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Premier test Galaxy 42 A...

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Birdy
...devant ma porte il fait trop froid et je tremble un peu en attendant
le stabilisateur OSMO3...

https://www.cjoint.com/doc/21_01/KApklWbxsD2_rue2.jpg

Pas une photo d'art, mais bonne qualité au soleil : 40 ISO-72
dpi-3000*4000px- 1/625e/s. Très léger renforcement quand même par
lÍ¢cheté. :-@

10 réponses

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Stephane Legras-Decussy
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:46, Birdy a écrit :
la proposition de droits était dérisoire.

Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.

Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í 
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.

Je confirme. Toutes mes publications sont ͠ 10 %. (Technip, Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.

Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í  disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í  ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í  15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ  tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í  3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?
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efji
Le 16/01/2021 Í  16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 16/01/2021 14:21, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:46, Birdy a écrit :
la proposition  de droits était dérisoire.

Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.

Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í 
10% pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5
% en plus pour le directeur de l'ouvrage.

Je confirme. Toutes mes publications sont ͠ 10 %. (Technip, Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.

Ca dépend ce que tu appelles revues.
Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, les auteurs ne
touchent rien évidemment, mais en plus ils cèdent tous leurs droits pour
tout support pour l'éternité (i.e. ils n'ont pas le droit de mettre leur
travail Í  disposition gratuitement sur leur site). Les abonnements Í  ces
revues coÍ»tent entre 1000¤ et 30000¤/ans, avec des augmentations
régulières depuis plusieurs années de l'ordre de 10 Í  15% par an. Pour
ce prix les éditeurs ne fournissent quasiment plus aucun travail puisque
les versions papier ont disparu et les articles arrivent déjÍ  tout
formatés par les auteurs. Le processus d'évaluation est aussi gratuit et
fait par la communauté. Les 2 éditeurs scientifiques qui dominent le
marché sont Elsevier et Springer et font partie des compagnies les plus
lucratives au monde.
Mais ça c'était le monde d'avant. Ils ont trouvé encore mieux : ça
s'appelle le "free access" ou le "golden access". On inverse le poids du
coÍ»t (mais ce sont toujours les mêmes qui palpent in fine) : plus
d'abonnement, donc accès gratuit, mais les auteurs payent pour être
publiés, de l'ordre de 1000$ Í  3000$ par article. Ca évite les sites
pirates et les vilains scientifiques qui donnent gratuitement leurs
articles ou en publient des clones - dits "versions préliminaires" - sur
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?

Si bien sͻr. Il y a arxiv, pubmed, hal. Et il y a aussi tout un
mouvement pour que les sociétés savantes de chaque discipline
subventionnent des revues Í  prix raisonnable, hors des grands groupes.
Enfin la plupart des bibliothèques universitaires du monde freinent
comme elles peuvent en se désabonnant de certaines revues trop chères,
tout simplement parcequ'elles en peuvent plus payer, c'est pour ça
qu'ils ont pensé Í  cette arnaque du "free access" pour empêcher ça.
J'ai oublié de mentionner l'ultime arnaque : du temps du papier on
s'abonnait Í  une revue Í  10000$/an et on recevait les numéros. Si au
bout de 10 ans on voulait se désabonner, on avait sur nos rayonnages 10
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !
--
F.J.
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jdd
Le 16/01/2021 Í  15:45, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  15:30, jdd a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:21, efji a écrit :
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

si les cochons paient, pourquoi se gêner?

Les "cochons" en question font ce qu'ils peuvent. Accessoirement
certains mettent au point un vaccin en moins d'un an pour un virus
totalement nouveau. Merci de les respecter.

ils sont trop c... de dépenser des fortunes pour un truc qui ne sert
plus Í  rien.
Je ne comprends pas: si les jurys sont bénévoles, pourquoi payer pour
avoir leur avis?
Les universités ne peuvent pas faire leur propre système ??
Í  l'époque de la publication *papier* c'était difficile, maintenant...
jdd
--
http://dodin.org
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jdd
Le 16/01/2021 Í  16:43, Stephane Legras-Decussy a écrit :
ya personne pour creer une sorte de wikipedia de l'article scientifique ?

