Un site internet qui a déjà reçu l'Association pour la Promotion et la
Recherche en Informatique Libre (APRIL) recherche des rédacteurs du
monde du libre, pour présenter une assos, parler d'un sujet au choix,....
http://calle-luna.org
Le Mon, 08 Sep 2003 12:20:41 +0200, Laurent Fousse écrivait:
Tu préviendras si tu as besoin d'un coup de main pour la noyade.
Ah, je savais bien que je n'étais pas seul.
-- Dix grammes d'abstraction valent des tonnes de bricolage. Loi de Booker.
Emmanuel Florac
Le Mon, 08 Sep 2003 12:21:40 +0200, Stephane TOUGARD écrivait:
Bien, alors comment justifies tu ta position si rien ne justifie son application ?
C'est basé sur la volonté d'être équitable quand c'est possible.
Donc, tu acceptes de baisser les valeurs de tes parts. Car creer des parts ne revient a donner de la valeur a ta societe mais diviser cette valeur entre un plus grand nombre d'unites plus petites.
Bien sûr. Si je vis en démocratie et qu'il y a des nouveaux votants qui naissent, j'accepte aussi de partager mon droit de vote avec eux.
Ce qui revient d'ailleurs exactement a la meme chose que de donner une partie de ton capital au nouvel arrivant qui, je n'aurai de cesse de le respecter, n'est pas passe par toutes les galeres que tu as connu pour creer ce capital.
Pas exactement quand même. Mais j'admettrais également de re-répartir le capital dans ce cas-là.
Dans la liberte d'entreprendre, il y a entreprendre. C'est facile d'arriver apres coup et de reclamer un du, mais qu'en est il de celui qui a entrepris ?
Ce que tu cherches, c'est un moteur pour entreprendre, c'est ça? Mais de toute façon si j'entreprends, le profit n'est pas mon moteur premier... Si par chance ( et habileté :) je passe entre les gouttes et que la boîte marche, je n'ai pas de raison de refuser de partager une partie de mon succès avec quelqu'un dont j'ai besoin pour travailler. Il s'agit aussi de respecter le travail d'autrui à sa juste valeur.
-- Mais monsieur, voudriez-vous que je me l'écorchasse? Barbey d'Aurevilly.
Le Mon, 08 Sep 2003 12:21:40 +0200, Stephane TOUGARD écrivait:
Bien, alors comment justifies tu ta position si rien ne justifie son
application ?
C'est basé sur la volonté d'être équitable quand c'est possible.
Donc, tu acceptes de baisser les valeurs de tes parts. Car creer des
parts ne revient a donner de la valeur a ta societe mais diviser cette
valeur entre un plus grand nombre d'unites plus petites.
Bien sûr. Si je vis en démocratie et qu'il y a des nouveaux votants qui
naissent, j'accepte aussi de partager mon droit de vote avec eux.
Ce qui revient d'ailleurs exactement a la meme chose que de donner une
partie de ton capital au nouvel arrivant qui, je n'aurai de cesse de le
respecter, n'est pas passe par toutes les galeres que tu as connu pour
creer ce capital.
Pas exactement quand même. Mais j'admettrais également de re-répartir
le capital dans ce cas-là.
Dans la liberte d'entreprendre, il y a entreprendre. C'est facile
d'arriver apres coup et de reclamer un du, mais qu'en est il de celui
qui a entrepris ?
Ce que tu cherches, c'est un moteur pour entreprendre, c'est ça? Mais de
toute façon si j'entreprends, le profit n'est pas mon moteur premier...
Si par chance ( et habileté :) je passe entre les gouttes et que la
boîte marche, je n'ai pas de raison de refuser de partager une partie de
mon succès avec quelqu'un dont j'ai besoin pour travailler. Il s'agit
aussi de respecter le travail d'autrui à sa juste valeur.
--
Mais monsieur, voudriez-vous que je me l'écorchasse?
Barbey d'Aurevilly.
Le Mon, 08 Sep 2003 12:21:40 +0200, Stephane TOUGARD écrivait:
Bien, alors comment justifies tu ta position si rien ne justifie son application ?
