Maintenant que les nouveaux Mac vont fonctionner sur processeur Intel,
et qu'ils sont eux-mêmes de véritables UNIX ?
De plus, les logiciels que l'ont trouve, comme Ilife06 pour une
centaine d'euros, n'ont aucun équivalent sous Linux.
Il me semble que suffisemment d'années ont passés maintenant où ou nous
gonfle avec l'Open Source, pour montrer que ce "mouvement" est surtout
très statique, que les développements n'avancent pas mais reculent, et
qu'enfin ils faut DES ANNEES pour voir poindre à l'horizon des
programmes mal fichus, à l'exception de Open Office 2 (Pas vraiment
stable) ou de Mozilla, qui est peut être le seul vainqueeur de
l'histoire.
Cela fait beaucoup pour un browser...
De plus, pendant longtemps, on m'a sermoné que "Linux était gratuit".
Et bien non, il est seulement "libre de droit", et quand on voit le
prix des licenses de Suse, Red Hat ou autre, on pleure.
En 8 ans, j'ai installé je ne sais combien de distribs et de version,
et cela m'a coûté bobon, plutôt que d'utiliser mon Windows NT 4 sur mon
PC pourri, et garder mon fric pour acheter un Mac ou un PC avec XP.
De plus, comme je vois que le nombre d'interventions sur le forum est
terriblement en baisse, donc plein de décus, alors je vous conseille
d'aller vous payez un MAC, pour retrouver un shell qui ne sert pas à
grand chose...finalement.
Tout cela pour dire que je préfère voir des OS qui génèrent du fric et
du travail, plutôt qu'un truc apparenté au Communisme.
Les étudiants viennent pour avoir un diplôme, et si les cours de tuba étaient au programme, ils feraient du tuba si c'était une option que le bouche à oreille réputerait "facile". Combien en fac de droit font un module "science de l'éducation" pour remplir leur DEUG alors que le droit ne mène pas à l'enseignement dans le secondaire ?
Je suis intervenu 8 ans comme attaché dans les Sciences de l'Education. Personnellement, ça me plaisait assez car c'est par définition très interdisciplinaire. Les étudiants sont aussi de toute origine.
[...] On a la plupart du temps choisi "le quart d'heure américain". Leur faire plaisir, les détendre et être en fait très laxiste sur la discipline.
C'est un peu le mal français : on n'enseigne pas en fonction d'une discipline, on enseigne en fonction de niveauxx intellectuels implicites. On dit le contraire, mais dans la réalité, c'est tout de même ça.
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000 d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout, les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison, c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils peuvent.
- On a écrasé le niveau dans toutes les disciplines (du primaire jusqu'à la fac). Sans que cela soit rentable le moins du monde. On s'est en fait calé sur ce qu'on nous disait de la situation sociale. En ce moment, je m'amuse avec des bac + 4. Faut vraiment que ça soit marqué sur la boite que ce sont des bac + 4 ! Déjà les facs, ça fait bizarre, mais alors toutes les "écoles" qui sont homologuées Bac + N, là on tombe dans le surréalisme. Je mettrais sur un site web des mémoires qu'on me soumet, personne ne le croirait. On me dirait : "Tu charries, ce sont des bacs pros tes mecs !".
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope. Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
-- Manuel Viet * mailto:
Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes, adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/
In article <43d2a0bb$0$6660$8fcfb975@news.wanadoo.fr>, costaclt wrote:
In article <slrndt4oje.2nf.manuel@manuel.m-viet.net>, manuel viet wrote:
Les étudiants viennent pour avoir un diplôme, et si les cours de tuba
étaient au programme, ils feraient du tuba si c'était une option que
le bouche à oreille réputerait "facile". Combien en fac de droit
font un module "science de l'éducation" pour remplir leur DEUG alors que
le droit ne mène pas à l'enseignement dans le secondaire ?
Je suis intervenu 8 ans comme attaché dans les Sciences de l'Education.
Personnellement, ça me plaisait assez car c'est par définition très
interdisciplinaire. Les étudiants sont aussi de toute origine.
[...]
On a la plupart du temps choisi "le quart d'heure américain". Leur faire
plaisir, les détendre et être en fait très laxiste sur la discipline.
