Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Microsoft reconnait Linux comme concurrent ...

290 réponses
Avatar
Stephan Peccini
... sur le desktop.

http://www.sec.gov/Archives/edgar/data/789019/000119312509158735/d10k.htm

"Client faces strong competition from well-established companies with
differing approaches to the PC market. Competing commercial software
products, including variants of Unix, are supplied by competitors such as
Apple, Canonical, and Red Hat."

et

"The Linux operating system, which is also derived from Unix and is
available without payment under a General Public License, has gained some
acceptance, especially in emerging markets, as competitive pressures lead
OEMs to reduce costs and new, lower-price PC form-factors gain adoption."

C'est la première fois que Microsoft parle de Linux dans la concurrence sur
le poste client dans ce type de rapport annuel.

--
Stéphan Peccini
Les photos : <URL:http://photonature.fr>
Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees>
Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>

10 réponses

Avatar
Nicolas George
Kevin Denis , dans le message
, a écrit :
Tiens, l'histoire change tous les ans. La dernière fois que j'ai
lu la vraie raison qui a poussé Linus a écrire Linux résidait dans
la volonté d'exploiter entièrement son CPU 386, ce qui DOS à l'époque
ne lui permettait pas.

Mais bon, comme personne, moi y compris, ne propose de source fiable,
on va considérer qu'elles sont toutes vraies. Ou pas.



La source fiable, elle est là :

http://groups.google.com/group/comp.os.minix/browse_thread/thread/76536d1fb451ac60

De toutes façons, il n'y a jamais une unique raison pour commencer un projet
informatique.
Avatar
Patrice Karatchentzeff
"Laurent P." a écrit :

Le 17/08/2009 09:49, Patrice Karatchentzeff a écrit :
"Laurent P." a écrit :

Comme dans toutes les sociétés dont le but est de faire du pognon.



Toutes les entreprises ont pour but de faire du pognon.




Malheureux , t'es pas bien toi de dire cela !! C'est mal.



C'est pourtant la vérité : si une entreprise ne fait pas de pognon,
elle meurt (sauf si l'État est actionnaire et éponge les dettes au fur
et à mesure).

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       
Avatar
Patrice Karatchentzeff
Kevin Denis a écrit :

Le 17-08-2009, Patrice Karatchentzeff a
écrit :
Sinon, vu que Linux n'a pour objectif que d'être une alternative
interopérable avec Windows,





Techniquement parlant, c'était même simplement pour s'amuser (« to
have fun »).



Tiens, l'histoire change tous les ans. La dernière fois que j'ai lu
la vraie raison qui a poussé Linus a écrire Linux résidait dans la
volonté d'exploiter entièrement son CPU 386, ce qui DOS à l'époque
ne lui permettait pas.



L'un n'empêche pas l'autre.

Mais bon, comme personne, moi y compris, ne propose de source
fiable, on va considérer qu'elles sont toutes vraies. Ou pas.



Il suffit de lire les messages de Linus sur la ML de Minix.

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       
Avatar
Stéphan Peccini
Nicolas George a écrit :
Stéphan Peccini , dans le message <h6bhkd$bn5$, a
écrit :
Désolé, mais si cela ne représente pas une volonté d'être interopérable
avec Windows, je ne sais pas ce qu'il faut.



Tu n'as pas parlé de volonté, tu as parlé d'objectif, et même un peu plus
loin de seul objectif.



Hé bien, moi je dis que cette volonté se traduit en objectif. Bon, OK,
l'adjectif seul est exagéré, je le concède. Mais une distribution qui
potentiellement n'est pas, en premier lieu, interopérable avec Windows
ne pourra s'adresser qu'à une frange des utilisateurs. Toutes celles qui
veulent être suffisamment diffusées se doivent d'être interopérables en
priorité.


J'objectif du projet samba est d'interopérer avec windows, je te l'accord.
Mais l'objectif d'une distribution comme Debian, qui package samba, n'est
pas d'interopérer avec windows, c'est de mettre à disposition de ses
utilisateurs le plus grand nombre possible d'outils dont ils sont
susceptibles d'avoir besoin.



Bon OK. Supposons maintenant que l'on propose à Debian de ne plus être
interopérable avec Windows ou tout au moins de ne plus avoir cette
priorité dans leur distribution. Comment vont ils se positionner ?

Ce que je dis c'est que de toutes les fonctionnalités proposées,
certaines ont plus d'importance que d'autres.

Fvwm2 ou zsh n'entrent pas dans l'objectif
d'interopérer avec windows, que je sache, et pourtant ils sont présents dans
la plupart des distributions.



