L'excellent (comme d'habitude) 3ème billet de Me EOLAS, sur le mariage
pour tous est sorti, ici :
<http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/05/11/Du-mariage-pour-tous-%283e-p
artie%29-%3A-apres-la-bataille?pub=1>
Raccourci :
http://minilien.fr/a0m26q
Pour les fatigués qui ne veulent pas lire (shame on you!), grosso modo,
la nouvelle loi ne change pas grand chose au Code Civil :
"Pour l'essentiel, cette loi pose clairement que la différence de sexe
n'est plus une condition pour se marier, et en tire les conséquences en
neutralisant grammaticalement les articles du Code civil qui étaient
rédigés en impliquant nécessairement la différence de sexe des époux"
Voilà. Le reste est fantasme et mauvaise foi des "antis".
PS: à noter la disposition, en droit du travail, qui permet au salarié
de refuser _sans sanction_ une mutation dans un pays où l'homosexualité
est illégale.
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la dite phrase et elle était citée car justement je la considérait totalement fausse.
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" a écrit dans le message de news: 519378b6$0$2398$
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de deux époux. Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe. Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait. Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple. Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
Jean
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la dite
phrase et elle était citée car justement je la considérait totalement
fausse.
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" <pif@nospam.invalid> a écrit dans le message de news:
519378b6$0$2398$426a34cc@news.free.fr...
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de deux
époux.
Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe.
Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait.
Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est
constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple.
Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la dite phrase et elle était citée car justement je la considérait totalement fausse.
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" a écrit dans le message de news: 519378b6$0$2398$
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de deux époux. Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe. Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait. Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple. Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
Jean
Jean
"Pif" a écrit dans le message de news: 519489cc$0$2118$
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la dite phrase et elle était citée car justement je la considérait totalement fausse.
Exact. mes escuses
Jean (endormi)
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" a écrit dans le message de news: 519378b6$0$2398$
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de deux époux. Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe. Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait. Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple. Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
Jean
"Pif" <pif@nospam.invalid> a écrit dans le message de news:
519489cc$0$2118$426a74cc@news.free.fr...
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la
dite phrase et elle était citée car justement je la considérait
totalement fausse.
Exact. mes escuses
Jean (endormi)
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" <pif@nospam.invalid> a écrit dans le message de news:
519378b6$0$2398$426a34cc@news.free.fr...
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de
deux
époux.
Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe.
Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait.
Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est
constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple.
Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
"Pif" a écrit dans le message de news: 519489cc$0$2118$
merci de faire attention aux quote: je ne suis pas l'auteur de la dite phrase et elle était citée car justement je la considérait totalement fausse.
Exact. mes escuses
Jean (endormi)
Le 16/05/2013 06:43, Jean a écrit :
"Pif" a écrit dans le message de news: 519378b6$0$2398$
"Si je lis bien les textes proposés, il s'agit : de couples, de deux époux. Un couple, c'est deux personnes ; il n'est pas question de sexe. Et encore moins de père et mère ! "
Pas tout à fait. Deux entités semblables c'est surtout une paire. Un attelage est constitué d'une paire de boeufs, pas d'un couple. Mais on achète un couple de serins pour la reproduction.
Jean
dmkgbt
jr wrote:
Le 16/05/2013 08:46, Dominique a écrit : > Et ce, d'autant plus qu'il n'y a dans le contrat civil de mariage aucune > obligation d'avoir des relations sexuelles.
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat de droit civil : Article 1382 Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Mais l'absence de relations sexuelles n'est ici une faute qu'en tant que symptome d'une absence d'affection et d'une attitude outrageante à son égard relevé par l'épouse L'excès inverse aurait pu provoquer la même décision voire être attaqué par l'épouse au pénal comme viol. Chacun des époux peut aussi se plaindre de pratiques sexuelles "non-orthodoxes" c'est à dire autres que le classique pénis-dans-vagin-en-position-du-missionnaire.
Cependant, je me répète, le Code civil, dans son article 215 ne précise rien en ce qui concerne les obligations de relations sexuelles proprement dites.
D'ailleurs, si le mari avait nié obstinément cette absence de relations sexuelles avec son épouse au lieu de la reconnaître, je me demande bien comment celle-ci aurait pu en administrer la preuve, tant il est vrai que la preuve d'une absence est difficile...
