Etat des lieux, mon jardin dévasté par les taupes. Elles travaillent
hardi sous la neige et en peu de temps effondrent le terrain. Mon fils les
guette comme un esquimau des Vosges. Cause perdue, il va falloir replanter
au printemps. Le voisin rigole depuis sa fenêtre, il bascule lui aussi,
heureusement de l'autre coté :
http://pagesperso-orange.fr/albert.lemoine/panoramique/vimenil/jardin.htm
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
Charles VASSALLO a écrit ( news:4b7d1dfc$0$15814$ )
A mon avis, tu travailles dans le coup de poing alors qu'albert recherche la subtilité.
Pas plus tard qu'hier il proposait à Octave : http://pagesperso-orange.fr/albert.lemoine/langres01.htm
La subtilité, euh...
Ouais, bon, ok, ça m'a surpris de lui.
Charles
albert
"Bour-Brown" a écrit :
Pourquoi faire de ces bidouillages-là une telle affaire, comme si cela dépassait la photographie traditionnelle, comme si tout à coup cela confinait à l'exception ?
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie. Quand je l'ai postée il n'y avait pas marqué dessus : "Attention ! Confit de Photo Exceptionnelle ! Je bavassais juste sur mes taupes afin de déminer d'avance ce genre de polémique. Ensuite devant ton air désabusé je souligne que bien que le domaine soit galvaudé, il y a encore des choses intéressantes à y découvrir. D'ailleurs tu vois, tu accroches à fond. Je sais bien, tu t'intéresses à des faits similaires dans la représentation photographique. Alors arrêtons sur la valeur intrinsèque des images, on en a rien à foutre. Si j'en tire une valeur pécuniaire, tant mieux et j'y compte bien, mais c'est mon problème et je n'en parlerais pas ici.
> Ce qui m'a toujours gêné dans l'histoire, c'est de faire passer la géométrie
standard pour une banalité, et la géométrie traficotée pour une sorte de magie.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ? Dans la photographie, elle est forcément traficotée, que ce soit par l'optique, le montage panoramique, ou le montage tout court. Dès la prise de vue il y a une transformation de la géométrie dans la perspective. On va forcément vers l'illusion d'un espace à trois dimension. Ensuite c'est surtout une affaire de psychologie, et c'est là que l'étude devient vraiment intéressante. On s'aperçoit que les règles mathématiques ne sont pas suffisantes pour expliquer le phénomène perceptif dans l'image. Beaucoup d'autres facteurs entrent en jeu. Je parlais tout à l'heure de l'importance de l'objet en tant que secrêteur de son propre espace dans l'image. On s'en aperçoit dès qu'on l'isole pour l'amener dans le montage. C'est tout bête mais c'est important pour les choix qu'on a à faire. Pourquoi de ton coté as-tu choisi des colombages plutôt qu'un mur de briques ? Si tu commences à comprendre tes choix, tu peux les améliorer.
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle, c'est tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le pratiquent avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ? Pourtant tout le monde en fait et cela à l'air d'intéresser personne, bizarre..
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
"Bour-Brown" <bour-brown@wnd.fr> a écrit :
Pourquoi faire de ces bidouillages-là une telle affaire, comme si cela
dépassait la photographie traditionnelle, comme si tout à coup cela
confinait à l'exception ?
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie.
Quand je l'ai postée il n'y avait pas marqué dessus : "Attention ! Confit de
Photo Exceptionnelle ! Je bavassais juste sur mes taupes afin de déminer
d'avance ce genre de polémique. Ensuite devant ton air désabusé je souligne
que bien que le domaine soit galvaudé, il y a encore des choses
intéressantes à y découvrir. D'ailleurs tu vois, tu accroches à fond. Je
sais bien, tu t'intéresses à des faits similaires dans la représentation
photographique. Alors arrêtons sur la valeur intrinsèque des images, on en a
rien à foutre. Si j'en tire une valeur pécuniaire, tant mieux et j'y compte
bien, mais c'est mon problème et je n'en parlerais pas ici.
