Nous vivons dans un monde étrange/ http://foo.bar.quux.over-blog.com/
remy
Le 18/12/2012 12:06, ST a écrit :
On 2012-12-18, remy wrote:
connerie les gosses comme les adulte sont en compétition entre eux celui qui a besoin de 300 heure tu en fait quoi ?
Et ben il passe 300 heures et il va plus vite et je n'ai strictement aucun probleme avec ca.
Il faut etre con comme un prof pour penser que tous les enfant d'un mem e age doivent forcement avoir le meme niveau.
et tu définit comment et a partir de quoi le cota heure si se n'est pas a partir d'un savoir minimum commun
le problème n'est pas de savoir si les gosse sont différent il le son t le problème ses comment faire pour qu'il est un savoir commun a un moment donner
et la dernier reforme du primaire étai une bonne idée je parle du fait dimposer un soutien obligatoire aux prof et de viré les raz
ceux qui revient un peut a passer plus heure pour certain et moins pour les autre
du reste cela se pratiquer déjà avant dans l'ancienne école primaire de mes gosses il y avait un prof qui fessait cela entre midi et 2 avec l'autorisation des parents
mais cétait informel et unique parce quil manger a la cantine de lécole
remy
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Le 18/12/2012 12:06, ST a écrit :
On 2012-12-18, remy <remy@fctpas.fr> wrote:
connerie les gosses comme les adulte sont en compétition entre eux
celui qui a besoin de 300 heure tu en fait quoi ?
Et ben il passe 300 heures et il va plus vite et je n'ai strictement
aucun probleme avec ca.
Il faut etre con comme un prof pour penser que tous les enfant d'un mem e
age doivent forcement avoir le meme niveau.
et tu définit comment et a partir de quoi
le cota heure si se n'est pas a partir d'un savoir minimum
commun
le problème n'est pas de savoir si les gosse sont différent il le son t
le problème ses comment faire pour qu'il est un savoir commun
a un moment donner
et la dernier reforme du primaire étai une bonne idée
je parle du fait dimposer un soutien obligatoire aux prof
et de viré les raz
ceux qui revient un peut a passer plus heure pour certain et moins pour
les autre
du reste cela se pratiquer déjà avant
dans l'ancienne école primaire de mes gosses
il y avait un prof qui fessait cela entre midi et 2 avec
l'autorisation des parents
mais cétait informel et unique parce quil manger a la cantine de
lécole
connerie les gosses comme les adulte sont en compétition entre eux celui qui a besoin de 300 heure tu en fait quoi ?
Et ben il passe 300 heures et il va plus vite et je n'ai strictement aucun probleme avec ca.
Il faut etre con comme un prof pour penser que tous les enfant d'un mem e age doivent forcement avoir le meme niveau.
et tu définit comment et a partir de quoi le cota heure si se n'est pas a partir d'un savoir minimum commun
le problème n'est pas de savoir si les gosse sont différent il le son t le problème ses comment faire pour qu'il est un savoir commun a un moment donner
et la dernier reforme du primaire étai une bonne idée je parle du fait dimposer un soutien obligatoire aux prof et de viré les raz
ceux qui revient un peut a passer plus heure pour certain et moins pour les autre
du reste cela se pratiquer déjà avant dans l'ancienne école primaire de mes gosses il y avait un prof qui fessait cela entre midi et 2 avec l'autorisation des parents
mais cétait informel et unique parce quil manger a la cantine de lécole
remy
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Professeur M
Le Wed, 19 Dec 2012 17:46:24 +0100, remy a écrit :
unique parce qu’il manger a la cantine de l’école
c'est sûr... un prof qui mange à la cantine, c'est rare.
Le Wed, 19 Dec 2012 17:46:24 +0100, remy a écrit :
unique parce qu’il manger a la cantine de l’école
c'est sûr... un prof qui mange à la cantine, c'est rare.