C'est basé sur la volonté d'être équitable quand c'est possible.
Donc, tu acceptes de baisser les valeurs de tes parts. Car creer des parts ne revient a donner de la valeur a ta societe mais diviser cette valeur entre un plus grand nombre d'unites plus petites.
Bien sûr. Si je vis en démocratie et qu'il y a des nouveaux votants qui naissent, j'accepte aussi de partager mon droit de vote avec eux.
Ce qui revient d'ailleurs exactement a la meme chose que de donner une partie de ton capital au nouvel arrivant qui, je n'aurai de cesse de le respecter, n'est pas passe par toutes les galeres que tu as connu pour creer ce capital.
Pas exactement quand même. Mais j'admettrais également de re-répartir le capital dans ce cas-là.
Dans la liberte d'entreprendre, il y a entreprendre. C'est facile d'arriver apres coup et de reclamer un du, mais qu'en est il de celui qui a entrepris ?
Ce que tu cherches, c'est un moteur pour entreprendre, c'est ça? Mais de toute façon si j'entreprends, le profit n'est pas mon moteur premier... Si par chance ( et habileté :) je passe entre les gouttes et que la boîte marche, je n'ai pas de raison de refuser de partager une partie de mon succès avec quelqu'un dont j'ai besoin pour travailler. Il s'agit aussi de respecter le travail d'autrui à sa juste valeur.
-- Mais monsieur, voudriez-vous que je me l'écorchasse? Barbey d'Aurevilly.
Emmanuel Florac
Le Mon, 08 Sep 2003 15:11:02 +0100, Gilles-Claude Rajaobelina écrivait:
avec l'UMP donc ;)
Grrrr.... Ouaf ouaf ouaf!
-- entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.
Le Mon, 08 Sep 2003 15:11:02 +0100, Gilles-Claude Rajaobelina écrivait:
avec l'UMP donc ;)
Grrrr.... Ouaf ouaf ouaf!
--
entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.
Le Mon, 08 Sep 2003 15:11:02 +0100, Gilles-Claude Rajaobelina écrivait:
avec l'UMP donc ;)
Grrrr.... Ouaf ouaf ouaf!
-- entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.
Gilles-Claude Rajaobelina
Emmanuel Florac wrote:
Dans article <bj70aa$g2jp2$, disait...
Celle de 1848 aurait-elle réussi sans celle de 1789 ?
Probablement. Contrairement à toi, je ne crois pas aux accidents historiques ni aux "hommes providentiels", je pense (avec la majorité)
avec l'UMP donc ;)
que l'histoire suit un déroulement globalement logique (analyse dont Marx est le père, soit dit en passant), et donc la révolution de 1848 est le fruit de la révolution industrielle : elle aurait eu lieu sous une forme ou une autre (peut-être sans "Révolution" à strictement parler, même).
Emmanuel Florac wrote:
Dans article <bj70aa$g2jp2$6@ID-165796.news.uni-berlin.de>,
alebret@ifrance.com disait...
Celle de 1848 aurait-elle réussi sans celle de 1789 ?
Probablement. Contrairement à toi, je ne crois pas aux accidents
historiques ni aux "hommes providentiels", je pense (avec la majorité)
avec l'UMP donc ;)
que l'histoire suit un déroulement globalement logique (analyse dont Marx
est le père, soit dit en passant), et donc la révolution de 1848 est le
fruit de la révolution industrielle : elle aurait eu lieu sous une forme
ou une autre (peut-être sans "Révolution" à strictement parler, même).
Celle de 1848 aurait-elle réussi sans celle de 1789 ?
Probablement. Contrairement à toi, je ne crois pas aux accidents historiques ni aux "hommes providentiels", je pense (avec la majorité)
avec l'UMP donc ;)
que l'histoire suit un déroulement globalement logique (analyse dont Marx est le père, soit dit en passant), et donc la révolution de 1848 est le fruit de la révolution industrielle : elle aurait eu lieu sous une forme ou une autre (peut-être sans "Révolution" à strictement parler, même).
manuelleclerc
Manuel Leclerc s'exprimait :
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes, ça n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a apparemment des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187 fois ce que gagne un employé, _surtout_ si avant c'était 41. Une histoire d'égalité, je présume.
