oué, t'as raison, pogne toi avec la théorie, pendant que d'autres l a mettent en pratique.
Au niveau sauvegardes? Ni l'un ni l'autre en ce qui te concerne.
A+ JF
Cumbalero
*.-pipolin-.* a écrit :
c'étais mieux avant ?
Pas nécessairement. De la même façon que c'est pas parce que c'est moderne, avec des budgets colossaux et des FX sur chaque pixel à l'éc ran que c'est bien.
Mais je doute très fortement que dans 46 ans, il y ait qui que ce soit pour réciter les dialogues des 4 fantastiques contre le surfeur d'argent, Taxi, Hulk et autres productions navrantes.
A+ JF
*.-pipolin-.* a écrit :
c'étais mieux avant ?
Pas nécessairement. De la même façon que c'est pas parce que c'est
moderne, avec des budgets colossaux et des FX sur chaque pixel à l'éc ran
que c'est bien.
Mais je doute très fortement que dans 46 ans, il y ait qui que ce soit
pour réciter les dialogues des 4 fantastiques contre le surfeur
d'argent, Taxi, Hulk et autres productions navrantes.
Pas nécessairement. De la même façon que c'est pas parce que c'est moderne, avec des budgets colossaux et des FX sur chaque pixel à l'éc ran que c'est bien.
Mais je doute très fortement que dans 46 ans, il y ait qui que ce soit pour réciter les dialogues des 4 fantastiques contre le surfeur d'argent, Taxi, Hulk et autres productions navrantes.
A+ JF
Cumbalero
*.-pipolin-.* a écrit :
j'aime beaucoup ta façon de tronqué mes phrases pour en changer le sens...
Je n'ai rien déformé, tu affirmes avoir assez de connaissances en informatique. C'est faux, personne n'a jamais assez de connaissances.
Et bon, pour affirmer un truc pareil, faut savoir e contenter de bien peu ...
A+ JF
*.-pipolin-.* a écrit :
j'aime beaucoup ta façon de tronqué mes phrases pour en changer le sens...
Je n'ai rien déformé, tu affirmes avoir assez de connaissances en
informatique. C'est faux, personne n'a jamais assez de connaissances.
Et bon, pour affirmer un truc pareil, faut savoir e contenter de bien peu ...
j'aime beaucoup ta façon de tronqué mes phrases pour en changer le sens...
Je n'ai rien déformé, tu affirmes avoir assez de connaissances en informatique. C'est faux, personne n'a jamais assez de connaissances.
Et bon, pour affirmer un truc pareil, faut savoir e contenter de bien peu ...
A+ JF
Cumbalero
*.-pipolin-.* a écrit :
la technique dont je parle est largement plus efficace qu'un maquillage
Rien à foutre. Toutes les techniques du monde ne sauront faire d'une bouse dont le scenario tient sur un papier de Carambar (tiens, d'ailleurs la seule pointe d'humour des dialogues est déjà écrite s ur le support, c'est pratique!) en un film intéressant.
contenter tout le monde, notamment ceux qui sont réfractaire aux changements.
Mouarf. C'est pas le produit qui est mauvais, c'est le public! Un peu facile, on dirait un politicard: ce n'est pas la réforme qui est mauvaise, c'est les Français qui n'ont pas compris.
A+ JF
*.-pipolin-.* a écrit :
la technique dont je parle est largement plus efficace qu'un maquillage
Rien à foutre. Toutes les techniques du monde ne sauront faire d'une
bouse dont le scenario tient sur un papier de Carambar (tiens,
d'ailleurs la seule pointe d'humour des dialogues est déjà écrite s ur le
support, c'est pratique!) en un film intéressant.
contenter tout le monde, notamment ceux qui sont réfractaire aux
changements.
Mouarf. C'est pas le produit qui est mauvais, c'est le public! Un peu
facile, on dirait un politicard: ce n'est pas la réforme qui est
mauvaise, c'est les Français qui n'ont pas compris.
la technique dont je parle est largement plus efficace qu'un maquillage
Rien à foutre. Toutes les techniques du monde ne sauront faire d'une bouse dont le scenario tient sur un papier de Carambar (tiens, d'ailleurs la seule pointe d'humour des dialogues est déjà écrite s ur le support, c'est pratique!) en un film intéressant.
contenter tout le monde, notamment ceux qui sont réfractaire aux changements.
