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Mémoire

248 réponses
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jr
"Je viens porter plainte pour viol dans ma petite enfance, je viens de
m'en souvenir."

"T'es déjà venu hier et avant-hier, papy!"

http://www.leparisien.fr/societe/agressions-sexuelles-le-senat-allonge-a-30-ans-le-delai-de-prescription-28-05-2014-3879395.php
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luciole135
Le 30/05/2014 18:19, jr a écrit :
LeLapin wrote:
jr a baliverné




"Je viens porter plainte pour viol dans ma petite enfance, je viens de
m'en souvenir."

"T'es déjà venu hier et avant-hier, papy!"

http://www.leparisien.fr/societe/agressions-sexuelles-le-senat-allonge-a-30-ans-le-delai-de-prescription-28-05-2014-3879395.php




http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/prescription-des-agressions-sexuelles-un-temoignage-choc



Ah oui, pour un témoignage choc c'est un témoignage choc. Brusquement il y
a deux ans elle se souvient d'un viol par son grand-père à 17 mois!
À mon avis tous les mecs qui l'ont approchée doivent serrer les fesses, si
je puis dire. Excellent exemple.





Vous n'avez aucune connaissance travaillant dans le milieu psychiatrique ?
Si vous en aviez vous sauriez que ce que dit cette femme est extrêmement
fréquent parmi les "fous", nombre de malades psychiatriques ne sont en
réalité que des abusés et/ou battus.


--
Mon site pour arrêter de fumer en se sevrant progressivement des
additifs du tabac
http://additifstabac.free.fr
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Le Forgeron
Le 30/05/2014 15:25, Cl.Mass nous fit lire :
"jr" a écrit dans le message de groupe de discussion :


Rappelons que la loi dite du talion est à interpréter comme une
proportionnalité entre crime et punition. Oil pour oil, ça veut dire: pas plus
qu'un oil pour un oil. Bref, il ne faut pas pendre un voleur de chevaux.



Non, la loi du Talion est en fait un code civil, elle dit que la réparation doit
être égale au préjudice. C'est pas, tu m'arraches un oeil je t'arrache un oeil,
mais tu me prends un oeil tu me rends un oeil.



Pas tout à fait. Pour un oeil, le jugement ne réparera que la valeur de
l'oeil. Et pas le cinema que l'on peut faire tout autour. Pas plus, pas
moins. Et ce n'est pas la moindre des difficultés pour le juge de rester
dans les clous.

C'est une limite à la tendance extraordinaire des dommages et intérêts
tel que pratiqué aux États-Unis d'Amérique. Contrée où l'on pendait les
voleurs de chevaux.


--
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Ericetrac
Après mûre réflexion, Dominique a écrit :
Ericetrac wrote:

Dans son message précédent, Dominique a écrit :
jr wrote:

"" wrote:
C'est arrêter de remettre en cause la notion de prescription au gré des
modes, fantasmes et faits-divers. Pourquoi on ne pourrait pas porter
plainte contre ses parents violents 30 ans après sa majorité? Faut que
ce soit sexuel?







Cette caractéristique n'en fait-elle pas un crime différent ?



Ah. C'est tellement horrible que si on tue l'enfant ou si on lui coupe un
bras au lieu de le violer, il y a une prescription plus courte.



Tout à fait.
Et c'est bien pour ça que c'est n'importe quoi, cette prescription
allongée.
Pure démagogie, par le fait.



Pas d'accord, un enfant violé va mettre des années avant de pouvoir en
parler.



Vous avez rencontré ce cas, vous, personnellement?



Ca ne te regarde pas.


Dans le cas d'un bras coupé ou d'un meurtre, ce délai n'existe pas.



Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...



