Le Wed, 5 Dec 2012 06:59:14 +0000 (UTC),
JKB écrivait :Le 04 Dec 2012 23:05:42 GMT,
Emmanuel Florac écrivait :Le Tue, 04 Dec 2012 18:46:08 +0000, JKB a écrit:Ouaips. Encore que je vais te donner un scoop, chez les curés, ce n'est
pas brillant non plus actuellement
Les boîtes à bac de curés qui présentent les é lèves trop faibles en
"candidats libres", ça n'est pas vraiment nouveau (Oui, c'est le secret
des lycées privés huppés: si tu as moins que la moyenn e au bac blanc, tu
te présentes en candidat libre et pas au nom de ton bahut, qui p eut donc
se targuer de 97-99% de réussite au bac... tu parles d'une arnaq ue).
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui s e targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très long temps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là . Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont t out
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahu t
privé.
La seule différence encore entre les deux, c'est que dans le bahu t
privé, les couteaux sortent un peu moins vite dans les cours...
JKB
Le Wed, 5 Dec 2012 06:59:14 +0000 (UTC),
JKB <jkb@koenigsberg.invalid> écrivait :
Le 04 Dec 2012 23:05:42 GMT,
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> écrivait :
Le Tue, 04 Dec 2012 18:46:08 +0000, JKB a écrit:
Ouaips. Encore que je vais te donner un scoop, chez les curés, ce n'est
pas brillant non plus actuellement
Les boîtes à bac de curés qui présentent les é lèves trop faibles en
"candidats libres", ça n'est pas vraiment nouveau (Oui, c'est le secret
des lycées privés huppés: si tu as moins que la moyenn e au bac blanc, tu
te présentes en candidat libre et pas au nom de ton bahut, qui p eut donc
se targuer de 97-99% de réussite au bac... tu parles d'une arnaq ue).
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui s e targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très long temps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là . Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont t out
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahu t
privé.
La seule différence encore entre les deux, c'est que dans le bahu t
privé, les couteaux sortent un peu moins vite dans les cours...
JKB
Le Wed, 5 Dec 2012 06:59:14 +0000 (UTC),
JKB écrivait :Le 04 Dec 2012 23:05:42 GMT,
Emmanuel Florac écrivait :Le Tue, 04 Dec 2012 18:46:08 +0000, JKB a écrit:Ouaips. Encore que je vais te donner un scoop, chez les curés, ce n'est
pas brillant non plus actuellement
Les boîtes à bac de curés qui présentent les é lèves trop faibles en
"candidats libres", ça n'est pas vraiment nouveau (Oui, c'est le secret
des lycées privés huppés: si tu as moins que la moyenn e au bac blanc, tu
te présentes en candidat libre et pas au nom de ton bahut, qui p eut donc
se targuer de 97-99% de réussite au bac... tu parles d'une arnaq ue).
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui s e targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très long temps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là . Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont t out
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahu t
privé.
La seule différence encore entre les deux, c'est que dans le bahu t
privé, les couteaux sortent un peu moins vite dans les cours...
JKB
J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Quant aux "curés", il y a belle lurette qu'il n'y en a plus guère
même dans les collèges dits épiscopaux.
JKB
J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Quant aux "curés", il y a belle lurette qu'il n'y en a plus guère
même dans les collèges dits épiscopaux.
JKB
J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Quant aux "curés", il y a belle lurette qu'il n'y en a plus guère
même dans les collèges dits épiscopaux.
JKB
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
JKB wrote:J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintena nt, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d 'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne dé cide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'im mense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'associ ation). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaine s
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des ba huts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7° , et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
JKB <jkb@koenigsberg.invalid> wrote:
J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintena nt, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d 'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne dé cide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'im mense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'associ ation). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaine s
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des ba huts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7° , et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
JKB wrote:J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintena nt, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d 'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne dé cide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'im mense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'associ ation). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaine s
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des ba huts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7° , et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sortent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faites en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sortent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faites en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sortent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faites en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
remy wrote:
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sort ent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faite s en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
si bien que les collègues qui ont fait leurs études dans des pays o ù ça
marche encore (Russie, Italie) sont complètement horrifiés et dég outés.
Pour les gens très riches il reste quelques établissements privés de
bonne qualité comme l'école alsacienne, qui valent surtout par le r éseau
de relations qu'on peut y faire, et pour les très doués quelques
établissements d'élite qu'on préserve, Louis le Grand, Sainte Gen eviève,
Henri 4. Hors de là on rentre en "terra incognita".