Mouarf. C'est pas le produit qui est mauvais, c'est le public! Un peu facile, on dirait un politicard: ce n'est pas la réforme qui est mauvaise, c'est les Français qui n'ont pas compris.
A+ JF
Cumbalero
*.-pipolin-.* a écrit :
contrairment a toi, je n'ai en rien évoque la masse en gage de qualit é
Tu ne fais que ça, dans l'essentiel de tes interventions.
BÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ ÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ
A+ JF
*.-pipolin-.* a écrit :
contrairment a toi, je n'ai en rien évoque la masse en gage de qualit é
Tu ne fais que ça, dans l'essentiel de tes interventions.
contrairment a toi, je n'ai en rien évoque la masse en gage de qualit é
Tu ne fais que ça, dans l'essentiel de tes interventions.
BÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ ÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ
A+ JF
Khanh-Dang
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers fr.comp.ordinosaures.
Le dimanche 13 septembre 2009, Guillaume Tello a écrit :
De l'assembleur pour le processeur de la HP-41.
C'est un 4 ou 8 bits?
Ça dépend comment tu vois les choses. Le NUT adresse la mémoire sur 16 bits, possèdent des registres de 56 bits, d'autres de 8, de 4 ou même de 14 bits. Les opérations arithmétiques se font sur n'importe quelle longueur qui est multiple de 4 bits, il suffit de sélectionner les quartets qui nous intéressent dans les registres de 56 bits. Et puis, un byte fait 10 bits et la mémoire RAM est addressée sur 12 bits. Et puis, si tu commutes le processeur en mode décimal, on peut considérer que 6/16 de bits ne sont pas utilisés, mais là, ça devient subversif.
En effet... Une réponse simple semblait impossible !! peux tu donner un exemple de qq lignes d'assembleur pour voir? Par exemple la routine ABS sur un nombre réel: charger la donnée si elle est >=0 au saute sinon on change son signe
En fait, la routine ABS est la routine la plus simple qu'on puisse écrire après une routine NOP :
ABS C=0 S RTN
Cette routine efface simplement le champ S (Sign) du registre C. Évidemment, il n'y a en général pas d'intérêt à utiliser cette routine puisque la simple instruction C=0 S suffirait. D'autant plus que la pile de retour manipulée par la fonction RTN est limitée à 4 niveaux (il y a 4 registres dédiés de 16 bits). On a donc intérêt à utiliser les appels de type GOSUB avec une extrême parcimonie.
Le registre C, de même que les registres A et B, fait 56 bits (14 quartets). Ces trois registres sont les registres principaux. Ils sont conçus pour pouvoir contenir un nombre réel en encodage décimal et on y effectue les opérations arithmétiques courantes. L'encodage décimal n'est pas pénalisant au niveau temps de calcul parce que le processeur sait effectuer les opérations arithmétiques en mode décimal (dans ce mode, incrémenter 9 donnerait 0 avec retenue, au lieu de A pour le mode normal).
Le champ S de ces registres est simplement le quartet de poid fort (le 13ème pour ceux qui suivent) ; ce quartet vaut 0 pour un réel positif et 9 pour un réel négatif. Il y a également un champ X pour l'exposant (quartets 0, 1 et 2), un champ XS pour le signe de l'exposant (quartet 2) et un champ M pour la mantisse (quartets 3 à 12). D'autre part, il y a des champs «mobiles» dont l'étendu dépend de la valeur des registres P et Q. Un champ PT désigne ou bien P ou bien Q. Comme ce n'est pas très clair, il faut un exemple :
SELP ; PT désigne P PT= 3 ; PT (c'est-à-dire P) vaut 3 ; (eh non, il n'y a pas d'instruction P= 3) SELQ ; PT désigne Q PT= 5 ; PT (c'est-à-dire Q) vaut 5 ; (eh non, il n'y a pas d'instruction Q= 5) A=A+1 PQ ; On incrémente des quartets 3 à 5 du registre A B=0 PT ; On efface le quartet 5 du registre B SELP C=0 W ; On efface les 14 quartets du registre C C=C-1 WPT ; On met à F les quartets 0 à 3 du registre C ; (il n'y a pas de champ WP ou WQ)
Jusque là, les personnes qui ont déjà programmé en assembleur sur HP28 et HP48/49 ne sont pas trop perdus, même si le registre Q et a fortiori le champ PQ n'existent pas sur le processeur Saturn (qui, d'ailleurs, est un processeur 4 bits).
