Malheureusement la conviction personnelle n'est pas une réalité
Yliur
Le Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100 Hugolino a écrit :
Le 17-12-2012, Yliur a écrit : > Le Mon, 17 Dec 2012 22:38:28 +0100 > Hugolino a écrit : > > > Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes > > élèves de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou > > 35 heures de cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10 > > livres en même temps plutôt que les uns après les autres. > > > > Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement > > consisterait en des périodes de quelques semaines pendant > > lesquelles seules deux matières seraient enseignées. > > Euh... des sources pour cette efficacité pédagogique ?
Mon expérience, partagée avec d'autres profs et non-profs. En tant qu'enseignant et en tant qu'enseigné.
> Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les > journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur une chaise.
> Ça ne permet pas non plus d'alterner facilement un peu de cours, un > peu de devoir perso (le soir) comme actuellement à partir du > collège.
Et pourquoi donc ? Si on casse toute l'organisation, il faut en reconstruire une autre "from scratch" : on y met ce qu'on juge utile.
> Et le cerveau mémorise mieux quand il revient sur les choses que si > on tente de tout fourrer dedans en une seule fois.
Il ne s'agit pas de "fourrer des choses dans un cerveau.
> Sans compter le fait qu'il passera 1 an (ou 6 mois, ... suivant > comment tu découpes) entre deux sessions de telle matière. Je ne > suis pas sûr que cette discontinuité soit très efficace.
Parce que tu n'imagines pas repenser toute l'organisation.
> Et pour ceux qui sont malades deux semaines, ils ont loupé tout le > programme de l'année (ou du trimestre, ...) dans une matière. Si on > considère que le rattrapage est plus compliqué que l'apprentissage > dans le cadre normal, ça fait quand même une grosse marche.
"cadre normal"... AMHA c'est ça qui te gène pour penser quelque chose de nouveau.
Ici je voulais parler de l'apprentissage en temps normal, par rapport au rattrapage quand on a manqué quelque chose.
Pour tes remarques plus haut : tu donnes juste un bout d'idée en indiquant qu'il faudrait regrouper les apprentissages. Manifestement ça ne s'insère pas bien tel quel dans le fonctionnement actuel, je me demandais si tu avais creusé l'idée ou non, c'est tout.
Le Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100
Hugolino <hugolino@free.fr> a écrit :
Le 17-12-2012, Yliur <yliur@free.fr> a écrit :
> Le Mon, 17 Dec 2012 22:38:28 +0100
> Hugolino <hugolino@free.fr> a écrit :
>
> > Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes
> > élèves de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou
> > 35 heures de cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10
> > livres en même temps plutôt que les uns après les autres.
> >
> > Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement
> > consisterait en des périodes de quelques semaines pendant
> > lesquelles seules deux matières seraient enseignées.
>
> Euh... des sources pour cette efficacité pédagogique ?
Mon expérience, partagée avec d'autres profs et non-profs. En tant
qu'enseignant et en tant qu'enseigné.
> Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les
> journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur
une chaise.
> Ça ne permet pas non plus d'alterner facilement un peu de cours, un
> peu de devoir perso (le soir) comme actuellement à partir du
> collège.
Et pourquoi donc ?
Si on casse toute l'organisation, il faut en reconstruire une autre
"from scratch" : on y met ce qu'on juge utile.
> Et le cerveau mémorise mieux quand il revient sur les choses que si
> on tente de tout fourrer dedans en une seule fois.
Il ne s'agit pas de "fourrer des choses dans un cerveau.
> Sans compter le fait qu'il passera 1 an (ou 6 mois, ... suivant
> comment tu découpes) entre deux sessions de telle matière. Je ne
> suis pas sûr que cette discontinuité soit très efficace.
Parce que tu n'imagines pas repenser toute l'organisation.
> Et pour ceux qui sont malades deux semaines, ils ont loupé tout le
> programme de l'année (ou du trimestre, ...) dans une matière. Si on
> considère que le rattrapage est plus compliqué que l'apprentissage
> dans le cadre normal, ça fait quand même une grosse marche.
"cadre normal"... AMHA c'est ça qui te gène pour penser quelque chose
de nouveau.
Ici je voulais parler de l'apprentissage en temps normal, par rapport
au rattrapage quand on a manqué quelque chose.
