"Prosper Youp La Boum (SDI)" a écrit dans le message de groupe de discussion :
J'aime bien le graphisme, pas le grain. C'est un scan de diapo ?
:-) les exifs sont là, il suffit de les consulter.
Ah oui. Pose de 5 s.
GhostRaider
Le 11/10/2015 20:47, Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider a écrit :
Et voilà le plus important :
> [extrait des exif]
Circle Of Confusion : 0.020 mm Depth Of Field : inf (1.10 m - inf) Field Of View : 67.0 deg (3.73 m) Focal Length : 18.0 mm (35 mm equivalent: 27.0 mm) Hyperfocal Distance : 1.80 m
Vous avez bien lu : l'appareil calcule la profondeur de champ en relation avec le cercle de confusion et l'hyperfocale, en se basant évidemment sur les collimateurs.
Ça paraît très intéressant, non ?
« en se basant EVIDEMMENT sur les collimateurs ». Ha ! Ha ! Ha ! J'ai ri trois fois. Qu'on se rassure, je ne suis pas MDR, comme on dit.
Caramba, encore raté !
**Évidemment** que les collimateurs n'ont rien à voir dans cette cuisine. Les données reprises ci-dessus découlent simplement de la focale utilisée et du choix (grandement) arbitraire du cercle de confusion.
Là, je ne te suis plus tout, mais alors plus du tout, car dans ta hâte, tu oublies de tenir compte de la distance et du diaphragme. Le Nikon a utilisé 20 collimateurs, ce n'est quand même pas juste pour faire joli sur la photo. Alors ce n'est pas possible, tu as dû sauter la ligne, je te la remets : - AF Points Used : B3,B4,B5,B6,B7,B8,B10,C1,C4,C6,C7,C8,C10,D5,D6,D7,D8,D10,E1,E2 Ces points correspondent bien aux carrés rouges.
Pourquoi diable afficherait-il une profondeur de champ s'étendant jusqu'à l'infini s'il n'avait pas su que le dernier plan est à l'infini, information transmise par les collimateurs lointains et confirmée par le tirage du système interne de MAP du zoom ?
Et comment diable aurait-il décidé tout seul de faire net à partir de 1,1 mètre s'il n'avait pas tenu compte au moins dans une certaine mesure des points rapprochés ? Car le diaphragme non plus n'est pas sorti d'une pochette surprise, il répond à un besoin de profondeur de champ.
La démarche du Nikon est finalement assez simple, elle est identique à une démarche manuelle, sauf pour le jeu sur la sensibilité : - les collimateurs lui donnent l'étendue maximale de profondeur à couvrir, - compte tenu de la focale utilisée et du cercle de confusion, il détermine le diaphragme nécessaire pour couvrir cette profondeur de champ, - il règle la distance sur la valeur qui lui donnera la profondeur de champ désirée, en avant et en arrière, - le diaphragme étant connu, il détermine la vitesse correspondant à la sensibilité - si la sensibilité est trop faible, il la monte et/ou diminue la vitesse (phénomène facile à constater en prise de vue). Voilà.
Mais ce n'est pas cette démarche évidente et triviale qui est intéressante.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
On peut aussi remarquer que Nikon choisit fort modestement un CoC de 0,02 mn, comme si son capteur APSC ne séparait que 1200 points utiles sur son grand côté. Pourquoi diable y fourre-t-il 4900 pixels ? Etonnant, non ?
Ne raisonne-t-il pas sur le groupe de 4 pixels de la matrice de Bayer ?
Voilà bien des questions pour les spécialistes de céans. Je suis à leur écoute.
Le 11/10/2015 20:47, Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider a écrit :
Et voilà le plus important :
> [extrait des exif]
Circle Of Confusion : 0.020 mm
Depth Of Field : inf (1.10 m - inf)
Field Of View : 67.0 deg (3.73 m)
Focal Length : 18.0 mm (35 mm equivalent: 27.0 mm)
Hyperfocal Distance : 1.80 m
Vous avez bien lu : l'appareil calcule la profondeur de champ en
relation avec le cercle de confusion et l'hyperfocale, en se basant
évidemment sur les collimateurs.
Ça paraît très intéressant, non ?
« en se basant EVIDEMMENT sur les collimateurs ». Ha ! Ha ! Ha ! J'ai ri
trois fois. Qu'on se rassure, je ne suis pas MDR, comme on dit.
Caramba, encore raté !
**Évidemment** que les collimateurs n'ont rien à voir dans cette
cuisine. Les données reprises ci-dessus découlent simplement de la
focale utilisée et du choix (grandement) arbitraire du cercle de confusion.
