(Dominique ) écrivait:
> wrote:
>
>> Colonel Kilgore écrivait:
>>
>
>> >Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>> >tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>> >après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>> >sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
>>
>> Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
>
>Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
>policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
>que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.
>> Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>
>Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
>Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
>du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
>
>Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
>témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
>
>Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
>peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
>lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
>bon.
Oui, on est d'accord la dessus.
>> >Les droits de la défense sont par avance bafoués.
>>
>> Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
>> subit des attouchements par le même individu ?
>>
>>http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
>>mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
>>
>
>Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
>violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
>pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
>personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.
Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
>Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
>sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
>l'âge de la victime à cette date :-(
Et ?
dmkgbt@free.invalid (Dominique ) écrivait:
>a@a.a <tmp12311@free.fr.invalid> wrote:
>
>> Colonel Kilgore <colonelkilgore@neuf.fr> écrivait:
>>
>
>> >Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>> >tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>> >après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>> >sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
>>
>> Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
>
>Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
>policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
>que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.
>> Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>
>Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
>Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
>du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
>
>Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
>témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
>
>Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
>peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
>lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
>bon.
Oui, on est d'accord la dessus.
>> >Les droits de la défense sont par avance bafoués.
>>
>> Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
>> subit des attouchements par le même individu ?
>>
>>http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
>>mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
>>
>
>Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
>violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
>pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
>personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.
Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
>Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
>sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
>l'âge de la victime à cette date :-(
Et ?
(Dominique ) écrivait:
> wrote:
>
>> Colonel Kilgore écrivait:
>>
>
>> >Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>> >tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>> >après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>> >sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
>>
>> Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
>
>Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
>policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
>que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.
>> Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>
>Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
>Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
>du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
>
>Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
>témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
>
>Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
>peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
>lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
>bon.
Oui, on est d'accord la dessus.
>> >Les droits de la défense sont par avance bafoués.
>>
>> Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
>> subit des attouchements par le même individu ?
>>
>>http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
>>mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
>>
>
>Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
>violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
>pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
>personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.
Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
>Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
>sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
>l'âge de la victime à cette date :-(
Et ?
Après mûre réflexion, Dominique a écrit :
> Ericetrac wrote:
>> Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
>> parler.
>
> Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
>> Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
>
> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
> compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
Après mûre réflexion, Dominique a écrit :
> Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
>> Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
>> parler.
>
> Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
>> Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
>
> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
> compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
Après mûre réflexion, Dominique a écrit :
> Ericetrac wrote:
>> Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
>> parler.
>
> Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
>> Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
>
> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
> compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
jr a couché sur son écran :
> Ericetrac wrote:
>
>>> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
>>> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
>>> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
>>> compter des faits...
>>
>> Les faits sont moins graves, non ?
>
> Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
> passé?
> Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
> construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
jr a couché sur son écran :
> Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
>
>>> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
>>> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
>>> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
>>> compter des faits...
>>
>> Les faits sont moins graves, non ?
>
> Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
> passé?
> Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
> construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
jr a couché sur son écran :
> Ericetrac wrote:
>
>>> Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
>>> jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
>>> Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
>>> compter des faits...
>>
>> Les faits sont moins graves, non ?
>
> Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
> passé?
> Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
> construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
luciole135 wrote:Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Il est très probable qu'elle délire sur cette question de l'événement subi
à 17 mois dont on se souvient 30 ans après, et le meilleur conseil qu'on
puisse lui donner est de passer à autre chose et de changer de psy. Lui
donner les moyens légaux de saisir un juge d'instruction devrait évidemment
être hors de question.
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
La contraception des handicapés mentaux -qui souvent n'en veulent pas- est
une question qui gagnerait à ne pas être discutée au comptoir. Comme ils
ont envie de baiser comme tout le monde et souvent des envies d'enfants,
vous faites quoi lorsque le bébé paraît, conçu handicapé dans une
institution entre deux malades de leurs gènes incapables de l'élever?
La solution traditionnelle est (d'essayer) de les empêcher de baiser. Vous
trouvez ça plus humain que la stérilisation?
