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monde du libre, pour présenter une assos, parler d'un sujet au choix,....
http://calle-luna.org
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars
C'est interessant que tu parles en dollars dans un pays comme la France ou celui ci est une devise etrangere qui n'a pas cours en tant que monnaie courante.
D'ailleurs, je suis surpris du chiffre que tu donnes, je connais beaucoup plus de patrons a moins de 10 000 Euros par mois qu'a plus. Et ceux qui sont proches des 10 000 Euros ont deja des societe consequentes avec pas mal de monde. Ca fait un rapport de 1 a 10 dans le pire des cas.
Ton patron, il fait parti du 1% des dirigeants des grosses multi-nationales ? c'est amusant de faire des statistiques en utilisant 1% des interesses. C'est une nouvelle forme de tromperies statistique ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Oui, c'est la demonstration que ca peut marcher.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
On ira pas pleurer sur leur sort.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Shmurtz wrote:
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et
celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait
dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars
C'est interessant que tu parles en dollars dans un pays comme la France
ou celui ci est une devise etrangere qui n'a pas cours en tant que
monnaie courante.
D'ailleurs, je suis surpris du chiffre que tu donnes, je connais
beaucoup plus de patrons a moins de 10 000 Euros par mois qu'a plus. Et
ceux qui sont proches des 10 000 Euros ont deja des societe consequentes
avec pas mal de monde. Ca fait un rapport de 1 a 10 dans le pire des
cas.
Ton patron, il fait parti du 1% des dirigeants des grosses
multi-nationales ? c'est amusant de faire des statistiques en utilisant
1% des interesses. C'est une nouvelle forme de tromperies statistique ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés
se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites
plus ou moins bien en autogestion.
Oui, c'est la demonstration que ca peut marcher.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces
même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus
récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
On ira pas pleurer sur leur sort.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
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L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars
C'est interessant que tu parles en dollars dans un pays comme la France ou celui ci est une devise etrangere qui n'a pas cours en tant que monnaie courante.
D'ailleurs, je suis surpris du chiffre que tu donnes, je connais beaucoup plus de patrons a moins de 10 000 Euros par mois qu'a plus. Et ceux qui sont proches des 10 000 Euros ont deja des societe consequentes avec pas mal de monde. Ca fait un rapport de 1 a 10 dans le pire des cas.
Ton patron, il fait parti du 1% des dirigeants des grosses multi-nationales ? c'est amusant de faire des statistiques en utilisant 1% des interesses. C'est une nouvelle forme de tromperies statistique ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Oui, c'est la demonstration que ca peut marcher.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
On ira pas pleurer sur leur sort.
-- Stephane TOUGARD
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Stephane TOUGARD
Michel BILLAUD wrote:
C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux ! Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre. Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre. C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe
"entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et commerciale".
Restreindre rien du tout. La definition du liberalisme porte sur la liberte d'entreprendre. Que ce soit commercial ou n'importe quoi d'autre, le Liberalisme n'a pas de notion a supprimer de libertes mais uniquement a en rajouter.
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté", il ya de quoi se poser des questions.
C'est un FUD, tu dis ca comme tu dis rien. Prendre un mot le trainer dans la boue, lui rajouter un prefixe imbecile pour lui changer son sens et servir chaud. Un bon dico remet les idees dans le bon ordre, un dico n'a pas d'opinion, pas d'interpretation vaseuse. Il definit le mot et c'est point final.
-- Stephane TOUGARD
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Michel BILLAUD wrote:
C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux !
Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre.
Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et
de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre.
C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe
"entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et
commerciale".
Restreindre rien du tout. La definition du liberalisme porte sur la
liberte d'entreprendre. Que ce soit commercial ou n'importe quoi
d'autre, le Liberalisme n'a pas de notion a supprimer de libertes mais
uniquement a en rajouter.
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté",
il ya de quoi se poser des questions.
C'est un FUD, tu dis ca comme tu dis rien. Prendre un mot le trainer
dans la boue, lui rajouter un prefixe imbecile pour lui changer son sens
et servir chaud. Un bon dico remet les idees dans le bon ordre, un dico
n'a pas d'opinion, pas d'interpretation vaseuse. Il definit le mot et
c'est point final.
--
Stephane TOUGARD
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C'est un raccourci on ne peut plus facile et dangereux ! Libéral signifie avant tout : liberté d'entreprendre. Cela implique donc l'idée de concurrence capitaliste et capitalistique, et de logique de profit. Ce qui est à l'opposé de l'idée du Logiciel Libre. C'est là qu'on voit que les libéraux restreignent, ces fourbes, le verbe
"entreprendre" au seul sens de "diriger une entreprise industrielle et commerciale".
