Colonel Kilgore écrivait:Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-condamne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Colonel Kilgore <colonelkilgore@neuf.fr> écrivait:
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-condamne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Colonel Kilgore écrivait:Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-condamne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
luciole135 a pensé très fort :Le 29/05/2014 20:32, Dominique a écrit :
Parce qu'un viol sur nonagénaire, c'est moins grave que sur ado?Ce n'est pas une histoire d'être plus ou moins grave, c'est que les
conséquences ne sont pas les mêmes : l'un commence sa vie et le viol
aura des conséquences sur sa vie d'adulte : son rapport à la sexualité
n'est plus le même, le trauma subi est souvent transmis d'une façon ou
d'une autre à la génération suivante. L'autre est en fin de vie et le
trauma subi ne sera pas transmis à la génération suivante.L'un n'est pas moins grave, les conséquences ne sont pas comparables.
Je suis effaré de ette discussion, qui n'examine le problème que sous
l'angle de l'appréciation subjective de la gravité des faits.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le temps,
par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les empreintes),
permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
luciole135 a pensé très fort :
Le 29/05/2014 20:32, Dominique a écrit :
Parce qu'un viol sur nonagénaire, c'est moins grave que sur ado?
Ce n'est pas une histoire d'être plus ou moins grave, c'est que les
conséquences ne sont pas les mêmes : l'un commence sa vie et le viol
aura des conséquences sur sa vie d'adulte : son rapport à la sexualité
n'est plus le même, le trauma subi est souvent transmis d'une façon ou
d'une autre à la génération suivante. L'autre est en fin de vie et le
trauma subi ne sera pas transmis à la génération suivante.
L'un n'est pas moins grave, les conséquences ne sont pas comparables.
Je suis effaré de ette discussion, qui n'examine le problème que sous
l'angle de l'appréciation subjective de la gravité des faits.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le temps,
par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les empreintes),
permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
luciole135 a pensé très fort :Le 29/05/2014 20:32, Dominique a écrit :
Parce qu'un viol sur nonagénaire, c'est moins grave que sur ado?Ce n'est pas une histoire d'être plus ou moins grave, c'est que les
conséquences ne sont pas les mêmes : l'un commence sa vie et le viol
aura des conséquences sur sa vie d'adulte : son rapport à la sexualité
n'est plus le même, le trauma subi est souvent transmis d'une façon ou
d'une autre à la génération suivante. L'autre est en fin de vie et le
trauma subi ne sera pas transmis à la génération suivante.L'un n'est pas moins grave, les conséquences ne sont pas comparables.
Je suis effaré de ette discussion, qui n'examine le problème que sous
l'angle de l'appréciation subjective de la gravité des faits.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le temps,
par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les empreintes),
permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
jr écrivait:"" wrote:jr écrivait:"" wrote:jr écrivait:Un peu, oui, surtout venant des sénateurs. J'espère que l'Assemblée va
être raisonnable.
Et c'est quoi être raisonnable, pour vous, dans ce cas ?
C'est arrêter de remettre en cause la notion de prescription au gré des
modes, fantasmes et faits-divers. Pourquoi on ne pourrait pas porter
plainte contre ses parents violents 30 ans après sa majorité? Faut que ce
soit sexuel?
Cette caractéristique n'en fait-elle pas un crime différent ?
Ah. C'est tellement horrible que si on tue l'enfant ou si on lui coupe un
bras au lieu de le violer, il y a une prescription plus courte.
Je ne suis pas très au fait des procédures pénales en la matière.
Mais vous pourrez sûrement me renseigner. Le délai de prescription ne court-il
pas a partir du moment ou les faits sont découverts ?
Dans le cas que vous citez: c'est immédiatement que l'enquête va commencer,
et que le coupable va être recherché.
Surtout lorsqu'il est commis sur des adolescent(e)s sous l'emprise d'un adulte.
J'aime bien les "surtout".
Pourtant c'est une nuance importante et l'exemple que je citais le montrait
bien.
Si la loi n'avait jamais changé, des crimes comme ceux de Régis de Camaret
n'auraient jamais été punis.
