Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est : il est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu décris par le grand public sauf sous la menaces de violences physiques ou de sanctions financières (et encore).
Ma soeur utilise tous les jours un KDE 3 sur un PIII 500 Mhz avec 256 Mo et elle en est positivement contente. Elle y fait tourner konqueror, kopete, amarok, akregator, les divers petits jeux, gimp. Tous ces programmes tournent en même temps. Je n'ai fait aucun lobying, aucune menaces ni actions de violence physique, ni sanctions financières.
Je regarderai exactement ce que j'ai chez moi ce soir. Il doit y avoir un peu moins de ressources en mémoire et cpu, parce que même si c'est utilisable avec beaucoup de patience on sent nettement que le système installé est prévu pour des ressouces plus conséquentes.
Le 16-01-2008, Khanh-Dang <khanh-dang@w.fr.invalid> a écrit :
Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est :
il est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu
décris par le grand public sauf sous la menaces de violences
physiques ou de sanctions financières (et encore).
Ma soeur utilise tous les jours un KDE 3 sur un PIII 500 Mhz avec 256
Mo et elle en est positivement contente. Elle y fait tourner
konqueror, kopete, amarok, akregator, les divers petits jeux, gimp.
Tous ces programmes tournent en même temps. Je n'ai fait aucun
lobying, aucune menaces ni actions de violence physique, ni sanctions
financières.
Je regarderai exactement ce que j'ai chez moi ce soir. Il doit y avoir
un peu moins de ressources en mémoire et cpu, parce que même si c'est
utilisable avec beaucoup de patience on sent nettement que le système
installé est prévu pour des ressouces plus conséquentes.
Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est : il est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu décris par le grand public sauf sous la menaces de violences physiques ou de sanctions financières (et encore).
Ma soeur utilise tous les jours un KDE 3 sur un PIII 500 Mhz avec 256 Mo et elle en est positivement contente. Elle y fait tourner konqueror, kopete, amarok, akregator, les divers petits jeux, gimp. Tous ces programmes tournent en même temps. Je n'ai fait aucun lobying, aucune menaces ni actions de violence physique, ni sanctions financières.
Je regarderai exactement ce que j'ai chez moi ce soir. Il doit y avoir un peu moins de ressources en mémoire et cpu, parce que même si c'est utilisable avec beaucoup de patience on sent nettement que le système installé est prévu pour des ressouces plus conséquentes.
SL
Le 16-01-2008, Nicolas George <nicolas$ a écrit :
Michel Talon, dans le message <fmkmqk$2t8q$,
La GPL introduit une clause contraignante, c'est tout à fait vrai. La question est de savoir si cette contrainte est compatible ou non avec la notion de logiciel libre. Pour ça, il faut des critères. J'attends de voir un jeu de critères tels que :
- selon ces critères, les licences dont personne ne conteste la liberté, comme la licence BSD (y compris l'originale), la licence Artistic, la licence X11, la licence Apache, etc., sont bien libres ;
- selon ces critères, la GPL n'est pas une licence de logiciel libre ;
- on ne voit pas comme le nez au milieu de la figure qu'elle a été conçue spécialement pour exclure la GPL.
(Parce qu'on pourrait aussi dire « une licence est libre si elle respecte les DFSG, sauf si c'est la GPL » ; ce ne serait pas très intéressant pour le débat.)
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à un objectif politique ou économique.
Le 16-01-2008, Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> a écrit :
Michel Talon, dans le message <fmkmqk$2t8q$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
La GPL introduit une clause contraignante, c'est tout à fait vrai. La
question est de savoir si cette contrainte est compatible ou non avec la
notion de logiciel libre. Pour ça, il faut des critères. J'attends de voir
un jeu de critères tels que :
- selon ces critères, les licences dont personne ne conteste la liberté,
comme la licence BSD (y compris l'originale), la licence Artistic, la
licence X11, la licence Apache, etc., sont bien libres ;
- selon ces critères, la GPL n'est pas une licence de logiciel libre ;
- on ne voit pas comme le nez au milieu de la figure qu'elle a été conçue
spécialement pour exclure la GPL.
(Parce qu'on pourrait aussi dire « une licence est libre si elle respecte
les DFSG, sauf si c'est la GPL » ; ce ne serait pas très intéressant pour le
débat.)
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à
un objectif politique ou économique.