Tout à fait, s'il y a augmentation du salaire patronal pourquoi n'en est il pas de même pour les salariés ?
Amha, le salaire du patron est un faux problème qui n'obnubile que les mono-neuronaux en mal d'épouvantail. Les vrais problèmes sont plutôt à chercher du côté de la répartition des bénéfices entre le trinôme actionnaires, salariés, collectivité.
Si la gestion d'une entreprise a évolué, les qualifications et savoir faire des employés aussi, non ?
Le pouvoir d'achat des salariés est en augmentation ininterrompu depuis 60 ans, non ? Maintenant, qu'il ne progresse pas aussi vite en ce moment qu'il l'a fait les quarante premières années, c'est un fait, mais j'ai un petit peu de mal à hurler au scandale. Ce qui me choque beaucoup plus c'est le chômage et la précarité.
Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que l'autogestion de crise est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en question l'ensemble des rapports sociaux capitalistes et prétendent ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
mettre en place des enclaves alternatives au milieu de la misère et de l'exploitation capitalistes ne peuvent être autre chose que des illusions momentanées condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout. Suppression de toutes les dettes. Contrôle ouvrier. Et roulez jeunesse.
Si tu peux me trouver la même expérience racontée sans militantisme, pas de problème. De toute façon ce système a toujours fonctionné en situation de crise, il y a même des exemples au 19eme siècle.
Ce que _me_ dit ce texte, et d'autres, c'est que l'autogestion de crise est un formidable "flash" mais que la redescente est douloureuse. Voir LIP.
Quand la situation est telle que le patronat et les actionnaires retirent leurs billes le système capitaliste montre ses limites.
Ben oui, et alors ? Il me semble que cela incite plutôt à se demander comment ne pas en arriver là plutôt qu'à remettre en cause le capitalisme.
Que s'est-il passé en Argentine ?
manuel leclerc -- Many users don't realize it, but we don't make a lot of money here at Namesys, the programmers are very much overdue for pay raises, and there are many good people I can't hire because we have no funds for it. --Hans Reiser (18 juin 2003)
Manuel Leclerc s'exprimait :
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes,
ça n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a
apparemment des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187
fois ce que gagne un employé, _surtout_ si avant c'était 41.
Une histoire d'égalité, je présume.
Tout à fait, s'il y a augmentation du salaire patronal pourquoi n'en
est il pas de même pour les salariés ?
Amha, le salaire du patron est un faux problème qui n'obnubile que les
mono-neuronaux en mal d'épouvantail. Les vrais problèmes sont
plutôt à chercher du côté de la répartition des bénéfices entre
le trinôme actionnaires, salariés, collectivité.
Si la gestion d'une entreprise a évolué, les qualifications et savoir
faire des employés aussi, non ?
Le pouvoir d'achat des salariés est en augmentation ininterrompu depuis
60 ans, non ? Maintenant, qu'il ne progresse pas aussi vite en ce
moment qu'il l'a fait les quarante premières années, c'est un fait,
mais j'ai un petit peu de mal à hurler au scandale. Ce qui me choque
beaucoup plus c'est le chômage et la précarité.
Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que l'autogestion de crise
est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en
question l'ensemble des rapports sociaux capitalistes et prétendent
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
mettre en place des enclaves alternatives au milieu de la misère et
de l'exploitation capitalistes ne peuvent être autre chose que des
illusions momentanées condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout.
Suppression de toutes les dettes. Contrôle ouvrier.
Et roulez jeunesse.
Si tu peux me trouver la même expérience racontée sans militantisme,
pas de problème. De toute façon ce système a toujours fonctionné en
situation de crise, il y a même des exemples au 19eme siècle.
Ce que _me_ dit ce texte, et d'autres, c'est que l'autogestion de
crise est un formidable "flash" mais que la redescente est douloureuse.
Voir LIP.
