Un site internet qui a déjà reçu l'Association pour la Promotion et la
Recherche en Informatique Libre (APRIL) recherche des rédacteurs du
monde du libre, pour présenter une assos, parler d'un sujet au choix,....
http://calle-luna.org
le fait qu'il y a un certain nombre d'exemples où ça fonctionne très bien, en tout premier lieu.
C'est exact, le capital peut appartenir a ceux qui travaille. Ce n'est pas en contradiction avec la definition du capitalisme et ce n'est pas incompatible a une organisation globalement capitaliste.
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
A chaque fois que j'ai vu une entreprise ou tout le monde mettait le bout de son nez dans toutes les decisions, ca finissait toujours ou plus personne ne travaillait. Bref, un beau bordel.
Tu as ton mot a dire a ton poste et pour le service qui te concerne. Mais que diable vas tu aller regarder la comptabilite, le service du personnel ou le service commercial ?
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac wrote:
le fait qu'il y a un certain nombre d'exemples où ça fonctionne très
bien, en tout premier lieu.
C'est exact, le capital peut appartenir a ceux qui travaille. Ce n'est
pas en contradiction avec la definition du capitalisme et ce n'est pas
incompatible a une organisation globalement capitaliste.
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans
l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors
même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de
decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
A chaque fois que j'ai vu une entreprise ou tout le monde mettait le
bout de son nez dans toutes les decisions, ca finissait toujours ou plus
personne ne travaillait. Bref, un beau bordel.
Tu as ton mot a dire a ton poste et pour le service qui te concerne.
Mais que diable vas tu aller regarder la comptabilite, le service du
personnel ou le service commercial ?
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
le fait qu'il y a un certain nombre d'exemples où ça fonctionne très bien, en tout premier lieu.
C'est exact, le capital peut appartenir a ceux qui travaille. Ce n'est pas en contradiction avec la definition du capitalisme et ce n'est pas incompatible a une organisation globalement capitaliste.
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
A chaque fois que j'ai vu une entreprise ou tout le monde mettait le bout de son nez dans toutes les decisions, ca finissait toujours ou plus personne ne travaillait. Bref, un beau bordel.
Tu as ton mot a dire a ton poste et pour le service qui te concerne. Mais que diable vas tu aller regarder la comptabilite, le service du personnel ou le service commercial ?
-- Stephane TOUGARD
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Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Effectivement si on peut éviter la phase sanglante, c'est un gros plus :)
Nous dirons que c'est un plus que j'affecte tout particulierement. Sensible que je suis a la vie et la tranquilite de chacun.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac wrote:
Effectivement si on peut éviter la phase sanglante, c'est un gros plus :)
Nous dirons que c'est un plus que j'affecte tout particulierement.
Sensible que je suis a la vie et la tranquilite de chacun.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Effectivement si on peut éviter la phase sanglante, c'est un gros plus :)
Nous dirons que c'est un plus que j'affecte tout particulierement. Sensible que je suis a la vie et la tranquilite de chacun.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Je sais bien que je suis une dans une entreprise auto-geree, que je represente l'ideal du monde liberal et libertaire parce que je n'ai pas de chef et pas d'esclave et que je travaille dans un monde de libre concurrence. Mais cette Libre concurrence est interdite dans le monde de G ou la propriete individuelle a ete bannie.
La libre concurrence est une vue de l'esprit. Par définition la concurrence est régulée par des lois, faute de quoi elle amène nécessairement le règne des monopoles ou des cartels. Dans une société où la forme des entreprises serait contrainte dans un certain cadre (l'autogestion) la régulation de la concurrence serait plus étroite mais pas fondamentalement différente de ce qu'elle est.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnblkg76.t1b.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
Je sais bien que je suis une dans une entreprise auto-geree, que je
represente l'ideal du monde liberal et libertaire parce que je n'ai pas
de chef et pas d'esclave et que je travaille dans un monde de libre
concurrence. Mais cette Libre concurrence est interdite dans le monde de
G ou la propriete individuelle a ete bannie.
La libre concurrence est une vue de l'esprit. Par définition la
concurrence est régulée par des lois, faute de quoi elle amène
nécessairement le règne des monopoles ou des cartels. Dans une société où
la forme des entreprises serait contrainte dans un certain cadre
(l'autogestion) la régulation de la concurrence serait plus étroite mais
pas fondamentalement différente de ce qu'elle est.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Je sais bien que je suis une dans une entreprise auto-geree, que je represente l'ideal du monde liberal et libertaire parce que je n'ai pas de chef et pas d'esclave et que je travaille dans un monde de libre concurrence. Mais cette Libre concurrence est interdite dans le monde de G ou la propriete individuelle a ete bannie.