C'est un peu le mal français : on n'enseigne pas en fonction d'une
discipline, on enseigne en fonction de niveauxx intellectuels implicites.
On dit le contraire, mais dans la réalité, c'est tout de même ça.
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que
ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000
d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand
tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants
de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout,
les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à
la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège
enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison,
c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas
de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à
un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont
où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils
peuvent.
- On a écrasé le niveau dans toutes les disciplines (du primaire jusqu'à
la fac). Sans que cela soit rentable le moins du monde. On s'est en fait
calé sur ce qu'on nous disait de la situation sociale. En ce moment, je
m'amuse avec des bac + 4. Faut vraiment que ça soit marqué sur la boite
que ce sont des bac + 4 ! Déjà les facs, ça fait bizarre, mais alors toutes
les "écoles" qui sont homologuées Bac + N, là on tombe dans le surréalisme.
Je mettrais sur un site web des mémoires qu'on me soumet, personne ne le
croirait. On me dirait : "Tu charries, ce sont des bacs pros tes mecs !".
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une
école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à
la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope.
Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de
comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je
n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
--
Manuel Viet * mailto:manuel@m-viet.net
Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/
Les étudiants viennent pour avoir un diplôme, et si les cours de tuba étaient au programme, ils feraient du tuba si c'était une option que le bouche à oreille réputerait "facile". Combien en fac de droit font un module "science de l'éducation" pour remplir leur DEUG alors que le droit ne mène pas à l'enseignement dans le secondaire ?
Je suis intervenu 8 ans comme attaché dans les Sciences de l'Education. Personnellement, ça me plaisait assez car c'est par définition très interdisciplinaire. Les étudiants sont aussi de toute origine.
[...] On a la plupart du temps choisi "le quart d'heure américain". Leur faire plaisir, les détendre et être en fait très laxiste sur la discipline.
C'est un peu le mal français : on n'enseigne pas en fonction d'une discipline, on enseigne en fonction de niveauxx intellectuels implicites. On dit le contraire, mais dans la réalité, c'est tout de même ça.
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000 d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout, les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison, c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils peuvent.
- On a écrasé le niveau dans toutes les disciplines (du primaire jusqu'à la fac). Sans que cela soit rentable le moins du monde. On s'est en fait calé sur ce qu'on nous disait de la situation sociale. En ce moment, je m'amuse avec des bac + 4. Faut vraiment que ça soit marqué sur la boite que ce sont des bac + 4 ! Déjà les facs, ça fait bizarre, mais alors toutes les "écoles" qui sont homologuées Bac + N, là on tombe dans le surréalisme. Je mettrais sur un site web des mémoires qu'on me soumet, personne ne le croirait. On me dirait : "Tu charries, ce sont des bacs pros tes mecs !".
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope. Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
-- Manuel Viet * mailto:
Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes, adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/
costaclt
In article , manuel viet wrote:
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000 d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Les profs ont très rarement fait quoi que ce soit en sciences de l'éducation. C'est assez dommage car ils peuvent ainsi trainer avec eux des conceptions vraiment usagés. Ils vont travailler avec le "bon gros sens du terrain", ce qui n'est pas toujours suffisant (même si quelquefois, ça marche).
Les étudiants sont variés :
- Les professionnels en quête d'un diplôme de plus histoire de gravir un échellon administratif.
- Les étudiants qui s'emmerdent dans leur discipline principale mais qui ont joué la carte de "l'utilité" et qui viennent se détendre en faisant ce qu'ils croient être le fameux "petit plus".
- Les nanas qui pensent déjà à leurs futurs enfants.
- Les étudiants qui veulent préparer un IUFM, sans intérêt réel pour le métier d'enseignant.
- Ceux qui sont vraiment intéressés par la discipline ! En fait, de plus en plus rare. Ce qui m'a personnellement conduit à arrêter.
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout, les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison, c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils peuvent.
Ben oui, on baisse les bras. C'est vraiment la dernière chose à faire pourtant. Mais c'est un modelage ancien finalement. C'est cette fameuse confusion entre capacité intellectuelle et diplôme, et par voie de conséquence, discipline.
Cette confusion existe très tôt. En gros, pour être schématique, littérature, sciences humaines, arts plastiques etc., c'est perçu comme des disciplines faites pour les cons.