Sept instituteurs, peut-être, mais pas sept professeurs.
Doug713705
Le 19-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-18, Doug713705 wrote:
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières
Si, elle apporte beaucoup si tu arretes de regarder l'ecole comme une finalite et que tu la prends pour le role qu'elle joue dans la societe dans son ensemble.
Justement, regardons le résultat dans son ensemble et pas uniquement ces points positifs.
Je ne nie pas certaines qualités du système actuel mais je n'oublie pas de pointer ces effets pervers non plus.
Mais évidemment, je ne suis pas prof et je n'ai même pas le bac, je ne peux donc pas avoir un avis pertinent.
Note que je ne pense pas avoir totalement raison (mon jugement est nécessairement biaisé par mon expérience) mais le discours du système actuel qui fait le bien parce que c'est mieux et que c'est nous qu'on sait ce qui est bon pour vous, ça me fait un peu marrer, surtout à la vue du résultat.
C'est un peu le problème des "grands théoriciens", ça te fait de belles longues phrases et de beaux livres mais c'est totalement déconnectés de la réalité.
Ne pas s'apercevoir que la jeunesse actuelle est quasiment incapable d'écrire le français de manière correcte en sortie de 3ème et rester droits dans ses bottes en criant que le problème est ailleurs (ce qui n'empèche pas des facteurs extérieurs d'aggraver le problème), je trouve ça fou.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 19-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-18, Doug713705 <doug.letough@free.fr> wrote:
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle
de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières
Si, elle apporte beaucoup si tu arretes de regarder l'ecole comme une
finalite et que tu la prends pour le role qu'elle joue dans la societe
dans son ensemble.
Justement, regardons le résultat dans son ensemble et pas uniquement ces
points positifs.
Je ne nie pas certaines qualités du système actuel mais je n'oublie pas
de pointer ces effets pervers non plus.
Mais évidemment, je ne suis pas prof et je n'ai même pas le bac,
je ne peux donc pas avoir un avis pertinent.
Note que je ne pense pas avoir totalement raison (mon jugement est
nécessairement biaisé par mon expérience) mais le discours du système
actuel qui fait le bien parce que c'est mieux et que c'est nous qu'on
sait ce qui est bon pour vous, ça me fait un peu marrer, surtout à la
vue du résultat.
C'est un peu le problème des "grands théoriciens", ça te fait de belles
longues phrases et de beaux livres mais c'est totalement déconnectés de
la réalité.
Ne pas s'apercevoir que la jeunesse actuelle est quasiment incapable
d'écrire le français de manière correcte en sortie de 3ème et rester
droits dans ses bottes en criant que le problème est ailleurs (ce qui
n'empèche pas des facteurs extérieurs d'aggraver le problème), je
trouve ça fou.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 19-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-18, Doug713705 wrote:
Aucune des deux solutions n'est idéale mais, _à l'heure actuelle_, celle de "tout le monde au bac" n'apporte rien. Alors que les fillières
Si, elle apporte beaucoup si tu arretes de regarder l'ecole comme une finalite et que tu la prends pour le role qu'elle joue dans la societe dans son ensemble.
Justement, regardons le résultat dans son ensemble et pas uniquement ces points positifs.
Je ne nie pas certaines qualités du système actuel mais je n'oublie pas de pointer ces effets pervers non plus.
Mais évidemment, je ne suis pas prof et je n'ai même pas le bac, je ne peux donc pas avoir un avis pertinent.
Note que je ne pense pas avoir totalement raison (mon jugement est nécessairement biaisé par mon expérience) mais le discours du système actuel qui fait le bien parce que c'est mieux et que c'est nous qu'on sait ce qui est bon pour vous, ça me fait un peu marrer, surtout à la vue du résultat.
C'est un peu le problème des "grands théoriciens", ça te fait de belles longues phrases et de beaux livres mais c'est totalement déconnectés de la réalité.