La libre concurrence est une vue de l'esprit. Par définition la concurrence est régulée par des lois, faute de quoi elle amène nécessairement le règne des monopoles ou des cartels. Dans une société où la forme des entreprises serait contrainte dans un certain cadre (l'autogestion) la régulation de la concurrence serait plus étroite mais pas fondamentalement différente de ce qu'elle est.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la démocratie est bannie, malheureusement.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnblkfop.t1b.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans
l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors
même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de
decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la
démocratie est bannie, malheureusement.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Le fait aussi que la première chose dont j'ai souffert dans l'entreprise,c'est de n'avoir aucune influence sur les décisions alors même que j'ai participé directement à la richesse de l'ensemble.
Attention, tu parles de possession du capital, pas du pouvoir de decision, ce sont deux choses tout a fait differentes.
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la démocratie est bannie, malheureusement.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
manuelleclerc
Manuel Leclerc écrivait :
<unsnip>
-on peut appliquer l'autogestion à toutes les entreprises, ça ne signifie aucunement qu'on impose une économie planifiée. Ni même qu'on abroge le capitalisme, à la limite.
</unsnip
Dans tes rêves.
L'autogestion est une façon d'organiser un groupe d'homme travaillant ensemble à produire quelque chose et il n'y a pas besoin de faire la révolution pour essayer, soit.
Oui.
Mais généralises le système à l'ensemble de la société et considère seulement quelques exemples basiques comme la production et la distribution de nourriture, les transports, l'énergie, les matières premières, l'immobilier...
Oui ?
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail, les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
Chaque unité de production suivra ses idées, ses priorités, sa propre vision de ce qui est juste, nécessaire, de ce qu'elle est libre de faire ou pas. Certains démarreront l'expérience avec toutes les cartes en main, d'autres avec zéro.
Certes et quelle différence cela fait-il?
Cela fait des conflits, partout. Des conflits d'intérêts, pour le pouvoir. Résolus comment ? Par une vigoureuse politique de lutte contre la réaction. La révolution est en danger de mort, Camarades ! Nous reparlerons des libertés formelles plus tard.
Le chaos généralisé n'est évitable que par un centralisme planificateur qui s'impose à chacun, et quand je parle d'imposer, tu vois ce que je veux dire.
Je ne vois pas le rapport. Le fait que certaines choses comme les infrastructures soient gérées de façon centralisée me paraît normal et est sans doute le mieux. Bon, ça n'est pas à la mode, mais pour l'énergie, les transports etc. je suis pour le monopole d'état. Pour le reste par contre...
Je n'arrive pas à croire que tu es sérieux, vraiment. Je te parle de chaos. Tu n'imagines aucun problème d'approvisionnement en nourriture à Paris, si éclate une révolution communisto-libertaire ? Tes histoires de monopole d'états sont hors sujets.
[...] Evidemment il y a pire, tiens, le Figaro [...]
Figaro que j'ai acheté ce week-end en signe de solidarité envers un journaliste, quelqu'il soit, dont on mitraille la voiture.
manuel leclerc -- I don't think I've ever been critical of the money Douglas Adams makes, especially since, as has been tactfully pointed out, I myself have had to change banks having filled the first one up. --Terry Pratchett, afp
Manuel Leclerc écrivait :
<unsnip>
-on peut appliquer l'autogestion à toutes les entreprises, ça ne
signifie aucunement qu'on impose une économie planifiée. Ni même
qu'on abroge le capitalisme, à la limite.
</unsnip
Dans tes rêves.
L'autogestion est une façon d'organiser un groupe d'homme
travaillant ensemble à produire quelque chose et il n'y a pas
besoin de faire la révolution pour essayer, soit.
Oui.
Mais généralises le système à l'ensemble de la société et
considère seulement quelques exemples basiques comme la production
et la distribution de nourriture, les transports, l'énergie, les
matières premières, l'immobilier...
Oui ?
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des
salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail,
les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les
prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ?
Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ?
Et les banques et organismes financiers ?
Chaque unité de production suivra ses idées, ses priorités, sa
propre vision de ce qui est juste, nécessaire, de ce qu'elle est
libre de faire ou pas. Certains démarreront l'expérience avec
toutes les cartes en main, d'autres avec zéro.
Certes et quelle différence cela fait-il?
Cela fait des conflits, partout. Des conflits d'intérêts, pour le
pouvoir. Résolus comment ? Par une vigoureuse politique de lutte
contre la réaction. La révolution est en danger de mort, Camarades !