> Ce qui m'a toujours gêné dans l'histoire, c'est de faire passer la
géométrie
standard pour une banalité, et la géométrie traficotée pour une sorte de
magie.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ? Dans la
photographie, elle est forcément traficotée, que ce soit par l'optique, le
montage panoramique, ou le montage tout court. Dès la prise de vue il y a
une transformation de la géométrie dans la perspective. On va forcément vers
l'illusion d'un espace à trois dimension. Ensuite c'est surtout une affaire
de psychologie, et c'est là que l'étude devient vraiment intéressante. On
s'aperçoit que les règles mathématiques ne sont pas suffisantes pour
expliquer le phénomène perceptif dans l'image. Beaucoup d'autres facteurs
entrent en jeu. Je parlais tout à l'heure de l'importance de l'objet en tant
que secrêteur de son propre espace dans l'image. On s'en aperçoit dès qu'on
l'isole pour l'amener dans le montage. C'est tout bête mais c'est important
pour les choix qu'on a à faire. Pourquoi de ton coté as-tu choisi des
colombages plutôt qu'un mur de briques ? Si tu commences à comprendre tes
choix, tu peux les améliorer.
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage
photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle, c'est
tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le pratiquent
avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ? Pourtant tout le monde
en fait et cela à l'air d'intéresser personne, bizarre..
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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Pourquoi faire de ces bidouillages-là une telle affaire, comme si cela dépassait la photographie traditionnelle, comme si tout à coup cela confinait à l'exception ?
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie. Quand je l'ai postée il n'y avait pas marqué dessus : "Attention ! Confit de Photo Exceptionnelle ! Je bavassais juste sur mes taupes afin de déminer d'avance ce genre de polémique. Ensuite devant ton air désabusé je souligne que bien que le domaine soit galvaudé, il y a encore des choses intéressantes à y découvrir. D'ailleurs tu vois, tu accroches à fond. Je sais bien, tu t'intéresses à des faits similaires dans la représentation photographique. Alors arrêtons sur la valeur intrinsèque des images, on en a rien à foutre. Si j'en tire une valeur pécuniaire, tant mieux et j'y compte bien, mais c'est mon problème et je n'en parlerais pas ici.
> Ce qui m'a toujours gêné dans l'histoire, c'est de faire passer la géométrie
standard pour une banalité, et la géométrie traficotée pour une sorte de magie.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ? Dans la photographie, elle est forcément traficotée, que ce soit par l'optique, le montage panoramique, ou le montage tout court. Dès la prise de vue il y a une transformation de la géométrie dans la perspective. On va forcément vers l'illusion d'un espace à trois dimension. Ensuite c'est surtout une affaire de psychologie, et c'est là que l'étude devient vraiment intéressante. On s'aperçoit que les règles mathématiques ne sont pas suffisantes pour expliquer le phénomène perceptif dans l'image. Beaucoup d'autres facteurs entrent en jeu. Je parlais tout à l'heure de l'importance de l'objet en tant que secrêteur de son propre espace dans l'image. On s'en aperçoit dès qu'on l'isole pour l'amener dans le montage. C'est tout bête mais c'est important pour les choix qu'on a à faire. Pourquoi de ton coté as-tu choisi des colombages plutôt qu'un mur de briques ? Si tu commences à comprendre tes choix, tu peux les améliorer.
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle, c'est tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le pratiquent avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ? Pourtant tout le monde en fait et cela à l'air d'intéresser personne, bizarre..
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
albert
> Mais bon, pour cette image je suis d'accord avec toi, si on parle
d'espace
global et d'espace local, vaut mieux un autre de mes amalgames : http://cjoint.com/?csqAEhLYQz
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette été au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là comme autant de souvenirs personnels.
Comme quoi...
Très bien vu ! Les souvenirs personnels intégrés dans la perspective. L'affiche de Andreas Gursky aussi. C'est un grand créateur d'espace. Sa photographie du concert de Madonna par exemple. Entièrement montée depuis différents points de vue, une perfection.
Ton discours sur ton image souvenir du Canada est explicite. Comme je le disais, la photographie ici est une façon de raconter une histoire en une image, avec flashback et Cie.