La GPL introduit une clause contraignante, c'est tout à fait vrai. La question est de savoir si cette contrainte est compatible ou non avec la notion de logiciel libre. Pour ça, il faut des critères. J'attends de voir un jeu de critères tels que :
- selon ces critères, les licences dont personne ne conteste la liberté, comme la licence BSD (y compris l'originale), la licence Artistic, la licence X11, la licence Apache, etc., sont bien libres ;
- selon ces critères, la GPL n'est pas une licence de logiciel libre ;
- on ne voit pas comme le nez au milieu de la figure qu'elle a été conçue spécialement pour exclure la GPL.
(Parce qu'on pourrait aussi dire « une licence est libre si elle respecte les DFSG, sauf si c'est la GPL » ; ce ne serait pas très intéressant pour le débat.)
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à un objectif politique ou économique.
SL
Le 16-01-2008, Michel Talon a écrit :
SL wrote:
Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est : il est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu décris par le grand public sauf sous la menaces de violences physiques ou de sanctions financières (et encore).
Si le grand public a besoin d'OpenOffice, oui, je suis d'accord avec toi. OpenOffice n'est heureux qu'avec une machine puissante. Sur mon portable Core 2 Duo il démarre presque instantanément. Idem pour les autres monstres genre Eclipse, NetBeans, etc. La question est de savoir si le grand public a besoin de monstres comme ça, et là je n'ai pas de réponse. Mon usage personnel de l'ordinateur, c'est d'abord et avant tout, mail et similaires, et browser, et là il n'y a pas rééllement besoin d'une machine puissante. Ce qui t'explique le succès de choses comme les machines à base de Via Epia, ou du portable Asus Eee PC.
Si le besoin du grand public c'est de jouer aux derniers jeux à la mode, alors il faut un PC surpuissant overclocké avec la dernière carte vidéo à la mode qui coute plus cher que tout le reste du PC.
Ce que je comprends pas c'est comment on peut feindre une seule seconde de se poser la question "si le grand public à besoin de monstre comme ça". De toute évidence, il s'en sert massivement. On peut toujours dire que son vrai besoin c'est latex et emacs et qu'il l'ignore, mais je ne comprends toujours pas au nom de quoi.
Le 16-01-2008, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit :
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est : il
est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu décris
par le grand public sauf sous la menaces de violences physiques ou de
sanctions financières (et encore).
Si le grand public a besoin d'OpenOffice, oui, je suis d'accord avec toi.
OpenOffice n'est heureux qu'avec une machine puissante. Sur mon portable
Core 2 Duo il démarre presque instantanément. Idem pour les autres
monstres genre Eclipse, NetBeans, etc. La question est de savoir si le
grand public a besoin de monstres comme ça, et là je n'ai pas de
réponse. Mon usage personnel de l'ordinateur, c'est d'abord et avant
tout, mail et similaires, et browser, et là il n'y a pas rééllement
besoin d'une machine puissante. Ce qui t'explique le succès de choses
comme les machines à base de Via Epia, ou du portable Asus Eee PC.
Si le besoin du grand public c'est de jouer aux derniers jeux à la mode,
alors il faut un PC surpuissant overclocké avec la dernière carte vidéo
à la mode qui coute plus cher que tout le reste du PC.
Ce que je comprends pas c'est comment on peut feindre une seule seconde
de se poser la question "si le grand public à besoin de monstre comme
ça". De toute évidence, il s'en sert massivement. On peut toujours dire
que son vrai besoin c'est latex et emacs et qu'il l'ignore, mais je ne
comprends toujours pas au nom de quoi.
Il me semble que la conclusion, à moins de vouloir chipoter, c'est : il est tout à fait inimaginable de faire utiliser la machine que tu décris par le grand public sauf sous la menaces de violences physiques ou de sanctions financières (et encore).
Si le grand public a besoin d'OpenOffice, oui, je suis d'accord avec toi. OpenOffice n'est heureux qu'avec une machine puissante. Sur mon portable Core 2 Duo il démarre presque instantanément. Idem pour les autres monstres genre Eclipse, NetBeans, etc. La question est de savoir si le grand public a besoin de monstres comme ça, et là je n'ai pas de réponse. Mon usage personnel de l'ordinateur, c'est d'abord et avant tout, mail et similaires, et browser, et là il n'y a pas rééllement besoin d'une machine puissante. Ce qui t'explique le succès de choses comme les machines à base de Via Epia, ou du portable Asus Eee PC.
Si le besoin du grand public c'est de jouer aux derniers jeux à la mode, alors il faut un PC surpuissant overclocké avec la dernière carte vidéo à la mode qui coute plus cher que tout le reste du PC.
Ce que je comprends pas c'est comment on peut feindre une seule seconde de se poser la question "si le grand public à besoin de monstre comme ça". De toute évidence, il s'en sert massivement. On peut toujours dire que son vrai besoin c'est latex et emacs et qu'il l'ignore, mais je ne comprends toujours pas au nom de quoi.