Quand la situation est telle que le patronat et les actionnaires
retirent leurs billes le système capitaliste montre ses limites.
Ben oui, et alors ?
Il me semble que cela incite plutôt à se demander comment ne pas
en arriver là plutôt qu'à remettre en cause le capitalisme.
Que s'est-il passé en Argentine ?
manuel leclerc
--
Many users don't realize it, but we don't make a lot of money here at
Namesys, the programmers are very much overdue for pay raises, and
there are many good people I can't hire because we have no funds for it.
--Hans Reiser (18 juin 2003)
Ce qui fait l'augmentation de pouvoir d'achat des 50.000 personnes, ça n'a _rien_ à voir avec le salaire du patron. Maintenant, il y a apparemment des gens qui ne _supportent_ pas qu'un patron gagne 187 fois ce que gagne un employé, _surtout_ si avant c'était 41. Une histoire d'égalité, je présume.
Tout à fait, s'il y a augmentation du salaire patronal pourquoi n'en est il pas de même pour les salariés ?
Amha, le salaire du patron est un faux problème qui n'obnubile que les mono-neuronaux en mal d'épouvantail. Les vrais problèmes sont plutôt à chercher du côté de la répartition des bénéfices entre le trinôme actionnaires, salariés, collectivité.
Si la gestion d'une entreprise a évolué, les qualifications et savoir faire des employés aussi, non ?
Le pouvoir d'achat des salariés est en augmentation ininterrompu depuis 60 ans, non ? Maintenant, qu'il ne progresse pas aussi vite en ce moment qu'il l'a fait les quarante premières années, c'est un fait, mais j'ai un petit peu de mal à hurler au scandale. Ce qui me choque beaucoup plus c'est le chômage et la précarité.
Par contre, j'ai lu, plusieurs fois, que l'autogestion de crise est une impasse. Par exemple :
"Les issues autogestionnaires qui ne mettent pas en question l'ensemble des rapports sociaux capitalistes et prétendent ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
mettre en place des enclaves alternatives au milieu de la misère et de l'exploitation capitalistes ne peuvent être autre chose que des illusions momentanées condamnées à succomber."
En fait, ce texte est un plaidoyer radical. Expropriation de tout. Suppression de toutes les dettes. Contrôle ouvrier. Et roulez jeunesse.
Si tu peux me trouver la même expérience racontée sans militantisme, pas de problème. De toute façon ce système a toujours fonctionné en situation de crise, il y a même des exemples au 19eme siècle.
Ce que _me_ dit ce texte, et d'autres, c'est que l'autogestion de crise est un formidable "flash" mais que la redescente est douloureuse. Voir LIP.
Quand la situation est telle que le patronat et les actionnaires retirent leurs billes le système capitaliste montre ses limites.
Ben oui, et alors ? Il me semble que cela incite plutôt à se demander comment ne pas en arriver là plutôt qu'à remettre en cause le capitalisme.
Que s'est-il passé en Argentine ?
manuel leclerc -- Many users don't realize it, but we don't make a lot of money here at Namesys, the programmers are very much overdue for pay raises, and there are many good people I can't hire because we have no funds for it. --Hans Reiser (18 juin 2003)
manuelleclerc
stephane Tougard disait...
Donc, pas quels moyens peux tu reglementer un rapport de force humain ?
Pourquoi réglementerait-on un rapport de force humain ?
Pour éviter le recours à la machette comme instrument de résolution de problème ?
Le rapport de force est inévitable.
Et normal.
Je ne prétend pas connaître la solution de la paix et amour universels.
Par contre, Noyades et Pendaisons, tu connais bien.
manuel leclerc -- Software is like sex: it's better when it's free. --Linus Torvalds
stephane Tougard disait...
Donc, pas quels moyens peux tu reglementer un rapport de
force humain ?
Pourquoi réglementerait-on un rapport de force humain ?
Pour éviter le recours à la machette comme instrument de
résolution de problème ?
Le rapport de force est inévitable.
Et normal.
Je ne prétend pas connaître la solution de la paix et amour
universels.
