vie. Ce > matin il y avait Jancovici à la radio, il a dit que la baisse du niveau > de vie en Europe lui paraissait inéluctable.
Mais voyons tu n'es pas d'accord avec Jancovici, tu penses qu'il y a plein d'énergie partout disponible...
A condition de ne pas avoir peur du nucléaire ....
--
Michel TALON
talon
PP wrote:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Pourtant je suis persuadé que c'est vrai, et que l'idée inverse, à la Sarkozy, est une pure escroquerie.
Si on avait gardé les même technologies d'il y a 200 ans, déjà, je pense qu'on ne pourrait pas fabriquer ce qu'on consomme aujourd'hui, mais il faudrait être au moins 1 milliard en France.
Tu es le roi de la contradiction, puisque ce que tu dis montre bien qu'il faut *moins* de travail pour avoir un meilleur niveau de vie, grace au progrès technique.
--
Michel TALON
PP <000pipantal@free.fr000> wrote:
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension
finie, qu'il faut partager ...
Pourtant je suis persuadé que c'est vrai, et que l'idée inverse, à la
Sarkozy, est une pure escroquerie.
Si on avait gardé les même technologies d'il y a 200 ans, déjà, je pense
qu'on ne pourrait pas fabriquer ce qu'on consomme aujourd'hui, mais il
faudrait être au moins 1 milliard en France.
Tu es le roi de la contradiction, puisque ce que tu dis montre bien
qu'il faut *moins* de travail pour avoir un meilleur niveau de vie,
grace au progrès technique.
Je suis effaré par cette idée qui veut que le travail a une dimension finie, qu'il faut partager ...
Pourtant je suis persuadé que c'est vrai, et que l'idée inverse, à la Sarkozy, est une pure escroquerie.
Si on avait gardé les même technologies d'il y a 200 ans, déjà, je pense qu'on ne pourrait pas fabriquer ce qu'on consomme aujourd'hui, mais il faudrait être au moins 1 milliard en France.
Tu es le roi de la contradiction, puisque ce que tu dis montre bien qu'il faut *moins* de travail pour avoir un meilleur niveau de vie, grace au progrès technique.
--
Michel TALON
Yliur
Le Mon, 3 Dec 2012 10:35:00 +0000 (UTC) (Michel Talon) a écrit :
PP wrote: >> > > l'economie de la sante et vraiment un truc a part > > non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit > gratuit. >
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque service a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des ressources. Introduire un prix artificiellement bas ne peut que conduire à un gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment ce qui se passe en matière médicale. Nicolas Georges citait comme exemple le fait qu'on ne fait pas payer l'école pour ensuite la rembourser sur les allocs. Il y a effectivement un gaspillage effréné de la ressource éducative quand une proportion considérable d'élèves va à l'école sans aucune intention d'apprendre quoi que ce soit, sinon d'empêcher les "bouffons" qui voudraient étudier de le faire.
Au prétexte de virer certains éléments qui viennent mettre le bazar, cette mesure va écarter n'importe qui. Ce n'est pas la solution.
D'ailleurs dans le cas de ceux que tu mentionnes ce ne sont pas les mêmes qui mettent le bazar et qui prennent la décision (leurs parents, et dans une certaine mesure le reste de la société parce que pour différentes raisons il vaut mieux tenter d'éduquer un minimum le plus de gens possibles, ne serait-ce que pour des questions qu'on pourrait ranger en vrac dans "citoyenneté").
L'autre solution est de passer par une planification socialiste de l'allocation des ressources. En matière éducative elle a certainement donné des bons résultats dans l'ex URSS.
Des exemples ?
Le Mon, 3 Dec 2012 10:35:00 +0000 (UTC)
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) a écrit :
PP <000pipantal@free.fr000> wrote:
>>
> > l'economie de la sante et vraiment un truc a part
>
> non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit
> gratuit.
>
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque
service a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des
ressources. Introduire un prix artificiellement bas ne peut que
conduire à un gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment
ce qui se passe en matière médicale. Nicolas Georges citait comme
exemple le fait qu'on ne fait pas payer l'école pour ensuite la
rembourser sur les allocs. Il y a effectivement un gaspillage effréné
de la ressource éducative quand une proportion considérable d'élèves
va à l'école sans aucune intention d'apprendre quoi que ce soit,
sinon d'empêcher les "bouffons" qui voudraient étudier de le faire.
Au prétexte de virer certains éléments qui viennent mettre le bazar,
cette mesure va écarter n'importe qui. Ce n'est pas la solution.
D'ailleurs dans le cas de ceux que tu mentionnes ce ne sont pas les
mêmes qui mettent le bazar et qui prennent la décision (leurs parents,
et dans une certaine mesure le reste de la société parce que pour
différentes raisons il vaut mieux tenter d'éduquer un minimum le plus
de gens possibles, ne serait-ce que pour des questions qu'on pourrait
ranger en vrac dans "citoyenneté").
L'autre solution est de passer par une planification socialiste de
l'allocation des ressources. En matière éducative elle a certainement
donné des bons résultats dans l'ex URSS.
Le Mon, 3 Dec 2012 10:35:00 +0000 (UTC) (Michel Talon) a écrit :
PP wrote: >> > > l'economie de la sante et vraiment un truc a part > > non, sauf que touchant à l'individu, on voudrait que cela soit > gratuit. >
Pour en revenir à la "tragédie des commons", le fait que chaque service a un prix réaliste est essentiel à l'allocation optimale des ressources. Introduire un prix artificiellement bas ne peut que conduire à un gaspillage effréné de la ressource, et c'est évidemment ce qui se passe en matière médicale. Nicolas Georges citait comme exemple le fait qu'on ne fait pas payer l'école pour ensuite la rembourser sur les allocs. Il y a effectivement un gaspillage effréné de la ressource éducative quand une proportion considérable d'élèves va à l'école sans aucune intention d'apprendre quoi que ce soit, sinon d'empêcher les "bouffons" qui voudraient étudier de le faire.
Au prétexte de virer certains éléments qui viennent mettre le bazar, cette mesure va écarter n'importe qui. Ce n'est pas la solution.
D'ailleurs dans le cas de ceux que tu mentionnes ce ne sont pas les mêmes qui mettent le bazar et qui prennent la décision (leurs parents, et dans une certaine mesure le reste de la société parce que pour différentes raisons il vaut mieux tenter d'éduquer un minimum le plus de gens possibles, ne serait-ce que pour des questions qu'on pourrait ranger en vrac dans "citoyenneté").
L'autre solution est de passer par une planification socialiste de l'allocation des ressources. En matière éducative elle a certainement donné des bons résultats dans l'ex URSS.