C'est le principe de la prescription: on ne punit pas des crimes parce
c'est trop vieux, pas parce que c'est moins horrible. Vous êtes contre, moi
je suis pour.
Je ne suis pas contre la prescription dans certaines affaires.
Mais il y a des cas où la victime peut ne pas être en mesure de porter plainte
au moment des faits et, si oublier peut partir d'un bon sentiment, il ne faut
pas oublier que victime il y a eu.
Notre justice a parfois un peu trop tendance à l'oublier, la victime.
Si cette notion avait été remise en cause plus tôt,
d'autres crimes auraient pu être pris en compte.
Super.
Vous seriez peut-être plus compatissant envers ces femmes si c'était vos filles.
Pour vous rafraîchir la mémoire, un extrait: "Cette condamnation ne concerne pas
les autres plaignantes (près d'une vingtaine au total, dont Isabelle Demongeot),
les faits reprochés par celles-ci étant prescrits"
jr <jqs@froc.net> écrivait:
"a@a.a" <tmp12311@free.fr.invalid> wrote:
jr <jqs@froc.net> écrivait:
"a@a.a" <tmp12311@free.fr.invalid> wrote:
jr <jqs@froc.net> écrivait:
Un peu, oui, surtout venant des sénateurs. J'espère que l'Assemblée va
être raisonnable.
Et c'est quoi être raisonnable, pour vous, dans ce cas ?
C'est arrêter de remettre en cause la notion de prescription au gré des
modes, fantasmes et faits-divers. Pourquoi on ne pourrait pas porter
plainte contre ses parents violents 30 ans après sa majorité? Faut que ce
soit sexuel?
Cette caractéristique n'en fait-elle pas un crime différent ?
Ah. C'est tellement horrible que si on tue l'enfant ou si on lui coupe un
bras au lieu de le violer, il y a une prescription plus courte.
Je ne suis pas très au fait des procédures pénales en la matière.
Mais vous pourrez sûrement me renseigner. Le délai de prescription ne court-il
pas a partir du moment ou les faits sont découverts ?
Dans le cas que vous citez: c'est immédiatement que l'enquête va commencer,
et que le coupable va être recherché.
Surtout lorsqu'il est commis sur des adolescent(e)s sous l'emprise d'un adulte.
J'aime bien les "surtout".
Pourtant c'est une nuance importante et l'exemple que je citais le montrait
bien.
Si la loi n'avait jamais changé, des crimes comme ceux de Régis de Camaret
n'auraient jamais été punis.
C'est le principe de la prescription: on ne punit pas des crimes parce
c'est trop vieux, pas parce que c'est moins horrible. Vous êtes contre, moi
je suis pour.
Je ne suis pas contre la prescription dans certaines affaires.
Mais il y a des cas où la victime peut ne pas être en mesure de porter plainte
au moment des faits et, si oublier peut partir d'un bon sentiment, il ne faut
pas oublier que victime il y a eu.
Notre justice a parfois un peu trop tendance à l'oublier, la victime.
Si cette notion avait été remise en cause plus tôt,
d'autres crimes auraient pu être pris en compte.
Super.
Vous seriez peut-être plus compatissant envers ces femmes si c'était vos filles.
Pour vous rafraîchir la mémoire, un extrait: "Cette condamnation ne concerne pas
les autres plaignantes (près d'une vingtaine au total, dont Isabelle Demongeot),
les faits reprochés par celles-ci étant prescrits"
jr écrivait:"" wrote:jr écrivait:"" wrote:jr écrivait:Un peu, oui, surtout venant des sénateurs. J'espère que l'Assemblée va
être raisonnable.
Et c'est quoi être raisonnable, pour vous, dans ce cas ?
C'est arrêter de remettre en cause la notion de prescription au gré des
modes, fantasmes et faits-divers. Pourquoi on ne pourrait pas porter
plainte contre ses parents violents 30 ans après sa majorité? Faut que ce
soit sexuel?
Cette caractéristique n'en fait-elle pas un crime différent ?
Ah. C'est tellement horrible que si on tue l'enfant ou si on lui coupe un
bras au lieu de le violer, il y a une prescription plus courte.
