OVH Cloud OVH Cloud

officiel, le nouveau (bof) 30D

263 réponses
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fred.bleu11
bonjour
le voila
http://www2.photim.com/info/Sommaire.php
perso ; déception !

10 réponses

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Francois Jouve
JPW wrote:
"WEILL" a écrit

La question est de savoir s'il est temps pour un mateur
de passer au numérique en l'état actuel de son développement commercialisé
et ma réponse est claire sur ce point et c'est non.


la régularité avec laquelle vous proférez des âneries
et leur densité tient du prodige


En effet. Les "mateurs" sont depuis bien longtemps
passés au numérique. Pour des raisons évidentes :)

--
F.J.


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nikojorj_jaimepaslapub
JPW wrote:
pas tant que ça car un raw de 5 mo issu d'un reflex nikon de 6 MP
est plus facile à calsser archiver manipuler etc.
qu'un tiff de diapo de 120 MO pour un résultat
pas si différent que ça .....


Voire même comparable, on est d'accord!
A 120Mo non compressé on est à 20Mpix par 3*16bits, soit un scan à
4000dpi assez standard... Hors situation spéciales (film n&b spécial
repro style Technicalpan, pas très utilisable en photo normale et pas
couleur donc ;o) les 9Mo non compressés du raw tiennent effectivement
bien la route par comparaison.

Mon idée là-dessus, c'est que comme le grain a une forme aléatoire
et plutôt ronde ou hexagonale, très éloignée de la grille de pixels
du scanner, il faut considérablement sur-échantillonner le scan pour
ne pas noyer l'information dans l'interférence des deux...

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Jean-Pierre Roche

A 120Mo non compressé on est à 20Mpix par 3*16bits, soit un scan à
4000dpi assez standard... Hors situation spéciales (film n&b spécial
repro style Technicalpan, pas très utilisable en photo normale et pas
couleur donc ;o) les 9Mo non compressés du raw tiennent effectivement
bien la route par comparaison.


Faut pas exagérer non plus... Un scan 4000 dpi d'un 24X36
offre une définition réelle supérieure à celle d'un fichier
6 Mpixels ! Même si la netteté apparente peut parfois être
en faveur du numérique.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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nikojorj_jaimepaslapub
Jean-Pierre Roche wrote:
Faut pas exagérer non plus... Un scan 4000 dpi d'un 24X36
offre une définition réelle supérieure à celle d'un fichier
6 Mpixels ! Même si la netteté apparente peut parfois être
en faveur du numérique.


On est bien d'accord : MTF10 côté argentique, avec plus de détails
quand on va vraiment les chercher enfouis dans le grain, à peine
visibles à la loupe.
MTF50 côté numérique, avec plus de détails bien visibles sans loupe
dans un tirage (ie plus de contraste sur des détails fins mais pas
hyperfins).
Après, mes goûts persos vont à la deuxième solution.

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Jean-Pierre Roche

On est bien d'accord : MTF10 côté argentique, avec plus de détails
quand on va vraiment les chercher enfouis dans le grain, à peine
visibles à la loupe.


Le grain ça dépend quand même du film ! Si tu utilises par
exemple de la Provia 100F le grain reste très discret à 4000
dpi...

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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béber


Dans le process que tu décrit, il y a pour des milliards
d'invertissement ...


Je ne pense pas que tu réinvestisse la totalité de l'investissment
machine à chaque étape.



Malheureusement il semble évident que vous n'y connaissez rien au secteur
d'activité relatif à la microélectronique.

Ce n'est pas pour rien que des concurrents d'hier se mettent ensemble afin
d'investir dasn des équipements leur permettant de graver plus fin.

Le passage d'une technologie à une autre, par exemple le passage de la
gravure de 0.36um à 0.18um a couté plusieurs milliards.

Le passage à 90nm a couté au moins aussi cher.

Et faire des puces de 24*36mm toutes fonctionnelles sur un même wafer,
arf....


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JPW
"Jean-Pierre Roche" a écrit

Le grain ça dépend quand même du film ! Si tu utilises par exemple de la
Provia 100F le grain reste très discret à 4000 dpi...


moi je dirais sans hésiter qu'avec un coolscan V
j'obtiens plus de détails qu'avec mon d70

mais....
- faut pas un film trop pourri
- faut pas un objo moyen ou pire
- faut du temps...

et puis combien de détails en plus...
sur certaines vue c'est flagrant
mais pour moi ces vues sont rares

je crois quand même qu'il faut signaler
que les propos de weill sont essentiellement tenus
pour se rassurer lui même

ce radicalisme est dommage car il a empèché tout
dialogue constructif sur le sujet

jpw

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WEILL

Malheureusement il semble évident que vous n'y connaissez rien au secteur
d'activité relatif à la microélectronique.