Pour entrer dans la bizarrerie du Nut, il faut faire des entrées/sorties.
Le périphérique d'E/S le plus utilisé est la mémoire dite vive. Eh oui, la mémoire vive n'est pas cablée sur le même bus que celui de la ROM. La première conséquence est qu'on ne peut pas exécuter d'instructions processeurs en mémoire vive. De plus, on n'y accède que par registres de 56 bits (ce qui n'est absolument pas pratique si l'on a envie de stocker un tableau d'éléments qui ne font pas exactement 7 octets de longueur). Voici comment on peut accéder au 42-ième registre (de 56 bits) de la mémoire vive :
LDI ; Charge le prochain byte dans les quartets ; 0 à 2 du registre C. CON 02A ; La constante 42d. ; Attention, un byte fait 10 bits : CON ne ; prend pas d'arguments supérieurs à 3FF. DADD=C ; Sélectionne le registre de mémoire vive ; dont l'adresse est dans C[2:0]. CÚTA ; Récupére le contenu de ce registre dans C.
Les autres périphériques d'E/S s'utilisent de manière assez similaire : il faut d'abord sélectionner le périphérique avec l'instruction PFAD=C, puis y écrire ou lire avec CÚTA et DATA=C. On notera la présence de l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul que l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce, mais l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut n'a pas.
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers
fr.comp.ordinosaures.
Le dimanche 13 septembre 2009, Guillaume Tello a écrit :
De l'assembleur pour le processeur de la HP-41.
C'est un 4 ou 8 bits?
Ça dépend comment tu vois les choses. Le NUT adresse la mémoire sur 16
bits, possèdent des registres de 56 bits, d'autres de 8, de 4 ou même de
14 bits. Les opérations arithmétiques se font sur n'importe quelle
longueur qui est multiple de 4 bits, il suffit de sélectionner les
quartets qui nous intéressent dans les registres de 56 bits. Et puis, un
byte fait 10 bits et la mémoire RAM est addressée sur 12 bits. Et puis,
si tu commutes le processeur en mode décimal, on peut considérer que
6/16 de bits ne sont pas utilisés, mais là, ça devient subversif.
En effet... Une réponse simple semblait impossible !!
peux tu donner un exemple de qq lignes d'assembleur pour voir?
Par exemple la routine ABS sur un nombre réel:
charger la donnée
si elle est >=0 au saute
sinon on change son signe
En fait, la routine ABS est la routine la plus simple qu'on puisse
écrire après une routine NOP :
ABS C=0 S
RTN
Cette routine efface simplement le champ S (Sign) du registre C.
Évidemment, il n'y a en général pas d'intérêt à utiliser cette routine
puisque la simple instruction C=0 S suffirait. D'autant plus que la pile
de retour manipulée par la fonction RTN est limitée à 4 niveaux (il y a
4 registres dédiés de 16 bits). On a donc intérêt à utiliser les appels
de type GOSUB avec une extrême parcimonie.
Le registre C, de même que les registres A et B, fait 56 bits (14
quartets). Ces trois registres sont les registres principaux. Ils sont
conçus pour pouvoir contenir un nombre réel en encodage décimal et on y
effectue les opérations arithmétiques courantes. L'encodage décimal
n'est pas pénalisant au niveau temps de calcul parce que le processeur
sait effectuer les opérations arithmétiques en mode décimal (dans ce
mode, incrémenter 9 donnerait 0 avec retenue, au lieu de A pour le mode
normal).