Surtout, quand on fabrique une image, il faut d'abord savoir se raconter une histoire, alors l'essentiel du travail est fait. Ensuite les problèmes techniques pour la réaliser sont secondaires et vite résolus.
PS : Décidement les couleurs sont désaturées et pas terribles, dommage.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
> Mais bon, pour cette image je suis d'accord avec toi, si on parle
d'espace
global et d'espace local, vaut mieux un autre de mes amalgames :
http://cjoint.com/?csqAEhLYQz
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette
été
au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en
tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là
comme autant de souvenirs personnels.
Comme quoi...
Très bien vu ! Les souvenirs personnels intégrés dans la perspective.
L'affiche de Andreas Gursky aussi. C'est un grand créateur d'espace. Sa
photographie du concert de Madonna par exemple. Entièrement montée depuis
différents points de vue, une perfection.
Ton discours sur ton image souvenir du Canada est explicite. Comme je le
disais, la photographie ici est une façon de raconter une histoire en une
image, avec flashback et Cie.
Surtout, quand on fabrique une image, il faut d'abord savoir se raconter
une histoire, alors l'essentiel du travail est fait. Ensuite les problèmes
techniques pour la réaliser sont secondaires et vite résolus.
PS : Décidement les couleurs sont désaturées et pas terribles, dommage.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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> Mais bon, pour cette image je suis d'accord avec toi, si on parle
d'espace
global et d'espace local, vaut mieux un autre de mes amalgames : http://cjoint.com/?csqAEhLYQz
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette été au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là comme autant de souvenirs personnels.
Comme quoi...
Très bien vu ! Les souvenirs personnels intégrés dans la perspective. L'affiche de Andreas Gursky aussi. C'est un grand créateur d'espace. Sa photographie du concert de Madonna par exemple. Entièrement montée depuis différents points de vue, une perfection.
Ton discours sur ton image souvenir du Canada est explicite. Comme je le disais, la photographie ici est une façon de raconter une histoire en une image, avec flashback et Cie.
Surtout, quand on fabrique une image, il faut d'abord savoir se raconter une histoire, alors l'essentiel du travail est fait. Ensuite les problèmes techniques pour la réaliser sont secondaires et vite résolus.
PS : Décidement les couleurs sont désaturées et pas terribles, dommage.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
Octave
Bour-Brown a écrit :
http://cjoint.com/?csqAEhLYQz
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette été au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là comme autant de souvenirs personnels.
Pas mal, je me perds dans les détails, les petits objets, les parties de murs. Des lampes, combien y a-t-il de lampes ? Combien y a-t-il de pièces amassées dans cette pièce ? Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière artificielle (est-ce dû au hdr ?), j'aurais aimé (je crois) retrouver la matière bien définie des choses, des tissus, du parquet. Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un espace à l'autre en y croyant davantage. Mais est-ce possible, et est-ce quelque chose que tu pourrais souhaiter ? Evidemment, ça doit être encore plus intéressant pour ceux qui connaissent l'espace en question.
Bour-Brown a écrit :
http://cjoint.com/?csqAEhLYQz
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette été
au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en
tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là
comme autant de souvenirs personnels.
Pas mal, je me perds dans les détails, les petits objets, les parties de
murs. Des lampes, combien y a-t-il de lampes ? Combien y a-t-il de
pièces amassées dans cette pièce ?
Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière
artificielle (est-ce dû au hdr ?), j'aurais aimé (je crois) retrouver la
matière bien définie des choses, des tissus, du parquet.
Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si
ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un
espace à l'autre en y croyant davantage. Mais est-ce possible, et est-ce
quelque chose que tu pourrais souhaiter ?
Evidemment, ça doit être encore plus intéressant pour ceux qui
connaissent l'espace en question.
Cette fois c'est une superposition de pièces d'une maison habitée cette été au Canada. Perso j'y trouve à la fois la perception globale d'un espace en tant que tel, un volume quoi, et à la fois des bribes qui jouent ici et là comme autant de souvenirs personnels.