par exemple :-)
jdd
--
http://dodin.org
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jdd
Le 16/01/2021 Í  17:21, efji a écrit :
ans de cette revue. Maintenant, tu payes pendant 10 ans un abonnement
électronique et si tu arrêtes de payer tu perds tout les anciens numéro
aussi !

ils sont même pas en pdf?
quand on voit le succès/sérieux du Lancet, surprenant qu'il n'y ai pas
une concurrence!!
jdd
--
http://dodin.org
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efji
Le 16/01/2021 Í  18:42, jdd a écrit :
Le 16/01/2021 Í  15:45, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  15:30, jdd a écrit :
Le 16/01/2021 Í  14:21, efji a écrit :
des sites libres, tout en maximisant les profits. On estime que si ce
système était généralisée, la facture pour les institutions
scientifiques en France triplerait.

si les cochons paient, pourquoi se gêner?

Les "cochons" en question font ce qu'ils peuvent. Accessoirement
certains mettent au point un vaccin en moins d'un an pour un virus
totalement nouveau. Merci de les respecter.

ils sont trop c... de dépenser des fortunes pour un truc qui ne sert
plus Í  rien.

Bon, je vais essayer de rester calme, mais merci d'essayer de comprendre
avant d'insulter les gens...
D'abord ce n'est pas nous qui payons mais vous, avec vos impÍ´ts.
Ensuite qui a dit que ça ne servait Í  rien ?
Les publications scientifiques sont essentielles dans la marche de la
science et il est important que tout le processus de peer review soit
impartial, compétent, et incontestable. Ensuite il y a des hiérarchies
entre les revues d'un même domaine et les revues les plus prestigieuses
en profitent outrageusement.
Je ne comprends pas: si les jurys sont bénévoles, pourquoi payer pour
avoir leur avis?

Il ne s'agit pas de "jurys" ni "d'avis". Chaque revue a son editorial
board composé de spécialistes. Ces gens reçoivent les articles et les
proposent Í  2 ou 3 reviewers (anonymes pour les auteurs et qui le
resteront toujours) choisis parmi tous les spécialistes mondiaux du
domaine précis dont relève l'article. Quand je dis "précis" c'est
vraiment précis, disons parmi les 100 personnes qui ont des
contributions importantes très proches de l'article en question. Les
rapporteurs rendent leurs rapports et au vu de leurs recommandations
l'article peut-être définitivement refusé, définitivement accepté ou
accepté sous réserve de modifications plus ou moins importantes, qui
peuvent aller de quelques remarques de forme Í  un travail pouvant
demander un an supplémentaire de recherche. Dans toute cette chaine qui
mène Í  une publication, il n'y a aucun argent en jeu. Personne n'est
rémunéré. Le seul qui touche c'est l'éditeur dont le rÍ´le se cantonne
essentiellement Í  recevoir les articles et Í  les transmettre Í 
l'editorial board. Et puis aussi Í  maintenir un site web avec un certain
nombre de capacités de recherche et d'indexation.
Evidemment on pourrait imaginer d'éjecter ces rapaces et de faire un
système autogéré puisque finalement c'est nous qui faisons tout. Ca
arrivera peut-être un jour mais ce n'est pas si facile Í  faire.
Les universités ne peuvent pas faire leur propre système ??
Í  l'époque de la publication *papier* c'était difficile, maintenant...
jdd

--
F.J.
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jdd
Le 16/01/2021 Í  19:04, efji a écrit :
demander un an supplémentaire de recherche. Dans toute cette chaine qui
mène Í  une publication, il n'y a aucun argent en jeu. Personne n'est
rémunéré. Le seul qui touche c'est l'éditeur dont le rÍ´le se cantonne
essentiellement Í  recevoir les articles et Í  les transmettre Í 
l'editorial board. Et puis aussi Í  maintenir un site web avec un certain
nombre de capacités de recherche et d'indexation.
Evidemment on pourrait imaginer d'éjecter ces rapaces et de faire un
système autogéré puisque finalement c'est nous qui faisons tout. Ca
arrivera peut-être un jour mais ce n'est pas si facile Í  faire.