Enfin, il y a, à mon avis, une bonne question à poser : si la relation sexuelle est obligatoire par contrat dans le mariage, qu'est ce qui différencie le mariage du contrat de service passé entre une prostituée et son client et qu'est ce qui différencie le Maire d'un proxénète? Car le Code Pénal, dans son article 225-5, précise bel et bien que :
"Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :
1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;
2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;
3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.
Le proxénétisme est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende."
Je me demande s'il n'y aurait pas une QPC à poser, là. Un(e) futur(e) divorcé(e) peut se porter volontaire?
-- Dominique Gobeaut dmkgbt(at)free(point)fr
jr <jqs@froc.net> wrote:
Le 16/05/2013 08:46, Dominique a écrit :
> Et ce, d'autant plus qu'il n'y a dans le contrat civil de mariage aucune
> obligation d'avoir des relations sexuelles.
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de
dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le
non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat
de droit civil :
Article 1382
Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Mais l'absence de relations sexuelles n'est ici une faute qu'en tant que
symptome d'une absence d'affection et d'une attitude outrageante à son
égard relevé par l'épouse
L'excès inverse aurait pu provoquer la même décision voire être attaqué
par l'épouse au pénal comme viol.
Chacun des époux peut aussi se plaindre de pratiques sexuelles
"non-orthodoxes" c'est à dire autres que le classique
pénis-dans-vagin-en-position-du-missionnaire.
Cependant, je me répète, le Code civil, dans son article 215 ne précise
rien en ce qui concerne les obligations de relations sexuelles
proprement dites.
D'ailleurs, si le mari avait nié obstinément cette absence de relations
sexuelles avec son épouse au lieu de la reconnaître, je me demande bien
comment celle-ci aurait pu en administrer la preuve, tant il est vrai
que la preuve d'une absence est difficile...
Enfin, il y a, à mon avis, une bonne question à poser : si la relation
sexuelle est obligatoire par contrat dans le mariage, qu'est ce qui
différencie le mariage du contrat de service passé entre une prostituée
et son client et qu'est ce qui différencie le Maire d'un proxénète?
Car le Code Pénal, dans son article 225-5, précise bel et bien que :
"Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce
soit :
1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;
2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les
produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant
habituellement à la prostitution ;
3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la
prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se
prostitue ou continue à le faire.
Le proxénétisme est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150000 euros
d'amende."
Je me demande s'il n'y aurait pas une QPC à poser, là.
Un(e) futur(e) divorcé(e) peut se porter volontaire?
Le 16/05/2013 08:46, Dominique a écrit : > Et ce, d'autant plus qu'il n'y a dans le contrat civil de mariage aucune > obligation d'avoir des relations sexuelles.
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat de droit civil : Article 1382 Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Mais l'absence de relations sexuelles n'est ici une faute qu'en tant que symptome d'une absence d'affection et d'une attitude outrageante à son égard relevé par l'épouse L'excès inverse aurait pu provoquer la même décision voire être attaqué par l'épouse au pénal comme viol. Chacun des époux peut aussi se plaindre de pratiques sexuelles "non-orthodoxes" c'est à dire autres que le classique pénis-dans-vagin-en-position-du-missionnaire.
Cependant, je me répète, le Code civil, dans son article 215 ne précise rien en ce qui concerne les obligations de relations sexuelles proprement dites.
D'ailleurs, si le mari avait nié obstinément cette absence de relations sexuelles avec son épouse au lieu de la reconnaître, je me demande bien comment celle-ci aurait pu en administrer la preuve, tant il est vrai que la preuve d'une absence est difficile...
Enfin, il y a, à mon avis, une bonne question à poser : si la relation sexuelle est obligatoire par contrat dans le mariage, qu'est ce qui différencie le mariage du contrat de service passé entre une prostituée et son client et qu'est ce qui différencie le Maire d'un proxénète? Car le Code Pénal, dans son article 225-5, précise bel et bien que :
"Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :
1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;
2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;
3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.
Le proxénétisme est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende."
Je me demande s'il n'y aurait pas une QPC à poser, là. Un(e) futur(e) divorcé(e) peut se porter volontaire?