Si je prends l'exemple de ma banlieue en Essonne, je serais bien en
peine de choisir une école si j'avais des enfants en âge scolaire. Il y
a un lycée réputé a Orsay, Blaise Pascal, où vont tous les enf ants des
profs d'Orsay, et qui a des résultats similaires aux meilleurs
établissements parisiens. Evidemment si on n'habite pas dans le
périmètre on peut toujours courir. Il y a aussi un bon lycée à Sceaux,
Lakanal, même punition, et un autre à Palaiseau Camille Claudel, id em.
Hors de là, si on n'habite pas exactement à Sceaux, dans la partie chic
de Palaiseau, ou à Orsay, on peut se brosser. Restent les écoles pr ivées
pour le vulgum pecus. Près de chez moi, je ne vois que "Lycée du Sa cré
Coeur" à La Ville du Bois, qui oscille entre 97% et 100% de réussit e au
bac en S depuis plusieurs années. Je ne sais pas trop ce que signifie
rééllement ce chiffre, mais en tout cas, à voir le classement:
http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/0/lycee-du-sacre-coeur-la-ville- du-bois_0910824B.html
je ne peux m'empêcher de remarquer que, avec les mêmes critères, tous
les meilleurs lycées de l'Essonne sont des lycées de curés, le ly cée
Blaise Pascal d'Orsay n'arrive qu'en position 12, et en fait le
lycée public où mes enfants ont fait leurs études, arrive devant
(Léonard de Vinci) et pourtant je sais qu'il était d'une aimable
médiocrité, rien de brillant, mais pas de problème non plus, à des
années lumières de Louis le Grand. Si maintenant, sur la même pag e je
regarde le classement de l'académie de Versailles, même constat, to us
les établissements de tête sont privés, le lycée Hoche qui est pourtant
ultra réputé n'arrive qu'en dixième position.
Quand aux 20 meilleurs lycées de France, je pense qu'il n'y a que du
privé.
Quelles conclusions peut on tirer d'un tel désastre? A mon époque, les
lycées publics étaient les bons lycées, on virait régulièreme nt les
mauvais élèves et ça fonctionnait. Les lycées privés servaien t à
accueillir les enfants médiocres, le plus souvent virés du public,
mais dont les parents pouvaient payer la "session de rattrapage".
La situation s'est complètement inversée.
remy <remy@fctpas.fr> wrote:
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sort ent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faite s en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
si bien que les collègues qui ont fait leurs études dans des pays o ù ça
marche encore (Russie, Italie) sont complètement horrifiés et dég outés.
Pour les gens très riches il reste quelques établissements privés de
bonne qualité comme l'école alsacienne, qui valent surtout par le r éseau
de relations qu'on peut y faire, et pour les très doués quelques
établissements d'élite qu'on préserve, Louis le Grand, Sainte Gen eviève,
Henri 4. Hors de là on rentre en "terra incognita".
Si je prends l'exemple de ma banlieue en Essonne, je serais bien en
peine de choisir une école si j'avais des enfants en âge scolaire. Il y
a un lycée réputé a Orsay, Blaise Pascal, où vont tous les enf ants des
profs d'Orsay, et qui a des résultats similaires aux meilleurs
établissements parisiens. Evidemment si on n'habite pas dans le
périmètre on peut toujours courir. Il y a aussi un bon lycée à Sceaux,
Lakanal, même punition, et un autre à Palaiseau Camille Claudel, id em.
Hors de là, si on n'habite pas exactement à Sceaux, dans la partie chic
de Palaiseau, ou à Orsay, on peut se brosser. Restent les écoles pr ivées
pour le vulgum pecus. Près de chez moi, je ne vois que "Lycée du Sa cré
Coeur" à La Ville du Bois, qui oscille entre 97% et 100% de réussit e au
bac en S depuis plusieurs années. Je ne sais pas trop ce que signifie
rééllement ce chiffre, mais en tout cas, à voir le classement:
http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/0/lycee-du-sacre-coeur-la-ville- du-bois_0910824B.html
je ne peux m'empêcher de remarquer que, avec les mêmes critères, tous
les meilleurs lycées de l'Essonne sont des lycées de curés, le ly cée
Blaise Pascal d'Orsay n'arrive qu'en position 12, et en fait le
lycée public où mes enfants ont fait leurs études, arrive devant
(Léonard de Vinci) et pourtant je sais qu'il était d'une aimable
médiocrité, rien de brillant, mais pas de problème non plus, à des
années lumières de Louis le Grand. Si maintenant, sur la même pag e je
regarde le classement de l'académie de Versailles, même constat, to us
les établissements de tête sont privés, le lycée Hoche qui est pourtant
ultra réputé n'arrive qu'en dixième position.
Quand aux 20 meilleurs lycées de France, je pense qu'il n'y a que du
privé.
Quelles conclusions peut on tirer d'un tel désastre? A mon époque, les
lycées publics étaient les bons lycées, on virait régulièreme nt les
mauvais élèves et ça fonctionnait. Les lycées privés servaien t à
accueillir les enfants médiocres, le plus souvent virés du public,
mais dont les parents pouvaient payer la "session de rattrapage".