Le champ S de ces registres est simplement le quartet de poid fort (le
13ème pour ceux qui suivent) ; ce quartet vaut 0 pour un réel positif
et 9 pour un réel négatif. Il y a également un champ X pour l'exposant
(quartets 0, 1 et 2), un champ XS pour le signe de l'exposant (quartet
2) et un champ M pour la mantisse (quartets 3 à 12). D'autre part, il y
a des champs «mobiles» dont l'étendu dépend de la valeur des registres
P et Q. Un champ PT désigne ou bien P ou bien Q. Comme ce n'est pas très
clair, il faut un exemple :
SELP ; PT désigne P
PT= 3 ; PT (c'est-à-dire P) vaut 3
; (eh non, il n'y a pas d'instruction P= 3)
SELQ ; PT désigne Q
PT= 5 ; PT (c'est-à-dire Q) vaut 5
; (eh non, il n'y a pas d'instruction Q= 5)
A=A+1 PQ ; On incrémente des quartets 3 à 5 du registre A
B=0 PT ; On efface le quartet 5 du registre B
SELP
C=0 W ; On efface les 14 quartets du registre C
C=C-1 WPT ; On met à F les quartets 0 à 3 du registre C
; (il n'y a pas de champ WP ou WQ)
Jusque là, les personnes qui ont déjà programmé en assembleur sur HP28
et HP48/49 ne sont pas trop perdus, même si le registre Q et a fortiori
le champ PQ n'existent pas sur le processeur Saturn (qui, d'ailleurs,
est un processeur 4 bits).
Pour entrer dans la bizarrerie du Nut, il faut faire des
entrées/sorties.
Le périphérique d'E/S le plus utilisé est la mémoire dite vive. Eh oui,
la mémoire vive n'est pas cablée sur le même bus que celui de la ROM.
La première conséquence est qu'on ne peut pas exécuter d'instructions
processeurs en mémoire vive. De plus, on n'y accède que par registres de
56 bits (ce qui n'est absolument pas pratique si l'on a envie de stocker
un tableau d'éléments qui ne font pas exactement 7 octets de longueur).
Voici comment on peut accéder au 42-ième registre (de 56 bits) de la
mémoire vive :
LDI ; Charge le prochain byte dans les quartets
; 0 à 2 du registre C.
CON 02A ; La constante 42d.
; Attention, un byte fait 10 bits : CON ne
; prend pas d'arguments supérieurs à 3FF.
DADD=C ; Sélectionne le registre de mémoire vive
; dont l'adresse est dans C[2:0].
CÚTA ; Récupére le contenu de ce registre dans C.
Les autres périphériques d'E/S s'utilisent de manière assez similaire :
il faut d'abord sélectionner le périphérique avec l'instruction PFAD=C,
puis y écrire ou lire avec CÚTA et DATA=C. On notera la présence de
l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus
haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le
contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le
processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul que
l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce, mais
l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut n'a
pas.
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers fr.comp.ordinosaures.
Le dimanche 13 septembre 2009, Guillaume Tello a écrit :
De l'assembleur pour le processeur de la HP-41.
C'est un 4 ou 8 bits?
Ça dépend comment tu vois les choses. Le NUT adresse la mémoire sur 16 bits, possèdent des registres de 56 bits, d'autres de 8, de 4 ou même de 14 bits. Les opérations arithmétiques se font sur n'importe quelle longueur qui est multiple de 4 bits, il suffit de sélectionner les quartets qui nous intéressent dans les registres de 56 bits. Et puis, un byte fait 10 bits et la mémoire RAM est addressée sur 12 bits. Et puis, si tu commutes le processeur en mode décimal, on peut considérer que 6/16 de bits ne sont pas utilisés, mais là, ça devient subversif.
En effet... Une réponse simple semblait impossible !! peux tu donner un exemple de qq lignes d'assembleur pour voir? Par exemple la routine ABS sur un nombre réel: charger la donnée si elle est >=0 au saute sinon on change son signe
En fait, la routine ABS est la routine la plus simple qu'on puisse écrire après une routine NOP :
ABS C=0 S RTN
Cette routine efface simplement le champ S (Sign) du registre C. Évidemment, il n'y a en général pas d'intérêt à utiliser cette routine puisque la simple instruction C=0 S suffirait. D'autant plus que la pile de retour manipulée par la fonction RTN est limitée à 4 niveaux (il y a 4 registres dédiés de 16 bits). On a donc intérêt à utiliser les appels de type GOSUB avec une extrême parcimonie.