Il n'y a ensuite que les Ecoles pour redresser la barre. Par exemple, un étudiant faisant "Arts plastiques" est vraiment considéré comme un branleur. Si il fait l'école du Louvre ou l'école de Chartres, c'est une épée.
A mon époque, déjà au lycée, nous considérions que nous autres "C", nous étions la fine fleur de l'éducation. En maths mais aussi sur le reste. Et le copain qui atterissait ailleurs, on ne le voyait pas du tout comme un type intéressé par une discipline, mais en gros, comme un type un peu con.
Les jeunes qu'on voyait disparaître en CAP, c'est à peine si on considérait que c'était des êtres humains ! Le type pouvait avoir la passion de la réparation mécanique, peu importait. Pour nous, c'était vraiment le dernier des cons.
Du coup, il y a cet héritage qui constitue une pression ("ne faites pas ce cours, ils ne comprendront pas"). Cumulé avec la pression ("faites utile et recette de cuisine si possible"). Alors, ça part en biberine...
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope. Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
Ca fait curieux n'est-ce pas ? Si tu dois examiner des mômes ayant un Bac ou un CAP/BEP, c'est au-delà du réel. Les personnes à qui tu dis ça et qui ne sont pas des professionnels ne te croient même pas.
J'avoue que même pour le droit de vote, j'ai des hésitations quelquefois. Quand le djeun te met sur une carte de l'europe, véridique, l'Irak à la place de l'allemagne, les USA à la place de l'Angleterre, la GB à la place de la corse, qu'il te dit que le fleuve qui traverse Paris, c'est celui qui coule en bas de chez lui à 700 bornes de là, qu'on est entouré par le Pacifique et que le président de la république est Sarkozy, tu n'y crois pas. Tu vérifies. "A obtenu son BEP/Bac de machin" pourtant.
costaclt
In article <slrndt5lgp.3t5.manuel@manuel.m-viet.net>, manuel viet wrote:
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que
ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000
d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand
tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Les profs ont très rarement fait quoi que ce soit en sciences de l'éducation.
C'est assez dommage car ils peuvent ainsi trainer avec eux des conceptions
vraiment usagés. Ils vont travailler avec le "bon gros sens du terrain", ce
qui n'est pas toujours suffisant (même si quelquefois, ça marche).
Les étudiants sont variés :
- Les professionnels en quête d'un diplôme de plus histoire de gravir un
échellon administratif.
- Les étudiants qui s'emmerdent dans leur discipline principale mais qui
ont joué la carte de "l'utilité" et qui viennent se détendre en faisant
ce qu'ils croient être le fameux "petit plus".
- Les nanas qui pensent déjà à leurs futurs enfants.
- Les étudiants qui veulent préparer un IUFM, sans intérêt réel pour le
métier d'enseignant.
- Ceux qui sont vraiment intéressés par la discipline ! En fait, de plus
en plus rare. Ce qui m'a personnellement conduit à arrêter.
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants
de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout,
les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à
la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège
enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison,
c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas
de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à
un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont
où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils
peuvent.
Ben oui, on baisse les bras. C'est vraiment la dernière chose à faire
pourtant. Mais c'est un modelage ancien finalement. C'est cette fameuse
confusion entre capacité intellectuelle et diplôme, et par voie de
conséquence, discipline.
Cette confusion existe très tôt. En gros, pour être schématique, littérature,
sciences humaines, arts plastiques etc., c'est perçu comme des disciplines
faites pour les cons.
Il n'y a ensuite que les Ecoles pour redresser la barre. Par exemple, un
étudiant faisant "Arts plastiques" est vraiment considéré comme un branleur.
Si il fait l'école du Louvre ou l'école de Chartres, c'est une épée.
A mon époque, déjà au lycée, nous considérions que nous autres "C", nous
étions la fine fleur de l'éducation. En maths mais aussi sur le reste. Et
le copain qui atterissait ailleurs, on ne le voyait pas du tout comme un
type intéressé par une discipline, mais en gros, comme un type un peu con.
Les jeunes qu'on voyait disparaître en CAP, c'est à peine si on considérait
que c'était des êtres humains ! Le type pouvait avoir la passion de la
réparation mécanique, peu importait. Pour nous, c'était vraiment le dernier
des cons.