Pour tes remarques plus haut : tu donnes juste un bout d'idée en
indiquant qu'il faudrait regrouper les apprentissages. Manifestement
ça ne s'insère pas bien tel quel dans le fonctionnement actuel, je me
demandais si tu avais creusé l'idée ou non, c'est tout.
Le Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100 Hugolino a écrit :
Le 17-12-2012, Yliur a écrit : > Le Mon, 17 Dec 2012 22:38:28 +0100 > Hugolino a écrit : > > > Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes > > élèves de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou > > 35 heures de cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10 > > livres en même temps plutôt que les uns après les autres. > > > > Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement > > consisterait en des périodes de quelques semaines pendant > > lesquelles seules deux matières seraient enseignées. > > Euh... des sources pour cette efficacité pédagogique ?
Mon expérience, partagée avec d'autres profs et non-profs. En tant qu'enseignant et en tant qu'enseigné.
> Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les > journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur une chaise.
> Ça ne permet pas non plus d'alterner facilement un peu de cours, un > peu de devoir perso (le soir) comme actuellement à partir du > collège.
Et pourquoi donc ? Si on casse toute l'organisation, il faut en reconstruire une autre "from scratch" : on y met ce qu'on juge utile.
> Et le cerveau mémorise mieux quand il revient sur les choses que si > on tente de tout fourrer dedans en une seule fois.
Il ne s'agit pas de "fourrer des choses dans un cerveau.
> Sans compter le fait qu'il passera 1 an (ou 6 mois, ... suivant > comment tu découpes) entre deux sessions de telle matière. Je ne > suis pas sûr que cette discontinuité soit très efficace.
Parce que tu n'imagines pas repenser toute l'organisation.
> Et pour ceux qui sont malades deux semaines, ils ont loupé tout le > programme de l'année (ou du trimestre, ...) dans une matière. Si on > considère que le rattrapage est plus compliqué que l'apprentissage > dans le cadre normal, ça fait quand même une grosse marche.
"cadre normal"... AMHA c'est ça qui te gène pour penser quelque chose de nouveau.
Ici je voulais parler de l'apprentissage en temps normal, par rapport au rattrapage quand on a manqué quelque chose.
Pour tes remarques plus haut : tu donnes juste un bout d'idée en indiquant qu'il faudrait regrouper les apprentissages. Manifestement ça ne s'insère pas bien tel quel dans le fonctionnement actuel, je me demandais si tu avais creusé l'idée ou non, c'est tout.
Baton .rouge
On Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100, Hugolino wrote:
Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur une chaise.
Mode troll ON
Faire des math en cours de Français : Veuillez prendre une feuille A4 petit carreaux et la plier au 2/3 verticalement et 5/8 horitontalement. Puis compter les carreaux en arrondissant au carreau inférieure
Faire des math en sport : Quelle distance de plus parcours un coureur en partant de la ligne exterieure par rapport à un coureur sur la ligne interieure.
Faire des math en dessin : Dessinez Pi en majuscule et en munuscule. Puis les 8 premiers nombre premier.
Faire des math en musique : Prennez la 5e symphonie de Bethoven puis convertisser les noir par 1, les blanche par 12 et ainsi de suite. Puis calculer la somme le tout en silence.
Faire des math en Science de la vie : Sachant qu'un couple de lapin fait x lapin par portée. Le le lapin mâle à une maitresse. Que celle ci a déjà fait une grossesse extrautérine avec ablation d'une trompe. Combien de lapereaux auront ils au bout de 1 an si le facteur de fait pas grève ?
Faire des math en cours de physique : Sachant que xavier à 10gr d'héro, qu'il a aussi 2 grenade que son père à ranger dans le placard), combien de temps faudra t il pour que ça lui pète à la gueule après l'experience de pyrolise ?
Mode troll OFF.
On Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100, Hugolino <hugolino@free.fr> wrote:
Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les
journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur
une chaise.
Mode troll ON
Faire des math en cours de Français : Veuillez prendre une feuille A4
petit carreaux et la plier au 2/3 verticalement et 5/8 horitontalement.
Puis compter les carreaux en arrondissant au carreau inférieure
Faire des math en sport :
Quelle distance de plus parcours un coureur en partant de la ligne
exterieure par rapport à un coureur sur la ligne interieure.
Faire des math en dessin : Dessinez Pi en majuscule et en munuscule.
Puis les 8 premiers nombre premier.
Faire des math en musique : Prennez la 5e symphonie de Bethoven puis
convertisser les noir par 1, les blanche par 12 et ainsi de suite. Puis
calculer la somme le tout en silence.