-- Dominique Gobeaut dmkgbt(at)free(point)fr
nosferatus
Jac wrote:
"nosferatus" <hélè a écrit :
Elle devrait vous allez
Et après, on va couiner sur la conjugaison du verbe "inclure" à la troisième personne du présent ;-))
Et bien... oui, et alors ? Couinons ensemble ! Ah oui ? et le présent de quel mode ? Hein ? ;-)
-- Hélène
Jac wrote:
"nosferatus" <hélène@alussinan.fr> a écrit :
Elle devrait vous allez
Et après, on va couiner sur la conjugaison du verbe "inclure" à la
troisième personne du présent ;-))
Et bien... oui, et alors ? Couinons ensemble !
Ah oui ? et le présent de quel mode ? Hein ?
;-)
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat de droit civil : Article 1382 Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC 215, qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations. D'autant que par ailleurs le même code interdit d'aller manger l'herbe verte du pré voisin.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
-- jr
Le 16/05/2013 11:48, Dominique a écrit :
jr <jqs@froc.net> wrote:
Le 16/05/2013 08:46, Dominique a écrit :
Et ce, d'autant plus qu'il n'y a dans le contrat civil de mariage aucune
obligation d'avoir des relations sexuelles.
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de
dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le
non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat
de droit civil :
Article 1382
Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC
215, qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations.
D'autant que par ailleurs le même code interdit d'aller manger l'herbe
verte du pré voisin.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
Certes, le mari a été condamné à verser à sa femme 10 000 euros de dommages-intérêts, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
C'est ce même article qui sert à indemniser tout préjudice causé par le non-respect d'une obligation ou l'application défectueuse d'un contrat de droit civil : Article 1382 Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC 215, qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations. D'autant que par ailleurs le même code interdit d'aller manger l'herbe verte du pré voisin.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
-- jr
nosferatus
Jac wrote:
"nosferatus" <hélè a écrit :
Donc votre renvoi ("à celui qui...") ne vaut rien et rejailli
Oh ! Ele est en colère, la dame !
Non. C'est juste tout-à-fait pénible ! Qu'une personne qui se targue de bien lire les textes, de bien les comprendre, de choisir les citations adequates et pertinentes (!), d'en citer l'origine ET de ne pas les interpréter, devrait utiliser ces compétences et les faire siennes, éventuellement, pour, au moins, avoir un minimum d'honnêteté intellectuelle, lorsque cette personne répond à un message précis, de ne pas ignorer le nom de l'expéditeur et "d'attribuer à César..." Cette personne ne sait donc pas lire (ou ne veux pas lire mais ça je m'en fiche). Donc mon écrit et... votre citation.
[HS] Une historiette. Une réunion de travail doit avoir lieu. Toutes les personnes invitées et responsables dans leur domaine sont présentes : 7 personnes, je suis la seule femme. L'initiateur de la réunion arrive et dit : "bonjour messieurs". Je continue à lire un document. L'initiateur : "mais madame, j'ai dit bonjour, vous ne me répondez pas ?" Ma réponse : "vous avez dit bonjour messieurs ; je ne me sens pas concernée". Et l'autre : " Ah mais si vous le prenez comme ça ! ". Et moi : "je le prends comme ça et, dans mon compte-rendu, je vous mettrais un "bonjour madame" et vous me répondrez comment vous le prenez". Ce que je fis, en motivant. Je précise qu'il ne m'est rien arrivé. Lui a dû refaire son plan marketing (mais pas vraiment à cause de moi ; quoique...)
Mais n'ayez aucune inquiétude : aucune des 6 personnes mâles n'a objecté quoi que ce soit. Solidarité passive, j'imagine. Comme vous, là en me citant. Mais peut-être que je me trompe.
-- Hélène
Jac wrote:
"nosferatus" <hélène@alussinan.fr> a écrit :
Donc votre renvoi ("à celui qui...") ne vaut rien et rejailli
Oh !
Ele est en colère, la dame !
Non. C'est juste tout-à-fait pénible !
Qu'une personne qui se targue de bien lire les textes, de bien les
comprendre, de choisir les citations adequates et pertinentes (!), d'en
citer l'origine ET de ne pas les interpréter, devrait utiliser ces
compétences et les faire siennes, éventuellement, pour, au moins, avoir
un minimum d'honnêteté intellectuelle, lorsque cette personne répond à
un message précis, de ne pas ignorer le nom de l'expéditeur et
"d'attribuer à César..."