Ne pas s'apercevoir que la jeunesse actuelle est quasiment incapable d'écrire le français de manière correcte en sortie de 3ème et rester droits dans ses bottes en criant que le problème est ailleurs (ce qui n'empèche pas des facteurs extérieurs d'aggraver le problème), je trouve ça fou.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Doug713705
Le 19-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Là dessus on est d'accord. Mais si en 2010 il faut _en moyenne_ 600 heures pour faire apprendre aux gosses d'une tranche d'âge quand il en fallait que 300 50 ans plus tôt, c'est que le niveau _global_ a baissé.
Et si Paris était tout petit, on pourrait le mettre dans une bouteille.
Si tu veux utiliser cet argument pour prouver que le niveau global baisse, il faut que tu justifie ta prémisse par des observations fiables : as-tu une source pour montrer que le temps nécessaire pour inculquer la même chose à la même population a augmenté ?
Tant que tu n'en donnes pas, tout ce que tu écris n'est que FUD.
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ? Tant que tu n'auras pas justifié, ton discours ne sera que celui d'un aveugle ;-)
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le français avec de plus en plus de difficulté.
Je parie qu'il y a un paquet de profs d'histoire-géo (matière où on écrit beaucoup) qui doivent avoir un paquets de stats sur ce phénomène. En tout cas, ceux que je connais partagent mon point de vue.
Enfin, je le constate également lors des récrutements que je peux avoir à faire (et je recrute plutôt "bas", hein, je ne demande pas des écrivains). La plupart du temps le problème est tellement profond que l'expression orale est bien souvent assez farfelue (je ne parle pas de langages de djeunz mais bien de fautes de français tellement énormes qu'elles sont audibles). Je t'assure qu'il y a 10 ans, le problème était moins fréquent.
Quand tu vois un mécanicien écrire "peuneu pour pneu" ou deux autres se prendre la tête pour savoir si batterie prend un e final ou pas mais également 2 R quand ils ont mis qu'un seul T sans sourcillier...
Et je ne te raconte pas les lettres de motivations ou les CV, ni les mecs qui ne savent même pas écrire leur adresse correctement...
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 19-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
<5ge7q9x3h4.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Là dessus on est d'accord. Mais si en 2010 il faut _en moyenne_ 600
heures pour faire apprendre aux gosses d'une tranche d'âge quand il en
fallait que 300 50 ans plus tôt, c'est que le niveau _global_ a baissé.
Et si Paris était tout petit, on pourrait le mettre dans une bouteille.
Si tu veux utiliser cet argument pour prouver que le niveau global baisse,
il faut que tu justifie ta prémisse par des observations fiables : as-tu une
source pour montrer que le temps nécessaire pour inculquer la même chose à
la même population a augmenté ?
Tant que tu n'en donnes pas, tout ce que tu écris n'est que FUD.
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ?
Tant que tu n'auras pas justifié, ton discours ne sera que celui d'un
aveugle ;-)
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes
yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le
français avec de plus en plus de difficulté.
Je parie qu'il y a un paquet de profs d'histoire-géo (matière où on
écrit beaucoup) qui doivent avoir un paquets de stats sur ce
phénomène. En tout cas, ceux que je connais partagent mon point de
vue.
Enfin, je le constate également lors des récrutements que je peux avoir
à faire (et je recrute plutôt "bas", hein, je ne demande pas des
écrivains). La plupart du temps le problème est tellement profond que
l'expression orale est bien souvent assez farfelue (je ne parle pas
de langages de djeunz mais bien de fautes de français tellement énormes
qu'elles sont audibles). Je t'assure qu'il y a 10 ans, le problème
était moins fréquent.
Quand tu vois un mécanicien écrire "peuneu pour pneu" ou deux autres se
prendre la tête pour savoir si batterie prend un e final ou pas mais
également 2 R quand ils ont mis qu'un seul T sans sourcillier...