Ce n'est pas pour rien que des concurrents d'hier se mettent ensemble afin
d'investir dasn des équipements leur permettant de graver plus fin.

Le passage d'une technologie à une autre, par exemple le passage de la
gravure de 0.36um à 0.18um a couté plusieurs milliards.

Le passage à 90nm a couté au moins aussi cher.

Et faire des puces de 24*36mm toutes fonctionnelles sur un même wafer,
arf....


Il se truyve que si je ne suis pas du tout dans ce secteur d'activité un
de mes meilleurs amis est dans le secteur de la gravure (notamment
processeurs)... Le problème c'est que les très réels milliards
d'investissements nécessaires ne servent pas à seulement graver UN TYPE
DE COMPOSANT UNIQUE. Fort heureusement on peut adapter ces machines à la
gravure de ce qu'on souhaite graver. Cet investissement ne se répartit
donc pas sur un seul produit.
Par conséquent, dans le coût de revient d'un produit donné (et non pas
d'une gamme) on ne retrouve pas la totalité de l'investissement machine
divisé par la quantité de fabrication, mais ce coût divisé par le nombre
de produits fabriqués à partir de la même machine et encore divisé par
la quantité fabriquée. Plus cette quantité est élevée plus le coût
unitaire baisse (économie d'échelle).

Plus bizarement mes contradicteurs semble toujours écarter l'existence
dans la formation du prix de vente de la notion de bénéfice, de
PROFITS... Que je sache, les constructeurs ne travaillent pas pour la
gloire. Or quand on dispose d'un monopole ou d'un quasi-monopole (SONY
par exemple) dans le cadre de très grands groupes (même en admettant
l'absence d'ententes illicites) on peut très bien pratiquer des prix
extrêmement élevés, sans rapport avec les coûts initiaux.

Aujourd'hui dans l'économie mondialisée et financiarisée à outrance les
taux de profit exigés par les actionnaires sont très élevés (ce qui est
reconnu par toutes les sources disponibles en matière de finance)... Ce
n'est pas spécifique aux produits électroniques, c'est une loi générale
à laquelle ils n'échappent pas. Que les groupes fianciers qui possèdent
les entreprises industrielles du secteur se regroupent pour abaisser les
coûts unitaires de recherche et développement est une réalité. Est-ce
par manque de fonds propres ou simplement pour maintenir les taux de
profit? Vaste débat.

Sur un plan technique maintenant, je suis un peu interloqué d'entendre
dire que plus c'est petit, plus c'est facile à fabriquer. Si pour
l'intégration et la gravure je veux bien me laisser convaincre, en
revanche pour ce qui est des micro-lentilles recouvrant chaque
photosite, je suis bien plus dubitatif (à ce degré de miniaturisation
s'entend)... As-tu quelques lumières de ce point de vue car, à priori,
il me semble plus facile d'extrapoler sur une surface plus grande pour
multiplier le nombre des lentilles que de densifier le nombre de
lentilles en les minaturisant sur une surface plus petite (ce qui
effectivement entrâne la nécessité d'une gravure plus fine et les coûts
associés)?

J'ai toujours entendu dire que la miniaturisation avait un coût (parfois
élevé, comme quant on passe d'un type de gravure à une gravure plus fine
en matière de processeurs). Et dans le cas qui nous occupe il n'est pas
besoin d'affiner la gravure puisque c'est seulement la surface qui
augmente.

A mon avis, personne (sauf les dirigeants des groupes concernés) ne peut
réellement savoir le coût réel de ce genre de matériel.

Par contre, que ces groupes emploient, là comme ailleurs, des procédés
visant à maximaliser artificiellement leurs profits me semblent
incontestable... Prolonger la durée de vie d'une fabrication bien au
point dont le R&D est déjà amorti est par exemple plus juteux que de
lancer tout de suite une étape suivante (avec l'investissment qu'elle
suppose) même si la technologie nouvelle est au point techniquement (et
même au stade de la possibilité d'industrialisation). Ce dernier procédé
n'est utilisable que si la clientèle se satisfait du produit courant.

Au passage les dos IMACON pour Hasselblad disposent déjà de capteurs (23
million de pixels) d'une dimension supérieure au 35mm FF (mais de peu)
évidememment beaucoup plus chers mais dans quelle mesure ce prix n'est
pas aussi la conséquence d'une production très limitée en nombre, ces
capteurs n'étant utilisés actuellement qu'en moyen format, bien moins
répandus. Il est même question de FF en 4,5x6 pour la prochaine
génération...

Je considère personnellement comme un peu naïf dans le contexte actuel
de considérer come acquis que seul des données techniques dictent le
comportement des entreprise du secteur électronique (et des autres)ou
sont à l'origine dess prix pratiqués.