Le registre C, de même que les registres A et B, fait 56 bits (14 quartets). Ces trois registres sont les registres principaux. Ils sont conçus pour pouvoir contenir un nombre réel en encodage décimal et on y effectue les opérations arithmétiques courantes. L'encodage décimal n'est pas pénalisant au niveau temps de calcul parce que le processeur sait effectuer les opérations arithmétiques en mode décimal (dans ce mode, incrémenter 9 donnerait 0 avec retenue, au lieu de A pour le mode normal).
Le champ S de ces registres est simplement le quartet de poid fort (le 13ème pour ceux qui suivent) ; ce quartet vaut 0 pour un réel positif et 9 pour un réel négatif. Il y a également un champ X pour l'exposant (quartets 0, 1 et 2), un champ XS pour le signe de l'exposant (quartet 2) et un champ M pour la mantisse (quartets 3 à 12). D'autre part, il y a des champs «mobiles» dont l'étendu dépend de la valeur des registres P et Q. Un champ PT désigne ou bien P ou bien Q. Comme ce n'est pas très clair, il faut un exemple :
SELP ; PT désigne P PT= 3 ; PT (c'est-à-dire P) vaut 3 ; (eh non, il n'y a pas d'instruction P= 3) SELQ ; PT désigne Q PT= 5 ; PT (c'est-à-dire Q) vaut 5 ; (eh non, il n'y a pas d'instruction Q= 5) A=A+1 PQ ; On incrémente des quartets 3 à 5 du registre A B=0 PT ; On efface le quartet 5 du registre B SELP C=0 W ; On efface les 14 quartets du registre C C=C-1 WPT ; On met à F les quartets 0 à 3 du registre C ; (il n'y a pas de champ WP ou WQ)
Jusque là, les personnes qui ont déjà programmé en assembleur sur HP28 et HP48/49 ne sont pas trop perdus, même si le registre Q et a fortiori le champ PQ n'existent pas sur le processeur Saturn (qui, d'ailleurs, est un processeur 4 bits).
Pour entrer dans la bizarrerie du Nut, il faut faire des entrées/sorties.
Le périphérique d'E/S le plus utilisé est la mémoire dite vive. Eh oui, la mémoire vive n'est pas cablée sur le même bus que celui de la ROM. La première conséquence est qu'on ne peut pas exécuter d'instructions processeurs en mémoire vive. De plus, on n'y accède que par registres de 56 bits (ce qui n'est absolument pas pratique si l'on a envie de stocker un tableau d'éléments qui ne font pas exactement 7 octets de longueur). Voici comment on peut accéder au 42-ième registre (de 56 bits) de la mémoire vive :
LDI ; Charge le prochain byte dans les quartets ; 0 à 2 du registre C. CON 02A ; La constante 42d. ; Attention, un byte fait 10 bits : CON ne ; prend pas d'arguments supérieurs à 3FF. DADD=C ; Sélectionne le registre de mémoire vive ; dont l'adresse est dans C[2:0]. CÚTA ; Récupére le contenu de ce registre dans C.
Les autres périphériques d'E/S s'utilisent de manière assez similaire : il faut d'abord sélectionner le périphérique avec l'instruction PFAD=C, puis y écrire ou lire avec CÚTA et DATA=C. On notera la présence de l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul que l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce, mais l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut n'a pas.
Sébastien Kirche
Le 14 septembre 2009 à 13:00, Khanh-Dang a formulé :
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers fr.comp.ordinosaures.
[...]
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul que l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce, mais l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut n'a pas.
Chapeau au professeur Khanh-Dang pour son introduction détaillée à l'assembleur HP !
Je n'ai jamais joué avec l'assembleur Saturn ni avec des proceseurs qui manipulent autre chose que des mots de 8/16/32 bits et j'ai presque tout compris sur le papier :o) -- Sébastien Kirche
Le 14 septembre 2009 à 13:00, Khanh-Dang a formulé :
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers
fr.comp.ordinosaures.