Je ne suis pas très au fait des procédures pénales en la matière.
Mais vous pourrez sûrement me renseigner. Le délai de prescription ne court-il
pas a partir du moment ou les faits sont découverts ?
Dans le cas que vous citez: c'est immédiatement que l'enquête va commencer,
et que le coupable va être recherché.
Surtout lorsqu'il est commis sur des adolescent(e)s sous l'emprise d'un adulte.
J'aime bien les "surtout".
Pourtant c'est une nuance importante et l'exemple que je citais le montrait
bien.
Si la loi n'avait jamais changé, des crimes comme ceux de Régis de Camaret
n'auraient jamais été punis.
C'est le principe de la prescription: on ne punit pas des crimes parce
c'est trop vieux, pas parce que c'est moins horrible. Vous êtes contre, moi
je suis pour.
Je ne suis pas contre la prescription dans certaines affaires.
Mais il y a des cas où la victime peut ne pas être en mesure de porter plainte
au moment des faits et, si oublier peut partir d'un bon sentiment, il ne faut
pas oublier que victime il y a eu.
Notre justice a parfois un peu trop tendance à l'oublier, la victime.
Si cette notion avait été remise en cause plus tôt,
d'autres crimes auraient pu être pris en compte.
Super.
Vous seriez peut-être plus compatissant envers ces femmes si c'était vos filles.
Pour vous rafraîchir la mémoire, un extrait: "Cette condamnation ne concerne pas
les autres plaignantes (près d'une vingtaine au total, dont Isabelle Demongeot),
les faits reprochés par celles-ci étant prescrits"
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
Pour un oeil, les deux yeux.
Pour une dent toute la gueule.
C'est ainsi que les forts survivent ! :')
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :
Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
Pour un oeil, les deux yeux.
Pour une dent toute la gueule.
C'est ainsi que les forts survivent ! :')
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
Pour un oeil, les deux yeux.
Pour une dent toute la gueule.
C'est ainsi que les forts survivent ! :')
Le 29/05/2014 18:07, Christian Navis a écrit :Après mûre réflexion, jr a écrit :Alors "jr", vous en pensez quoi au juste de l'allongement du délai de
prescription lors d'agression sexuelles ?
Qu'on devrait prolonger encore de 80 ans, et mettre en examen à ce
moment là les héritiers, ceux des voisins, le maire et le président de
la République, des fois que le petit-fils du psy de la victime se
souvienne d'un truc que lui aurait dit son grand-père.
Votre persiflage pose un problème qu'on finira par aborder un jour :
Ne serait-il pas normal que, comme en Amérique, tous les crimes
majeurs soient imprescriptibles ?
Le chanceux ou le roublard qui a échappé à la justice doit vivre
dans la hantise permanente d'être rattrapé... Un livreur qui sonne,
un quidam qui lui demande son chemin, un flic qui effectue un contrôle
de routine, un voisin qui le dévisage...
Doivent le mettre mal à l'aise, l'inquiéter, lui pourrir la vie,
et le faire crever prématurément d'un cancer d'origine psychosomatique.
Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
Le 29/05/2014 18:07, Christian Navis a écrit :
Après mûre réflexion, jr a écrit :
Alors "jr", vous en pensez quoi au juste de l'allongement du délai de
prescription lors d'agression sexuelles ?
Qu'on devrait prolonger encore de 80 ans, et mettre en examen à ce
moment là les héritiers, ceux des voisins, le maire et le président de
la République, des fois que le petit-fils du psy de la victime se
souvienne d'un truc que lui aurait dit son grand-père.
Votre persiflage pose un problème qu'on finira par aborder un jour :
Ne serait-il pas normal que, comme en Amérique, tous les crimes
majeurs soient imprescriptibles ?
Le chanceux ou le roublard qui a échappé à la justice doit vivre
dans la hantise permanente d'être rattrapé... Un livreur qui sonne,
un quidam qui lui demande son chemin, un flic qui effectue un contrôle
de routine, un voisin qui le dévisage...
Doivent le mettre mal à l'aise, l'inquiéter, lui pourrir la vie,
et le faire crever prématurément d'un cancer d'origine psychosomatique.
Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
Le 29/05/2014 18:07, Christian Navis a écrit :Après mûre réflexion, jr a écrit :Alors "jr", vous en pensez quoi au juste de l'allongement du délai de
prescription lors d'agression sexuelles ?
Qu'on devrait prolonger encore de 80 ans, et mettre en examen à ce
moment là les héritiers, ceux des voisins, le maire et le président de
la République, des fois que le petit-fils du psy de la victime se
souvienne d'un truc que lui aurait dit son grand-père.
Votre persiflage pose un problème qu'on finira par aborder un jour :
Ne serait-il pas normal que, comme en Amérique, tous les crimes
majeurs soient imprescriptibles ?
Le chanceux ou le roublard qui a échappé à la justice doit vivre
dans la hantise permanente d'être rattrapé... Un livreur qui sonne,
un quidam qui lui demande son chemin, un flic qui effectue un contrôle
de routine, un voisin qui le dévisage...
Doivent le mettre mal à l'aise, l'inquiéter, lui pourrir la vie,
et le faire crever prématurément d'un cancer d'origine psychosomatique.
Éclairez-moi, vous êtes pour la loi du talion ?
On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
¼il pour ½il, ça veut dire: pas plus qu'un ½il pour un ½il.
Bref, il ne faut pas pendre un voleur de chevaux.
¼il pour ½il, ça veut dire: pas plus qu'un ½il pour un ½il.
Bref, il ne faut pas pendre un voleur de chevaux.
¼il pour ½il, ça veut dire: pas plus qu'un ½il pour un ½il.
Bref, il ne faut pas pendre un voleur de chevaux.
jr avait prétendu :On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
C'est en partie le cas déjà.
Appel correctionnels :
Dans arrêt du 4 octobre 1990 confirmé les 27 mai 1999 et 6 janvier 2010,
la Cour de cassation a considéré que si la faculté d'appeler appartient
à la partie civile quant à ses intérêts civils, même en cas de relaxe
(art 497 3° du CPP) et que sur cet appel les juges ne peuvent prononcer
une peine, ils doivent, au point de vue des intérêts civils, apprécier
les faits et les qualifier pour condamner, s'il y a lieu, le prévenu à
des dommages-intérêts envers la partie civile sur le fondement d'une
faute civile identique à la faute pénale.
Arrêts d'assises : si l'appel d'un acquittement reste le monopole du
Parquet, la partie civile peut s'y joindre. Et en cas de condamnation,
elle peut aussi faire appel seule, uniquement sur les dommages-intérêts.
La chambre des appels correctionnels est alors saisie.
CPP : 380 2 5°, 380 5, 380 6Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
Là encore, c'est moins tranché que vous le prétendez.
La victime peut demander à être informée de la date de libération
ou de fin de mise à l'épreuve d'un criminel condamné pour crime de sang,
tortures, actes de barbarie, viol, agressions sur mineurs.
Art D 49-65 1 et 706 47 du CPP
D'ailleurs l'art D 49 29 du CPP prévoit une cote "victime" obligatoire
dans le dossier du condamné.
En outre, les D 49 69 et 49 70 prévoient l'information de la victime
par le JAP de tous les aménagements de peine du condamné.
jr avait prétendu :
On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
C'est en partie le cas déjà.
Appel correctionnels :
Dans arrêt du 4 octobre 1990 confirmé les 27 mai 1999 et 6 janvier 2010,
la Cour de cassation a considéré que si la faculté d'appeler appartient
à la partie civile quant à ses intérêts civils, même en cas de relaxe
(art 497 3° du CPP) et que sur cet appel les juges ne peuvent prononcer
une peine, ils doivent, au point de vue des intérêts civils, apprécier
les faits et les qualifier pour condamner, s'il y a lieu, le prévenu à
des dommages-intérêts envers la partie civile sur le fondement d'une
faute civile identique à la faute pénale.
Arrêts d'assises : si l'appel d'un acquittement reste le monopole du
Parquet, la partie civile peut s'y joindre. Et en cas de condamnation,
elle peut aussi faire appel seule, uniquement sur les dommages-intérêts.
