J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
Le 06-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
remy ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Jean-Baptiste 'JBCKB' Bourgoin a écrit :
> haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je craque
> je n'ai même pas tout lu
> mais l'on a pas le droit de tout dévaloriser, ils bossent comme des b rutes
> avoir un certain niveau ne veut absolument rien dire, c'est l'écart
> qui est important
> le bac vous paraît dévalorisé mais c'est une fable, un leurre
> l'on est passé d'un système de bachotage à une approche construit e
> où on aborde des notions hautement plus complexes
Que naturellement, on peut aborder intelligemment sans avoir les
bases. C'est pour cela qu'on se retrouve en école d'ingénieurs avec d es
(super) techniciens mais plus des ingénieurs parce que, dès qu'on leu r
demande autre chose que d'assembler des trucs qu'ils ont appris sans les
comprendre, il n'y a plus personne.
> oui, l'on n'écrit plus à la plume et l'on apprend plus les tables d e
> log, la règle à calcul est rangée au placard, l'on a remplacé s es
> matières utilitaires par un discours autrement plus élaboré et c onstruit
> à mon sens, il n'y a pas de hiérarchie dans les savoirs,
> mais comme il vous semble que la forme prime sur le fond, je
> m'insurge, le fond est toujours à l'ordre du jour que vous n'y
> retrouviez pas vos petits en est la démonstration flagrante
> il suffit de regarder les questions du bac pour s'en rendre compte
Justement...
> et je fais l'impasse sur les possibilités qu'il existait avant, à
> justement exister sans le bac
> le niveau est loin d'être faible, les notions et la culture génér ale
> sont énormes,
La culture _générale_ chez l'étudiant moyen ? Tu rigoles ?
> vous me faites penser à un rassemblement d'anciens élèves de pr épa qui
> malgré la pression de papa ,l'investissement ,les cours en sup,
> et je ne sais quelle autre torture mentale autoaffligée,
> ont tout de même été obligés de bosser comme des brutes ,et qui se la
> joue vierge effarouchée
Certainement pas. Mais ne pas avoir les bases de mathématiques
handicape sérieusement lorsqu'il faut attaquer certaines notions
scientifiques. Je n'ai encore jamais vu un type travaillant dans mon
domaine de recherche est une bille en mathématique (mais on va
certainement m'en trouver un quelque part). Là encore, on va me dire qu e
c'est un cas particulier.
> oh my god comment tu ne savais pas
> mais vous apprenez quoi à l'école de mon temps ttttttttttttt
> il faut bien en profiter parce que maintenant il y a le réseau et son
> savoir instantané qui est actuellement à l'ordre du jour
Le savoir instantané. Belle notion.
> remy vieux con qui est passé par dessus votre sacro saint bac
> et entre nous je ne pense pas que cela soit encore possible
> 5ième ->cours du soir fac ->maîtrise math info moins 2UV
Figure-toi que tu trouves des gens parfaitement compétents qui n'ont
pas le bac et qui ont fait tout leur cursus en cours du soir. Il y en a
même qui terminent par un doctorat et ces gens-là sont doués, et
largement plus que ceux qui sortent actuellement du circuit _normal_
parce qu'ils ont justement une culture générale importante.
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2 % de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 06-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
remy ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Jean-Baptiste 'JBCKB' Bourgoin a écrit :
> haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je craque
> je n'ai même pas tout lu
> mais l'on a pas le droit de tout dévaloriser, ils bossent comme des b rutes
> avoir un certain niveau ne veut absolument rien dire, c'est l'écart
> qui est important
> le bac vous paraît dévalorisé mais c'est une fable, un leurre
> l'on est passé d'un système de bachotage à une approche construit e
> où on aborde des notions hautement plus complexes
Que naturellement, on peut aborder intelligemment sans avoir les
bases. C'est pour cela qu'on se retrouve en école d'ingénieurs avec d es
(super) techniciens mais plus des ingénieurs parce que, dès qu'on leu r
demande autre chose que d'assembler des trucs qu'ils ont appris sans les
comprendre, il n'y a plus personne.
> oui, l'on n'écrit plus à la plume et l'on apprend plus les tables d e
> log, la règle à calcul est rangée au placard, l'on a remplacé s es
> matières utilitaires par un discours autrement plus élaboré et c onstruit
> à mon sens, il n'y a pas de hiérarchie dans les savoirs,
> mais comme il vous semble que la forme prime sur le fond, je
> m'insurge, le fond est toujours à l'ordre du jour que vous n'y
> retrouviez pas vos petits en est la démonstration flagrante
> il suffit de regarder les questions du bac pour s'en rendre compte
Justement...