[...]
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul
que l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce,
mais l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut
n'a pas.
Chapeau au professeur Khanh-Dang pour son introduction détaillée à
l'assembleur HP !
Je n'ai jamais joué avec l'assembleur Saturn ni avec des proceseurs qui
manipulent autre chose que des mots de 8/16/32 bits et j'ai presque tout
compris sur le papier :o)
--
Sébastien Kirche
Le 14 septembre 2009 à 13:00, Khanh-Dang a formulé :
Je fais une copie sur fr.comp.sys.calculatrices et un suivi vers fr.comp.ordinosaures.
[...]
Détail amusant, le Nut avait grosso-modo la même puissance de calcul que l'ENIAC, ce gros mastodonte. Il était même un peu plus véloce, mais l'ENIAC possédait des instructions pour multiplier, ce que le Nut n'a pas.
Chapeau au professeur Khanh-Dang pour son introduction détaillée à l'assembleur HP !
Je n'ai jamais joué avec l'assembleur Saturn ni avec des proceseurs qui manipulent autre chose que des mots de 8/16/32 bits et j'ai presque tout compris sur le papier :o) -- Sébastien Kirche
IOBA
"JKB" a écrit dans le message de news:
| | C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité. | | Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture | | [...] | | Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de | CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert | !...). | À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois - pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !) Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
-- IOBA
"JKB" <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit dans le message de news:
slrnhan8t2.v34.knatschke@rayleigh.systella.fr...
|
| C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité.
|
|
Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton
discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais
j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le
second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture
|
|
[...]
|
| Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de
| CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert
| !...).
|
À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de
sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on
pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois -
pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son
original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce
serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !)
Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la
fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est
quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
| | C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité. | | Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture | | [...] | | Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de | CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert | !...). | À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois - pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !) Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
-- IOBA
JKB
Le 14-09-2009, ? propos de Re: MS Win 7 est tellement mauvais..., IOBA ?crivait dans fr.comp.ordinosaures :
"JKB" a écrit dans le message de news:
| | C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité. | | Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture | | [...] | | Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de | CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert | !...). | À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois - pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !) Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
Sans compter le discours qui va _autour_ des remastérisations. Qu'on dise que le traitement numérique, c'est bon, c'est une chose. Qu'on dise que l'analogique, ce n'est pas bon, c'est une erreur manifeste et assumée de marketteux. Quand on voit ce qu'un ReVoX A77 ou A770 est capable de faire avec deux pistes à 19 cm/s, on imagine ce que peut faire un Studer de studio avec 8 ou 16 pistes à 76 cm/s. Le seul avantage du numérique, c'est la dissociation de l'information de son support qui fait qu'on ne détruit par le rapport signal sur bruit à chaque copie.
Au passage, j'aimerais bien un jour qu'un marketteux me regarde dans les yeux sans rigoler en me disant qu'on arrive à partir de bandes master avec un rapport signal sur bruit de x dB à enlever du bruit pour obtenir un rapport signal sur bruit meilleur. Celui-là, je l'attends de pied _ferme_ !
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 14-09-2009, ? propos de
Re: MS Win 7 est tellement mauvais...,
IOBA ?crivait dans fr.comp.ordinosaures :
"JKB" <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit dans le message de news:
slrnhan8t2.v34.knatschke@rayleigh.systella.fr...
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| C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité.
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Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton
discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais
j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le
second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture
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[...]
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| Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de
| CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert
| !...).
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À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de
sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on
pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois -
pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son
original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce
serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !)
Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la
fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est
quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
Sans compter le discours qui va _autour_ des remastérisations. Qu'on
dise que le traitement numérique, c'est bon, c'est une chose. Qu'on
dise que l'analogique, ce n'est pas bon, c'est une erreur manifeste
et assumée de marketteux. Quand on voit ce qu'un ReVoX A77 ou A770
est capable de faire avec deux pistes à 19 cm/s, on imagine ce que
peut faire un Studer de studio avec 8 ou 16 pistes à 76 cm/s. Le
seul avantage du numérique, c'est la dissociation de l'information
de son support qui fait qu'on ne détruit par le rapport signal
sur bruit à chaque copie.