Et je ne te raconte pas les lettres de motivations ou les CV, ni les
mecs qui ne savent même pas écrire leur adresse correctement...
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 19-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Là dessus on est d'accord. Mais si en 2010 il faut _en moyenne_ 600 heures pour faire apprendre aux gosses d'une tranche d'âge quand il en fallait que 300 50 ans plus tôt, c'est que le niveau _global_ a baissé.
Et si Paris était tout petit, on pourrait le mettre dans une bouteille.
Si tu veux utiliser cet argument pour prouver que le niveau global baisse, il faut que tu justifie ta prémisse par des observations fiables : as-tu une source pour montrer que le temps nécessaire pour inculquer la même chose à la même population a augmenté ?
Tant que tu n'en donnes pas, tout ce que tu écris n'est que FUD.
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ? Tant que tu n'auras pas justifié, ton discours ne sera que celui d'un aveugle ;-)
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le français avec de plus en plus de difficulté.
Je parie qu'il y a un paquet de profs d'histoire-géo (matière où on écrit beaucoup) qui doivent avoir un paquets de stats sur ce phénomène. En tout cas, ceux que je connais partagent mon point de vue.
Enfin, je le constate également lors des récrutements que je peux avoir à faire (et je recrute plutôt "bas", hein, je ne demande pas des écrivains). La plupart du temps le problème est tellement profond que l'expression orale est bien souvent assez farfelue (je ne parle pas de langages de djeunz mais bien de fautes de français tellement énormes qu'elles sont audibles). Je t'assure qu'il y a 10 ans, le problème était moins fréquent.
Quand tu vois un mécanicien écrire "peuneu pour pneu" ou deux autres se prendre la tête pour savoir si batterie prend un e final ou pas mais également 2 R quand ils ont mis qu'un seul T sans sourcillier...
Et je ne te raconte pas les lettres de motivations ou les CV, ni les mecs qui ne savent même pas écrire leur adresse correctement...
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Yliur
Le Wed, 19 Dec 2012 18:52:42 +0100 Michel Campfort a écrit :
Le 19.12.2012 18:02, remy a écrit :
> > et ma fille a eu 7 prof en cm2 > Sept instituteurs, peut-être, mais pas sept professeurs.
Ce n'est pas "professeur des écoles" le titre officiel maintenant ?
Ton vocabulaire doit dater de la IIIème République ;) .
Le Wed, 19 Dec 2012 18:52:42 +0100
Michel Campfort <cft1@free.fr> a écrit :
Le 19.12.2012 18:02, remy a écrit :
>
> et ma fille a eu 7 prof en cm2
>
Sept instituteurs, peut-être, mais pas sept professeurs.
Ce n'est pas "professeur des écoles" le titre officiel maintenant ?
Ton vocabulaire doit dater de la IIIème République ;) .
Le Wed, 19 Dec 2012 18:52:42 +0100 Michel Campfort a écrit :
Le 19.12.2012 18:02, remy a écrit :
> > et ma fille a eu 7 prof en cm2 > Sept instituteurs, peut-être, mais pas sept professeurs.
Ce n'est pas "professeur des écoles" le titre officiel maintenant ?
Ton vocabulaire doit dater de la IIIème République ;) .
Nicolas George
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ?
http://www.amazon.fr/Le-niveau-monte-Christian-Baudelot/dp/2020124696/ Je ne l'ai pas lu personnellement, mais des gens en qui j'ai entière confiance m'en ont parlé en détail.
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le français avec de plus en plus de difficulté.