Restreindre rien du tout. La definition du liberalisme porte sur la liberte d'entreprendre. Que ce soit commercial ou n'importe quoi d'autre, le Liberalisme n'a pas de notion a supprimer de libertes mais uniquement a en rajouter.
Imaginez qu'ils font subir le meme traitement au mot "liberté", il ya de quoi se poser des questions.
C'est un FUD, tu dis ca comme tu dis rien. Prendre un mot le trainer dans la boue, lui rajouter un prefixe imbecile pour lui changer son sens et servir chaud. Un bon dico remet les idees dans le bon ordre, un dico n'a pas d'opinion, pas d'interpretation vaseuse. Il definit le mot et c'est point final.
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Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler. Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une augmentation du prix de vente, soit les deux.
Mais peut etre ce principe d'auto-gestion impose s'accompagnera t'il d'une baisse des charges et taxes de l'Etat. Seul levier sur le quel celui ci peut influencer et par le quel il etouffe aujourd'hui le tissu industriel francais. Mais deja que nos retraites sont condamnees (ceux qui y pensent encore devraient arreter de rever, quand on a vu les vrais chiffres, on comprend bien la faillite a tres court terme du systeme actuel) mais c'est tout une partie de la politique sociale actuelle qui devrait etre repensee.
Bref, on a rien sans rien. Augmenter les charges par un principe d'autogestion ne pourrait se faire qu'en re-equilibrant le cout induit par une modification de la prise en charge sociale du francais moyen et une diminution drastique des charges de l'Etat (et du nombre de fonctionnaires).
Re-bref. Qd on pense une politique, il vaut mieux reflechir a toutes les solutions possibles et tous les couts induits qui se cachent derriere.
-- Stephane TOUGARD
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Emmanuel Florac wrote:
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les
prix s'envoler.
Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste
beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y
changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui
saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas
brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la
crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans
impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une
augmentation du prix de vente, soit les deux.
Mais peut etre ce principe d'auto-gestion impose s'accompagnera t'il
d'une baisse des charges et taxes de l'Etat. Seul levier sur le quel
celui ci peut influencer et par le quel il etouffe aujourd'hui le tissu
industriel francais. Mais deja que nos retraites sont condamnees (ceux
qui y pensent encore devraient arreter de rever, quand on a vu les vrais
chiffres, on comprend bien la faillite a tres court terme du systeme
actuel) mais c'est tout une partie de la politique sociale actuelle qui
devrait etre repensee.
Bref, on a rien sans rien. Augmenter les charges par un principe
d'autogestion ne pourrait se faire qu'en re-equilibrant le cout induit
par une modification de la prise en charge sociale du francais moyen et
une diminution drastique des charges de l'Etat (et du nombre de
fonctionnaires).
Re-bref. Qd on pense une politique, il vaut mieux reflechir a toutes les
solutions possibles et tous les couts induits qui se cachent derriere.
--
Stephane TOUGARD
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Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler. Vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles. Décidément...
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une augmentation du prix de vente, soit les deux.
Mais peut etre ce principe d'auto-gestion impose s'accompagnera t'il d'une baisse des charges et taxes de l'Etat. Seul levier sur le quel celui ci peut influencer et par le quel il etouffe aujourd'hui le tissu industriel francais. Mais deja que nos retraites sont condamnees (ceux qui y pensent encore devraient arreter de rever, quand on a vu les vrais chiffres, on comprend bien la faillite a tres court terme du systeme actuel) mais c'est tout une partie de la politique sociale actuelle qui devrait etre repensee.
Bref, on a rien sans rien. Augmenter les charges par un principe d'autogestion ne pourrait se faire qu'en re-equilibrant le cout induit par une modification de la prise en charge sociale du francais moyen et une diminution drastique des charges de l'Etat (et du nombre de fonctionnaires).
Re-bref. Qd on pense une politique, il vaut mieux reflechir a toutes les solutions possibles et tous les couts induits qui se cachent derriere.
-- Stephane TOUGARD
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Manuel Leclerc
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà atteint 145 contre 1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994, on en était à 187 contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10). Un tel gouffre en dit long sur la domination sans partage du patronat sur le " marché " du travail. Et il explique l'obligation dans laquelle se trouvent désormais de nombreux travailleurs : accepter, la mort dans l'âme, des garanties sociales et des rémunérations constamment revues à la baisse.
Je n'ai jamais su comment interpréter ce genre de chiffre. Prenons une boite de 50.000 personnes. Divise les 3,7 M$ par 50.000 : 74 dollars par personne, soit 0,37% de 20.000 dollars. Je suis peut être un peu idiot, mais il me semble que si le patron décide que son salaire est maintenant de 0, cela signifie que chaque employé peut être augmenté de 0,37%. Non ?
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes, ça n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a apparemment des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187 fois ce que gagne un employé, _surtout_ si avant c'était 41. Une histoire d'égalité, je présume.