Du coup, il y a cet héritage qui constitue une pression ("ne faites pas ce
cours, ils ne comprendront pas"). Cumulé avec la pression ("faites utile et
recette de cuisine si possible"). Alors, ça part en biberine...
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une
école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à
la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope.
Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de
comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je
n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
Ca fait curieux n'est-ce pas ? Si tu dois examiner des mômes ayant un
Bac ou un CAP/BEP, c'est au-delà du réel. Les personnes à qui tu dis ça
et qui ne sont pas des professionnels ne te croient même pas.
J'avoue que même pour le droit de vote, j'ai des hésitations quelquefois.
Quand le djeun te met sur une carte de l'europe, véridique, l'Irak à la
place de l'allemagne, les USA à la place de l'Angleterre, la GB à la place
de la corse, qu'il te dit que le fleuve qui traverse Paris, c'est celui
qui coule en bas de chez lui à 700 bornes de là, qu'on est entouré par le
Pacifique et que le président de la république est Sarkozy, tu n'y crois pas.
Tu vérifies. "A obtenu son BEP/Bac de machin" pourtant.
Je ne disais pas ça pour discréditer la matière, juste pour montrer que ça n'a aucun rapport avec le droit - sauf peut-être pour le 1/1000 d'étudiants qui ont une vocation d'enseignant, mais bizarrement quand tu regarde le CV des profs en droit, pas un n'a fait ce module...
Les profs ont très rarement fait quoi que ce soit en sciences de l'éducation. C'est assez dommage car ils peuvent ainsi trainer avec eux des conceptions vraiment usagés. Ils vont travailler avec le "bon gros sens du terrain", ce qui n'est pas toujours suffisant (même si quelquefois, ça marche).
Les étudiants sont variés :
- Les professionnels en quête d'un diplôme de plus histoire de gravir un échellon administratif.
- Les étudiants qui s'emmerdent dans leur discipline principale mais qui ont joué la carte de "l'utilité" et qui viennent se détendre en faisant ce qu'ils croient être le fameux "petit plus".
- Les nanas qui pensent déjà à leurs futurs enfants.
- Les étudiants qui veulent préparer un IUFM, sans intérêt réel pour le métier d'enseignant.
- Ceux qui sont vraiment intéressés par la discipline ! En fait, de plus en plus rare. Ce qui m'a personnellement conduit à arrêter.
Ce que tu dis ne m'étonne pas, mais je regrette que même les enseignants de cette matière baissent les bras et soient "laxistes" - après tout, les étudiants vont à l'université pour être confronté à des sujets à la pointe de la recherche, il n'y a pas de raison de jouer au manège enchanté sous prétexte que ce sont des "options". S'il y a une raison, c'est que si ces options étaient au niveau normal, il n'y aurait pas de publics, donc ces cours seraient supprimés, et donc ça nuirait à un tas de gens qui en vivent... Je ne blâme pas les attachés qui vont où on leur dit, mais les titulaires qui grattent la bête comme ils peuvent.
Ben oui, on baisse les bras. C'est vraiment la dernière chose à faire pourtant. Mais c'est un modelage ancien finalement. C'est cette fameuse confusion entre capacité intellectuelle et diplôme, et par voie de conséquence, discipline.
Cette confusion existe très tôt. En gros, pour être schématique, littérature, sciences humaines, arts plastiques etc., c'est perçu comme des disciplines faites pour les cons.
Il n'y a ensuite que les Ecoles pour redresser la barre. Par exemple, un étudiant faisant "Arts plastiques" est vraiment considéré comme un branleur. Si il fait l'école du Louvre ou l'école de Chartres, c'est une épée.
A mon époque, déjà au lycée, nous considérions que nous autres "C", nous étions la fine fleur de l'éducation. En maths mais aussi sur le reste. Et le copain qui atterissait ailleurs, on ne le voyait pas du tout comme un type intéressé par une discipline, mais en gros, comme un type un peu con.
Les jeunes qu'on voyait disparaître en CAP, c'est à peine si on considérait que c'était des êtres humains ! Le type pouvait avoir la passion de la réparation mécanique, peu importait. Pour nous, c'était vraiment le dernier des cons.