Pas mal, je me perds dans les détails, les petits objets, les parties de murs. Des lampes, combien y a-t-il de lampes ? Combien y a-t-il de pièces amassées dans cette pièce ? Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière artificielle (est-ce dû au hdr ?), j'aurais aimé (je crois) retrouver la matière bien définie des choses, des tissus, du parquet. Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un espace à l'autre en y croyant davantage. Mais est-ce possible, et est-ce quelque chose que tu pourrais souhaiter ? Evidemment, ça doit être encore plus intéressant pour ceux qui connaissent l'espace en question.
Bour-Brown
albert a écrit ( news:4b7d66b4$0$10328$ )
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie.
C'est vrai. Je pensais te donner un peu de grain à moudre. Autant pour moi.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ?
La projection plane. Les droites qui resteront droites quoi qu'il arrive. Alberti, la Renaissance, les points de fuite, tout ça.
Pourquoi de ton coté as-tu choisi des colombages plutôt qu'un mur de briques ?
Lors de mes essais j'avais sur mon disque dur des photos de Strasbourg, tout comme des photos de SNCF, de Playboy, de la cathédrale d'Orléans ou du Canada, donc voilà.
albert a écrit
( news:4b7d66b4$0$10328$ba4acef3@reader.news.orange.fr )
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie.
C'est vrai. Je pensais te donner un peu de grain à moudre. Autant pour moi.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ?
La projection plane. Les droites qui resteront droites quoi qu'il arrive.
Alberti, la Renaissance, les points de fuite, tout ça.
Pourquoi de ton coté as-tu choisi des colombages plutôt qu'un mur de
briques ?
Lors de mes essais j'avais sur mon disque dur des photos de Strasbourg, tout
comme des photos de SNCF, de Playboy, de la cathédrale d'Orléans ou du
Canada, donc voilà.
Mais qui en fait une affaire ? Je montre seulement une photographie.
C'est vrai. Je pensais te donner un peu de grain à moudre. Autant pour moi.
Qu'est-ce que tu entends par "géométrie standard" ?
La projection plane. Les droites qui resteront droites quoi qu'il arrive. Alberti, la Renaissance, les points de fuite, tout ça.
Pourquoi de ton coté as-tu choisi des colombages plutôt qu'un mur de briques ?
Lors de mes essais j'avais sur mon disque dur des photos de Strasbourg, tout comme des photos de SNCF, de Playboy, de la cathédrale d'Orléans ou du Canada, donc voilà.
Delestaque
albert wrote:
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle, c'est tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le pratiquent avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ? Pourtant tout le monde en fait et cela à l'air d'intéresser personne, bizarre..
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
-- G.Ricco
albert wrote:
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage
photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle,
c'est tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le
pratiquent avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ?
Pourtant tout le monde en fait et cela à l'air d'intéresser personne,
bizarre..
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
Bien sûr, c'est un domaine très particulier que le montage photographique. Peut-être cela intéresse des gens ici, j'en parle, c'est tout. Je suis assez avide de découvrir des photographes qui le pratiquent avec brio, j'ai posé la question, y en a-t-il ici ? Pourtant tout le monde en fait et cela à l'air d'intéresser personne, bizarre..
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
-- G.Ricco
Bour-Brown
Octave a écrit ( news:4b7d7952$0$22026$ )
Combien y a-t-il de pièces amassées dans cette pièce ?
Quatre ou cinq, je ne sais plus exactement.
Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière artificielle (est-ce dû au hdr ?)
Il n'y a pas de hdr là-dedans. Les photos sont prises au A1 et les lumières sont souvent brûlées. Pour ce que je voulais en faire, pas grave.
j'aurais aimé (je crois) retrouver la matière bien définie des choses, des tissus, du parquet.
C'est quelque chose que j'essaye régulièrement, mais ici ça ne marchait pas très bien. Quand dans ce genre d'image il y a profusions de détails, ça fait vite Photomatix à fond les ballons. J'ai donc préféré lisser un max, c'est cela qui donne ce côté plastoc que tu n'aimes pas.
Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un espace à l'autre en y croyant davantage.
Cela serait autre chose. Je souhaite un effet mosaïque, pas un espace plausible. J'ai à ce sujet une vision un peu cubiste, donc les arrêts ou les superpositions tranchées et visibles ne me gênent pas du tout.