Cette personne ne sait donc pas lire (ou ne veux pas lire mais ça je
m'en fiche). Donc mon écrit et... votre citation.
[HS] Une historiette. Une réunion de travail doit avoir lieu. Toutes les
personnes invitées et responsables dans leur domaine sont présentes : 7
personnes, je suis la seule femme. L'initiateur de la réunion arrive et
dit : "bonjour messieurs". Je continue à lire un document. L'initiateur
: "mais madame, j'ai dit bonjour, vous ne me répondez pas ?" Ma réponse
: "vous avez dit bonjour messieurs ; je ne me sens pas concernée". Et
l'autre : " Ah mais si vous le prenez comme ça ! ". Et moi : "je le
prends comme ça et, dans mon compte-rendu, je vous mettrais un "bonjour
madame" et vous me répondrez comment vous le prenez". Ce que je fis, en
motivant. Je précise qu'il ne m'est rien arrivé. Lui a dû refaire son
plan marketing (mais pas vraiment à cause de moi ; quoique...)
Mais n'ayez aucune inquiétude : aucune des 6 personnes mâles n'a objecté
quoi que ce soit. Solidarité passive, j'imagine.
Comme vous, là en me citant. Mais peut-être que je me trompe.
Donc votre renvoi ("à celui qui...") ne vaut rien et rejailli
Oh ! Ele est en colère, la dame !
Non. C'est juste tout-à-fait pénible ! Qu'une personne qui se targue de bien lire les textes, de bien les comprendre, de choisir les citations adequates et pertinentes (!), d'en citer l'origine ET de ne pas les interpréter, devrait utiliser ces compétences et les faire siennes, éventuellement, pour, au moins, avoir un minimum d'honnêteté intellectuelle, lorsque cette personne répond à un message précis, de ne pas ignorer le nom de l'expéditeur et "d'attribuer à César..." Cette personne ne sait donc pas lire (ou ne veux pas lire mais ça je m'en fiche). Donc mon écrit et... votre citation.
[HS] Une historiette. Une réunion de travail doit avoir lieu. Toutes les personnes invitées et responsables dans leur domaine sont présentes : 7 personnes, je suis la seule femme. L'initiateur de la réunion arrive et dit : "bonjour messieurs". Je continue à lire un document. L'initiateur : "mais madame, j'ai dit bonjour, vous ne me répondez pas ?" Ma réponse : "vous avez dit bonjour messieurs ; je ne me sens pas concernée". Et l'autre : " Ah mais si vous le prenez comme ça ! ". Et moi : "je le prends comme ça et, dans mon compte-rendu, je vous mettrais un "bonjour madame" et vous me répondrez comment vous le prenez". Ce que je fis, en motivant. Je précise qu'il ne m'est rien arrivé. Lui a dû refaire son plan marketing (mais pas vraiment à cause de moi ; quoique...)
Mais n'ayez aucune inquiétude : aucune des 6 personnes mâles n'a objecté quoi que ce soit. Solidarité passive, j'imagine. Comme vous, là en me citant. Mais peut-être que je me trompe.
-- Hélène
nosferatus
reflex wrote:
Le 15/05/13 00:01, jr a écrit :
Tout pareil.
non, car il existe des vieux qui peuvent encore procréer.
Oui, c'est exact. Et quelle que soit leur orientation sexuelle. Mais avec quelle qualité de sperme ? Penser à l'enfant qui pourrait naître devrait quand même faire réfléchir, non ? Ce n'est quand même pas un argument !
PS : on est loin du "mariage pour tous"
-- Hélène
reflex wrote:
Le 15/05/13 00:01, jr a écrit :
Tout pareil.
non, car il existe des vieux qui peuvent encore procréer.
Oui, c'est exact. Et quelle que soit leur orientation sexuelle.
Mais avec quelle qualité de sperme ?
Penser à l'enfant qui pourrait naître devrait quand même faire
réfléchir, non ?
Ce n'est quand même pas un argument !
non, car il existe des vieux qui peuvent encore procréer.