La situation s'est complètement inversée.
remy wrote:
traduction le niveaux a donc d'un point de vue globale augmenter
zep et bahu priver kifkif
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sort ent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai faite s en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année de fac,
si bien que les collègues qui ont fait leurs études dans des pays o ù ça
marche encore (Russie, Italie) sont complètement horrifiés et dég outés.
Pour les gens très riches il reste quelques établissements privés de
bonne qualité comme l'école alsacienne, qui valent surtout par le r éseau
de relations qu'on peut y faire, et pour les très doués quelques
établissements d'élite qu'on préserve, Louis le Grand, Sainte Gen eviève,
Henri 4. Hors de là on rentre en "terra incognita".
Si je prends l'exemple de ma banlieue en Essonne, je serais bien en
peine de choisir une école si j'avais des enfants en âge scolaire. Il y
a un lycée réputé a Orsay, Blaise Pascal, où vont tous les enf ants des
profs d'Orsay, et qui a des résultats similaires aux meilleurs
établissements parisiens. Evidemment si on n'habite pas dans le
périmètre on peut toujours courir. Il y a aussi un bon lycée à Sceaux,
Lakanal, même punition, et un autre à Palaiseau Camille Claudel, id em.
Hors de là, si on n'habite pas exactement à Sceaux, dans la partie chic
de Palaiseau, ou à Orsay, on peut se brosser. Restent les écoles pr ivées
pour le vulgum pecus. Près de chez moi, je ne vois que "Lycée du Sa cré
Coeur" à La Ville du Bois, qui oscille entre 97% et 100% de réussit e au
bac en S depuis plusieurs années. Je ne sais pas trop ce que signifie
rééllement ce chiffre, mais en tout cas, à voir le classement:
http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/0/lycee-du-sacre-coeur-la-ville- du-bois_0910824B.html
je ne peux m'empêcher de remarquer que, avec les mêmes critères, tous
les meilleurs lycées de l'Essonne sont des lycées de curés, le ly cée
Blaise Pascal d'Orsay n'arrive qu'en position 12, et en fait le
lycée public où mes enfants ont fait leurs études, arrive devant
(Léonard de Vinci) et pourtant je sais qu'il était d'une aimable
médiocrité, rien de brillant, mais pas de problème non plus, à des
années lumières de Louis le Grand. Si maintenant, sur la même pag e je
regarde le classement de l'académie de Versailles, même constat, to us
les établissements de tête sont privés, le lycée Hoche qui est pourtant
ultra réputé n'arrive qu'en dixième position.
Quand aux 20 meilleurs lycées de France, je pense qu'il n'y a que du
privé.
Quelles conclusions peut on tirer d'un tel désastre? A mon époque, les
lycées publics étaient les bons lycées, on virait régulièreme nt les
mauvais élèves et ça fonctionnait. Les lycées privés servaien t à
accueillir les enfants médiocres, le plus souvent virés du public,
mais dont les parents pouvaient payer la "session de rattrapage".
La situation s'est complètement inversée.
Michel Talon, dans le message <k9n6l7$1luo$,
a écrit :Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sor tent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai fait es en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année d e fac,
<snip>
Pour ceux qui sont intéressés par la réalité plutôt que des d élires
poujadistes, il faudrait signaler qu'à l'époque bénie dont parle Michel, il
y avait une infime partie de la population, issue des classes favorisé es
_et_ scolairement douée, qui faisait des études supérieures en fa c.
De nos jours, une grande partie de la population fait des études supé rieures
(et d'un point de vue humain, c'est une très bonne chose, même si M ichel va
encore prétendre que ça ne sert à rien pour l'économie), et ce sont les
moins bons qui les font à la fac, les meilleurs choisissant des filiè res
sélectives.
Michel Talon, dans le message <k9n6l7$1luo$3@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sor tent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai fait es en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année d e fac,
<snip>
Pour ceux qui sont intéressés par la réalité plutôt que des d élires
poujadistes, il faudrait signaler qu'à l'époque bénie dont parle Michel, il
y avait une infime partie de la population, issue des classes favorisé es
_et_ scolairement douée, qui faisait des études supérieures en fa c.
De nos jours, une grande partie de la population fait des études supé rieures
(et d'un point de vue humain, c'est une très bonne chose, même si M ichel va
encore prétendre que ça ne sert à rien pour l'économie), et ce sont les
moins bons qui les font à la fac, les meilleurs choisissant des filiè res
sélectives.