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
J'ai lu le lien et je n'ai pas trouvé cette histoire de situation améliorée et de patron qui revient. Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que l'autogestion de crise est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en question l'ensemble des rapports sociaux capitalistes et prétendent mettre en place des enclaves alternatives au milieu de la misère et de l'exploitation capitalistes ne peuvent être autre chose que des illusions momentanées condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout. Suppression de toutes les dettes. Controlé ouvrier. Et roulez jeunesse.
Poubelle.
manuel leclerc
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et
celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se
situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8
000 dollars pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà
atteint 145 contre 1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994,
on en était à 187 contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10).
Un tel gouffre en dit long sur la domination sans partage du patronat
sur le " marché " du travail. Et il explique l'obligation dans
laquelle se trouvent désormais de nombreux travailleurs : accepter,
la mort dans l'âme, des garanties sociales et des rémunérations
constamment revues à la baisse.
Je n'ai jamais su comment interpréter ce genre de chiffre. Prenons une
boite de 50.000 personnes. Divise les 3,7 M$ par 50.000 : 74 dollars par
personne, soit 0,37% de 20.000 dollars. Je suis peut être un peu idiot,
mais il me semble que si le patron décide que son salaire est maintenant
de 0, cela signifie que chaque employé peut être augmenté de 0,37%. Non ?
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes, ça
n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a apparemment
des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187 fois ce que gagne
un employé, _surtout_ si avant c'était 41. Une histoire d'égalité, je présume.
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les
prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ?
Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les
banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés
se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites
plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces
même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus
récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du
tout.
J'ai lu le lien et je n'ai pas trouvé cette histoire de situation améliorée
et de patron qui revient. Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que
l'autogestion de crise est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en question l'ensemble
des rapports sociaux capitalistes et prétendent mettre en place des
enclaves alternatives au milieu de la misère et de l'exploitation
capitalistes ne peuvent être autre chose que des illusions momentanées
condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout.
Suppression de toutes les dettes. Controlé ouvrier. Et roulez jeunesse.
L'écart entre les rémunérations de ces dirigeants d'entreprise et celles de leurs salariés ne cesse de se creuser. En 1975, il se situait dans un rapport de 41 à 1 (326 000 dollars pour le patron, 8 000 dollars pour son ouvrier ou employé). En 1992, il avait déjà atteint 145 contre 1 (2 800 000 dollars et 18 900 dollars). En 1994, on en était à 187 contre 1 (3 700 000 dollars et 20 000 dollars (10). Un tel gouffre en dit long sur la domination sans partage du patronat sur le " marché " du travail. Et il explique l'obligation dans laquelle se trouvent désormais de nombreux travailleurs : accepter, la mort dans l'âme, des garanties sociales et des rémunérations constamment revues à la baisse.
Je n'ai jamais su comment interpréter ce genre de chiffre. Prenons une boite de 50.000 personnes. Divise les 3,7 M$ par 50.000 : 74 dollars par personne, soit 0,37% de 20.000 dollars. Je suis peut être un peu idiot, mais il me semble que si le patron décide que son salaire est maintenant de 0, cela signifie que chaque employé peut être augmenté de 0,37%. Non ?
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes, ça n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a apparemment des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187 fois ce que gagne un employé, _surtout_ si avant c'était 41. Une histoire d'égalité, je présume.
Explique moi donc comment la production ne va pas s'écrouler et les prix s'envoler.
Et le transport et la distribution ? Et la propriétés privées des maisons, immeubles, terrains ? Et les banques et organismes financiers ?
En Argentine la crise économique a fait que des patrons surendettés se sont tirés et les ouvriers ont continué à faire tourner les boites plus ou moins bien en autogestion.
Le plus marrant c'est que quand la situation s'est améliorée, ces même patrons qui n'avaient pas payé leurs dettes sont revenus récupérer leurs usines et apparemment ça ne se passait pas bien du tout.
J'ai lu le lien et je n'ai pas trouvé cette histoire de situation améliorée et de patron qui revient. Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que l'autogestion de crise est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en question l'ensemble des rapports sociaux capitalistes et prétendent mettre en place des enclaves alternatives au milieu de la misère et de l'exploitation capitalistes ne peuvent être autre chose que des illusions momentanées condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout. Suppression de toutes les dettes. Controlé ouvrier. Et roulez jeunesse.
Poubelle.
manuel leclerc
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Par quels moyens peux tu reguler l'auto-gestion.
Par la législatino me paraît le moyen évident.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnblmrqk.o2.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
Par quels moyens peux tu reguler l'auto-gestion.
Par la législatino me paraît le moyen évident.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout. Suppression de toutes les dettes.
Pour ce qui est de la dette du tiers-monde en tout cas, c'est une évidence.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Là on est d'accord, jusque là. Pour le salaire du patron c'est le cas pour les patrons qui sont de braves types, pas pour d'autres mais ça n'est pas essentiel.
