Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de le
dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il aura
des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout autant pour
le format .doc que pour des formats de photos.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de le
dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il aura
des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout autant pour
le format .doc que pour des formats de photos.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de le
dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il aura
des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout autant pour
le format .doc que pour des formats de photos.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système de
gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas réduit les
>> problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système de
gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas réduit les
>> problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système de
gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas réduit les
>> problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
Je ne défends personne. Je m'intéresse à la photo... Le reste m'importe
peu en l'occurrence.
Je ne défends personne. Je m'intéresse à la photo... Le reste m'importe
peu en l'occurrence.
Je ne défends personne. Je m'intéresse à la photo... Le reste m'importe
peu en l'occurrence.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos
sont tout à fait publics.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos
sont tout à fait publics.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos
sont tout à fait publics.
par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le 28/04/2010 17:54, Gaël Le Mignot a écrit :Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Ignorer totalement non mais pas vouloir appliquer à la photo tout ce
qui peut se faire en informatique.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ben tiens. On va faire semblant que tout le monde il est gentil et que
la concurrence n'existe pas... Car, de toute manière, on parle de
techniques qui ne concernent absolument pas le grand public.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de
le dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il
aura des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout
autant pour le format .doc que pour des formats de photos.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos sont tout
à fait publics.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Voilà... Tu parles d'informatique et tu mélanges des choses qui n'ont
aucun rapport entre elles. Le raw n'est pas un format d'image, c'est
un fichiers de données et donc il n'est pas question de vouloir le
lire dans son salon ou sur un PDA.
Le JPEG peut être lu partout et modifié à sa guise.
Le 28/04/2010 17:54, Gaël Le Mignot a écrit :
Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Ignorer totalement non mais pas vouloir appliquer à la photo tout ce
qui peut se faire en informatique.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ben tiens. On va faire semblant que tout le monde il est gentil et que
la concurrence n'existe pas... Car, de toute manière, on parle de
techniques qui ne concernent absolument pas le grand public.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de
le dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il
aura des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout
autant pour le format .doc que pour des formats de photos.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos sont tout
à fait publics.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Voilà... Tu parles d'informatique et tu mélanges des choses qui n'ont
aucun rapport entre elles. Le raw n'est pas un format d'image, c'est
un fichiers de données et donc il n'est pas question de vouloir le
lire dans son salon ou sur un PDA.
Le JPEG peut être lu partout et modifié à sa guise.
Le 28/04/2010 17:54, Gaël Le Mignot a écrit :Sauf que quand on fait de la photo numérique, on devient dépendant de
l'informatique, et on peut difficilement ignorer totalement l'aspect
informatique des choses.
Ignorer totalement non mais pas vouloir appliquer à la photo tout ce
qui peut se faire en informatique.
Je peux comprendre qu'on développe un format spécifique pour des
raisons techniques, quand les formats existant ne conviennent
pas. Mais dans ce cas, on diffuse des spécifications détaillées,
permettant à tous ceux qui le souhaitent, du bidouilleur dans sa cave
à Adobe en passant par les fabriquants de lecteurs de salon de
manipuler le format.
Ben tiens. On va faire semblant que tout le monde il est gentil et que
la concurrence n'existe pas... Car, de toute manière, on parle de
techniques qui ne concernent absolument pas le grand public.
Ne pas le faire ne peut s'expliquer que pour une seule raison : la
volonté de faire du "lock-in", de garder l'utilisateur captif, de
le dissuader de passer chez le concurrent parce que dans ce cas il
aura des problèmes de migration de données. Ça s'applique tout
autant pour le format .doc que pour des formats de photos.
Ca n'a rien à voir. Les formats d'utilisation des photos sont tout
à fait publics.
Même sans entrer dans "et si la société se met à exiger des conditions
de plus en plus durs" (ce qui a déjà fait), il y a d'énormes problèmes
de pérennité, dés qu'un format est fermé. Et si la société en question
fait faillitte ? Ou change de format, et au bout de quelques années,
arrête de supporter son ancien format ?