> et je fais l'impasse sur les possibilités qu'il existait avant, à
> justement exister sans le bac
> le niveau est loin d'être faible, les notions et la culture génér ale
> sont énormes,
La culture _générale_ chez l'étudiant moyen ? Tu rigoles ?
> vous me faites penser à un rassemblement d'anciens élèves de pr épa qui
> malgré la pression de papa ,l'investissement ,les cours en sup,
> et je ne sais quelle autre torture mentale autoaffligée,
> ont tout de même été obligés de bosser comme des brutes ,et qui se la
> joue vierge effarouchée
Certainement pas. Mais ne pas avoir les bases de mathématiques
handicape sérieusement lorsqu'il faut attaquer certaines notions
scientifiques. Je n'ai encore jamais vu un type travaillant dans mon
domaine de recherche est une bille en mathématique (mais on va
certainement m'en trouver un quelque part). Là encore, on va me dire qu e
c'est un cas particulier.
> oh my god comment tu ne savais pas
> mais vous apprenez quoi à l'école de mon temps ttttttttttttt
> il faut bien en profiter parce que maintenant il y a le réseau et son
> savoir instantané qui est actuellement à l'ordre du jour
Le savoir instantané. Belle notion.
> remy vieux con qui est passé par dessus votre sacro saint bac
> et entre nous je ne pense pas que cela soit encore possible
> 5ième ->cours du soir fac ->maîtrise math info moins 2UV
Figure-toi que tu trouves des gens parfaitement compétents qui n'ont
pas le bac et qui ont fait tout leur cursus en cours du soir. Il y en a
même qui terminent par un doctorat et ces gens-là sont doués, et
largement plus que ceux qui sortent actuellement du circuit _normal_
parce qu'ils ont justement une culture générale importante.
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2 % de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 06-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
remy ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Jean-Baptiste 'JBCKB' Bourgoin a écrit :
> haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je craque
> je n'ai même pas tout lu
> mais l'on a pas le droit de tout dévaloriser, ils bossent comme des b rutes
> avoir un certain niveau ne veut absolument rien dire, c'est l'écart
> qui est important
> le bac vous paraît dévalorisé mais c'est une fable, un leurre
> l'on est passé d'un système de bachotage à une approche construit e
> où on aborde des notions hautement plus complexes
Que naturellement, on peut aborder intelligemment sans avoir les
bases. C'est pour cela qu'on se retrouve en école d'ingénieurs avec d es
(super) techniciens mais plus des ingénieurs parce que, dès qu'on leu r
demande autre chose que d'assembler des trucs qu'ils ont appris sans les
comprendre, il n'y a plus personne.
> oui, l'on n'écrit plus à la plume et l'on apprend plus les tables d e
> log, la règle à calcul est rangée au placard, l'on a remplacé s es
> matières utilitaires par un discours autrement plus élaboré et c onstruit
> à mon sens, il n'y a pas de hiérarchie dans les savoirs,
> mais comme il vous semble que la forme prime sur le fond, je
> m'insurge, le fond est toujours à l'ordre du jour que vous n'y
> retrouviez pas vos petits en est la démonstration flagrante
> il suffit de regarder les questions du bac pour s'en rendre compte
Justement...
> et je fais l'impasse sur les possibilités qu'il existait avant, à
> justement exister sans le bac
> le niveau est loin d'être faible, les notions et la culture génér ale
> sont énormes,
La culture _générale_ chez l'étudiant moyen ? Tu rigoles ?
> vous me faites penser à un rassemblement d'anciens élèves de pr épa qui
> malgré la pression de papa ,l'investissement ,les cours en sup,
> et je ne sais quelle autre torture mentale autoaffligée,
> ont tout de même été obligés de bosser comme des brutes ,et qui se la
> joue vierge effarouchée
Certainement pas. Mais ne pas avoir les bases de mathématiques
handicape sérieusement lorsqu'il faut attaquer certaines notions
scientifiques. Je n'ai encore jamais vu un type travaillant dans mon
domaine de recherche est une bille en mathématique (mais on va
certainement m'en trouver un quelque part). Là encore, on va me dire qu e
c'est un cas particulier.