Oui, c'est exact. Et quelle que soit leur orientation sexuelle. Mais avec quelle qualité de sperme ? Penser à l'enfant qui pourrait naître devrait quand même faire réfléchir, non ? Ce n'est quand même pas un argument !
PS : on est loin du "mariage pour tous"
-- Hélène
nosferatus
reflex wrote:
Non, car un couple homo a 0% de chance, alors qu'un couple de 70 ans a encore des chances... Le 15/05/13 20:56, jr a écrit :
Un couple de 70 ans a autant de chance, sans PMA, qu'un couple d'homos.
reflex, si vous pouviez répondre -sous- ce à quoi vous répondez, cela faciliterait la lecture et la compréhension de ce que vous dites. Merci.
Alors, "un couple de 70 ans a encore des chances..." Pour le mâle, peut-être. Pour la femelle, c'est non. Ce n'est en tout cas pas avec elle que le mâle pourra procréer. Donc : infidélité Mais supposons : ce couple de 70 ans a encore des chances... de faire quoi ? - des orphelins ? QUI va élever ces enfants ? Ne comptez pas sur moi. Vous ? - des "anormaux" ? QUI va s'en occuper ? Ne comptez pas sur moi (quoi que j'approuve l'utilisation de mes impôts pour ces personnes, enfants ou adultes) - autre ?
-- Hélène
reflex wrote:
Non, car un couple homo a 0% de chance, alors qu'un couple de 70 ans a
encore des chances...
Le 15/05/13 20:56, jr a écrit :
Un couple de 70 ans a autant de chance, sans PMA, qu'un couple d'homos.
reflex, si vous pouviez répondre -sous- ce à quoi vous répondez, cela
faciliterait la lecture et la compréhension de ce que vous dites.
Merci.
Alors, "un couple de 70 ans a encore des chances..."
Pour le mâle, peut-être. Pour la femelle, c'est non. Ce n'est en tout
cas pas avec elle que le mâle pourra procréer. Donc : infidélité
Mais supposons : ce couple de 70 ans a encore des chances... de faire quoi ?
- des orphelins ? QUI va élever ces enfants ? Ne comptez pas sur moi. Vous ?
- des "anormaux" ? QUI va s'en occuper ? Ne comptez pas sur moi (quoi
que j'approuve l'utilisation de mes impôts pour ces personnes, enfants
ou adultes)
- autre ?
Non, car un couple homo a 0% de chance, alors qu'un couple de 70 ans a encore des chances... Le 15/05/13 20:56, jr a écrit :
Un couple de 70 ans a autant de chance, sans PMA, qu'un couple d'homos.
reflex, si vous pouviez répondre -sous- ce à quoi vous répondez, cela faciliterait la lecture et la compréhension de ce que vous dites. Merci.
Alors, "un couple de 70 ans a encore des chances..." Pour le mâle, peut-être. Pour la femelle, c'est non. Ce n'est en tout cas pas avec elle que le mâle pourra procréer. Donc : infidélité Mais supposons : ce couple de 70 ans a encore des chances... de faire quoi ? - des orphelins ? QUI va élever ces enfants ? Ne comptez pas sur moi. Vous ? - des "anormaux" ? QUI va s'en occuper ? Ne comptez pas sur moi (quoi que j'approuve l'utilisation de mes impôts pour ces personnes, enfants ou adultes) - autre ?
-- Hélène
Cl.Massé
""Dieu PurRê Méta-Maitre de l" "'Extrême"" a écrit dans le message de news:1l2s859.1p269mi11rtp06N%
sur facebook il y avais une organisation pour le grand apéro, il y avais des disaine de millier de gens pour cette fête dans toutes les ville presque, pourquoi pas faire un appel a une manifestation pour la légalisation du canabis ? il ont bien accepter pour le mariage homo! pourquoi pas la légalisation du canabis!!!
Pasque le canabis ça fait pas chier les curés.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone Liberté, Egalité, Sale assisté.
""Dieu PurRê Méta-Maitre de l" "'Extrême"" <dieupurre@free.fr> a écrit dans le
message de news:1l2s859.1p269mi11rtp06N%dieupurre@free.fr...
sur facebook il y avais une organisation pour le grand apéro, il y avais
des disaine de millier de gens pour cette fête dans toutes les ville
presque, pourquoi pas faire un appel a une manifestation pour la
légalisation du canabis ? il ont bien accepter pour le mariage homo!
pourquoi pas la légalisation du canabis!!!