Le fait d'être interopérable avec Windows (et ce n'est pas que samba
mais tout une palanquée de logiciels), impose donc d'avoir un système
qui se positionne dans une optique Windows-like. Tu ne peux pas avoir
une interface révolutionnaire (tant en graphique qu'en interaction homme
machine) et continuer à avoir des logiciels qui sont interopérables avec
Windows (pour être plus clair, l'interopérabilité va jusqu'à
l'interaction homme machine : je veux pouvoir lire des fichiers Word
mais en les traitant comme le fait MS-Word). Après que tu ais des
logiciels qui ne sont pas interopérables est évident, heureusement. Mais
l'interopérabilité est ce qui permet d'avoir de la diffusion la
distribution et donc l'intérêt de celle-ci.
Avatar
Nicolas George
Stéphan Peccini , dans le message <h6bjee$c08$, a
écrit :
Mais une distribution qui
potentiellement n'est pas, en premier lieu, interopérable avec Windows
ne pourra s'adresser qu'à une frange des utilisateurs.



Ça n'empêche pas des distributions de ce style d'exister. Dès lors, tu ne
peux pas parler de l'objectif de Linux en général, seulement de l'objectif
de telle ou telle distribution ou organisation du monde Linux.

Bon OK. Supposons maintenant que l'on propose à Debian de ne plus être
interopérable avec Windows ou tout au moins de ne plus avoir cette
priorité dans leur distribution. Comment vont ils se positionner ?



C'est contradictoire avec l'objectif fondamental de fournir ce dont les
utilisateurs ont besoin.

Le fait d'être interopérable avec Windows (et ce n'est pas que samba
mais tout une palanquée de logiciels), impose donc d'avoir un système
qui se positionne dans une optique Windows-like.



Non, ça impose de pouvoir choisir une apparence windows-like, mais ça
n'exclue pas d'avoir le choix. Si tu veux juste un xterm et un client ssh,
tu peux l'avoir, je suis bien placé pour le savoir.
Avatar
Stéphan Peccini
Nicolas George a écrit :
Stéphan Peccini , dans le message <h6bjee$c08$, a
écrit :
Mais une distribution qui
potentiellement n'est pas, en premier lieu, interopérable avec Windows
ne pourra s'adresser qu'à une frange des utilisateurs.



Ça n'empêche pas des distributions de ce style d'exister. Dès lors, tu ne
peux pas parler de l'objectif de Linux en général, seulement de l'objectif
de telle ou telle distribution ou organisation du monde Linux.



OK, on peut jouer sur les mots. Il te reste des distributions
anecdotiques ; ce n'est toujours que mon avis, mais une distribution
Linux qui se coupe de l'interopérabilité avec Windows, se coupe de
quasiment tout son public. Existe-t-il une distribution qui ne propose
pas d'interopérabilité avec Windows ? Exemple : pas de wine dans ses
paquets, pas de samba non plus (il existe nfs côté windows, à eux de
faire l'effort), pas d'openoffice (mais uniquement Latex et des outils
comme LyX ; le wysiwym est d'ailleurs bien mieux que le wysiwyg en
termes de productivité et ce n'est que mon avis), ...


Bon OK. Supposons maintenant que l'on propose à Debian de ne plus être
interopérable avec Windows ou tout au moins de ne plus avoir cette
priorité dans leur distribution. Comment vont ils se positionner ?



C'est contradictoire avec l'objectif fondamental de fournir ce dont les
utilisateurs ont besoin.



Je reste persuadé qu'il est possible de ne pas proposer KDE pour une
distribution sans pour autant qu'elle soit anecdotique. Ne pas proposer
les outils d'interopérabilité avec Windows ne l'est pas, toujours à mon
avis, bien évidemment.


Le fait d'être interopérable avec Windows (et ce n'est pas que samba
mais tout une palanquée de logiciels), impose donc d'avoir un système
qui se positionne dans une optique Windows-like.



Non, ça impose de pouvoir choisir une apparence windows-like, mais ça
n'exclue pas d'avoir le choix.



Donc tu imposes d'avoir un système qui puisse être complètement
Windows-like tout en étant révolutionnaire sur un point, point qui est
ou peut être en contradiction avec le côté windows-like. Ma conclusion
est que personne, non disons peu de monde ira sur le côté
révolutionnaire car ils auront besoin de l'interopérabilité à un moment
ou un autre.
Avatar
Nicolas George
Stéphan Peccini , dans le message <h6bqrb$d9s$, a
écrit :
ce n'est toujours que mon avis, mais une distribution
Linux qui se coupe de l'interopérabilité avec Windows, se coupe de
quasiment tout son public.



Non, elle se coupe du grand public, mais ce n'est précisément pas son
public.

Existe-t-il une distribution qui ne propose
pas d'interopérabilité avec Windows ? Exemple : pas de wine dans ses
paquets, pas de samba non plus (il existe nfs côté windows, à eux de
faire l'effort), pas d'openoffice (mais uniquement Latex et des outils
comme LyX ; le wysiwym est d'ailleurs bien mieux que le wysiwyg en
termes de productivité et ce n'est que mon avis), ...



Il y a déjà Familiar, qui contient Samba, je te l'accorde, mais ni
OpenOffice ni Wine. Et dd-wrt semble ne pas avoir non plus Samba.