Par contre, Noyades et Pendaisons, tu connais bien.
manuel leclerc
--
Software is like sex: it's better when it's free.
--Linus Torvalds
Le Mon, 08 Sep 2003 09:04:32 -0700, Manuel Leclerc écrivait:
Pourquoi réglementerait-on un rapport de force humain ?
Pour éviter le recours à la machette comme instrument de résolution de problème ?
Ah oui, je ne pensais plus à la machette.
Je ne prétend pas connaître la solution de la paix et amour universels.
Par contre, Noyades et Pendaisons, tu connais bien.
Tu oublies le goulag. très bon, le goulag.
-- entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.
Franck Yvonnet
Ainsi Parlait Stephane TOUGARD
Franck Yvonnet wrote:
C'est amusant de vous voir parler de liberte, vous qui voulez imposer un systeme dont personne ne veux. Parce que tout le monde veut le neo-libéralisme, la mondialisation, la
privatisation à outrance des services publics, de la précarisation du travail, des délocalisations et fermetures d'usines, des brevets sur les moyens de santé, etc... ?
J'ai pas dit ca. Mais qui a envie d'un systeme ou la liberte d'entreprendre a ete supprime, ou tu dois travailler la ou on te dit de le faire et tel qu'on te dit de le faire, ou tu ne peux progresser en fonction de tes aspirations mais seulement en fonction de ce que t'autorise ton syndicat ?
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne veut pas.
-- Franck Yvonnet
Ainsi Parlait Stephane TOUGARD <stephane@unices.org>
Franck Yvonnet wrote:
C'est amusant de vous voir parler de liberte, vous qui voulez imposer un
systeme dont personne ne veux.
Parce que tout le monde veut le neo-libéralisme, la mondialisation, la
privatisation à outrance des services publics, de la précarisation du
travail, des délocalisations et fermetures d'usines, des brevets sur les
moyens de santé, etc... ?
J'ai pas dit ca. Mais qui a envie d'un systeme ou la liberte
d'entreprendre a ete supprime, ou tu dois travailler la ou on te dit de
le faire et tel qu'on te dit de le faire, ou tu ne peux progresser en
fonction de tes aspirations mais seulement en fonction de ce que
t'autorise ton syndicat ?
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir
d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de
par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée
de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne
veut pas.
C'est amusant de vous voir parler de liberte, vous qui voulez imposer un systeme dont personne ne veux. Parce que tout le monde veut le neo-libéralisme, la mondialisation, la
privatisation à outrance des services publics, de la précarisation du travail, des délocalisations et fermetures d'usines, des brevets sur les moyens de santé, etc... ?
J'ai pas dit ca. Mais qui a envie d'un systeme ou la liberte d'entreprendre a ete supprime, ou tu dois travailler la ou on te dit de le faire et tel qu'on te dit de le faire, ou tu ne peux progresser en fonction de tes aspirations mais seulement en fonction de ce que t'autorise ton syndicat ?
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne veut pas.
-- Franck Yvonnet
Stephane TOUGARD
Franck Yvonnet wrote:
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne veut pas.
Euh ? tu m'expliques la difference ? entre evoluer dans les limite de ce que t'autorise ton syndicat et des actionnaires ? sauf que dans le systeme actuel, je peux encore monter ma propre entreprise. C'est une liberte fondamentale qui vaut le cout qu'elle induit.
Je veux bien dire que c'est un systeme dont JE ne veux pas, mais je crois qu'en effet globalement, peu de gens sont pret a echanger la liberte d'entreprendre contre celle d'un systeme dirigiste. D'ailleurs, nous sommes dans un systeme democratique et il me semble, aux dernieres elections, que le peuple s'est prononce en faveur de deux partis de droite (meme si la notion de Liberalisme vu par les dits partis est une vaste tranche de rigolade). Je ne me trompe pas vraiment lorsque je dis que personne, disons qu'une immense majorite n'en veut pas.
Mais apres tout, c'est le principe de tout pouvoir de vouloir instaurer la volonte d'une minorite a une majorite.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Franck Yvonnet wrote:
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir
d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de
par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée
de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne
veut pas.