Faire des math en Science de la vie : Sachant qu'un couple de lapin fait
x lapin par portée. Le le lapin mâle à une maitresse. Que celle ci a
déjà fait une grossesse extrautérine avec ablation d'une trompe. Combien
de lapereaux auront ils au bout de 1 an si le facteur de fait pas grève
?
Faire des math en cours de physique : Sachant que xavier à 10gr d'héro,
qu'il a aussi 2 grenade que son père à ranger dans le placard), combien
de temps faudra t il pour que ça lui pète à la gueule après l'experience
de pyrolise ?
On Tue, 18 Dec 2012 17:38:32 +0100, Hugolino wrote:
Parce que se bouffer deux matières toute la journée et toutes les journées des 2-3 semaines à venir, c'est assez lourd tu vois.
Il ne s'agirait évidemment pas de 8 heures par jour, le cul vissé sur une chaise.
Mode troll ON
Faire des math en cours de Français : Veuillez prendre une feuille A4 petit carreaux et la plier au 2/3 verticalement et 5/8 horitontalement. Puis compter les carreaux en arrondissant au carreau inférieure
Faire des math en sport : Quelle distance de plus parcours un coureur en partant de la ligne exterieure par rapport à un coureur sur la ligne interieure.
Faire des math en dessin : Dessinez Pi en majuscule et en munuscule. Puis les 8 premiers nombre premier.
Faire des math en musique : Prennez la 5e symphonie de Bethoven puis convertisser les noir par 1, les blanche par 12 et ainsi de suite. Puis calculer la somme le tout en silence.
Faire des math en Science de la vie : Sachant qu'un couple de lapin fait x lapin par portée. Le le lapin mâle à une maitresse. Que celle ci a déjà fait une grossesse extrautérine avec ablation d'une trompe. Combien de lapereaux auront ils au bout de 1 an si le facteur de fait pas grève ?
Faire des math en cours de physique : Sachant que xavier à 10gr d'héro, qu'il a aussi 2 grenade que son père à ranger dans le placard), combien de temps faudra t il pour que ça lui pète à la gueule après l'experience de pyrolise ?
Mode troll OFF.
Doug713705
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Il y a toujours eu des élèves qui ont avaient besoin de 300 heures et d'autres qui avaient besoin de 600 heures, pour reprendre tes formulations simplistes.
Oui.
La différence, c'est que jadis, les seconds, on n'attendait pas 300 heures pour les envoyer sur une voie de garage pour passer leur vie à pousser des cailloux, et surtout où personne n'irait se rendre compte de leur niveau en orthographe. Alors les Michel Talons de l'époque étaient tout contents de ne garder que les premiers dans leurs belles facs d'un si bon niveau.
Ben ça ou des pipolins qui croient avoir tout compris...
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok, il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres (ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus car pas assez valorisant.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont demandeuses, les recruteurs (et j'en fais partie) se retrouvent nez à nez avec des zozos qui ne savent _toujours pas_ ni lire ni écrire (ben oui, apprendre est aussi une question de volonté coté élève) mais qui n'ont pas non plus été formés professionnellement (genre savoir utiliser un tournevis, un marteau _sans se blesser_ dans le quart d'heure qui suit l'embauche).
Tout est question de contexte. Les priorités d'aujourd'hui ne devraient plus être celles d'hier.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
<be64q9xeub.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que
s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à
assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté
de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Il y a toujours eu des élèves qui ont avaient besoin de 300 heures et
d'autres qui avaient besoin de 600 heures, pour reprendre tes formulations
simplistes.
Oui.
La différence, c'est que jadis, les seconds, on n'attendait pas 300 heures
pour les envoyer sur une voie de garage pour passer leur vie à pousser des
cailloux, et surtout où personne n'irait se rendre compte de leur niveau en
orthographe. Alors les Michel Talons de l'époque étaient tout contents de ne
garder que les premiers dans leurs belles facs d'un si bon niveau.
Ben ça ou des pipolins qui croient avoir tout compris...
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les
plus forts ?
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par
le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok,
il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas
comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres
(ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de
pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus
car pas assez valorisant.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle
de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières
d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont
demandeuses, les recruteurs (et j'en fais partie) se retrouvent
nez à nez avec des zozos qui ne savent _toujours pas_ ni lire ni écrire
(ben oui, apprendre est aussi une question de volonté coté élève) mais
qui n'ont pas non plus été formés professionnellement (genre savoir
utiliser un tournevis, un marteau _sans se blesser_ dans le quart
d'heure qui suit l'embauche).