SL
Le 16-01-2008, Khanh-Dang a écrit :
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de l'autre le ciel des idées.
Je me suis fait mal comprendre. Je ne parle aucunement d'un besoin idéal qu'il faudrait que les utilisateurs aient. Autrement dit, je ne parle pas non plus d'idéologie à asseoir :
Désolé.
Je ne prétends pas que le logiciel libre réponde aux besoins de tout le monde et je ne prétends pas imposer aux gens les seuls besoins auxquels répond le logiciel libre. Seulement, je déplore qu'un *grand nombre* d'utilisateurs soient *mal informés*, de telle sorte que là où le logiciel libre pourrait répondre à la totalité de leurs besoins, ou tout du moins à une partie largement satisfaisante, il choisissent sans connaissance de cause, voire se voient imposer, d'autres solutions.
Je ne suis pas sûr que l'absence de d'utilisation de linux dans certains créneaux où on pourrait imaginer qu'il serait utile soit dû uniquement à une mésinformation (et encore moins à une désinformation).
Le 16-01-2008, Khanh-Dang <khanh-dang@w.fr.invalid> a écrit :
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au
sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de
l'autre le ciel des idées.
Je me suis fait mal comprendre. Je ne parle aucunement d'un besoin idéal
qu'il faudrait que les utilisateurs aient. Autrement dit, je ne parle
pas non plus d'idéologie à asseoir :
Désolé.
Je ne prétends pas que le logiciel libre réponde aux besoins de tout
le monde et je ne prétends pas imposer aux gens les seuls besoins
auxquels répond le logiciel libre. Seulement, je déplore qu'un *grand
nombre* d'utilisateurs soient *mal informés*, de telle sorte que là où
le logiciel libre pourrait répondre à la totalité de leurs besoins, ou
tout du moins à une partie largement satisfaisante, il choisissent
sans connaissance de cause, voire se voient imposer, d'autres
solutions.
Je ne suis pas sûr que l'absence de d'utilisation de linux dans certains
créneaux où on pourrait imaginer qu'il serait utile soit dû uniquement à
une mésinformation (et encore moins à une désinformation).
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de l'autre le ciel des idées.
Je me suis fait mal comprendre. Je ne parle aucunement d'un besoin idéal qu'il faudrait que les utilisateurs aient. Autrement dit, je ne parle pas non plus d'idéologie à asseoir :
Désolé.
Je ne prétends pas que le logiciel libre réponde aux besoins de tout le monde et je ne prétends pas imposer aux gens les seuls besoins auxquels répond le logiciel libre. Seulement, je déplore qu'un *grand nombre* d'utilisateurs soient *mal informés*, de telle sorte que là où le logiciel libre pourrait répondre à la totalité de leurs besoins, ou tout du moins à une partie largement satisfaisante, il choisissent sans connaissance de cause, voire se voient imposer, d'autres solutions.
Je ne suis pas sûr que l'absence de d'utilisation de linux dans certains créneaux où on pourrait imaginer qu'il serait utile soit dû uniquement à une mésinformation (et encore moins à une désinformation).
Nicolas George
SL , dans le message , a écrit :
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à un objectif politique ou économique.
Ça inclue les logiciels que tu n'as pas le droit de redistribuer, et même les freewares. Donc ça ne correspond absolument pas à l'acception usuelle.
SL , dans le message <slrnforqs3.4ac.nospam@valla.limsi.fr>, a écrit :
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à
un objectif politique ou économique.
Ça inclue les logiciels que tu n'as pas le droit de redistribuer, et même
les freewares. Donc ça ne correspond absolument pas à l'acception usuelle.
Par exemple : une licence est libre si elle ne me fait pas concourir à un objectif politique ou économique.
Ça inclue les logiciels que tu n'as pas le droit de redistribuer, et même les freewares. Donc ça ne correspond absolument pas à l'acception usuelle.