Octave a écrit
( news:4b7d7952$0$22026$426a74cc@news.free.fr )
Combien y a-t-il de pièces amassées dans cette pièce ?
Quatre ou cinq, je ne sais plus exactement.
Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière artificielle
(est-ce dû au hdr ?)
Il n'y a pas de hdr là-dedans. Les photos sont prises au A1 et les lumières
sont souvent brûlées. Pour ce que je voulais en faire, pas grave.
j'aurais aimé (je crois) retrouver la matière bien définie des choses, des
tissus, du parquet.
C'est quelque chose que j'essaye régulièrement, mais ici ça ne marchait pas
très bien. Quand dans ce genre d'image il y a profusions de détails, ça fait
vite Photomatix à fond les ballons. J'ai donc préféré lisser un max, c'est
cela qui donne ce côté plastoc que tu n'aimes pas.
Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si
ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un
espace à l'autre en y croyant davantage.
Cela serait autre chose. Je souhaite un effet mosaïque, pas un espace
plausible. J'ai à ce sujet une vision un peu cubiste, donc les arrêts ou les
superpositions tranchées et visibles ne me gênent pas du tout.
Combien y a-t-il de pièces amassées dans cette pièce ?
Quatre ou cinq, je ne sais plus exactement.
Quelques regrets aussi. Les couleurs, mais surtout la matière artificielle (est-ce dû au hdr ?)
Il n'y a pas de hdr là-dedans. Les photos sont prises au A1 et les lumières sont souvent brûlées. Pour ce que je voulais en faire, pas grave.
j'aurais aimé (je crois) retrouver la matière bien définie des choses, des tissus, du parquet.
C'est quelque chose que j'essaye régulièrement, mais ici ça ne marchait pas très bien. Quand dans ce genre d'image il y a profusions de détails, ça fait vite Photomatix à fond les ballons. J'ai donc préféré lisser un max, c'est cela qui donne ce côté plastoc que tu n'aimes pas.
Et puis, certains passages d'un espace à l'autre bloquent. J'imagine si ces blocages pouvaient être éliminés et si le regard pouvait passer d'un espace à l'autre en y croyant davantage.
Cela serait autre chose. Je souhaite un effet mosaïque, pas un espace plausible. J'ai à ce sujet une vision un peu cubiste, donc les arrêts ou les superpositions tranchées et visibles ne me gênent pas du tout.
albert
"Delestaque" a écrit :
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
-- G.Ricco
Va savoir, et parler pour ne rien dire n'intéresse personne non plus, pas même soi.
albert
"Delestaque" <1@1.com> a écrit :
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
--
G.Ricco
Va savoir, et parler pour ne rien dire n'intéresse personne non plus,
pas même soi.
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
-- G.Ricco
Va savoir, et parler pour ne rien dire n'intéresse personne non plus, pas même soi.
albert
filh
Charles VASSALLO wrote:
Bour-Brown wrote pour albert
> Normalement la technique est au service d'un effet, et l'effet doit être au > service d'une réflexion. Je pose donc la question : ici avec ton jardin, > quelle(s) réflexion(s) penses-tu induire chez le spectateur ?
Ça c'est une bonne question.
Au service d'une position tout à fait académique tarte à la crême de l'art contemporain démonstratif.
Il arrive toutefois que l'artiste — apprenti sorcier – ne sache pas bien répondre.
Ce n'est pas son rôle - de répondre -, c'est celui de la critique. Là encore on est dans la confusion contemporaine où le critique ne sait plus faire son boulot.
Il a touché quelque chose, du moins le pense-t-il, et il creuse tout autour. Peut-être est-ce une banalité, peut-être pas. Peut-être y aura-t-il une réaction du public (et si oui, qui l'arrêtera ou qui l'encouragera) et peut-être pas.
J'aime bien ce paragraphe.
C'est maintenant une vieille rengaine que la rebellion contre les lois de la perspective. Les mouvements du 20ème siècle l'ont mise au grand jour mais je suppose qu'il y a eu des précurseurs plus anciens (ne pas remonter au moyen âge toutefois, où on jouait pas avec les mêmes règles du jeu)
Le bouquin de Hockney sur l'utilisation des chambres claire montre clairement qu'il existe des oeuvres faites entièrement de recomposition d'espace, de petits croquis juxtaposés.