Michel Talon, dans le message <k9n6l7$1luo$,
a écrit :Je ne sais pas si tu dis bien ce que tu veux dire, la vérité c'est que
le niveau global est complètement effondré, les seuls qui s'en sor tent
sont les enfants dont les parents assurent tout l'enseignement à la
maison. Niveau effondré, ça veut dire que les choses que j'ai fait es en
math en 1°, on doit maintenant les enseigner en deuxième année d e fac,
<snip>
Pour ceux qui sont intéressés par la réalité plutôt que des d élires
poujadistes, il faudrait signaler qu'à l'époque bénie dont parle Michel, il
y avait une infime partie de la population, issue des classes favorisé es
_et_ scolairement douée, qui faisait des études supérieures en fa c.
De nos jours, une grande partie de la population fait des études supé rieures
(et d'un point de vue humain, c'est une très bonne chose, même si M ichel va
encore prétendre que ça ne sert à rien pour l'économie), et ce sont les
moins bons qui les font à la fac, les meilleurs choisissant des filiè res
sélectives.
JKB wrote:J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7°, et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
JKB <jkb@koenigsberg.invalid> wrote:
J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7°, et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
JKB wrote:J'aime assez la notion du minimum de tri. J'ai peur que tu te fasses
encore des illusions. C'était vrai il y a dix ans. Maintenant, un
élève est avant tout un client et un n-ième du nombre d'élèves qu'il
faut garder contre vents et marées (pour que l'état ne décide pas de
fermer des classes parce que c'est lui qui commande pour l'immense
majorité des bahuts privés qui sont sous contrat d'association). Tu
serais je pense assez surpris du niveau atteint dans certaines
boîtes privées qui n'ont rien à envier aux pires des bahuts publics.
Mes collègues ont leurs enfants dans des collèges du 6° ou du 7°, et là
je te garantis qu'il faut montrer patte blanche pour avoir une place.
JKB wrote:Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
Mon cher, les moyennes sont lamentables partout.
L'an dernier il s'est
ouvert un DEA de physique théorique à Polytechnique. Ils ont eu 5
candidats - tu as bien entendu, on n'a pas trouvé plus de 5 personnes
pour suivre ce genre de cours - et quels candidats! A l'examen final
de théorie quantique des champs il y a eu 4 zéros et un 5. Le vrai scoop
c'est que les 5 ont eu leur DEA grace à des notes de stage dopées. Il
faut bien faire vivre le DEA ... Le pire c'est que ces 5 gus vont se
pavaner dans le milieu avec un "Bac + 5" prestigieux de Polytechnique,
et probablement terminer avec un Doctorat. Il ne faut pas croire que
c'est un mal typiquement français, la femme de mon plus proche collègue
enseigne à Londres au King's college, c'est exactement pareil.
JKB <jkb@koenigsberg.invalid> wrote:
Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
Mon cher, les moyennes sont lamentables partout.
L'an dernier il s'est
ouvert un DEA de physique théorique à Polytechnique. Ils ont eu 5
candidats - tu as bien entendu, on n'a pas trouvé plus de 5 personnes
pour suivre ce genre de cours - et quels candidats! A l'examen final
de théorie quantique des champs il y a eu 4 zéros et un 5. Le vrai scoop
c'est que les 5 ont eu leur DEA grace à des notes de stage dopées. Il
faut bien faire vivre le DEA ... Le pire c'est que ces 5 gus vont se
pavaner dans le milieu avec un "Bac + 5" prestigieux de Polytechnique,
et probablement terminer avec un Doctorat. Il ne faut pas croire que
c'est un mal typiquement français, la femme de mon plus proche collègue
enseigne à Londres au King's college, c'est exactement pareil.
JKB wrote:Il y a plus de vingt ans, j'étais dans un bahut privé qui se targait
de 100% de réussite au bac en série C depuis très longtemps. Ils
n'avaient pas besoin de cet artifice. Aujourd'hui, je peux te dire
que le niveau n'est plus là. Ma femme échange les copies du brevet
blanc entre un collège de ZEP et ce bahut et les moyennes sont tout
aussi lamentables dans le collège de ZEP que chez les 3e du bahut
privé.
JKB
Mon cher, les moyennes sont lamentables partout.
L'an dernier il s'est
ouvert un DEA de physique théorique à Polytechnique. Ils ont eu 5
candidats - tu as bien entendu, on n'a pas trouvé plus de 5 personnes
pour suivre ce genre de cours - et quels candidats! A l'examen final
de théorie quantique des champs il y a eu 4 zéros et un 5. Le vrai scoop
c'est que les 5 ont eu leur DEA grace à des notes de stage dopées. Il
faut bien faire vivre le DEA ... Le pire c'est que ces 5 gus vont se
pavaner dans le milieu avec un "Bac + 5" prestigieux de Polytechnique,
et probablement terminer avec un Doctorat. Il ne faut pas croire que
c'est un mal typiquement français, la femme de mon plus proche collègue
enseigne à Londres au King's college, c'est exactement pareil.