Les faits sont moins graves, non ?
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Cl.Massé
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de discussion :
lma98i$2pd9$

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/prescription-des-agressions-sexuelles-un-temoignage-choc



Le problème avec ce témoignage choc, c'est qu'il n'y a pas eu d'enquête puisque
les faits sont prescrits, donc on ne sait pas si c'est vrai. Après la culture
de l'aveu, celui de la dénonciation? Parce que c'est une femme, qu'elle était
un enfant, tout ce qu'elle dit est forcément vrai? Nous sommes sur une pente
très dangereuse. Parfois les accusés nient avoir violé non pas parce que ce
sont des hommes, non pas parce que ce sont des salauds, non pas parce que pour
les hommes salauds le viol c'est pas grave, mais tout simplement parce qu'ils
sont innocents, et qu'il y a aussi des femmes salopes, c'est ça l'égalité.

La loi n'est pas complète, il faudrait aussi interdire de mourir avant d'avoir
été condamné, pasque c'est tropinjuste.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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luciole135
Le 30/05/2014 23:00, Cl.Massé a écrit :
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de discussion :
lma98i$2pd9$

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/prescription-des-agressions-sexuelles-un-temoignage-choc



Le problème avec ce témoignage choc, c'est qu'il n'y a pas eu d'enquête puisque
les faits sont prescrits, donc on ne sait pas si c'est vrai. Après la culture
de l'aveu, celui de la dénonciation? Parce que c'est une femme, qu'elle était
un enfant, tout ce qu'elle dit est forcément vrai? Nous sommes sur une pente
très dangereuse. Parfois les accusés nient avoir violé non pas parce que ce
sont des hommes, non pas parce que ce sont des salauds, non pas parce que pour
les hommes salauds le viol c'est pas grave, mais tout simplement parce qu'ils
sont innocents, et qu'il y a aussi des femmes salopes, c'est ça l'égalité.

La loi n'est pas complète, il faudrait aussi interdire de mourir avant d'avoir
été condamné, pasque c'est tropinjuste.




Même s'il y avait eu enquête vous ne pourriez pas savoir si ce que dit
cette femme est vrai ou non.
Pendant longtemps, les psy ont dit que ce genre d'histoire n'était que
des cas de viols fantasmés. Or, on sait aujourd'hui que cela n'est pas
vrai. La seule possibilité pour établir une vérité serait que le milieu
psychiatrique fasse un sorte de journal de bord au jour le jour des
souvenirs. Une histoire des souvenirs.
Il y a des femmes salopes, bien sûr, notamment lors de divorces qui
inventent des actes incestueux sur les enfants du couple. Vous ne
pourrez pas l'empêcher.
En revanche, le simple fait de rendre l'expression possible du vécu
permet à la victime de faire avec et de ne pas transmettre à la
génération suivante.
Ce n'est pas en niant quoi que ce soit que vous permettrez de faire aux
victimes de se reconnaître dans ces témoignages.

N'oubliez pas qu'en temps de guerre, le viol est une arme. une arme qui
est utilisée par tous les camps : rappelez-vous Abou Ghraib, le Rwanda, etc.
Vous croyez vraiment que toutes les guerres qui ont étés vécues en
Europe n'ont laissées aucune trace ?
Doit-on faire comme si il ne s'était strictement rien passé ?



--
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Cl.Massé
"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538901a7$0$2290$

Le 30/05/2014 23:00, Cl.Massé a écrit :
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de discussion :
lma98i$2pd9$

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/prescription-des-agressions-sexuelles-un-temoignage-choc



> Le problème avec ce témoignage choc, c'est qu'il n'y a pas eu d'enquête
> puisque les faits sont prescrits, donc on ne sait pas si c'est vrai.

Même s'il y avait eu enquête vous ne pourriez pas savoir si ce que dit cette
femme est vrai ou non.
Pendant longtemps, les psy ont dit que ce genre d'histoire n'était que des cas
de viols fantasmés. Or, on sait aujourd'hui que cela n'est pas vrai.



Comment est-ce possible si "Même s'il y avait eu enquête vous ne pourriez pas
savoir si ce que dit cette femme est vrai ou non."

Si parfois ce n'est pas fantasmé, parfois si. On peut même fantasmer afin de
faire changer une loi, surtout quand une association, aussi noble puisse être sa
cause, fait du lobbying. Elle n'a pas oublié bien sûr le curé, elle aurait pu
mettre DSK aussi, et pourquoi pas un rrom.