Là, je ne te suis plus tout, mais alors plus du tout, car dans ta hâte,
tu oublies de tenir compte de la distance et du diaphragme.
Le Nikon a utilisé 20 collimateurs, ce n'est quand même pas juste pour
faire joli sur la photo.
Alors ce n'est pas possible, tu as dû sauter la ligne, je te la remets :
- AF Points Used :
B3,B4,B5,B6,B7,B8,B10,C1,C4,C6,C7,C8,C10,D5,D6,D7,D8,D10,E1,E2
Ces points correspondent bien aux carrés rouges.
Pourquoi diable afficherait-il une profondeur de champ s'étendant
jusqu'à l'infini s'il n'avait pas su que le dernier plan est à l'infini,
information transmise par les collimateurs lointains et confirmée par le
tirage du système interne de MAP du zoom ?
Et comment diable aurait-il décidé tout seul de faire net à partir de
1,1 mètre s'il n'avait pas tenu compte au moins dans une certaine mesure
des points rapprochés ?
Car le diaphragme non plus n'est pas sorti d'une pochette surprise, il
répond à un besoin de profondeur de champ.
La démarche du Nikon est finalement assez simple, elle est identique à
une démarche manuelle, sauf pour le jeu sur la sensibilité :
- les collimateurs lui donnent l'étendue maximale de profondeur à couvrir,
- compte tenu de la focale utilisée et du cercle de confusion, il
détermine le diaphragme nécessaire pour couvrir cette profondeur de champ,
- il règle la distance sur la valeur qui lui donnera la profondeur de
champ désirée, en avant et en arrière,
- le diaphragme étant connu, il détermine la vitesse correspondant à la
sensibilité
- si la sensibilité est trop faible, il la monte et/ou diminue la
vitesse (phénomène facile à constater en prise de vue).
Voilà.
Mais ce n'est pas cette démarche évidente et triviale qui est intéressante.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si :
- le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ
alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre
de l'appareil,
- le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour
gérer une telle scène.
L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées
dans le D200, appareil ancien.
Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont
les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est
l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes
servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à
peaufiner la profondeur de champ ?
On peut aussi remarquer que Nikon choisit fort modestement un CoC de
0,02 mn, comme si son capteur APSC ne séparait que 1200 points utiles
sur son grand côté. Pourquoi diable y fourre-t-il 4900 pixels ?
Etonnant, non ?
Ne raisonne-t-il pas sur le groupe de 4 pixels de la matrice de Bayer ?
Voilà bien des questions pour les spécialistes de céans.
Je suis à leur écoute.
Circle Of Confusion : 0.020 mm Depth Of Field : inf (1.10 m - inf) Field Of View : 67.0 deg (3.73 m) Focal Length : 18.0 mm (35 mm equivalent: 27.0 mm) Hyperfocal Distance : 1.80 m
Vous avez bien lu : l'appareil calcule la profondeur de champ en relation avec le cercle de confusion et l'hyperfocale, en se basant évidemment sur les collimateurs.
Ça paraît très intéressant, non ?
« en se basant EVIDEMMENT sur les collimateurs ». Ha ! Ha ! Ha ! J'ai ri trois fois. Qu'on se rassure, je ne suis pas MDR, comme on dit.
Caramba, encore raté !
**Évidemment** que les collimateurs n'ont rien à voir dans cette cuisine. Les données reprises ci-dessus découlent simplement de la focale utilisée et du choix (grandement) arbitraire du cercle de confusion.
Là, je ne te suis plus tout, mais alors plus du tout, car dans ta hâte, tu oublies de tenir compte de la distance et du diaphragme. Le Nikon a utilisé 20 collimateurs, ce n'est quand même pas juste pour faire joli sur la photo. Alors ce n'est pas possible, tu as dû sauter la ligne, je te la remets : - AF Points Used : B3,B4,B5,B6,B7,B8,B10,C1,C4,C6,C7,C8,C10,D5,D6,D7,D8,D10,E1,E2 Ces points correspondent bien aux carrés rouges.
Pourquoi diable afficherait-il une profondeur de champ s'étendant jusqu'à l'infini s'il n'avait pas su que le dernier plan est à l'infini, information transmise par les collimateurs lointains et confirmée par le tirage du système interne de MAP du zoom ?
Et comment diable aurait-il décidé tout seul de faire net à partir de 1,1 mètre s'il n'avait pas tenu compte au moins dans une certaine mesure des points rapprochés ? Car le diaphragme non plus n'est pas sorti d'une pochette surprise, il répond à un besoin de profondeur de champ.