Quant à la stérilisation des homos, heu, comment vous dire... Si vous
faites référence à la castration des homos mâles par les nazis, la
motivation première n'était pas vraiment de les empêcher d'inséminer des
femmes...il s'agissait évidemment de les empêcher de "détourner" d'autres
hommes.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il y a eu quatre condamnations. Si, comme vous l'insinuez, il aurait dû y
en avoir plus, c'est avant tout à cause de la soupe psy servie par
l'instruction, qui a fini par dégoûter tout le monde à force
d'incohérences.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
Mais supprimer les qualifications spécifiques des crimes et délits sexuels
serait une bonne idée, en effet, les qualifications de violences et d'abus
divers suffiraient bien. Ça éviterait de parler de viol pour une main dans
une culotte, comme à Marseille il y a 3 ans, ou de viol à propos d'Assange;
et ça remettrait quelques têtes à l'endroit en matière de dispositifs
d'exception. La seule justification antique de la qualification spécifique,
c'était le risque de grossesse. C'est fini.
luciole135 <luciole135@invalid.free.fr> wrote:
Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Il est très probable qu'elle délire sur cette question de l'événement subi
à 17 mois dont on se souvient 30 ans après, et le meilleur conseil qu'on
puisse lui donner est de passer à autre chose et de changer de psy. Lui
donner les moyens légaux de saisir un juge d'instruction devrait évidemment
être hors de question.
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
La contraception des handicapés mentaux -qui souvent n'en veulent pas- est
une question qui gagnerait à ne pas être discutée au comptoir. Comme ils
ont envie de baiser comme tout le monde et souvent des envies d'enfants,
vous faites quoi lorsque le bébé paraît, conçu handicapé dans une
institution entre deux malades de leurs gènes incapables de l'élever?
La solution traditionnelle est (d'essayer) de les empêcher de baiser. Vous
trouvez ça plus humain que la stérilisation?
Quant à la stérilisation des homos, heu, comment vous dire... Si vous
faites référence à la castration des homos mâles par les nazis, la
motivation première n'était pas vraiment de les empêcher d'inséminer des
femmes...il s'agissait évidemment de les empêcher de "détourner" d'autres
hommes.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il y a eu quatre condamnations. Si, comme vous l'insinuez, il aurait dû y
en avoir plus, c'est avant tout à cause de la soupe psy servie par
l'instruction, qui a fini par dégoûter tout le monde à force
d'incohérences.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
Mais supprimer les qualifications spécifiques des crimes et délits sexuels
serait une bonne idée, en effet, les qualifications de violences et d'abus
divers suffiraient bien. Ça éviterait de parler de viol pour une main dans
une culotte, comme à Marseille il y a 3 ans, ou de viol à propos d'Assange;
et ça remettrait quelques têtes à l'endroit en matière de dispositifs
d'exception. La seule justification antique de la qualification spécifique,
c'était le risque de grossesse. C'est fini.
luciole135 wrote:Vous voulez prouver quoi au juste ? Qu'il est impossible de prouver
qu'elle a vécu ce qu'elle dit avoir vécu ou alors qu'elle ferait mieux de se taire ?
Il est très probable qu'elle délire sur cette question de l'événement subi
à 17 mois dont on se souvient 30 ans après, et le meilleur conseil qu'on
puisse lui donner est de passer à autre chose et de changer de psy. Lui
donner les moyens légaux de saisir un juge d'instruction devrait évidemment
être hors de question.
Non, la psychiatrie est une partie de la médecine. Ce n'est pas la
médecine. La chirurgie du cerveau n'a rien à voir avec la psychiatrie.
la stérilisation des handicapés mentaux et des homosexuels n'est pas le
fait de psychiatres, mais de chirurgiens sur demande de certains hommes
d’États ou de certains parents.
La contraception des handicapés mentaux -qui souvent n'en veulent pas- est
une question qui gagnerait à ne pas être discutée au comptoir. Comme ils
ont envie de baiser comme tout le monde et souvent des envies d'enfants,
vous faites quoi lorsque le bébé paraît, conçu handicapé dans une
institution entre deux malades de leurs gènes incapables de l'élever?