Il découle du fait qu'il n'y a aucune finalité que le code est public, modifiable, redistribuable pour n'importe quel objectif, etc.
remy
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de l'autre le ciel des idées. On est toujours dans le besoin socialement défini. Et il ne faut pas prétendre pouvoir en sortir. Tu ne fais que la moitié du chemin. Inversement, le "besoin" n'est pas complètement faux, il a bien un sens : la perspection subjective des usagers, qui en tant que perseption est un fait objectif. Le besoin, ou disons la norme collective, est un fait (social). Prétendre qu'un préalable nécessaire est d'"éclairer" les gens est très naïf (et dangereux) : ce n'est pas les gens qu'il faut "éclairer" contre leur gré (sur la base de la conviction d'un savoir absolue, etc.), c'est la société qu'il faut changer, c'est un ponit de vue très différent.
meun je serais plus enclin à penser que la norme sociale comme tu dis n'est pas un fait social mais plus une contrainte économique qui je te l'accorde peut être qualifiée de milieu socio culturel mais bon l'on s'en fout
quant au petit laïus sur la perception du besoin qui est un artefact de la réalité c'est gentil comme constat
Toutes ces confusions (il me semble) sont le coeur du type de militantisme du logiciel libre et il est pré-politique en ce sens, très naïf et en ce sens dangereux, même si, sur le contenu, tout ça est évidemment juste et sympathique. Mais au fond il ne s'agit que de remplacer une idéologie par une autre.
se servir des logiciels pour véhiculer une idéologie est une approche que je qualifierai d'inconséquente je suis persuadé et cela n'engage que moi mais il n'y aurait pas de monopole, linux ne serait pas aussi abouti
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des faits en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
remy
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au
sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de
l'autre le ciel des idées. On est toujours dans le besoin socialement
défini. Et il ne faut pas prétendre pouvoir en sortir. Tu ne fais que la
moitié du chemin. Inversement, le "besoin" n'est pas complètement faux,
il a bien un sens : la perspection subjective des usagers, qui en tant
que perseption est un fait objectif. Le besoin, ou disons la norme
collective, est un fait (social). Prétendre qu'un préalable nécessaire
est d'"éclairer" les gens est très naïf (et dangereux) : ce n'est pas
les gens qu'il faut "éclairer" contre leur gré (sur la base de la
conviction d'un savoir absolue, etc.), c'est la société qu'il faut
changer, c'est un ponit de vue très différent.
meun je serais plus enclin à penser que la norme sociale comme tu dis
n'est pas un fait social mais plus une contrainte économique
qui je te l'accorde peut être qualifiée de milieu socio culturel
mais bon l'on s'en fout
quant au petit laïus sur la perception du besoin qui est un artefact de
la réalité c'est gentil comme constat
Toutes ces confusions (il me semble) sont le coeur du type de
militantisme du logiciel libre et il est pré-politique en ce sens, très
naïf et en ce sens dangereux, même si, sur le contenu, tout ça est
évidemment juste et sympathique. Mais au fond il ne s'agit que de
remplacer une idéologie par une autre.
se servir des logiciels pour véhiculer une idéologie est une approche
que je qualifierai d'inconséquente
je suis persuadé et cela n'engage que moi
mais il n'y aurait pas de monopole, linux ne serait pas aussi abouti
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel
il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer
quoi que se soit
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des faits
en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
Mais on ne peut en aucun cas parler d'un besoin avec un sens "réel" au sens où tu l'entends. Il n'y a pas d'un côté le royaume du faux et de l'autre le ciel des idées. On est toujours dans le besoin socialement défini. Et il ne faut pas prétendre pouvoir en sortir. Tu ne fais que la moitié du chemin. Inversement, le "besoin" n'est pas complètement faux, il a bien un sens : la perspection subjective des usagers, qui en tant que perseption est un fait objectif. Le besoin, ou disons la norme collective, est un fait (social). Prétendre qu'un préalable nécessaire est d'"éclairer" les gens est très naïf (et dangereux) : ce n'est pas les gens qu'il faut "éclairer" contre leur gré (sur la base de la conviction d'un savoir absolue, etc.), c'est la société qu'il faut changer, c'est un ponit de vue très différent.
meun je serais plus enclin à penser que la norme sociale comme tu dis n'est pas un fait social mais plus une contrainte économique qui je te l'accorde peut être qualifiée de milieu socio culturel mais bon l'on s'en fout
quant au petit laïus sur la perception du besoin qui est un artefact de la réalité c'est gentil comme constat
Toutes ces confusions (il me semble) sont le coeur du type de militantisme du logiciel libre et il est pré-politique en ce sens, très naïf et en ce sens dangereux, même si, sur le contenu, tout ça est évidemment juste et sympathique. Mais au fond il ne s'agit que de remplacer une idéologie par une autre.
se servir des logiciels pour véhiculer une idéologie est une approche que je qualifierai d'inconséquente je suis persuadé et cela n'engage que moi mais il n'y aurait pas de monopole, linux ne serait pas aussi abouti
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des faits en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
remy
SL
Le 16-01-2008, remy a écrit :
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus mettre d'autre licence que la licence GPL.
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des faits en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
Les faits en toute neutralité, tu crois encore que ça existe ?