Du coup, il y a cet héritage qui constitue une pression ("ne faites pas ce cours, ils ne comprendront pas"). Cumulé avec la pression ("faites utile et recette de cuisine si possible"). Alors, ça part en biberine...
Bien que j'ai quitté l'université, j'ai pris quelques heures dans une école pour "garder la main". Misère ! J'ai l'impression d'assister à la projection d'un film psychédélique vu à travers un kaléïdoscope. Ces étudiants sont censés avoir un bac+4, mais ils sont incapables de comprendre ce qu'ils font - apprendre, à la limite ça passe, mais je n'ai pas trouvé le bouton pour mettre la réflexion en marche.
Ca fait curieux n'est-ce pas ? Si tu dois examiner des mômes ayant un Bac ou un CAP/BEP, c'est au-delà du réel. Les personnes à qui tu dis ça et qui ne sont pas des professionnels ne te croient même pas.
J'avoue que même pour le droit de vote, j'ai des hésitations quelquefois. Quand le djeun te met sur une carte de l'europe, véridique, l'Irak à la place de l'allemagne, les USA à la place de l'Angleterre, la GB à la place de la corse, qu'il te dit que le fleuve qui traverse Paris, c'est celui qui coule en bas de chez lui à 700 bornes de là, qu'on est entouré par le Pacifique et que le président de la république est Sarkozy, tu n'y crois pas. Tu vérifies. "A obtenu son BEP/Bac de machin" pourtant.
costaclt
costaclt
In article , MELI wrote:
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Ouh là, tu t'avances là ! Si c'est pour sous-utilier un logiciel, en général ça marche relativement bien c'est exact. En revanche, dès qu'il s'agit de travailler réellement, c'est une toute autre histoire !
L'analyse dépend de chaque logiciel. Certains propriétaires semblent fonctionner très bien quand on tire dessus, d'autres explosent très vite. C'est pareil pour le libre.
Vous mélangez des sujets philosophique avec le monde réel.
La philosphie ne parle que du réel. Ensuite, comme toute autre discipline elle conceptualise.
Comme disait notre cher ami Bourdieu, "La théorie ne s'origine que de la pratique".
Cher ami, ne mélangez pas les différents niveaux d'abstractions !
Tu devrais lire un bon bouquin : "L'ingénierie des compétences" de Guy Le Boterf.
Ca remet très bien les pendules à l'heure sur ce qui serait censé être "utile et pragmatique" et l'efficacité réelle.
Dans les secteurs où, ce n'est pas un logiciel qui plante, mais un individu qui meurt si on merde, on devrait forcer le trait de l'utilitarisme estudiantin. Avec l'expérience, on est arrivé au résultat contraire. C'est souvent parce qu'un professionnel avait simplement envi de se cultiver, de s'intéresser gratuitement à des choses qui ne le concernaient pas directement, qu'un décès a été évité.
Personnellement, pour des raisons de basse sécurité, je refuse de travailler avec une personne utilitariste et le "bon étudiant" que tu décris ne risque pas de collaborer avec moi. Je mets toujour mon veto dans ces cas-là.
costaclt
In article <mn.ad5d7d6114343f8f.47777@mesnews.fr>, MELI wrote:
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure
ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Ouh là, tu t'avances là ! Si c'est pour sous-utilier un logiciel, en
général ça marche relativement bien c'est exact. En revanche, dès qu'il
s'agit de travailler réellement, c'est une toute autre histoire !
L'analyse dépend de chaque logiciel. Certains propriétaires semblent
fonctionner très bien quand on tire dessus, d'autres explosent très
vite. C'est pareil pour le libre.
Vous mélangez des sujets philosophique avec le monde réel.
La philosphie ne parle que du réel. Ensuite, comme toute autre discipline
elle conceptualise.
Comme disait notre cher ami Bourdieu, "La théorie ne s'origine que de la
pratique".
Cher ami, ne mélangez pas les différents niveaux d'abstractions !
Tu devrais lire un bon bouquin : "L'ingénierie des compétences" de Guy
Le Boterf.
Ca remet très bien les pendules à l'heure sur ce qui serait censé être
"utile et pragmatique" et l'efficacité réelle.