> oh my god comment tu ne savais pas
> mais vous apprenez quoi à l'école de mon temps ttttttttttttt
> il faut bien en profiter parce que maintenant il y a le réseau et son
> savoir instantané qui est actuellement à l'ordre du jour
Le savoir instantané. Belle notion.
> remy vieux con qui est passé par dessus votre sacro saint bac
> et entre nous je ne pense pas que cela soit encore possible
> 5ième ->cours du soir fac ->maîtrise math info moins 2UV
Figure-toi que tu trouves des gens parfaitement compétents qui n'ont
pas le bac et qui ont fait tout leur cursus en cours du soir. Il y en a
même qui terminent par un doctorat et ces gens-là sont doués, et
largement plus que ceux qui sortent actuellement du circuit _normal_
parce qu'ils ont justement une culture générale importante.
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2 % de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Les gens qui
sortent avec un BTS aujourd'hui font
Les gens qui
sortent avec un BTS aujourd'hui font
Les gens qui
sortent avec un BTS aujourd'hui font
Si on redonnait un peu plus d'autorité aux profs dans leur classe ça
passerait mieux
Il est plus facile d'assurer le calme entre 45 élèves ayant un profil
homogène que dans une classe de 20 élèves ou 5%
Si on redonnait un peu plus d'autorité aux profs dans leur classe ça
passerait mieux
Il est plus facile d'assurer le calme entre 45 élèves ayant un profil
homogène que dans une classe de 20 élèves ou 5%
Si on redonnait un peu plus d'autorité aux profs dans leur classe ça
passerait mieux
Il est plus facile d'assurer le calme entre 45 élèves ayant un profil
homogène que dans une classe de 20 élèves ou 5%
Le 06-07-2009, JKB a écrit :Qui parle actuellement du scandale bancaire qui se profile ?
Mais si, ces pauvres riches qui n'ont plus confiance dans les banques
vont pouvoir bénéficier d'un placement garanti par l'état. Emprunt
Fillon qu'il s'appelle. Abondé par les plus riches, payé pendant
plusieurs années par tout le monde, donc par une majorité de pauvres
pour renflouer ces pauvres riches
Je ne parle _absolument_ pas de ça
Ce sera tout de même un scandale. Différent de celui auquel tu penses,
mais un scandale tout de même. L'état a la possibilité d'emprunter à
bas taux, mais il préfère recourir à un emprunt national qui va
sûrement avoir un taux intéressant.
que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires
Penserais tu à EdF? Je serais curieux de voir le panel d'investisseurs
à ce sujet.
grande école (au passage, je ne suis pas ingénieur CNAM et je n'ai
strictement aucun intérêt à le dire.).
Sur fmbl, ne disais tu pas que le niveau baissait? (je ne retrouve plus
le fil). Pour toi, ce n'était qu'un technicien supérieur depuis
la réforme LMD.
L'ingénieur actuel oui. L'ingénieur CNAM, c'est autre chose.
Bon, j'avais confondu, effectivement. Quel est le niveau de l'ingénieur
CNAM, et pourquoi? Qu'est ce qui explique cette différence?
Le 06-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Qui parle actuellement du scandale bancaire qui se profile ?
Mais si, ces pauvres riches qui n'ont plus confiance dans les banques
vont pouvoir bénéficier d'un placement garanti par l'état. Emprunt
Fillon qu'il s'appelle. Abondé par les plus riches, payé pendant
plusieurs années par tout le monde, donc par une majorité de pauvres
pour renflouer ces pauvres riches
Je ne parle _absolument_ pas de ça
Ce sera tout de même un scandale. Différent de celui auquel tu penses,
mais un scandale tout de même. L'état a la possibilité d'emprunter à
bas taux, mais il préfère recourir à un emprunt national qui va
sûrement avoir un taux intéressant.
que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires
Penserais tu à EdF? Je serais curieux de voir le panel d'investisseurs
à ce sujet.
grande école (au passage, je ne suis pas ingénieur CNAM et je n'ai
strictement aucun intérêt à le dire.).
Sur fmbl, ne disais tu pas que le niveau baissait? (je ne retrouve plus
le fil). Pour toi, ce n'était qu'un technicien supérieur depuis
la réforme LMD.
L'ingénieur actuel oui. L'ingénieur CNAM, c'est autre chose.
Bon, j'avais confondu, effectivement. Quel est le niveau de l'ingénieur
CNAM, et pourquoi? Qu'est ce qui explique cette différence?
Le 06-07-2009, JKB a écrit :Qui parle actuellement du scandale bancaire qui se profile ?