Au passage, j'aimerais bien un jour qu'un marketteux me regarde dans
les yeux sans rigoler en me disant qu'on arrive à partir de bandes
master avec un rapport signal sur bruit de x dB à enlever du bruit
pour obtenir un rapport signal sur bruit meilleur. Celui-là, je
l'attends de pied _ferme_ !
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 14-09-2009, ? propos de Re: MS Win 7 est tellement mauvais..., IOBA ?crivait dans fr.comp.ordinosaures :
"JKB" a écrit dans le message de news:
| | C'était du second degré. L'arrivée de Java partout est une calamité. | | Ah! Je savais bien qu'il y avait un piège... Ça ne correspondait ni à ton discours immédiat, ni à ce que je croyais commencer à connaître de toi, mais j'ai eu beau chercher, je n'avais pas su voir l'inflexion indiquant le second degré ; désolé pour cette mauvaise lecture | | [...] | | Et pourtant, on en trouve de plus en plus (même dans des lecteurs de | CD de salon où j'aimerais bien qu'on m'explique à quoi ça sert | !...). | À rien, mais ça fait "plus mieux bien", voyons ! plus rien ne se fait de sérieux, si ce n'est numérique, et informatisé au dernier degré (n'est-on pas censés jeter tous nos albums des Beatles - déjà achetés trois fois - pour les avoir en nouvelle version numérisée, comme si ce n'était pas le son original qui nous avait plu à l'époque, mais ce que l'on sentait que ce serait une fois numérisé près de cinquante ans plus tard !) Maintenant, comme je le disais, il faut un processeur pour assurer la fonction ON/OFF, c'est bien mieux qu'un interrupteur. Tiens au fait, c'est quoi déjà, un processeur ? c'est pas une combinaison d'interrupteurs ?
Sans compter le discours qui va _autour_ des remastérisations. Qu'on dise que le traitement numérique, c'est bon, c'est une chose. Qu'on dise que l'analogique, ce n'est pas bon, c'est une erreur manifeste et assumée de marketteux. Quand on voit ce qu'un ReVoX A77 ou A770 est capable de faire avec deux pistes à 19 cm/s, on imagine ce que peut faire un Studer de studio avec 8 ou 16 pistes à 76 cm/s. Le seul avantage du numérique, c'est la dissociation de l'information de son support qui fait qu'on ne détruit par le rapport signal sur bruit à chaque copie.
Au passage, j'aimerais bien un jour qu'un marketteux me regarde dans les yeux sans rigoler en me disant qu'on arrive à partir de bandes master avec un rapport signal sur bruit de x dB à enlever du bruit pour obtenir un rapport signal sur bruit meilleur. Celui-là, je l'attends de pied _ferme_ !
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Guillaume Tello
Merci pour le plongeon dans la HP-41, je découvre.
Khanh-Dang a écrit :
l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Ca c'est génial! Mais est-ce que les périphériques intelligents avaient le même langage que le NUT ?
Merci encore, ce fut une bonne visite. Un processeur très particulier par rapport à ce que je connais (68k, x86).
Guillaume.
Merci pour le plongeon dans la HP-41, je découvre.
Khanh-Dang a écrit :
l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus
haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le
contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le
processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Ca c'est génial!
Mais est-ce que les périphériques intelligents avaient le même langage
que le NUT ?
Merci encore, ce fut une bonne visite. Un processeur très particulier
par rapport à ce que je connais (68k, x86).
Merci pour le plongeon dans la HP-41, je découvre.
Khanh-Dang a écrit :
l'instruction SELPF (à ne pas confondre avec SELP présentée un peu plus haut) qui permet à un périphérique «intelligent» de prendre le contrôle : les instructions qui suivent ne sont pas exécutées par le processeur Nut lui-même mais pas le périphérique.
Ca c'est génial! Mais est-ce que les périphériques intelligents avaient le même langage que le NUT ?
Merci encore, ce fut une bonne visite. Un processeur très particulier par rapport à ce que je connais (68k, x86).