On peut éventuellement garder l'ancien logiciel, non mis à jour,
encore et encore, malgré les problèmes de sécurité que ça pose. Et si
ce logiciel cesse de fonctionner dans 5 ou 10 ans, parce que le
matériel ou l'OS a changé ?
On va prendre un émulateur ? Ah, mince, l'EULA de ce logiciel interdit
de le lancer sur un émulateur (beaucoup d'EULA le font).
Ces cas là ne sont pas fantaisistes. Ils arrivent dans la vrai
vie. Avec des logiciels de base de données, des tableurs, avec des
jeux dont le serveur de clé a été arrêté, ... et ça arrivera aussi en
photo, si les fabriquants font des formats propriétaires.
Et sans parler de vouloir lire/modifier les photos sur un lecteur de
salon, un PDA, un autre logiciel, ...
Voilà... Tu parles d'informatique et tu mélanges des choses qui n'ont
aucun rapport entre elles. Le raw n'est pas un format d'image, c'est
un fichiers de données et donc il n'est pas question de vouloir le
lire dans son salon ou sur un PDA.
Le JPEG peut être lu partout et modifié à sa guise.
Stephane Legras-Decussy wrote:par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Stephane Legras-Decussy<killyourself@yesnocancel.com> wrote:
par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Stephane Legras-Decussy wrote:par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Le 28/04/2010 18:15, Gaël Le Mignot a écrit :Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Euh, si on part sur cette vision extrêmement simpliste de l'histoire
on peut arriver absolument n'importe où...
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Et interdit beaucoup de choses. Tu es partant pour faire appliquer
aussi les interdictions ?
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système
de gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Marrant, tu ne parles que de droits, jamais de devoirs ou
d'obligations...
Tu n'a toujours pas dit comment tu rémunérais les auteurs...
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
Ah et s'approprier le bien d'autrui c'est quoi exactement ? Pas un peu
le droit du renard libre dans le poulailler libre ?
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas
>> réduit les problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
Tu retardes pas mal. La vidéo comme bien d'autre choses est de plus en
plus dématérialisée...
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
Le droit de reproduire des billets de banque... Je vois pas trop où tu
veux aller là...
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
A priori on parle de photos qu'on crée soi-même donc les DRM je vois
pas...
Le 28/04/2010 18:15, Gaël Le Mignot a écrit :
Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Euh, si on part sur cette vision extrêmement simpliste de l'histoire
on peut arriver absolument n'importe où...
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Et interdit beaucoup de choses. Tu es partant pour faire appliquer
aussi les interdictions ?
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système
de gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Marrant, tu ne parles que de droits, jamais de devoirs ou
d'obligations...
Tu n'a toujours pas dit comment tu rémunérais les auteurs...
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
Ah et s'approprier le bien d'autrui c'est quoi exactement ? Pas un peu
le droit du renard libre dans le poulailler libre ?
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas
>> réduit les problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
Tu retardes pas mal. La vidéo comme bien d'autre choses est de plus en
plus dématérialisée...
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
Le droit de reproduire des billets de banque... Je vois pas trop où tu
veux aller là...
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
A priori on parle de photos qu'on crée soi-même donc les DRM je vois
pas...
Le 28/04/2010 18:15, Gaël Le Mignot a écrit :Les principes philosophiques/éthiques restent valables. Ce sont leurs
applications qui changent. Le Conseil Constitutionnel a bien utilisé
la Déclaraction des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pour
censurer la première version de la loi HADOPI.
Euh, si on part sur cette vision extrêmement simpliste de l'histoire
on peut arriver absolument n'importe où...
Les droits sont définis par la loi. La loi défini comme *droits* la
droit à la copie privée, le droit au changement de support, le droit
au partage dans le cercle familial, le droit de citation, ...
Et interdit beaucoup de choses. Tu es partant pour faire appliquer
aussi les interdictions ?
Tout système qui ne garantie pas ces *droits* n'est pas un système
de gestion des droits, mais un système de restriction des droits.