Mais si, ces pauvres riches qui n'ont plus confiance dans les banques
vont pouvoir bénéficier d'un placement garanti par l'état. Emprunt
Fillon qu'il s'appelle. Abondé par les plus riches, payé pendant
plusieurs années par tout le monde, donc par une majorité de pauvres
pour renflouer ces pauvres riches
Je ne parle _absolument_ pas de ça
Ce sera tout de même un scandale. Différent de celui auquel tu penses,
mais un scandale tout de même. L'état a la possibilité d'emprunter à
bas taux, mais il préfère recourir à un emprunt national qui va
sûrement avoir un taux intéressant.
que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires
Penserais tu à EdF? Je serais curieux de voir le panel d'investisseurs
à ce sujet.
grande école (au passage, je ne suis pas ingénieur CNAM et je n'ai
strictement aucun intérêt à le dire.).
Sur fmbl, ne disais tu pas que le niveau baissait? (je ne retrouve plus
le fil). Pour toi, ce n'était qu'un technicien supérieur depuis
la réforme LMD.
L'ingénieur actuel oui. L'ingénieur CNAM, c'est autre chose.
Bon, j'avais confondu, effectivement. Quel est le niveau de l'ingénieur
CNAM, et pourquoi? Qu'est ce qui explique cette différence?
JKB a écrit :J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
Oui, mais un nombre inoui a été créé dans d'autres écoles qui
n'existaient pas il y a 30 ans. Dans des proportions plus importantes
que le nombre global de candidats.
Donc potentiellement, plus de places ouvertes à ceux qui n'auraient pas
passé la sélection il y a 30 ans.
JKB a écrit :
J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
Oui, mais un nombre inoui a été créé dans d'autres écoles qui
n'existaient pas il y a 30 ans. Dans des proportions plus importantes
que le nombre global de candidats.
Donc potentiellement, plus de places ouvertes à ceux qui n'auraient pas
passé la sélection il y a 30 ans.
JKB a écrit :J'aimerais que tu arrêtes de nous prendre pour des imbéciles. Le
nombre de places disponibles aux concours des grandes écoles
"historiques" ne change pas vraiment (Mines, Ponts, Centrale...).
Oui, mais un nombre inoui a été créé dans d'autres écoles qui
n'existaient pas il y a 30 ans. Dans des proportions plus importantes
que le nombre global de candidats.
Donc potentiellement, plus de places ouvertes à ceux qui n'auraient pas
passé la sélection il y a 30 ans.
JKB a écrit :
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
+1
La situation est tellement critique que de plus en plus de fournisseurs
demandent a être payé cash car, que ce soit la COFACE ou la SFAC, les
encours ont baissé de façon drastique depuis le premier trimestre.
Je ne parle même pas des baisses de notation de la part de la COFACE sur
certaines boîtes qui passe de 8/10 à 2 ou 3 sans raison valable.
Quand On les appelle on s'entend dire : c'est mécanique !!
La belle affaire.
Quand les entreprises ne pourront plus piocher dans leur réserves et que
des gens se retrouveront sur le carreau, alors la vraie crise sera là.
JKB a écrit :
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
+1
La situation est tellement critique que de plus en plus de fournisseurs
demandent a être payé cash car, que ce soit la COFACE ou la SFAC, les
encours ont baissé de façon drastique depuis le premier trimestre.
Je ne parle même pas des baisses de notation de la part de la COFACE sur
certaines boîtes qui passe de 8/10 à 2 ou 3 sans raison valable.
Quand On les appelle on s'entend dire : c'est mécanique !!
La belle affaire.
Quand les entreprises ne pourront plus piocher dans leur réserves et que
des gens se retrouveront sur le carreau, alors la vraie crise sera là.
JKB a écrit :
Je ne parle _absolument_ pas de ça, mais du fait que les banques
refusent tout crédit d'investissement aux entreprises (et là-dedans, il
y a toutes les PME françaises mais aussi des grands groupes avec pignon
sur rue !), que la COFACE a arrêté unilatéralement tous ses contrats
couvrant les impayés français depuis le 31 mars dernier, que les grandes
entreprises sont actuellement contraintes à chercher des financements
sur la forme d'emprunts obligataires, que les demandes de crédit des
entreprises ne passent même plus en commission d'engagement et j'en
passe. On va dans le mur à un horizon de trois mois et en déclarant
froidement qu'on sort du trou. On n'a jamais eu autant de travail en
France, mais on n'arrive plus à le financer à des conditions
acceptables. Le banquier a toutjours été un type qui a froid dès que le
soleil se couche. Aujourd'hui, il est sous la couette en plein jour !