Donc tu imposes d'avoir un système qui puisse être complètement
Windows-like tout en étant révolutionnaire sur un point, point qui est
ou peut être en contradiction avec le côté windows-like.



Non, tu peux avoir un système qui propose, à un moment ou à plusieurs, le
choix entre du windows-like ou de l'original, et qui mélange les deux
aspects pour différentes tâches.

Basic sanity check : tu es au courant qu'on peut faire des montages Samba
depuis une console texte, et qu'il existe des environnements pour faire du
TeX dans des bureaux style KDE ?
Avatar
Jerome Lambert
Stéphane CARPENTIER a écrit :
Jerome Lambert wrote:
Stéphane CARPENTIER a écrit :
(...)

Windows a profité de l'augmentation des processeurs pour faire des OS de


> plus en plus lourds, mais je ne vois pas en quoi il était moteur.

C'est l'inverse qui se passe: Microsoft met au point son SE sans trop
se soucier des besoins matériels,



Ce n'est pas l'inverse c'est ce que j'ai écrit.



Ben si. Schématiquemeent, tu défends la position "puissance disponible
=> OS lourd", alors que pour moi on est dans un schéma "OS lourd =>
puissance nécessaire".

à charge pour les constructeurs de créer des machines suffisamment
puissantes que pour le faire tourner.



Tu te répètes, mais tu ne prouves rien.

Je te demande de me montrer que c'est pour faire tourner Windows et pas
les jeux (par exemple) que les constructeurs créaient des PC de plus en
plus puissants.



Tu veux quoi? L'enregistrement de conversations secrètes entre Bill
Gates et Andy Grove? Parce qu'à part ça, des *preuves*, tu n'en auras
jamais, que ce soit de ma thèse ou de la tienne.
La question à poser est de voir qui apparaît le premier? Est-ce l'OS
gourmand ou le CPU surpuissant? Et là, clairement, depuis Windows 95,
les OS Microsoft ne tournent dès leur sortie que sur le dernier cri, et
il faut attendre la génération suivante de machine pour rendre leur
usage agréable. C'est donc bel et bien la gourmandise récurrente des OS
MS qui tirent le niveau d'équipement vers le haut.

Le plus bel exemple en est le clash de Vista, où l'OS était vraiment
trop gourmand pour les machines disponibles lors de sa sortie.



Donc, les constructeurs ne cherchaient pas à faire des processeurs de
plus en plus puissant pour faire tourner Windows puisque personne n'a
reproché aux constructeurs la lourdeur de Vista.



Les constructeurs n'ayant pas créés Vista, il aurait été difficile de
leur en tenir rigueur, non? Par contre des récriminations contre des
constructeurs qui ont proposé des machines sous-dimensionnées pour
Vista, il y en a eu, et il y en a toujours.

Il a juste suffit d'attendre l'évolution naturelle des PC pour que Vista
puisse tourner.



Et cette soi-disante "évolution naturelle", elle a quel but, à ton avis?
Parce que des machines largement sous-dimensionnées pour Vista
conviennent très bien à d'autres OS que Vista, XP en tête. Il suffit de
regarder le succès des netbooks...
Avatar
Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message
<4a89823b$0$2851$, a écrit :
les OS Microsoft ne tournent dès leur sortie que sur le dernier cri, et
il faut attendre la génération suivante de machine pour rendre leur
usage agréable. C'est donc bel et bien la gourmandise récurrente des OS
MS qui tirent le niveau d'équipement vers le haut.



Ce « donc » est absolument sans fondement.

Plus exactement, tu es en train de faire le raisonnement abusif bien connu
sous le nom « post hoc ergo propter hoc »
(http://www.infidels.org/library/modern/mathew/logic.html#posthoc) : déduire
du fait qu'un événement arrive avant un autre le fait qu'il en soit la
cause.

Tu prétends que la gourmandise de windows est la cause de la puissance
accrue des machines : il faudrait songer à le justifier, par exemple en
évoquant un mécanisme de cette causalité.

D'ailleurs, tu évoquais toi-même l'existence des netbooks : tu devrais te
rendre compte par toi-même qu'ils sont une réfutation de ta position.

Il est beaucoup plus facile de justifier l'inverse : que la puissance des
machines soit la raison de la gourmandise de windows : si des machines plus
puissantes sont disponibles, ou sont sur le point de l'être, microsoft peut
économiser sur l'effort d'optimisation. Mieux : les constructeurs peuvent
demander très « gentiment » à microsoft de ne surtout pas optimiser, pour
les aider à convaincre le public de renouveler ses machines.

Voilà, pour ta gouverne, à quoi ressemble une position correctement
justifiée.
Avatar
Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message
<4a89823b$0$2851$, a écrit :
les OS Microsoft ne tournent dès leur sortie que sur le dernier cri, et
il faut attendre la génération suivante de machine pour rendre leur
usage agréable. C'est donc bel et bien la gourmandise récurrente des OS
MS qui tirent le niveau d'équipement vers le haut.



Ce « donc » est absolument sans fondement.