La démarche du Nikon est finalement assez simple, elle est identique à une démarche manuelle, sauf pour le jeu sur la sensibilité : - les collimateurs lui donnent l'étendue maximale de profondeur à couvrir, - compte tenu de la focale utilisée et du cercle de confusion, il détermine le diaphragme nécessaire pour couvrir cette profondeur de champ, - il règle la distance sur la valeur qui lui donnera la profondeur de champ désirée, en avant et en arrière, - le diaphragme étant connu, il détermine la vitesse correspondant à la sensibilité - si la sensibilité est trop faible, il la monte et/ou diminue la vitesse (phénomène facile à constater en prise de vue). Voilà.
Mais ce n'est pas cette démarche évidente et triviale qui est intéressante.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
On peut aussi remarquer que Nikon choisit fort modestement un CoC de 0,02 mn, comme si son capteur APSC ne séparait que 1200 points utiles sur son grand côté. Pourquoi diable y fourre-t-il 4900 pixels ? Etonnant, non ?
Ne raisonne-t-il pas sur le groupe de 4 pixels de la matrice de Bayer ?
Voilà bien des questions pour les spécialistes de céans. Je suis à leur écoute.
Stephane Legras-Decussy
Le 11/10/2015 19:40, Alf92 a écrit :
GhostRaider :
A la rigueur, on peut prévoir un petit monocylindre *diesel 2 temps*
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits... couleurs pétantes pour les paysages...
etc
Le 11/10/2015 21:42, GhostRaider a écrit :
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est
l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes
servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à
peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait
des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits...
couleurs pétantes pour les paysages...
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits... couleurs pétantes pour les paysages...
etc
Jean_
GhostRaider a pensé très fort :
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça : La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo). L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm). Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ la distance hyperfocale. J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous a donné le lien.
GhostRaider a pensé très fort :
Ce qui est intéressant c'est de savoir si :
- le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ
alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de
l'appareil,
- le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour
gérer une telle scène.
L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans
le D200, appareil ancien.
Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les
héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça :
La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la
distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo).
L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode
paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm).
Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ
la distance hyperfocale.
J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée
ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la
distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la
théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de
l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est
d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous a donné le
lien.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça : La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo). L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm). Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ la distance hyperfocale. J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous a donné le lien.
Jean_
(supersedes <561ac3f0$0$3361$)
GhostRaider a pensé très fort :
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça : La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo). L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm).
Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ la distance hyperfocale, ce qui n'a aucune influence sur les réglages de l'appareil.
J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous as donné le lien.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si :
- le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ
alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de
l'appareil,
- le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour
gérer une telle scène.
L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans
le D200, appareil ancien.
Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont
les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça :
La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la
distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo).
L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode
paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm).
Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ
la distance hyperfocale, ce qui n'a aucune influence sur les réglages
de l'appareil.
J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée
ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la
distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la
théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de
l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est
d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous as donné le
lien.
Ce qui est intéressant c'est de savoir si : - le Nikon fait déborder *à dessein* vers l'avant la profondeur de champ alors que les collimateurs du bas sont à l'évidence à plus de 1,1 mètre de l'appareil, - le Nikon exploite les milliers de photos exemples dans sa mémoire pour gérer une telle scène. L'article dont j'ai mis le lien parle de milliers de scènes mémorisées dans le D200, appareil ancien. Il me paraît assez probable que les Nikon D7X00 et au dessus qui en sont les héritiers exploitent aussi cette mémorisation.
Je crois que c'est beaucoup moins sophistique que ça : La MAP a été faite à 2.82m (Focus Distance) qui est probablement la distance la plus proche vue par les capteurs (premier vélo). L'ouverture a été choisie pour avoir de la profondeur de champ (mode paysage) et une vitesse compatible avec la focale (18mm).
Le reste n'est plus que du calcul pour trouver la profondeur de champ la distance hyperfocale, ce qui n'a aucune influence sur les réglages de l'appareil.
J'ai vérifié sur quelques unes de mes photos que l'hyperfocale indiquée ne dépend que de la focale et de l'ouverture et absolument pas de la distance de mise au point. Ce qui est heureusement conforme à la théorie.
Pour ce qui est des 1001 scènes mémorisées, c'est pour le calcul de l'exposition, pas pour celui de la distance de mise au point. C'est d'ailleurs ce qui est expliqué dans l'article dont tu nous as donné le lien.
GhostRaider
Le 11/10/2015 22:02, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/10/2015 19:40, Alf92 a écrit :
GhostRaider :
A la rigueur, on peut prévoir un petit monocylindre *diesel 2 temps*
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, on ne parle plus du moteur à air, belle fumisterie quand on pense aux pertes de chaleur à la compression du gaz. Quant au rendement de la turbine...