Une grande banque française que je ne citerais pas demande même aujourd'hui
à un PDG de SA de se porter caution personnelle sur ses bien propres
lorsqu'il demande un crédit pour sa boîte (alors qu'il peut n'avoir
d'une seule action au capital) entraînant de fait la confusion des
dettes (qui est normalement impossible avec les statuts depuis les
EURL/SARL).
Aujourd'hui, la crise n'est encore que financière. Dans
quelques mois, elle va devenir économique parce que toutes les PME sont
en train de bouffer leurs bas de laine. Lorsqu'elles seront contraintes
à licencier, l'homme de la rue va encore râler contre les chefs
d'entreprise, il ne va surtout pas râler contre les banques qui sont les
seules responsables de la situation actuelle et les seules qui peuvent
nous en faire sortir.
+1
La situation est tellement critique que de plus en plus de fournisseurs
demandent a être payé cash car, que ce soit la COFACE ou la SFAC, les
encours ont baissé de façon drastique depuis le premier trimestre.
Je ne parle même pas des baisses de notation de la part de la COFACE sur
certaines boîtes qui passe de 8/10 à 2 ou 3 sans raison valable.
Quand On les appelle on s'entend dire : c'est mécanique !!
La belle affaire.
Quand les entreprises ne pourront plus piocher dans leur réserves et que
des gens se retrouveront sur le carreau, alors la vraie crise sera là.
Cumbalero a écrit :
(...)
> D'autant que je constate que la "perte de contenu" de ce qui est
> enseigné n'est qu'une légende urbaine pour réacs aigris. Ma fille de CE1
> a bien eu ses tables de multiplication à apprendre par coeur, des
> conjugaisons et des exercices de Bled à se farcir.
Je suis assez d'accord, à une nuance près: il n'y a pas vraiment de
"perte de contenu", mais il y a clairement une "perte de maitrise".
Simple exemple que je vis chaque année: la plupart de mes collégiens ne
connait pas parfaitement les tables des multiplications. Ils en
connaissent tout au plus des bribes de l'une ou l'autre, mais très rare
sont ceux qui peuvent toutes les ressortir. Et je ne parle pas de faire
l'un ou l'autre calcul écrit...
Cumbalero a écrit :
(...)
> D'autant que je constate que la "perte de contenu" de ce qui est
> enseigné n'est qu'une légende urbaine pour réacs aigris. Ma fille de CE1
> a bien eu ses tables de multiplication à apprendre par coeur, des
> conjugaisons et des exercices de Bled à se farcir.
Je suis assez d'accord, à une nuance près: il n'y a pas vraiment de
"perte de contenu", mais il y a clairement une "perte de maitrise".
Simple exemple que je vis chaque année: la plupart de mes collégiens ne
connait pas parfaitement les tables des multiplications. Ils en
connaissent tout au plus des bribes de l'une ou l'autre, mais très rare
sont ceux qui peuvent toutes les ressortir. Et je ne parle pas de faire
l'un ou l'autre calcul écrit...
Cumbalero a écrit :
(...)
> D'autant que je constate que la "perte de contenu" de ce qui est
> enseigné n'est qu'une légende urbaine pour réacs aigris. Ma fille de CE1
> a bien eu ses tables de multiplication à apprendre par coeur, des
> conjugaisons et des exercices de Bled à se farcir.
Je suis assez d'accord, à une nuance près: il n'y a pas vraiment de
"perte de contenu", mais il y a clairement une "perte de maitrise".
Simple exemple que je vis chaque année: la plupart de mes collégiens ne
connait pas parfaitement les tables des multiplications. Ils en
connaissent tout au plus des bribes de l'une ou l'autre, mais très rare
sont ceux qui peuvent toutes les ressortir. Et je ne parle pas de faire
l'un ou l'autre calcul écrit...
On y arrive. En fait, tu es pour niveler tout par le bas puisqu'on
ne pourra jamais faire monter 80% d'une classe d'âge au niveau des Elie
Cartan...
On y arrive. En fait, tu es pour niveler tout par le bas puisqu'on
ne pourra jamais faire monter 80% d'une classe d'âge au niveau des Elie
Cartan...
On y arrive. En fait, tu es pour niveler tout par le bas puisqu'on
ne pourra jamais faire monter 80% d'une classe d'âge au niveau des Elie
Cartan...