Dans les secteurs où, ce n'est pas un logiciel qui plante, mais un individu
qui meurt si on merde, on devrait forcer le trait de l'utilitarisme
estudiantin. Avec l'expérience, on est arrivé au résultat contraire. C'est
souvent parce qu'un professionnel avait simplement envi de se cultiver, de
s'intéresser gratuitement à des choses qui ne le concernaient pas
directement, qu'un décès a été évité.
Personnellement, pour des raisons de basse sécurité, je refuse de travailler
avec une personne utilitariste et le "bon étudiant" que tu décris ne risque
pas de collaborer avec moi. Je mets toujour mon veto dans ces cas-là.
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Ouh là, tu t'avances là ! Si c'est pour sous-utilier un logiciel, en général ça marche relativement bien c'est exact. En revanche, dès qu'il s'agit de travailler réellement, c'est une toute autre histoire !
L'analyse dépend de chaque logiciel. Certains propriétaires semblent fonctionner très bien quand on tire dessus, d'autres explosent très vite. C'est pareil pour le libre.
Vous mélangez des sujets philosophique avec le monde réel.
La philosphie ne parle que du réel. Ensuite, comme toute autre discipline elle conceptualise.
Comme disait notre cher ami Bourdieu, "La théorie ne s'origine que de la pratique".
Cher ami, ne mélangez pas les différents niveaux d'abstractions !
Tu devrais lire un bon bouquin : "L'ingénierie des compétences" de Guy Le Boterf.
Ca remet très bien les pendules à l'heure sur ce qui serait censé être "utile et pragmatique" et l'efficacité réelle.
Dans les secteurs où, ce n'est pas un logiciel qui plante, mais un individu qui meurt si on merde, on devrait forcer le trait de l'utilitarisme estudiantin. Avec l'expérience, on est arrivé au résultat contraire. C'est souvent parce qu'un professionnel avait simplement envi de se cultiver, de s'intéresser gratuitement à des choses qui ne le concernaient pas directement, qu'un décès a été évité.
Personnellement, pour des raisons de basse sécurité, je refuse de travailler avec une personne utilitariste et le "bon étudiant" que tu décris ne risque pas de collaborer avec moi. Je mets toujour mon veto dans ces cas-là.
costaclt
Stéphane CARPENTIER
MELI wrote:
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Contrairement aux produits OS, pas besoin de refaire le monde à chaque installation, ni de polémiquer des années sur le code
1. On installe 2. On fait son travail, bref on produit 3. On obtient des résultas, sans devoir se brancher sur la galaxie NG39944
:))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
MELI wrote:
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure
ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Contrairement aux produits OS, pas besoin de refaire le monde à chaque
installation, ni de polémiquer des années sur le code
1. On installe
2. On fait son travail, bref on produit
3. On obtient des résultas, sans devoir se brancher sur la galaxie
NG39944
:))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
http://stef.carpentier.free.fr/
Voilà voilà...Alors vous venez de compredre la véritable valeure ajoutée des produits "closed source"
-> Ils fonctionnent, sans se prendre le choux.
Contrairement aux produits OS, pas besoin de refaire le monde à chaque installation, ni de polémiquer des années sur le code
1. On installe 2. On fait son travail, bref on produit 3. On obtient des résultas, sans devoir se brancher sur la galaxie NG39944
:))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
Stéphane
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Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Jerome Lambert
Jerome Lambert wrote:
mpg :
Sinon on peut retourner le compliment : MS-Word sait-il lire les .sxw?
Bien vu! ;-) t'es mon pote :-P
Bof! Entre la compatibilité avec le .doc et celle avec le .sxw, je sais laquelle est la plus importante quand on doit communiquer des documents à des tierces parties...
ben, export pdf non ?
Pour modifier le fichier, c'est pas gagné...
Il était question de *communication*, pas de partage de documents!
Ah ben si: si on demande que Word lise les .sxw (cfr plus haut), c'est certainement pour les modifier, non?
Et puis, moi je partage mes documents en odt, les gens savent où télécharger OpenOffice.org2. (si déjà ils ont le courage^W^W^Wont installé MSOffice, rien ne leur empêche celle de OpenOffice.org2)
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Bienvenue dans le monde réel...