Le 11/10/2015 22:02, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/10/2015 19:40, Alf92 a écrit :
GhostRaider :
A la rigueur, on peut prévoir un petit monocylindre *diesel 2 temps*
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime
constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour
recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner
à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, on ne parle plus du moteur à air, belle fumisterie quand on pense
aux pertes de chaleur à la compression du gaz. Quant au rendement de la
turbine...
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, on ne parle plus du moteur à air, belle fumisterie quand on pense aux pertes de chaleur à la compression du gaz. Quant au rendement de la turbine...
GhostRaider
Le 11/10/2015 23:52, GhostRaider a écrit :
Le 11/10/2015 22:02, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, pour rester en charte, combien y a-t-il de voitures diesel dans cette photo ? Et combien de voitures électriques ? (7MO) http://www.cjoint.com/doc/15_10/EJmgyRQEVyV_Voitures1.jpg
Le 11/10/2015 23:52, GhostRaider a écrit :
Le 11/10/2015 22:02, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime
constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour
recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner
à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, pour rester en charte, combien y a-t-il de voitures diesel dans
cette photo ?
Et combien de voitures électriques ?
(7MO)
http://www.cjoint.com/doc/15_10/EJmgyRQEVyV_Voitures1.jpg
Un mono 250 cc diesel deux temps d'une quinzaine de chevaux à régime constant, donc optimisé, consommant peu et bon marché suffirait pour recharger la batterie en continu sur les petits trajets et pour dépanner à petite vitesse en cas de besoin.
Tiens, pour rester en charte, combien y a-t-il de voitures diesel dans cette photo ? Et combien de voitures électriques ? (7MO) http://www.cjoint.com/doc/15_10/EJmgyRQEVyV_Voitures1.jpg
GhostRaider
Le 11/10/2015 22:09, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/10/2015 21:42, GhostRaider a écrit :
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits... couleurs pétantes pour les paysages...
etc
Certes, mais aussi recherche et exploitation des visages, ce qui n'est pas de la tarte. Alors si un D7000 sait repérer les visages et choisir le plus proche pour mettre la mise au point dessus (c'est dans la doc), et quand on pense au système d'équilibrage des flashes, très complexe aussi avec exploitation des distances (c'est aussi dans la doc), est-ce une hérésie de penser qu'il peut aussi posséder un module de profondeur de champ un peu plus élaboré que la simple exploitation des bornes ?
Le 11/10/2015 22:09, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/10/2015 21:42, GhostRaider a écrit :
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est
l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes
servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à
peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait
des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits...
couleurs pétantes pour les paysages...
etc
Certes, mais aussi recherche et exploitation des visages, ce qui n'est
pas de la tarte.
Alors si un D7000 sait repérer les visages et choisir le plus proche
pour mettre la mise au point dessus (c'est dans la doc), et quand on
pense au système d'équilibrage des flashes, très complexe aussi avec
exploitation des distances (c'est aussi dans la doc), est-ce une hérésie
de penser qu'il peut aussi posséder un module de profondeur de champ un
peu plus élaboré que la simple exploitation des bornes ?
Le 11/10/2015 22:09, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/10/2015 21:42, GhostRaider a écrit :
Voilà un sujet de recherche qui en vaut la peine : quelle est l'utilisation exacte des scènes mémorisées dans les Nikon ? Ces scènes servent-elles seulement à peaufiner l'exposition ou bien aussi à peaufiner la profondeur de champ ?
de quoi tu parles ? ça devient secondaire, il fait des trucs de traitement d'image.
anti-bruit appuyé et rechauffement "bonne mine", pour les portraits... couleurs pétantes pour les paysages...
etc
Certes, mais aussi recherche et exploitation des visages, ce qui n'est pas de la tarte. Alors si un D7000 sait repérer les visages et choisir le plus proche pour mettre la mise au point dessus (c'est dans la doc), et quand on pense au système d'équilibrage des flashes, très complexe aussi avec exploitation des distances (c'est aussi dans la doc), est-ce une hérésie de penser qu'il peut aussi posséder un module de profondeur de champ un peu plus élaboré que la simple exploitation des bornes ?
Pierre-Marcel
GhostRaider a pensé très fort :
calcule l'exposition à la perfection.
La seule chose modifiable sont les ISO en fonction de l'histogramme, je suppose.
GhostRaider a pensé très fort :
calcule l'exposition à la perfection.
La seule chose modifiable sont les ISO en fonction de l'histogramme, je
suppose.