La solution traditionnelle est (d'essayer) de les empêcher de baiser. Vous
trouvez ça plus humain que la stérilisation?
Quant à la stérilisation des homos, heu, comment vous dire... Si vous
faites référence à la castration des homos mâles par les nazis, la
motivation première n'était pas vraiment de les empêcher d'inséminer des
femmes...il s'agissait évidemment de les empêcher de "détourner" d'autres
hommes.
C'est toi qui trouve que c'est ironique et qui crois qu'ils sont satisfaits
d'eux-même. Peut-être qu'ils se basent sur des faits objectifs, comme par
exemple l'affaire Outreau.
Justement, parlons-en de l'affaire Outreau, Chérif Delay dit que justice n'a
pas été faite et que les agresseurs ont été libéré sous la pression de gens
comme vous :
http://lci.tf1.fr/france/societe/outreau-un-des-enfants-victime-temoigne-et-accuse-6470369.html
Ben il dit ce qu'il veut. Il y a eu plusieurs procès et une enquête
parlementaire, mais il y a un seul gus qui aurait raison contre tout le monde.
Il dit ce qu'il veut et il se trouve que le procès a conclus qu'il y a
bien eu prostitution enfantine sans client ni proxénètes.
Il y a eu quatre condamnations. Si, comme vous l'insinuez, il aurait dû y
en avoir plus, c'est avant tout à cause de la soupe psy servie par
l'instruction, qui a fini par dégoûter tout le monde à force
d'incohérences.
Il suffit de supprimer le viol des crimes et il n'y aura plus de problèmes,
cela vous va comme ça ?
Qu'est-ce qui va?
ce qui vous va très bien c'est de légaliser le viol puisque l'on ne peut
pas objectivement le prouver.
Mais supprimer les qualifications spécifiques des crimes et délits sexuels
serait une bonne idée, en effet, les qualifications de violences et d'abus
divers suffiraient bien. Ça éviterait de parler de viol pour une main dans
une culotte, comme à Marseille il y a 3 ans, ou de viol à propos d'Assange;
et ça remettrait quelques têtes à l'endroit en matière de dispositifs
d'exception. La seule justification antique de la qualification spécifique,
c'était le risque de grossesse. C'est fini.
Ericetrac wrote:jr a couché sur son écran :Ericetrac wrote:Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
passé?
Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
"si"
Et comment vous le savez, vous, magistrat ou membre du jury, "si" c'est
une "réalité" ... 45 ans plus tard?
Uniquement parce qu'un "expert" psychiatre, un coach ou un gourou
l'aura affirmé?
Certains cas devraient vous inciter à la prudence en matière de
souvenirs :
http://www.francetvinfo.fr/france/faux-souvenirs-ces-cas-d-inceste-inventes-sur-le-divan_82137.html
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/bordeaux-vrai-inceste-ou-faux-souvenirs-induits-le-tribunal-devra-trancher-10-04-2013-2716471.php
http://www.psyvig.com/default_page.php?menu43
Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
jr a couché sur son écran :
Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
passé?
Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
"si"
Et comment vous le savez, vous, magistrat ou membre du jury, "si" c'est
une "réalité" ... 45 ans plus tard?
Uniquement parce qu'un "expert" psychiatre, un coach ou un gourou
l'aura affirmé?
Certains cas devraient vous inciter à la prudence en matière de
souvenirs :
http://www.francetvinfo.fr/france/faux-souvenirs-ces-cas-d-inceste-inventes-sur-le-divan_82137.html
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/bordeaux-vrai-inceste-ou-faux-souvenirs-induits-le-tribunal-devra-trancher-10-04-2013-2716471.php
http://www.psyvig.com/default_page.php?menu43
Ericetrac wrote:jr a couché sur son écran :Ericetrac wrote:Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
passé?
Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.
Si le viol à 17 mois est une réalité, tout à fait.
"si"
Et comment vous le savez, vous, magistrat ou membre du jury, "si" c'est
une "réalité" ... 45 ans plus tard?