Nous reparlerons des libertés formelles plus tard.
Le chaos généralisé n'est évitable que par un centralisme
planificateur qui s'impose à chacun, et quand je parle
d'imposer, tu vois ce que je veux dire.
Je ne vois pas le rapport. Le fait que certaines choses comme les
infrastructures soient gérées de façon centralisée me paraît normal
et est sans doute le mieux. Bon, ça n'est pas à la mode, mais pour
l'énergie, les transports etc. je suis pour le monopole d'état.
Pour le reste par contre...
Je n'arrive pas à croire que tu es sérieux, vraiment. Je te parle
de chaos. Tu n'imagines aucun problème d'approvisionnement en
nourriture à Paris, si éclate une révolution communisto-libertaire ?
Tes histoires de monopole d'états sont hors sujets.
[...] Evidemment il y a pire, tiens, le Figaro [...]
Figaro que j'ai acheté ce week-end en signe de solidarité envers
un journaliste, quelqu'il soit, dont on mitraille la voiture.
manuel leclerc
--
I don't think I've ever been critical of the money Douglas Adams
makes, especially since, as has been tactfully pointed out, I
myself have had to change banks having filled the first one up.
--Terry Pratchett, afp
-on peut appliquer l'autogestion à toutes les entreprises, ça ne signifie aucunement qu'on impose une économie planifiée. Ni même qu'on abroge le capitalisme, à la limite.
</unsnip
Dans tes rêves.
L'autogestion est une façon d'organiser un groupe d'homme travaillant ensemble à produire quelque chose et il n'y a pas besoin de faire la révolution pour essayer, soit.
Oui.
Mais généralises le système à l'ensemble de la société et considère seulement quelques exemples basiques comme la production et la distribution de nourriture, les transports, l'énergie, les matières premières, l'immobilier...
Oui ?
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail, les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
Chaque unité de production suivra ses idées, ses priorités, sa propre vision de ce qui est juste, nécessaire, de ce qu'elle est libre de faire ou pas. Certains démarreront l'expérience avec toutes les cartes en main, d'autres avec zéro.
Certes et quelle différence cela fait-il?
Cela fait des conflits, partout. Des conflits d'intérêts, pour le pouvoir. Résolus comment ? Par une vigoureuse politique de lutte contre la réaction. La révolution est en danger de mort, Camarades ! Nous reparlerons des libertés formelles plus tard.
Le chaos généralisé n'est évitable que par un centralisme planificateur qui s'impose à chacun, et quand je parle d'imposer, tu vois ce que je veux dire.
Je ne vois pas le rapport. Le fait que certaines choses comme les infrastructures soient gérées de façon centralisée me paraît normal et est sans doute le mieux. Bon, ça n'est pas à la mode, mais pour l'énergie, les transports etc. je suis pour le monopole d'état. Pour le reste par contre...
Je n'arrive pas à croire que tu es sérieux, vraiment. Je te parle de chaos. Tu n'imagines aucun problème d'approvisionnement en nourriture à Paris, si éclate une révolution communisto-libertaire ? Tes histoires de monopole d'états sont hors sujets.
[...] Evidemment il y a pire, tiens, le Figaro [...]
Figaro que j'ai acheté ce week-end en signe de solidarité envers un journaliste, quelqu'il soit, dont on mitraille la voiture.
manuel leclerc -- I don't think I've ever been critical of the money Douglas Adams makes, especially since, as has been tactfully pointed out, I myself have had to change banks having filled the first one up. --Terry Pratchett, afp
Shmurtz
Le Sun, 07 Sep 2003 08:16:27 -0700, Manuel Leclerc s'exprimait:
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail,
Si tu veux parler du progrès social, je crois que c'est loupé, disons depuis la fin des années 50.
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà atteint 145 contre 1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994, on en était à 187 contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10). Un tel gouffre en dit long sur la domination sans partage du patronat sur le " marché " du travail. Et il explique l'obligation dans laquelle se trouvent désormais de nombreux travailleurs : accepter, la mort dans l'âme, des garanties sociales et des rémunérations constamment revues à la baisse.
extrait de : http://www.monde-diplomatique.fr/1996/07/PETRAS/5139
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
Le Sun, 07 Sep 2003 08:16:27 -0700, Manuel Leclerc s'exprimait:
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des
salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail,
Si tu veux parler du progrès social, je crois que c'est loupé, disons
depuis la fin des années 50.