N'oubliez pas qu'en temps de guerre, le viol est une arme. une arme qui est
utilisée par tous les camps : rappelez-vous Abou Ghraib, le Rwanda, etc.



Hors sujet.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
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jr
luciole135 wrote:

Pendant longtemps, les psy ont dit que ce genre d'histoire n'était que
des cas de viols fantasmés. Or, on sait aujourd'hui que cela n'est pas vrai.



Sans blague. On le sait comment? Une vision de la Sainte Vierge qui l'a
dit?


En revanche, le simple fait de rendre l'expression possible du vécu
permet à la victime de faire avec et de ne pas transmettre à la génération suivante.



N'importe quoi. Vous êtes de la viande à psys.




--
Naturellement trouble.
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jr
Ericetrac wrote:

Et un enfant "simplement" battu (sans truc sexuel) qui n'en parle
jamais, vous n'avez pas rencontré, par contre?
Parce que pour celui-là, la prescription ne sera que de dix ans à
compter des faits...



Les faits sont moins graves, non ?



Tiens donc. Sans même aller voir comment et combien de temps tout ça s'est
passé?
Donc ce que font les Thénardiers à Cosette, c'est moins grave par
construction que l'histoire du viol à 17 mois et son souvenir ressuscité.

--
Naturellement trouble.
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luciole135
Le 31/05/2014 07:58, jr a écrit :
luciole135 wrote:

Pendant longtemps, les psy ont dit que ce genre d'histoire n'était que
des cas de viols fantasmés. Or, on sait aujourd'hui que cela n'est pas vrai.



Sans blague. On le sait comment? Une vision de la Sainte Vierge qui l'a
dit?




Tout simplement parce que ces souvenirs refont surface lors d'une grave
et profonde dépression. Que le retour du refoulé est difficile à vivre,
puis que l'expression de ces mêmes souvenirs permet à la personne de
faire avec.
Les personnes qui fantasment ne font pas de dépression grave.


En revanche, le simple fait de rendre l'expression possible du vécu
permet à la victime de faire avec et de ne pas transmettre à la génération suivante.



N'importe quoi. Vous êtes de la viande à psys.





Et vous l'avocat des criminels.

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luciole135
Le 31/05/2014 01:03, Cl.Massé a écrit :
"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538901a7$0$2290$

Le 30/05/2014 23:00, Cl.Massé a écrit :
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de discussion :
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Le problème avec ce témoignage choc, c'est qu'il n'y a pas eu d'enquête
puisque les faits sont prescrits, donc on ne sait pas si c'est vrai.



Même s'il y avait eu enquête vous ne pourriez pas savoir si ce que dit cette
femme est vrai ou non.
Pendant longtemps, les psy ont dit que ce genre d'histoire n'était que des cas
de viols fantasmés. Or, on sait aujourd'hui que cela n'est pas vrai.



Comment est-ce possible si "Même s'il y avait eu enquête vous ne pourriez pas
savoir si ce que dit cette femme est vrai ou non."




Parce que la parole à elle seule ne suffit, il y a des signes cliniques
comme une grande dépression, un pétage de plomb, une mise en danger de
soi régulière, etc.

Si parfois ce n'est pas fantasmé, parfois si. On peut même fantasmer afin de
faire changer une loi, surtout quand une association, aussi noble puisse être sa
cause, fait du lobbying. Elle n'a pas oublié bien sûr le curé, elle aurait pu
mettre DSK aussi, et pourquoi pas un rrom.




Cette femme ne fait pas du lobbying. elle entrouvre sa gueule car elle
sait que si elle l'ouvre, il y aura des défenseurs de la liberté (comme
vous) qui viendront la lui fermer.

N'oubliez pas qu'en temps de guerre, le viol est une arme. une arme qui est
utilisée par tous les camps : rappelez-vous Abou Ghraib, le Rwanda, etc.



Hors sujet.




Bien sûr que non, les criminels ne sont pas tous le fruit du hasard.

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