Euh ? tu m'expliques la difference ? entre evoluer dans les limite de ce
que t'autorise ton syndicat et des actionnaires ? sauf que dans le
systeme actuel, je peux encore monter ma propre entreprise. C'est une
liberte fondamentale qui vaut le cout qu'elle induit.
Je veux bien dire que c'est un systeme dont JE ne veux pas, mais je crois
qu'en effet globalement, peu de gens sont pret a echanger la liberte
d'entreprendre contre celle d'un systeme dirigiste. D'ailleurs, nous
sommes dans un systeme democratique et il me semble, aux dernieres
elections, que le peuple s'est prononce en faveur de deux partis de
droite (meme si la notion de Liberalisme vu par les dits partis est une
vaste tranche de rigolade). Je ne me trompe pas vraiment lorsque je dis
que personne, disons qu'une immense majorite n'en veut pas.
Mais apres tout, c'est le principe de tout pouvoir de vouloir instaurer
la volonte d'une minorite a une majorite.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Tu préfère un système où la vie des salariés est soumise au bon vouloir d'une poignée d'actionnaires ? Je doute que les millions d'ouvriers de par le monde fasse grand cas des désirs de liberté égoiste d'une poignée de nantis. Et arrète de dire "personne ne veut" pour dire que *tu* ne veut pas.
Euh ? tu m'expliques la difference ? entre evoluer dans les limite de ce que t'autorise ton syndicat et des actionnaires ? sauf que dans le systeme actuel, je peux encore monter ma propre entreprise. C'est une liberte fondamentale qui vaut le cout qu'elle induit.
Je veux bien dire que c'est un systeme dont JE ne veux pas, mais je crois qu'en effet globalement, peu de gens sont pret a echanger la liberte d'entreprendre contre celle d'un systeme dirigiste. D'ailleurs, nous sommes dans un systeme democratique et il me semble, aux dernieres elections, que le peuple s'est prononce en faveur de deux partis de droite (meme si la notion de Liberalisme vu par les dits partis est une vaste tranche de rigolade). Je ne me trompe pas vraiment lorsque je dis que personne, disons qu'une immense majorite n'en veut pas.
Mais apres tout, c'est le principe de tout pouvoir de vouloir instaurer la volonte d'une minorite a une majorite.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Pascal Ripoll
Stephane TOUGARD wrote in news::
A partir du moment ou ces mesures ne sont pas des freins a la liberte d'entreprendre, pourquoi pas. Maintenant, une sur-imposition peut etre un frein a la liberte d'entreprendre (ce qui se passe en France d'ailleurs) et les entrepreneurs fuient le pays pour entreprendre dans un pays ou cette liberte est moins mise a mal.
C'est dingue le nombre de socétée qu'on peux faire tenir dans un appart Luxenbourgeois-)
-- Somafix Sa Email: http://www.somafix.fr
Stephane TOUGARD <stephane@unices.org> wrote in
news:slrnblolgv.3n2.stephane@goliath.kirch:
A partir du moment ou ces mesures ne sont pas des freins a la liberte
d'entreprendre, pourquoi pas. Maintenant, une sur-imposition peut etre
un frein a la liberte d'entreprendre (ce qui se passe en France
d'ailleurs) et les entrepreneurs fuient le pays pour entreprendre dans
un pays ou cette liberte est moins mise a mal.
C'est dingue le nombre de socétée qu'on peux faire tenir dans un appart
Luxenbourgeois-)
--
Somafix Sa
Email: contact@somafix.fr
http://www.somafix.fr
A partir du moment ou ces mesures ne sont pas des freins a la liberte d'entreprendre, pourquoi pas. Maintenant, une sur-imposition peut etre un frein a la liberte d'entreprendre (ce qui se passe en France d'ailleurs) et les entrepreneurs fuient le pays pour entreprendre dans un pays ou cette liberte est moins mise a mal.
C'est dingue le nombre de socétée qu'on peux faire tenir dans un appart Luxenbourgeois-)