Il y a une chose fascinante dans l'art c'est la réinvention permanente, ce lien qui traverse les siècles et qui unit une chaîne de gens dans un dialogue autrement impossible.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Charles VASSALLO <charles.rosemarie.vassallo@waoo.fr> wrote:
Bour-Brown wrote pour albert
> Normalement la technique est au service d'un effet, et l'effet doit être au
> service d'une réflexion. Je pose donc la question : ici avec ton jardin,
> quelle(s) réflexion(s) penses-tu induire chez le spectateur ?
Ça c'est une bonne question.
Au service d'une position tout à fait académique tarte à la crême de
l'art contemporain démonstratif.
Il arrive toutefois que l'artiste — apprenti sorcier – ne sache pas bien
répondre.
Ce n'est pas son rôle - de répondre -, c'est celui de la critique. Là
encore on est dans la confusion contemporaine où le critique ne sait
plus faire son boulot.
Il a touché quelque chose, du moins le pense-t-il, et il
creuse tout autour. Peut-être est-ce une banalité, peut-être pas.
Peut-être y aura-t-il une réaction du public (et si oui, qui l'arrêtera
ou qui l'encouragera) et peut-être pas.
J'aime bien ce paragraphe.
C'est maintenant une vieille rengaine que la rebellion contre les lois
de la perspective. Les mouvements du 20ème siècle l'ont mise au grand
jour mais je suppose qu'il y a eu des précurseurs plus anciens (ne pas
remonter au moyen âge toutefois, où on jouait pas avec les mêmes règles
du jeu)
Le bouquin de Hockney sur l'utilisation des chambres claire montre
clairement qu'il existe des oeuvres faites entièrement de recomposition
d'espace, de petits croquis juxtaposés.
Il y a une chose fascinante dans l'art c'est la réinvention permanente,
ce lien qui traverse les siècles et qui unit une chaîne de gens dans un
dialogue autrement impossible.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Normalement la technique est au service d'un effet, et l'effet doit être au > service d'une réflexion. Je pose donc la question : ici avec ton jardin, > quelle(s) réflexion(s) penses-tu induire chez le spectateur ?
Ça c'est une bonne question.
Au service d'une position tout à fait académique tarte à la crême de l'art contemporain démonstratif.
Il arrive toutefois que l'artiste — apprenti sorcier – ne sache pas bien répondre.
Ce n'est pas son rôle - de répondre -, c'est celui de la critique. Là encore on est dans la confusion contemporaine où le critique ne sait plus faire son boulot.
Il a touché quelque chose, du moins le pense-t-il, et il creuse tout autour. Peut-être est-ce une banalité, peut-être pas. Peut-être y aura-t-il une réaction du public (et si oui, qui l'arrêtera ou qui l'encouragera) et peut-être pas.
J'aime bien ce paragraphe.
C'est maintenant une vieille rengaine que la rebellion contre les lois de la perspective. Les mouvements du 20ème siècle l'ont mise au grand jour mais je suppose qu'il y a eu des précurseurs plus anciens (ne pas remonter au moyen âge toutefois, où on jouait pas avec les mêmes règles du jeu)
Le bouquin de Hockney sur l'utilisation des chambres claire montre clairement qu'il existe des oeuvres faites entièrement de recomposition d'espace, de petits croquis juxtaposés.
Il y a une chose fascinante dans l'art c'est la réinvention permanente, ce lien qui traverse les siècles et qui unit une chaîne de gens dans un dialogue autrement impossible.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Delestaque
albert wrote:
"Delestaque" a écrit :
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
-- G.Ricco
Va savoir, et parler pour ne rien dire n'intéresse personne non plus, pas même soi.
albert
lu, no coment
-- G.Ricco
albert wrote:
"Delestaque" <1@1.com> a écrit :
pas du tout, c'est peut être que ta photo n'interesse personne.
--
G.Ricco
Va savoir, et parler pour ne rien dire n'intéresse personne non
plus, pas même soi.