Pasque le canabis ça fait pas chier les curés.
--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
""Dieu PurRê Méta-Maitre de l" "'Extrême"" a écrit dans le message de news:1l2s859.1p269mi11rtp06N%
sur facebook il y avais une organisation pour le grand apéro, il y avais des disaine de millier de gens pour cette fête dans toutes les ville presque, pourquoi pas faire un appel a une manifestation pour la légalisation du canabis ? il ont bien accepter pour le mariage homo! pourquoi pas la légalisation du canabis!!!
Pasque le canabis ça fait pas chier les curés.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone Liberté, Egalité, Sale assisté.
Christian Navis
jr a couché sur son écran :
Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC 215, qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations.
La pubibonde et ridicule "communauté de vie" n'a que le sens que des juges libidineux veulent bien lui donner. Pour ma part, je vois une vraie communauté de vie chez les hippies (ou les surfers) là où les couples, trios et quatuors se font, se défont et se reforment au gré des inspirations du moment.
Vous qui avez failli être curé ;-) ne regrettez-vous pas la bonne vieille "copula carnalis" du droit canon, dans la jurisprudence carolingienne d'Hincmar de Reims, lorsqu'elle supplanta la tradition juridique de Jean Chrysostome, même si cela revenait à nier le "mariage" de la mère de Jésus.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
Dans certaines tribus mélanésiennes, quand un homme n'est plus à même d'assurer son rôle d'étalon, impuissance ou infertilité ils ne font pas trop la différence, on cherche et on trouve un subrogé ramoneur parmi ses frères ou dans son clan. Il y a là un vide juridique que notre législateur devrait combler !
-- Le coup de pied au cul, c'est maintenant ! http://christian.navis.over-blog.com/
jr a couché sur son écran :
Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC 215,
qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations.
La pubibonde et ridicule "communauté de vie" n'a que le sens
que des juges libidineux veulent bien lui donner.
Pour ma part, je vois une vraie communauté de vie chez les hippies
(ou les surfers) là où les couples, trios et quatuors se font, se
défont
et se reforment au gré des inspirations du moment.
Vous qui avez failli être curé ;-) ne regrettez-vous pas la bonne
vieille "copula carnalis" du droit canon, dans la jurisprudence
carolingienne d'Hincmar de Reims, lorsqu'elle supplanta la tradition
juridique de Jean Chrysostome, même si cela revenait à nier le
"mariage"
de la mère de Jésus.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
Dans certaines tribus mélanésiennes, quand un homme n'est plus à même
d'assurer son rôle d'étalon, impuissance ou infertilité ils ne font pas
trop la différence, on cherche et on trouve un subrogé ramoneur parmi
ses frères ou dans son clan.
Il y a là un vide juridique que notre législateur devrait combler !
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Le coup de pied au cul, c'est maintenant !
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Ça c'est pour justifier la réparation. Mais la faute vient bien du CC 215, qui oblige au commerce charnel selon toutes les interprétations.
La pubibonde et ridicule "communauté de vie" n'a que le sens que des juges libidineux veulent bien lui donner. Pour ma part, je vois une vraie communauté de vie chez les hippies (ou les surfers) là où les couples, trios et quatuors se font, se défont et se reforment au gré des inspirations du moment.
Vous qui avez failli être curé ;-) ne regrettez-vous pas la bonne vieille "copula carnalis" du droit canon, dans la jurisprudence carolingienne d'Hincmar de Reims, lorsqu'elle supplanta la tradition juridique de Jean Chrysostome, même si cela revenait à nier le "mariage" de la mère de Jésus.
Notons que la réparation en nature n'a pas été évoquée.
Dans certaines tribus mélanésiennes, quand un homme n'est plus à même d'assurer son rôle d'étalon, impuissance ou infertilité ils ne font pas trop la différence, on cherche et on trouve un subrogé ramoneur parmi ses frères ou dans son clan. Il y a là un vide juridique que notre législateur devrait combler !
-- Le coup de pied au cul, c'est maintenant ! http://christian.navis.over-blog.com/