Tout est question de contexte. Les priorités d'aujourd'hui ne devraient
plus être celles d'hier.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Il y a toujours eu des élèves qui ont avaient besoin de 300 heures et d'autres qui avaient besoin de 600 heures, pour reprendre tes formulations simplistes.
Oui.
La différence, c'est que jadis, les seconds, on n'attendait pas 300 heures pour les envoyer sur une voie de garage pour passer leur vie à pousser des cailloux, et surtout où personne n'irait se rendre compte de leur niveau en orthographe. Alors les Michel Talons de l'époque étaient tout contents de ne garder que les premiers dans leurs belles facs d'un si bon niveau.
Ben ça ou des pipolins qui croient avoir tout compris...
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok, il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres (ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus car pas assez valorisant.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont demandeuses, les recruteurs (et j'en fais partie) se retrouvent nez à nez avec des zozos qui ne savent _toujours pas_ ni lire ni écrire (ben oui, apprendre est aussi une question de volonté coté élève) mais qui n'ont pas non plus été formés professionnellement (genre savoir utiliser un tournevis, un marteau _sans se blesser_ dans le quart d'heure qui suit l'embauche).
Tout est question de contexte. Les priorités d'aujourd'hui ne devraient plus être celles d'hier.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Doug713705
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
Et à côté, leur conception de l'histoire-géographie, c'est de réciter les dates des victoires françaises et départements avec leurs préfecture et sous-préfectures.
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
Et à côté, leur conception de l'histoire-géographie, c'est de réciter les
dates des victoires françaises et départements avec leurs préfecture et
sous-préfectures.
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra
la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 18-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
Et à côté, leur conception de l'histoire-géographie, c'est de réciter les dates des victoires françaises et départements avec leurs préfecture et sous-préfectures.
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Doug713705
Le 18-12-2012, Flipper nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
remy a écrit:
Tu es sûr que tu sais de quoi tu parles, là ?
pas vraiment mais j'en suis convaincue
Malheureusement la conviction personnelle n'est pas une réalité
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 18-12-2012, Flipper nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
remy a écrit:
Tu es sûr que tu sais de quoi tu parles, là ?
pas vraiment mais j'en suis convaincue
Malheureusement la conviction personnelle n'est pas une réalité
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
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Nicolas George
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Oui.
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
Pas plus, différemment. Et oui, dès le collège. C'est probablement plus visible en histoire, mais c'est valable aussi en géographie : on enseigne les mécanismes, plus juste les faits.
Doug713705 , dans le message
<eat6q9x2bm.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Oui.
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra
la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
Pas plus, différemment. Et oui, dès le collège. C'est probablement plus
visible en histoire, mais c'est valable aussi en géographie : on enseigne
les mécanismes, plus juste les faits.
Parce que tu crois qu'il en est différement aujourd'hui ?
Oui.
Ah oui, aujourd'hui on leur apprends l'Europe, demain on leur apprendra la Chine. Mais fondamentalement, rien de plus (on parle bien du collège).
Pas plus, différemment. Et oui, dès le collège. C'est probablement plus visible en histoire, mais c'est valable aussi en géographie : on enseigne les mécanismes, plus juste les faits.
Nicolas George
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
C'est un tout autre débat. Mais ce qui est certain, c'est que les plus défavorisés ont exactement autant le droit à des chances pour une vie épanouie que les plus favorisés.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien.
Ça n'apporte rien que tu voie, mais il y a globalement une évolution, très lente, vers une population plus éduquée et réfléchie, et ça c'est une très bonne chose.
Alors que les fillières d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont demandeuses
Si les entreprises étaient vraiment demandeuses, elles feraient le nécessaire. Seulement leurs exigences ne s'arrêtent pas là, elles ne veulent pas juste des pousseurs de cailloux, elles les veulent en plus dociles et quasi gratuits.
Pas de chance, une des conséquences de l'élévation du niveau d'éducation de la population, c'est qu'elle se laisse moins faire.
Doug713705 , dans le message
<96t6q9x2bm.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les
plus forts ?
C'est un tout autre débat. Mais ce qui est certain, c'est que les plus
défavorisés ont exactement autant le droit à des chances pour une vie
épanouie que les plus favorisés.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle
de "tout le monde au bac" n'apporte rien.