Uniquement parce qu'un "expert" psychiatre, un coach ou un gourou
l'aura affirmé?
Certains cas devraient vous inciter à la prudence en matière de
souvenirs :
http://www.francetvinfo.fr/france/faux-souvenirs-ces-cas-d-inceste-inventes-sur-le-divan_82137.html
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/bordeaux-vrai-inceste-ou-faux-souvenirs-induits-le-tribunal-devra-trancher-10-04-2013-2716471.php
http://www.psyvig.com/default_page.php?menu43
Ericetrac wrote:Après mûre réflexion, Dominique a écrit :Ericetrac wrote:Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
parler.
Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
Ce forum est public, votre affirmation est publique, ça me regarde.
Alors vous avez été violé par qui, quand, où et pourquoi n'en avez vous
pas parlé?
Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
J'ai été violée.
J'ai été frappée.
Ça fait beaucoup moins mal d'être violée que de se prendre une rafale de
coups de poing dans la gueule, je peux l'attester.
Je n'ai pas porté plainte pour viol.
J'ai porté plainte pour les violences (et j'ai gagné)
D'ailleurs, posez vous une question simple : pourquoi des femmes se
laissent elles violer sous la menace?
N'est ce pas parce qu'elles craignent plus les coups de poing que les
coups de bite?
Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
Après mûre réflexion, Dominique a écrit :
Ericetrac <bienudefree@free.fr> wrote:
Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
parler.
Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
Ce forum est public, votre affirmation est publique, ça me regarde.
Alors vous avez été violé par qui, quand, où et pourquoi n'en avez vous
pas parlé?
Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
J'ai été violée.
J'ai été frappée.
Ça fait beaucoup moins mal d'être violée que de se prendre une rafale de
coups de poing dans la gueule, je peux l'attester.
Je n'ai pas porté plainte pour viol.
J'ai porté plainte pour les violences (et j'ai gagné)
D'ailleurs, posez vous une question simple : pourquoi des femmes se
laissent elles violer sous la menace?
N'est ce pas parce qu'elles craignent plus les coups de poing que les
coups de bite?
Ericetrac wrote:Après mûre réflexion, Dominique a écrit :Ericetrac wrote:Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
parler.
Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?
Ca ne te regarde pas.
Ce forum est public, votre affirmation est publique, ça me regarde.
Alors vous avez été violé par qui, quand, où et pourquoi n'en avez vous
pas parlé?
Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.
Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...
Les faits sont moins graves, non ?
J'ai été violée.
J'ai été frappée.
Ça fait beaucoup moins mal d'être violée que de se prendre une rafale de
coups de poing dans la gueule, je peux l'attester.
Je n'ai pas porté plainte pour viol.
J'ai porté plainte pour les violences (et j'ai gagné)
D'ailleurs, posez vous une question simple : pourquoi des femmes se
laissent elles violer sous la menace?
N'est ce pas parce qu'elles craignent plus les coups de poing que les
coups de bite?
wrote:(Dominique ) écrivait:wrote:Colonel Kilgore écrivait:Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
bon.
Oui, on est d'accord la dessus.Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
Objectives?
Qu'y a t-il d'objectif à donner des droits différents à une victime
selon son âge au moment des faits?
Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
l'âge de la victime à cette date :-(Et ?
Et en quoi le viol (qui peut être accompli sans violence, je vous le
rappelle) d'une personne mineure (qui peut avoir 18 ans moins un jour,
je vous le rappelle) est-il plus grave que le tabassage de la même
personne mineure par son père ou sa mère ou un proche de la famille ou
son entraîneur de tennis à qui il suffira de lui infliger suffisamment
de douleur pour lui ôter toute envie de porter plainte rapidement?
Pourquoi traiter les violences, y compris aggravées, avec plus de
mansuétude que le viol simple?
Comme dit jr : parce que c'est une histoire de cul et qu'on veut
absolument laisser la victime de viol traîner sa "flétrissure" et son
statut de victime toute sa vie.