Le 16-01-2008, remy <remy@fctpas.fr> a écrit :
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel
il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi
que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique
et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code
soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL
qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la
viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc
qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la
licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus
mettre d'autre licence que la licence GPL.
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des
faits en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
Les faits en toute neutralité, tu crois encore que ça existe ?
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus mettre d'autre licence que la licence GPL.
c'est comme tes copains de wikipédia il se contente d'exposer des faits en toute neutralité point barre le reste c'est ton problème
Les faits en toute neutralité, tu crois encore que ça existe ?
Hugues
Ce cher SL a dit :
Le 16-01-2008, remy a écrit :
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus mettre d'autre licence que la licence GPL.
C'est vrai qu'avec les projets multi-licences qui se voient finalement adopter une licence unique (bizarrement, la GPL justement, ou une de ses dérivées), ou encore la pléthore de projets qui ont leur propre licence : MPL pour mozilla, apache, etc, ou les licences BSD qui ont encore de beaux jours, pour ne citer que les plus connues...
De toutes facons, je suis pour le fait qu'il y ait le moins de licences logicielles possible (ca simplifie l'installation desdits logiciels), et la GPL a pour moi ceci de bien qu'elle protege aussi bien l'auteur que l'utilisateur (d'habitude c'est seulement l'auteur, c'est quand meme une revolution...).
-- Hugues
Ce cher SL <nospam@nospam.fr> a dit :
Le 16-01-2008, remy <remy@fctpas.fr> a écrit :
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel
il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi
que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique
et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code
soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL
qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la
viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc
qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la
licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus
mettre d'autre licence que la licence GPL.
C'est vrai qu'avec les projets multi-licences qui se voient finalement adopter
une licence unique (bizarrement, la GPL justement, ou une de ses dérivées),
ou encore la pléthore de projets qui ont leur propre licence : MPL pour
mozilla, apache, etc, ou les licences BSD qui ont encore de beaux jours, pour
ne citer que les plus connues...
De toutes facons, je suis pour le fait qu'il y ait le moins de licences
logicielles possible (ca simplifie l'installation desdits logiciels), et la
GPL a pour moi ceci de bien qu'elle protege aussi bien l'auteur que
l'utilisateur (d'habitude c'est seulement l'auteur, c'est quand meme une
revolution...).
et la GPL peut être vue comme un dispositif de protection du logiciel il n'a jamais été question d'éduquer, d' imposer ou de remplacer quoi que se soit
La GPL est une arme de guerre pour imposer un certain modèle économique et culturel. Le but des promoteurs de la GPL est que le maximum de code soit sous cette licence, d'où le côté viral et d'où par exemple la LGPL qui vise à faciliter l'infiltration de la GPL dans des secteurs où la viralité d'emblée ne serait pas acceptée. Le but de la GPL est donc qu'il n'y ait, au bout d'un moment, pratiquement plus le choix de la licence, puisqu'à moins de se priver de l'existant, on ne pourra plus mettre d'autre licence que la licence GPL.
C'est vrai qu'avec les projets multi-licences qui se voient finalement adopter une licence unique (bizarrement, la GPL justement, ou une de ses dérivées), ou encore la pléthore de projets qui ont leur propre licence : MPL pour mozilla, apache, etc, ou les licences BSD qui ont encore de beaux jours, pour ne citer que les plus connues...
De toutes facons, je suis pour le fait qu'il y ait le moins de licences logicielles possible (ca simplifie l'installation desdits logiciels), et la GPL a pour moi ceci de bien qu'elle protege aussi bien l'auteur que l'utilisateur (d'habitude c'est seulement l'auteur, c'est quand meme une revolution...).
-- Hugues
Benjamin FRANCOIS
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
Donc ta définition, c'est: un logiciel est libre si sa licence te permet de faire tout ce que tu veux. C'est bien ça.
Tu voulais un exemple de licence vraiment libre, en voilà une.
Attention, plus difficile: cite-moi un logiciel largement connu et utilisé qui soit libre suivant cette définition.
La libcaca, c'est assez connu pour toi ?
-- When Batman is in trouble, he turns on the Jack Bauer signal.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
Donc ta définition, c'est: un logiciel est libre si sa licence te permet de
faire tout ce que tu veux. C'est bien ça.
Tu voulais un exemple de licence vraiment libre, en voilà une.
Attention, plus difficile: cite-moi un logiciel largement connu et utilisé
qui soit libre suivant cette définition.
La libcaca, c'est assez connu pour toi ?
--
When Batman is in trouble, he turns on the Jack Bauer signal.