Ça n'apporte rien que tu voie, mais il y a globalement une évolution, très
lente, vers une population plus éduquée et réfléchie, et ça c'est une très
bonne chose.
Alors que les fillières
d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont
demandeuses
Si les entreprises étaient vraiment demandeuses, elles feraient le
nécessaire. Seulement leurs exigences ne s'arrêtent pas là, elles ne veulent
pas juste des pousseurs de cailloux, elles les veulent en plus dociles et
quasi gratuits.
Pas de chance, une des conséquences de l'élévation du niveau d'éducation de
la population, c'est qu'elle se laisse moins faire.
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
C'est un tout autre débat. Mais ce qui est certain, c'est que les plus défavorisés ont exactement autant le droit à des chances pour une vie épanouie que les plus favorisés.
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien.
Ça n'apporte rien que tu voie, mais il y a globalement une évolution, très lente, vers une population plus éduquée et réfléchie, et ça c'est une très bonne chose.
Alors que les fillières d'apprentissage ont du mal à faire le plein et que les entreprises sont demandeuses
Si les entreprises étaient vraiment demandeuses, elles feraient le nécessaire. Seulement leurs exigences ne s'arrêtent pas là, elles ne veulent pas juste des pousseurs de cailloux, elles les veulent en plus dociles et quasi gratuits.
Pas de chance, une des conséquences de l'élévation du niveau d'éducation de la population, c'est qu'elle se laisse moins faire.
Baton .rouge
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 wrote:
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
Plus faible ou plus fort, ça veut rien dire.
Moi j'ai décroché parce que l'education nationnale m'a considéré comme un cancre alors que j'ai une façon d'apprendre différente de la normale. Hélas je l'ai découvert (moi même) trop tard et cela m'a empeché de continuer mes études.
J'ai appris mon boulot sur le tas et cela me rend "meilleur" que 90% des gens qui font des études et qui viennent me faire chier parce que ma méthode de travail n'est pas compatible avec leur case à cocher à la con.
Aujourd'hui les "meilleur" sortent des grandes écoles et foutent le bordel partout où ils passent.
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 <doug.letough@free.fr>
wrote:
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les
plus forts ?
Plus faible ou plus fort, ça veut rien dire.
Moi j'ai décroché parce que l'education nationnale m'a considéré comme
un cancre alors que j'ai une façon d'apprendre différente de la normale.
Hélas je l'ai découvert (moi même) trop tard et cela m'a empeché de
continuer mes études.
J'ai appris mon boulot sur le tas et cela me rend "meilleur" que 90% des
gens qui font des études et qui viennent me faire chier parce que ma
méthode de travail n'est pas compatible avec leur case à cocher à la
con.
Aujourd'hui les "meilleur" sortent des grandes écoles et foutent le
bordel partout où ils passent.
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 wrote:
Plus sérieusement, est-ce que les plus faibles doivent ralentir les plus forts ?
Plus faible ou plus fort, ça veut rien dire.
Moi j'ai décroché parce que l'education nationnale m'a considéré comme un cancre alors que j'ai une façon d'apprendre différente de la normale. Hélas je l'ai découvert (moi même) trop tard et cela m'a empeché de continuer mes études.
J'ai appris mon boulot sur le tas et cela me rend "meilleur" que 90% des gens qui font des études et qui viennent me faire chier parce que ma méthode de travail n'est pas compatible avec leur case à cocher à la con.
Aujourd'hui les "meilleur" sortent des grandes écoles et foutent le bordel partout où ils passent.
Baton .rouge
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 wrote:
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok, il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres (ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus car pas assez valorisant.
Pas grave, le plombier polonais va règler ça.
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 <doug.letough@free.fr>
wrote:
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par
le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok,
il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas
comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres
(ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de
pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus
car pas assez valorisant.
On Wed, 19 Dec 2012 06:36:09 +1100, Doug713705 wrote:
Le problème de ce que tu dis est que le résultat est un nivellement par le bas. Au final les plus mauvais ne sont pas vraiment meilleurs (ok, il savent à peu près lire et écrire mais ils ne savent toujours pas comprendre, cf Pipolin) par contre ils aspirent à devenir ministres (ou je ne sais quel autre métier surtout pas manuel) et les emplois de pousseurs de cailloux, nécessaires à la société, ne sont plus pourvus car pas assez valorisant.