Marrant, tu ne parles que de droits, jamais de devoirs ou
d'obligations...
Tu n'a toujours pas dit comment tu rémunérais les auteurs...
Quand à "la pente naturelle de bien des gens est de croire qu'ils ont
tous les droits", je rappellerai l'article 4 de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les DRMs, les formats
fermés, les CLUFs restricts, violent ce principe. Un grand nombre de
choses qu'ils empêchent (par la loi ou par la technique) ne nuit pas à
autrui, mais au contraire sont des utilisations parfaitement
légitimes. Ces systèmes sont donc liberticides.
Ah et s'approprier le bien d'autrui c'est quoi exactement ? Pas un peu
le droit du renard libre dans le poulailler libre ?
>> Il y a un standard de fait sur les vidéos, et ça n'a pas
>> réduit les problèmes posés par les DRMs, bien au contraire.
> ? ah. Un standard de fait, lequel ?
DVD et Blue-Ray
Tu retardes pas mal. La vidéo comme bien d'autre choses est de plus en
plus dématérialisée...
C'est quoi cet argument, "retourne dans la vie réelle" ? Je n'y suis
pas ? Quand aux "quartiers", je vis dans une "cité" dans le "9-3" donc
je dois connaître, merci. Et c'est pas les limitations techniques de
type DRM ou imprimante qui refuse les billets de banque qui vont
changer quoi que ce soit à ceux qui sont dans le crime organisé. Par
contre, pour le bon citoyen respectueux de la loi, ça va l'empêcher
d'utiliser certains de ses *droits*.
Le droit de reproduire des billets de banque... Je vois pas trop où tu
veux aller là...
On a les mêmes errements sur les livres Kindle, sur les vidéos avec le
Blue-Ray. Le jour où on aura du DRM sur les photos (et il semble que
ce soit même déjà le cas), on aura les mêmes pour la photo.
A priori on parle de photos qu'on crée soi-même donc les DRM je vois
pas...
On 28/04/2010 21:10, Benoit wrote:Stephane Legras-Decussy wrote:par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Non, même si certains ont essayé:
<http://en.wikipedia.org/wiki/Jpg>. Le JPEG 2000 (basé, si ma mémoire
est bonne, sur les "ondelettes") dépend de brevets, mais le consortium
JPEG aurait racheté la licence pour en faire un standard "libre".
On 28/04/2010 21:10, Benoit wrote:
Stephane Legras-Decussy<killyourself@yesnocancel.com> wrote:
par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Non, même si certains ont essayé:
<http://en.wikipedia.org/wiki/Jpg>. Le JPEG 2000 (basé, si ma mémoire
est bonne, sur les "ondelettes") dépend de brevets, mais le consortium
JPEG aurait racheté la licence pour en faire un standard "libre".
On 28/04/2010 21:10, Benoit wrote:Stephane Legras-Decussy wrote:par quel miracle ?
n'est-ce pas un peu excessif de confiance/optimisme ?
Le format jpeg n'est-il pas la propriété de quelqu'un ?
Non, même si certains ont essayé:
<http://en.wikipedia.org/wiki/Jpg>. Le JPEG 2000 (basé, si ma mémoire
est bonne, sur les "ondelettes") dépend de brevets, mais le consortium
JPEG aurait racheté la licence pour en faire un standard "libre".
Où c'est Apple
qui autorise les applications, qui peut rétro-activement les annuler,
et qui a un droit de véto sur toute nouvelle version, ce n'est
décidément pas les auteurs de logiciels pour iphone qui contrôllent le
système.
Où c'est Apple
qui autorise les applications, qui peut rétro-activement les annuler,
et qui a un droit de véto sur toute nouvelle version, ce n'est
décidément pas les auteurs de logiciels pour iphone qui contrôllent le
système.
Où c'est Apple
qui autorise les applications, qui peut rétro-activement les annuler,
et qui a un droit de véto sur toute nouvelle version, ce n'est
décidément pas les auteurs de logiciels pour iphone qui contrôllent le
système.