C'est bien joli de défendre les victimes mais, même quand une victime a
obtenu la condamnation de son violeur, personne ne lui laisse oublier
qu'elle a été violée et que, comme les alcooliques, elle restera une
victime toute sa vie.
Une victime de viol qui explique que, bon, maintenant, ça va bien,
qu'elle est guérie de son traumatisme et heureuse et qu'elle ne veut
plus entendre parler de son passé se fera vite traiter de salope tant
l'opinion publique est versatile.
a@a.a <tmp12311@free.fr.invalid> wrote:
dmkgbt@free.invalid (Dominique ) écrivait:
a@a.a <tmp12311@free.fr.invalid> wrote:
Colonel Kilgore <colonelkilgore@neuf.fr> écrivait:
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
bon.
Oui, on est d'accord la dessus.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.
Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
Objectives?
Qu'y a t-il d'objectif à donner des droits différents à une victime
selon son âge au moment des faits?
Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
l'âge de la victime à cette date :-(
Et ?
Et en quoi le viol (qui peut être accompli sans violence, je vous le
rappelle) d'une personne mineure (qui peut avoir 18 ans moins un jour,
je vous le rappelle) est-il plus grave que le tabassage de la même
personne mineure par son père ou sa mère ou un proche de la famille ou
son entraîneur de tennis à qui il suffira de lui infliger suffisamment
de douleur pour lui ôter toute envie de porter plainte rapidement?
Pourquoi traiter les violences, y compris aggravées, avec plus de
mansuétude que le viol simple?
Comme dit jr : parce que c'est une histoire de cul et qu'on veut
absolument laisser la victime de viol traîner sa "flétrissure" et son
statut de victime toute sa vie.
C'est bien joli de défendre les victimes mais, même quand une victime a
obtenu la condamnation de son violeur, personne ne lui laisse oublier
qu'elle a été violée et que, comme les alcooliques, elle restera une
victime toute sa vie.
Une victime de viol qui explique que, bon, maintenant, ça va bien,
qu'elle est guérie de son traumatisme et heureuse et qu'elle ne veut
plus entendre parler de son passé se fera vite traiter de salope tant
l'opinion publique est versatile.
wrote:(Dominique ) écrivait:wrote:Colonel Kilgore écrivait:Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Le problème c'est que l'aveu fait en garde à vue sur pression des
policiers ou des gendarmes a bien souvent plus de force pour les jurés
que le déni à la barre de la Cour d'Assises.
Je suis tout à fait d'accord avec vous,
mais vous noterez que je parlais d'aveux fait aux assises. Ou, dit autrement,
d'une personne reconnaissant sa culpabilité durant le procès aux assises.Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Patrick Dils avait avoué, un autre suspect avait avoué avant lui.
Ni les gendarmes ni la juge d'instruction ni la Cour n'ont cru aux aveux
du premier suspect mais tous ont cru aux aveux même rétractés de Dils.
Dans l'affaire du meurtre d'Agnès le Roux, on n'a ni cadavre ni aveu ni
témoins ni aucune preuve tangible et un condamné.
Et ce ne sont que deux exemples de ce que donne une justice qui cède un
peu trop aux sollicitations de l'opinion publique et des victimes,
lesquelles veulent un coupable à haïr, quitte à ce que ce ne soit pas le
bon.
Oui, on est d'accord la dessus.Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Si un violeur bénéficie d'une prescription de 10 ans parce qu'il n'a
violé que des personnes majeures et qu'un autre peut être poursuivi
pendant plus de 30 ans après les faits pour le même acte commis sur une
personne mineure, oui, les droits de la défense sont bafoués.Non, car il y a des raisons objectives de faire ainsi.
Objectives?
Qu'y a t-il d'objectif à donner des droits différents à une victime
selon son âge au moment des faits?
Parce qu'en cas de violences simples (non sexuelles), la prescription
sera de 10 ans à compter de la commission de l'infraction, quel que soit
l'âge de la victime à cette date :-(Et ?