La chambre des appels correctionnels est alors saisie.
CPP : 380 2 5°, 380 5, 380 6
Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
Là encore, c'est moins tranché que vous le prétendez.
La victime peut demander à être informée de la date de libération
ou de fin de mise à l'épreuve d'un criminel condamné pour crime de sang,
tortures, actes de barbarie, viol, agressions sur mineurs.
Art D 49-65 1 et 706 47 du CPP
D'ailleurs l'art D 49 29 du CPP prévoit une cote "victime" obligatoire
dans le dossier du condamné.
En outre, les D 49 69 et 49 70 prévoient l'information de la victime
par le JAP de tous les aménagements de peine du condamné.
jr avait prétendu :On parle de laisser la victime faire appel au pénal!
C'est en partie le cas déjà.
Appel correctionnels :
Dans arrêt du 4 octobre 1990 confirmé les 27 mai 1999 et 6 janvier 2010,
la Cour de cassation a considéré que si la faculté d'appeler appartient
à la partie civile quant à ses intérêts civils, même en cas de relaxe
(art 497 3° du CPP) et que sur cet appel les juges ne peuvent prononcer
une peine, ils doivent, au point de vue des intérêts civils, apprécier
les faits et les qualifier pour condamner, s'il y a lieu, le prévenu à
des dommages-intérêts envers la partie civile sur le fondement d'une
faute civile identique à la faute pénale.
Arrêts d'assises : si l'appel d'un acquittement reste le monopole du
Parquet, la partie civile peut s'y joindre. Et en cas de condamnation,
elle peut aussi faire appel seule, uniquement sur les dommages-intérêts.
La chambre des appels correctionnels est alors saisie.
CPP : 380 2 5°, 380 5, 380 6Elle ne concerne pas non plus les autres, en tant que condamnation; c'est
mal écrit. Une condamnation pénale concerne l'accusé et l'état et c'est
tout. La victime à droit à une réparation, soit du condamné, soit du fonds
idoine. Et pas à une peine "réparatrice", ni à avoir des nouvelles du
condamné, ni à intervenir sur les remises, ni à aller vérifier qu'il est
bien malheureux en prison, etc.
Là encore, c'est moins tranché que vous le prétendez.
La victime peut demander à être informée de la date de libération
ou de fin de mise à l'épreuve d'un criminel condamné pour crime de sang,
tortures, actes de barbarie, viol, agressions sur mineurs.
Art D 49-65 1 et 706 47 du CPP
D'ailleurs l'art D 49 29 du CPP prévoit une cote "victime" obligatoire
dans le dossier du condamné.
En outre, les D 49 69 et 49 70 prévoient l'information de la victime
par le JAP de tous les aménagements de peine du condamné.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le
temps, par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les
empreintes), permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le
temps, par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les
empreintes), permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Or il y a un autre critère à considérer : la fiabilité de
l'établissement des faits, et donc d'une décision juste.
Tout ce qui est objet d 'investigations très scientifiques (délinquence
financière, exploitation d'indices matériels conservables dans le
temps, par ex. arme du crime, avec sa signature balistique et les
empreintes), permet d'envisager des prescriptions longues.
Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Colonel Kilgore écrivait:
>Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Colonel Kilgore <colonelkilgore@neuf.fr> écrivait:
>Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html
Colonel Kilgore écrivait:
>Mais qu'on veuille faire 30 ans après le procès d'abus sexuels
>tardivement révélés, me sidère. On n'aura que des témoignages (30 ans
>après ! Quelle fiabilité ?). Une justice bien française, basée sur la
>sacralisation de l'aveu et de l'intime conviction des jurés.
Lorsque les aveux se font aux assises, ils sont crédibles non ?
Que ce soit 1 an ou 30 ans après les faits.
>Les droits de la défense sont par avance bafoués.
Même quand vous avez 20 personnes qui affirment avoir été violées ou avoir
subit des attouchements par le même individu ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/regis-de-camaret-conda
mne-a-dix-ans-de-prison-en-appel-pour-viols_4364653_3224.html