c'est exactement ce que je dis... ce système n'a plus aucun sens, et
ceyx qui paient (ceux qui diligentent le paiement) ne sont sans doute
pas les chercheurs eux-même mais les bibliothécaires, directeurs
financiers...
et ceux qui suivent les conseils et se basent sur les revues.
et tout ça marche Í  cause de "pairs" bénévoles???
on marche sur la tête (mais ça m'étonnerait que ça dure)
en fait c'est le même système que Wikipedia, mais avec des éditeurs qui
se sucrent au passage...
jdd
--
http://dodin.org
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Den
efji wrote:
Il ne s'agit pas de "jurys" ni "d'avis". Chaque revue a son editorial
board composé de spécialistes. Ces gens reçoivent les articles et les
proposent Í  2 ou 3 reviewers (anonymes pour les auteurs et qui le
resteront toujours) choisis parmi tous les spécialistes mondiaux du
domaine précis dont relève l'article. Quand je dis "précis" c'est
vraiment précis, disons parmi les 100 personnes qui ont des
contributions importantes très proches de l'article en question.

Oui et peut-être même moins de 100 pour certains domaines particuliers
de technologie.
Den
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efji
Le 16/01/2021 Í  19:12, jdd a écrit :
Le 16/01/2021 Í  19:04, efji a écrit :
demander un an supplémentaire de recherche. Dans toute cette chaine qui
mène Í  une publication, il n'y a aucun argent en jeu. Personne n'est
rémunéré. Le seul qui touche c'est l'éditeur dont le rÍ´le se cantonne
essentiellement Í  recevoir les articles et Í  les transmettre Í 
l'editorial board. Et puis aussi Í  maintenir un site web avec un certain
nombre de capacités de recherche et d'indexation.
Evidemment on pourrait imaginer d'éjecter ces rapaces et de faire un
système autogéré puisque finalement c'est nous qui faisons tout. Ca
arrivera peut-être un jour mais ce n'est pas si facile Í  faire.

c'est exactement ce que je dis... ce système n'a plus aucun sens, et
ceyx qui paient (ceux qui diligentent le paiement) ne sont sans doute
pas les chercheurs eux-même mais les bibliothécaires, directeurs
financiers...
et ceux qui suivent les conseils et se basent sur les revues.
et tout ça marche Í  cause de "pairs" bénévoles???
on marche sur la tête (mais ça m'étonnerait que ça dure)

Pourtant ça dure. Un article de 2012, et depuis c'est devenu pire :
https://www.nytimes.com/2012/02/14/science/researchers-boycott-elsevier-journal-publisher.html
en fait c'est le même système que Wikipedia, mais avec des éditeurs qui
se sucrent au passage...
jdd

--
F.J. @efjiphotography
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Jacques DASSIÉ
efji a exprimé avec précision :
Le 16/01/2021 Í  14:04, Jacques DASSIÉ a écrit :
Dans son message précédent, Ghost-Raider a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:50, efji a écrit :
Le 16/01/2021 Í  09:46, Birdy a écrit :
la proposition  de droits était dérisoire.

Sauf si on s'appelle Houellebecq ou Nothomb, les droits sont toujours
dérisoires. Genre 4% sur un roman.

Pour les ouvrages techniques, c'est plus. J'ai signé des contrats Í  10%
pour l'ensemble des auteurs au prorata du nombre de pages et 2,5 % en plus
pour le directeur de l'ouvrage.

Je confirme. Toutes mes publications sont ͠ 10 %. (Technip, Croͮt-vif,
Sutton, etc).
Mais sur le plan financier, les articles dans des revues rapportent
beaucoup plus.

Ca dépend ce que tu appelles revues.

Pour les revues scientifiques avec comité de lecture, je fais allusion
aux grandes revues archéologiques françaises, du genre "Gallia" et
"Aquitania", qui sont des références mondiales et rapportent... de la
notoriété !
Pour les espèces sonnantes et trébuchantes, ce sont les revues Í  grande
diffusion du genre "Archéologia" et "l'Archéologue" o͹ j'étais auteur
régulier.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/