Jerome Lambert wrote:
mpg :
Sinon on peut retourner le compliment : MS-Word sait-il lire les .sxw?
Bien vu! ;-) t'es mon pote :-P
Bof! Entre la compatibilité avec le .doc et celle avec le .sxw, je
sais laquelle est la plus importante quand on doit communiquer des
documents à des tierces parties...
ben, export pdf non ?
Pour modifier le fichier, c'est pas gagné...
Il était question de *communication*, pas de partage de documents!
Ah ben si: si on demande que Word lise les .sxw (cfr plus haut), c'est
certainement pour les modifier, non?
Et puis, moi je partage mes documents en odt, les gens savent où télécharger
OpenOffice.org2. (si déjà ils ont le courage^W^W^Wont installé MSOffice,
rien ne leur empêche celle de OpenOffice.org2)
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le
permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de
travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les
destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus
courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Sinon on peut retourner le compliment : MS-Word sait-il lire les .sxw?
Bien vu! ;-) t'es mon pote :-P
Bof! Entre la compatibilité avec le .doc et celle avec le .sxw, je sais laquelle est la plus importante quand on doit communiquer des documents à des tierces parties...
ben, export pdf non ?
Pour modifier le fichier, c'est pas gagné...
Il était question de *communication*, pas de partage de documents!
Ah ben si: si on demande que Word lise les .sxw (cfr plus haut), c'est certainement pour les modifier, non?
Et puis, moi je partage mes documents en odt, les gens savent où télécharger OpenOffice.org2. (si déjà ils ont le courage^W^W^Wont installé MSOffice, rien ne leur empêche celle de OpenOffice.org2)
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Bienvenue dans le monde réel...
Jerome Lambert
yvnico :
A ce propos, un prof qui donne à ses élèves des cours de traitement de texte sous ms office, c'est presque de l'incitation au piratage.
Effectivement. Mais le problème, c'est qu'en poussant le raisonnement plus loin, on ne devrait pas utiliser Windows non plus... Ni un UNIX propriétaire. J'ai bien peu que ce "principe" soit inaplicable bien que j'en sois partisan...
Exactement: si on veut dépasser le stade des généralités, on *doit* étudier un outil, quel qu'il soit, et dans la plupart des cas on se consacrera au plus répandu: Windows pour les OS, les modules Office pour la bureautique, ou encore Linux pour les Unices...
yvnico :
A ce propos, un prof qui donne à ses élèves des cours de traitement
de texte sous ms office, c'est presque de l'incitation au piratage.
Effectivement.
Mais le problème, c'est qu'en poussant le raisonnement plus loin, on ne
devrait pas utiliser Windows non plus... Ni un UNIX propriétaire. J'ai
bien peu que ce "principe" soit inaplicable bien que j'en sois partisan...
Exactement: si on veut dépasser le stade des généralités, on *doit*
étudier un outil, quel qu'il soit, et dans la plupart des cas on se
consacrera au plus répandu: Windows pour les OS, les modules Office pour
la bureautique, ou encore Linux pour les Unices...
A ce propos, un prof qui donne à ses élèves des cours de traitement de texte sous ms office, c'est presque de l'incitation au piratage.
Effectivement. Mais le problème, c'est qu'en poussant le raisonnement plus loin, on ne devrait pas utiliser Windows non plus... Ni un UNIX propriétaire. J'ai bien peu que ce "principe" soit inaplicable bien que j'en sois partisan...
Exactement: si on veut dépasser le stade des généralités, on *doit* étudier un outil, quel qu'il soit, et dans la plupart des cas on se consacrera au plus répandu: Windows pour les OS, les modules Office pour la bureautique, ou encore Linux pour les Unices...
costaclt
In article , Jerome Lambert wrote:
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Effectivement. Il faut donc envoyer en pdf et prier très fort pour que le destinataire n'ait pas l'envie de modifier quoi que ce soit !
Un autre format : ils ne sauront même pas l'ouvrir. Donc poubelle et demande de renvoi.
J'arrive de temps en temps à envoyer du .txt, mais il faut que le destinataire ait au moins un bac + 7 !
Bienvenue dans le monde réel...