François P. WEILL

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WEILL

moi je dirais sans hésiter qu'avec un coolscan V
j'obtiens plus de détails qu'avec mon d70

mais....
- faut pas un film trop pourri
- faut pas un objo moyen ou pire
- faut du temps...

et puis combien de détails en plus...
sur certaines vue c'est flagrant
mais pour moi ces vues sont rares

je crois quand même qu'il faut signaler
que les propos de weill sont essentiellement tenus
pour se rassurer lui même

ce radicalisme est dommage car il a empèché tout
dialogue constructif sur le sujet


Il n'y a pas de "radicalisme" de ma part car vous venez de dire
exactement ce que je soutiens...

Notre divergence porte sur l'acceptation ou non des capacités réduites
de votre appareil numérique (elles vous satisfont, moi ce genre de
limitation me semble inacceptable)... Ceci étant simplement une
différence de point de vue. Vous admettez ces limitations donc il n'y a
plus de divergences de fond de ce point de vue... Et à ce stade du
raisonnement nous avons si j'ose dire raison tous les deux (vous dans
votre appréciation qualitative *relative* , moi dans un jugement dans
l'absolu...).

Par contre là où nos points de vue divergent fortement c'est quand,
parce ces limitations ne vous gênent pas, vous ne les reconnaissez pas
D'EMBLEE.

Ce ne serait que querelle vaine si votre position (non assortie AU
DEPART d'un avertissement du genre: oui c'est vrai ça capte moins de
détails mais pour la dimension à laquelle je tire ça m'est égal) n'avait
pour conséquence de pousser les gens à se "numériser", en croyant (comme
les y poussent les marketeux en omettant de mentionner les réserves que
vous faîtes dans le message auquel je réponds ici) que les possibilités
sont LES MEMES (ce que vous reconnaissez cette fois comme faux) avec
pour conséquence une diminution des ventes en argentique qui aboutit à
appauvrir considérablement l'offre dans ce domaine. De plus, je pense
sincérement que les appareils numériques actuels au vu de leurs
performances objectives et de leur obsolescence rapide (puisque
évolution technologique rapide il y a, ce qui prouve bien que ces
produits ne sont pas jugés satisfaisants par touts ceux qui les
achètent, sinon quel intérêt pour les fabricants?) ne sont pas une bonne
affaire pour tout le monde chez les amateurs (il faut avoir une
production quasi-professionnelles ou sans discrimination du point de vue
des tirages pour les amortir en temps voulu en termes de films et de
tirages) quand on calcule la dépense annuelle d'amortissement. Surtout
pour ceux qui disposent déjà d'un matéreil argentique de qualité.

De plus, je ne pense pas (mais là dessus c'est une opinion difficile à
démontrer) que la tendance aux shoots indicriminés sous prétexte qu'ils
ne coûtent rien soit de nature à faire progresser quelqu'un. On l'a déjà
vu autrefois quand le film était moins coûteux mais que les moteurs sont
devenus à la mode.

Je reconnais par contre volontier ne pas être en général d'accord avec
la façon dont l'évolution technologique (en argentique comme en
numérique) a été implémentée sur les appareils à partir des années 90.

Peut-être faut-il y chercher les raisons d'un certain radicalisme dans
la formulation.

Je pense que la plupart des gens sincérement attachés à l'image on un
peu trop tendance à se reposer sur les perfomances - réelles ou
supposées - de leur matériel et ses automatismes, sa facilité de
maniement, et à oublier que derrière le boîtier il y a un photographe.
Qu'une certaine mode mi-trash, mi-pictorialiste qui me semble avoir
surtout pour origine un laisser-aller dans la maîtrise de la technique
photo (voire une inculture technique présentée comme le nec plus ultra)
et que j'ai un peu l'impression qu'on dépasse le compromis technique
(pour reprendre votre terminologie) pour en venir à la compromission et
à l'auto-indulgence.

Tout cela ne concourt pas à me faire voir l'état actuel des choses de
manière positive, alors que sur le principe le numérique est pour moi un
progrès certain dans son principe.

François P. WEILL

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Rufus Larondelle
WEILL wrote:


Il se truyve que si je ne suis pas du tout dans ce secteur d'activité un
de mes meilleurs amis est dans le secteur de la gravure (notamment
processeurs)... Le problème c'est que les très réels milliards

de considérer come acquis que seul des données techniques dictent le
comportement des entreprise du secteur électronique (et des autres)ou
sont à l'origine dess prix pratiqués.

François P. WEILL


mais oui, t'as raison, on nous exploite, et les appareils photo devrait
couter 3 euros pièces...

(si je repond a côté, c'est que j'ai pas lu tout le message ...)

Au fait, t'as analysé que si ton pote recoit un salaire, c'est parsque
au bout qq achete un produit avec des composants "bien trop cher" dedans.