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une augmentation du prix de vente, soit les deux.
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi, donc tu rétablis le principe d'égalité des entreprises a priori. Bien entendu, il convient également de reprendre le contrôle des échanges internationaux et de la monnaie...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnblmtgp.ss.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste
beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y
changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui
saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Là on est d'accord, jusque là. Pour le salaire du patron c'est le cas
pour les patrons qui sont de braves types, pas pour d'autres mais ça
n'est pas essentiel.
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas
brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la
crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans
impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une
augmentation du prix de vente, soit les deux.
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi, donc tu
rétablis le principe d'égalité des entreprises a priori. Bien entendu, il
convient également de reprendre le contrôle des échanges internationaux
et de la monnaie...
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
C'est simple, la plupart des entreprises en France sont tout juste beneficiaires et c'est pas un re-ajustement du salaire du patron qui y changera grand chose (quand tu vois que c'est le premier salaire qui saute a la fin du mois quand un PME commence a aller mal).
Là on est d'accord, jusque là. Pour le salaire du patron c'est le cas pour les patrons qui sont de braves types, pas pour d'autres mais ça n'est pas essentiel.
Donc, il se demande comment, en rajoutant des charges, puisque tu vas brider economiquement la capacite reactive de l'entreprise face a la crise, celle ci va pouvoir continuer a assumer son fonctionnement sans impliquer soit une diminution de la qualite de fabrication, soit une augmentation du prix de vente, soit les deux.
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi, donc tu rétablis le principe d'égalité des entreprises a priori. Bien entendu, il convient également de reprendre le contrôle des échanges internationaux et de la monnaie...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe, d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde pas, c'est le bordel.
La démocratie c'est pas forcément le bordel...
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
Le côté démocratique, ça peut être l'élection des dirigeants, par exemple. Pas forcément que n'importe qui fait n'importe quoi. Il faudrait imaginer le jeu de règle qui convient, bien sûr.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnblmrte.o2.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe,
d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde
pas, c'est le bordel.
La démocratie c'est pas forcément le bordel...
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le
pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
Le côté démocratique, ça peut être l'élection des dirigeants, par
exemple. Pas forcément que n'importe qui fait n'importe quoi. Il faudrait
imaginer le jeu de règle qui convient, bien sûr.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Une entreprise est une dictature. C'est une question de principe, d'ailleurs, des que quelqu'un se mele de quelque chose qui ne le regarde pas, c'est le bordel.
La démocratie c'est pas forcément le bordel...
En fait, tu recherches le cote democratique, mais a vouloir partager le pouvoir decisionnel, qui assume la responsabilite des echecs ?
Le côté démocratique, ça peut être l'élection des dirigeants, par exemple. Pas forcément que n'importe qui fait n'importe quoi. Il faudrait imaginer le jeu de règle qui convient, bien sûr.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article <bjg4eo$866$, disait...
Je le savais !
Pourquoi? Ca t'étonnes que je sois pour l'anéantissement de l'OMC et la mort par noyade de ses zélateurs?
Jayce, enlève ton masque je t'ai reconnu !
Ah non, désolé.
-- Ne pas savoir de quoi on parle est un avantage dont il ne faut pas abuser. Régis Debray.
Dans article <bjg4eo$866$1@news-reader5.wanadoo.fr>,
manuel.leclerc@alussinan.org disait...
Je le savais !
Pourquoi? Ca t'étonnes que je sois pour l'anéantissement de l'OMC et la
mort par noyade de ses zélateurs?
Jayce, enlève ton masque je t'ai reconnu !
Ah non, désolé.
--
Ne pas savoir de quoi on parle est un avantage dont il ne faut pas
abuser.
Régis Debray.
Pourquoi? Ca t'étonnes que je sois pour l'anéantissement de l'OMC et la mort par noyade de ses zélateurs?
Jayce, enlève ton masque je t'ai reconnu !
Ah non, désolé.
-- Ne pas savoir de quoi on parle est un avantage dont il ne faut pas abuser. Régis Debray.
Manuel Leclerc
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi, donc tu rétablis le principe d'égalité des entreprises a priori. Bien entendu, il convient également de reprendre le contrôle des échanges internationaux et de la monnaie...
Je le savais !
Jayce, enlève ton masque je t'ai reconnu !
manuel leclerc
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi,
donc tu rétablis le principe d'égalité des entreprises a
priori. Bien entendu, il convient également de reprendre le
contrôle des échanges internationaux et de la monnaie...
Tu imposes les mêmes règles à toutes les entreprises, pardi, donc tu rétablis le principe d'égalité des entreprises a priori. Bien entendu, il convient également de reprendre le contrôle des échanges internationaux et de la monnaie...