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
costaclt
In article <43hrv9F1ndej9U1@individual.net>, Jerome Lambert wrote:
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le
permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de
travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les
destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus
courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Effectivement. Il faut donc envoyer en pdf et prier très fort pour que
le destinataire n'ait pas l'envie de modifier quoi que ce soit !
Un autre format : ils ne sauront même pas l'ouvrir. Donc poubelle et
demande de renvoi.
J'arrive de temps en temps à envoyer du .txt, mais il faut que le
destinataire ait au moins un bac + 7 !
Bienvenue dans le monde réel...
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites
docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en
définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les
outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
Et bien j'espère que tu es dans une situation où tu peux te le permettre, parce dans la plupart des cas, si on soumet un document de travail dans un format autre que ceux d'Office, au mieux les destinataires demandent de renvoyer le fichier dans un format plus courant, au pire ils envoient directement le fichier dans la corbeille.
Effectivement. Il faut donc envoyer en pdf et prier très fort pour que le destinataire n'ait pas l'envie de modifier quoi que ce soit !
Un autre format : ils ne sauront même pas l'ouvrir. Donc poubelle et demande de renvoi.
J'arrive de temps en temps à envoyer du .txt, mais il faut que le destinataire ait au moins un bac + 7 !
Bienvenue dans le monde réel...
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
costaclt
Emmanuel Florac
Le Sat, 21 Jan 2006 22:16:57 +0000, Michel Talon a écrit :
Surprise : on a beau augmenter le niveau d'étude moyen, les gens ne sont pas plus intelligents.
Oui toujours est-il que pour des gens qui sont en fac (le "college" aux USA c'est tout jusqu'au Master en France) c'est quand même croquignolet! Ce qui prouve qu'on n'est pas les seuls à se plaindre de ce genre de choses ...
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Michel TALON
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Le Sat, 21 Jan 2006 22:16:57 +0000, Michel Talon a écrit :
Surprise : on a beau augmenter le niveau d'étude moyen, les gens ne sont
pas plus intelligents.
Oui toujours est-il que pour des gens qui sont en fac (le "college" aux USA
c'est tout jusqu'au Master en France) c'est quand même croquignolet! Ce qui
prouve qu'on n'est pas les seuls à se plaindre de ce genre de choses ...
Surprise : on a beau augmenter le niveau d'étude moyen, les gens ne sont pas plus intelligents.
Oui toujours est-il que pour des gens qui sont en fac (le "college" aux USA c'est tout jusqu'au Master en France) c'est quand même croquignolet! Ce qui prouve qu'on n'est pas les seuls à se plaindre de ce genre de choses ...
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Michel TALON
Patrice Karatchentzeff
costaclt writes:
[...]
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
C'est normal : l'EN, c'est un ensemble de « stéréotypes » qui ont reçu une formation et qui pensent que cela suffit pour la vie... Ils sont incapables de se former seuls, de se mettre à niveau et c'est foutu pour le LL de ce côté-là...
Mais bon, c'est normal : le niveau moyen (c'est-à-dire l'immense majorité des effectifs) étant à bac+3, il ne faut pas s'étonner de cet état de fait.
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites
docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en
définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les
outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
C'est normal : l'EN, c'est un ensemble de « stéréotypes » qui ont reçu
une formation et qui pensent que cela suffit pour la vie... Ils sont
incapables de se former seuls, de se mettre à niveau et c'est foutu
pour le LL de ce côté-là...
Mais bon, c'est normal : le niveau moyen (c'est-à-dire l'immense
majorité des effectifs) étant à bac+3, il ne faut pas s'étonner de cet
état de fait.
Dans l'époque formidable tu veux dire. Je viens de télécharger des petites docs venant de sites d'instits. Au format .doc ! Faudrait les buter en définitive : ils pleurent contre le capitalisme et utilisent à donf les outils de ceux contre lesquels ils manifestent.
C'est normal : l'EN, c'est un ensemble de « stéréotypes » qui ont reçu une formation et qui pensent que cela suffit pour la vie... Ils sont incapables de se former seuls, de se mettre à niveau et c'est foutu pour le LL de ce côté-là...
Mais bon, c'est normal : le niveau moyen (c'est-à-dire l'immense majorité des effectifs) étant à bac+3, il ne faut pas s'étonner de cet état de fait.