Ça ne vaut strictement rien, parce c'est biaisé à tous les niveaux. Tu devrais être capable de t'en rendre compte, si tu y réfléchis deux secondes. Le biais le plus évident est l'effet hérisson : tu vas remarquer quand quelqu'un a une orthographe déplorable, pas quand il a une orthographe correcte. Le deuxième, c'est ta propre identité : tu es probablement dans le quartile supérieur, donc si tu compares ce que tu observes avec toi-même, tu observes forcément beaucoup de gens moins bons, et tu observes de plus des gens nettement plus jeunes que toi, en oubliant que les compétences continuent à augmenter après 20 ans. Enfin, tu ne tiens absolument pas compte des objectifs qui ont été fixés : l'enseignement a évolué, il insiste moins sur les connaissances bêtes et méchantes comme l'orthographe et le calcul, et laisse une plus grande part aux activités d'épanouissement intellectuel.
C'est la prise en compte de tous ces effets qui font la différence entre ton discours, qui est du niveau brève de comptoir « le niveau baisse, ma bonne dame, c'était mieux âââvant », et un discours scientifique sérieux.
Doug713705 , dans le message
<2gh9q9x26u.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ?
http://www.amazon.fr/Le-niveau-monte-Christian-Baudelot/dp/2020124696/
Je ne l'ai pas lu personnellement, mais des gens en qui j'ai entière
confiance m'en ont parlé en détail.
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes
yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le
français avec de plus en plus de difficulté.
Ça ne vaut strictement rien, parce c'est biaisé à tous les niveaux. Tu
devrais être capable de t'en rendre compte, si tu y réfléchis deux secondes.
Le biais le plus évident est l'effet hérisson : tu vas remarquer quand
quelqu'un a une orthographe déplorable, pas quand il a une orthographe
correcte. Le deuxième, c'est ta propre identité : tu es probablement dans le
quartile supérieur, donc si tu compares ce que tu observes avec toi-même, tu
observes forcément beaucoup de gens moins bons, et tu observes de plus des
gens nettement plus jeunes que toi, en oubliant que les compétences
continuent à augmenter après 20 ans. Enfin, tu ne tiens absolument pas
compte des objectifs qui ont été fixés : l'enseignement a évolué, il insiste
moins sur les connaissances bêtes et méchantes comme l'orthographe et le
calcul, et laisse une plus grande part aux activités d'épanouissement
intellectuel.
C'est la prise en compte de tous ces effets qui font la différence entre ton
discours, qui est du niveau brève de comptoir « le niveau baisse, ma bonne
dame, c'était mieux âââvant », et un discours scientifique sérieux.
Ok, mais as tu des sources _indépendantes_ qui montrent une stabilité ?
http://www.amazon.fr/Le-niveau-monte-Christian-Baudelot/dp/2020124696/ Je ne l'ai pas lu personnellement, mais des gens en qui j'ai entière confiance m'en ont parlé en détail.
Je te parle de ce qu'on peut constater au quotidien. Je _vois_ de mes yeux, et je ne suis pas le seul, que la jeunesse lit et écrit le français avec de plus en plus de difficulté.
Ça ne vaut strictement rien, parce c'est biaisé à tous les niveaux. Tu devrais être capable de t'en rendre compte, si tu y réfléchis deux secondes. Le biais le plus évident est l'effet hérisson : tu vas remarquer quand quelqu'un a une orthographe déplorable, pas quand il a une orthographe correcte. Le deuxième, c'est ta propre identité : tu es probablement dans le quartile supérieur, donc si tu compares ce que tu observes avec toi-même, tu observes forcément beaucoup de gens moins bons, et tu observes de plus des gens nettement plus jeunes que toi, en oubliant que les compétences continuent à augmenter après 20 ans. Enfin, tu ne tiens absolument pas compte des objectifs qui ont été fixés : l'enseignement a évolué, il insiste moins sur les connaissances bêtes et méchantes comme l'orthographe et le calcul, et laisse une plus grande part aux activités d'épanouissement intellectuel.
C'est la prise en compte de tous ces effets qui font la différence entre ton discours, qui est du niveau brève de comptoir « le niveau baisse, ma bonne dame, c'était mieux âââvant », et un discours scientifique sérieux.