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et
celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait
dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars
pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà atteint 145 contre
1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994, on en était à 187
contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10). Un tel gouffre en dit
long sur la domination sans partage du patronat sur le " marché " du
travail. Et il explique l'obligation dans laquelle se trouvent désormais
de nombreux travailleurs : accepter, la mort dans l'âme, des garanties
sociales et des rémunérations constamment revues à la baisse.
extrait de :
http://www.monde-diplomatique.fr/1996/07/PETRAS/5139
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les
prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ?
Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les
banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés
se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites
plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces
même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus
récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
Le Sun, 07 Sep 2003 08:16:27 -0700, Manuel Leclerc s'exprimait:
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail,
Si tu veux parler du progrès social, je crois que c'est loupé, disons depuis la fin des années 50.
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà atteint 145 contre 1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994, on en était à 187 contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10). Un tel gouffre en dit long sur la domination sans partage du patronat sur le " marché " du travail. Et il explique l'obligation dans laquelle se trouvent désormais de nombreux travailleurs : accepter, la mort dans l'âme, des garanties sociales et des rémunérations constamment revues à la baisse.
extrait de : http://www.monde-diplomatique.fr/1996/07/PETRAS/5139
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
Michel BILLAUD
=?ISO-8859-15?Q?Gwenaëlle?= writes:
Stephane TOUGARD wrote:
Gwenaëlle wrote:
Le combat pour les logiciels libres est en lui-meme politique, ne l'oubliez pas.
Oui, mais il n'est pas forcement a gauche plus qu'a droite, communiste plus que Liberal. D'ailleurs, dans Liberal il y a Libre et nombre de Liberaux sont des defenseurs du Logiciel Libre.
C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux ! Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre. Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre.
C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe "entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et commerciale".
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté", il ya de quoi se poser des questions.
Bon, c'est pas tout ça, une voix me rappelle que je suis libre d'aller entreprendre la pose des étagères.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792 351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Le combat pour les logiciels libres est en lui-meme politique, ne
l'oubliez pas.
Oui, mais il n'est pas forcement a gauche plus qu'a droite, communiste
plus que Liberal. D'ailleurs, dans Liberal il y a Libre et nombre de
Liberaux sont des defenseurs du Logiciel Libre.
C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux !
Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre.
Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et
de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre.
C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe
"entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et
commerciale".
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté",
il ya de quoi se poser des questions.
Bon, c'est pas tout ça, une voix me rappelle que je suis libre d'aller
entreprendre la pose des étagères.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792
351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Le combat pour les logiciels libres est en lui-meme politique, ne l'oubliez pas.
Oui, mais il n'est pas forcement a gauche plus qu'a droite, communiste plus que Liberal. D'ailleurs, dans Liberal il y a Libre et nombre de Liberaux sont des defenseurs du Logiciel Libre.
C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux ! Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre. Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre.
C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe "entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et commerciale".
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté", il ya de quoi se poser des questions.
Bon, c'est pas tout ça, une voix me rappelle que je suis libre d'aller entreprendre la pose des étagères.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792 351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Michel BILLAUD
Gwenaelle writes:
Le communisme c'est la mise en commun des moyens de production. Il peut donc etre libertaire ou marxiste-léniniste.
La mise en commun, ça se limite à la notion de propriété collective ?
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792 351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Gwenaelle <selune@mytilene.org> writes:
Le communisme c'est la mise en commun des moyens de production.
Il peut donc etre libertaire ou marxiste-léniniste.
La mise en commun, ça se limite à la notion de propriété collective ?
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792
351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Le communisme c'est la mise en commun des moyens de production. Il peut donc etre libertaire ou marxiste-léniniste.
La mise en commun, ça se limite à la notion de propriété collective ?
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Universite Bordeaux I phone W: 05 4000 6922 / 05 4000 5792 351, cours de la Liberation http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE) http://dept-info.labri.fr/~billaud
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail, les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <c980d7be.0309070716.7b0390d1@posting.google.com>,
manuelleclerc@my-deja.com disait...
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des
salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail,
les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les
prix s'envoler.
Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Tu imagines la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires, les embauches, l'amélioration des conditions de travail, les décisions prises en commun...
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la démocratie est bannie, malheureusement.
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe, d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde pas, c'est le bordel.
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac wrote:
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la
démocratie est bannie, malheureusement.
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe,
d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde
pas, c'est le bordel.
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le
pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Disons qu'en général ça va avec. Les entreprises sont des lieux où la démocratie est bannie, malheureusement.
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe, d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde pas, c'est le bordel.
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net