Et en quoi le viol (qui peut être accompli sans violence, je vous le
rappelle) d'une personne mineure (qui peut avoir 18 ans moins un jour,
je vous le rappelle) est-il plus grave que le tabassage de la même
personne mineure par son père ou sa mère ou un proche de la famille ou
son entraîneur de tennis à qui il suffira de lui infliger suffisamment
de douleur pour lui ôter toute envie de porter plainte rapidement?
Pourquoi traiter les violences, y compris aggravées, avec plus de
mansuétude que le viol simple?
Comme dit jr : parce que c'est une histoire de cul et qu'on veut
absolument laisser la victime de viol traîner sa "flétrissure" et son
statut de victime toute sa vie.
C'est bien joli de défendre les victimes mais, même quand une victime a
obtenu la condamnation de son violeur, personne ne lui laisse oublier
qu'elle a été violée et que, comme les alcooliques, elle restera une
victime toute sa vie.
Une victime de viol qui explique que, bon, maintenant, ça va bien,
qu'elle est guérie de son traumatisme et heureuse et qu'elle ne veut
plus entendre parler de son passé se fera vite traiter de salope tant
l'opinion publique est versatile.
"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538a5224$0$2284$Mais, si, il y a des avocats spécialisés dans la défense des criminels, c'est
même leur gagne pain. Ils savent très bien que leurs clients sont coupables et
leurs clients ne le cachent pas. Leur job, c'est de les faire acquitter. Les
avocats de la mafia par exemple savent très bien que leur clients sont des
criminels et ils finissent même par prouver que ce n'en sont pas et les font
acquitter. C'est un beau métier avocat.
Tu ne peux pas le savoir tant que ce n'est pas prouvé devant un tribunal avec un
débat contradictoire, avant c'est un accusé et pas un criminel. S'il est
acquitté c'est parce qu'il n'y a pas de preuves, et pas parce qu'il a été
défendu par un avocat. Toujours dans le procès d'intention et la condamnation
sans preuve.
"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538a5224$0$2284$426a34cc@news.free.fr...
Mais, si, il y a des avocats spécialisés dans la défense des criminels, c'est
même leur gagne pain. Ils savent très bien que leurs clients sont coupables et
leurs clients ne le cachent pas. Leur job, c'est de les faire acquitter. Les
avocats de la mafia par exemple savent très bien que leur clients sont des
criminels et ils finissent même par prouver que ce n'en sont pas et les font
acquitter. C'est un beau métier avocat.
Tu ne peux pas le savoir tant que ce n'est pas prouvé devant un tribunal avec un
débat contradictoire, avant c'est un accusé et pas un criminel. S'il est
acquitté c'est parce qu'il n'y a pas de preuves, et pas parce qu'il a été
défendu par un avocat. Toujours dans le procès d'intention et la condamnation
sans preuve.
"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538a5224$0$2284$Mais, si, il y a des avocats spécialisés dans la défense des criminels, c'est
même leur gagne pain. Ils savent très bien que leurs clients sont coupables et
leurs clients ne le cachent pas. Leur job, c'est de les faire acquitter. Les
avocats de la mafia par exemple savent très bien que leur clients sont des
criminels et ils finissent même par prouver que ce n'en sont pas et les font
acquitter. C'est un beau métier avocat.
Tu ne peux pas le savoir tant que ce n'est pas prouvé devant un tribunal avec un
débat contradictoire, avant c'est un accusé et pas un criminel. S'il est
acquitté c'est parce qu'il n'y a pas de preuves, et pas parce qu'il a été
défendu par un avocat. Toujours dans le procès d'intention et la condamnation
sans preuve.
Elle a certainement vécue ce qu'elle raconte puisqu'elle a vécue à nouveau les
faits lors des souvenirs. Ceux qui délirent ne revivent pas le faits.
Elle a certainement vécue ce qu'elle raconte puisqu'elle a vécue à nouveau les
faits lors des souvenirs. Ceux qui délirent ne revivent pas le faits.
Elle a certainement vécue ce qu'elle raconte puisqu'elle a vécue à nouveau les
faits lors des souvenirs. Ceux qui délirent ne revivent pas le faits.