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A quoi peut bien servir Linux ?

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Jérémie Bottone
Bonjour à tous,

Je pose cette question, un brin provoquante

Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que

- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité

- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système

- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement

- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?

- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens

- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)

Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?

Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher

Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?

Pour les familles, Linux n'a aucune valeure

Salutations,

Jérémie

10 réponses

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Stéphane CARPENTIER
Laurent P wrote:
Malheureusement il n'y a pas que les SSII.
En France ,les recruteurs se focalisent sur les candidats sorties des
grandes écoles sans se soucier de la compétence du candidat.



En général, il y a deux niveaux de recrutement. Le premier niveau, c'est
les RH et là, tu peux avoir raison. Le second niveau, c'est le chef de
projet qui va travailler avec (en dehors des SSII). Et là, en fonction
de son expérience, c'est très variable.
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olive
Stéphane CARPENTIER écrivait :

Euh... Autrefois, c'est quand pour toi?



Le certificat d'étude.



Le problème de comparer avec le certificat d'études, c'est que seuls les
meilleurs étaient présentés par les instits à l'examen. Longtemps, ça a
été de l'ordre de 20% de candidats diplômés, avant de monter à 50% juste
avant la guerre.

Il faut bien voir que la majorité des élèves sortaient du système
éducatif _sans_ le fameux certif', faut d'y être candidat ou après échec
à l'examen.

Ces données aident à relativiser les comparaisons, Mais elles ne disent
évidemment pas que tout va bien aujourd'hui quant à la maîtrise de
l'orthographe ou du calcul. J'ai fait du soutien scolaire en maths en
4e et 3e, je vois bien le problème.

--
Olivier
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Stéphane CARPENTIER
olive wrote:
Stéphane CARPENTIER écrivait :

Euh... Autrefois, c'est quand pour toi?


Le certificat d'étude.



Le problème de comparer avec le certificat d'études,



Là, il n'est pas question de comparer avec le certificat d'études, mais
de dire quand c'est « Autrefois ». Et d'après ce que j'ai compris, pouir
beaucoup, ici, autrefois, c'est l'époque du certificat d'étude.

c'est que seuls les
meilleurs étaient présentés par les instits à l'examen.



Je sais, c'est ce que j'ai écrit quelque part, ils comparent les
meilleurs d'une époque révolue avec les pires actuels.

Ces données aident à relativiser les comparaisons, Mais elles ne disent
évidemment pas que tout va bien aujourd'hui quant à la maîtrise de
l'orthographe ou du calcul. J'ai fait du soutien scolaire en maths en
4e et 3e, je vois bien le problème.



Pour le calcul, je suis d'accord, les élèvent oublient leurs tables très
vite car ils utilisent la calculatrice avant d'avoir eu le temps de les
assimiler.

Pour l'orthographe, je ne suis pas persuadé que ce soit pire qu'avant.
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Stephane TOUGARD
Nicolas George wrote:
C'est très con. Il y a eu un article il y a une dizaine d'années
dans une revue de syndicat d'enseiglement (j'hésite entre le SNALC et le
SPELC, mais après tout, on s'en contrefout). Un jeune instituteur avait
tenté d'apprendre à écrire à ses gamins avec une plume sergent major
parce qu'il trouvait qu'ils écrivaient comme des porcs. Figure-toi qu'il
a été surpris de constater que les connaissances en orthographe et en
grammaire des gamins qui avaient utilisé la plume étaient meilleures
parce qu'ils étaient _contraints_ de s'appliquer.



Encore un fait ponctuel et isolé. Quand vas-tu comprendre que ça n'a aucune
valeur argumentative ?



Parce que tu en sors beaucoup des arguments toi peut etre ?

Ce qu'il dit est cite a titre d'exemple et c'est meme un exemple tres
interessant qui montre quelque chose, a defaut de le demontrer.
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Cumbalero
Stéphane CARPENTIER a écrit :

C'est une population vieillissante,



Ce qui n'a rien à voir.



Bien sûr que si, ça a a voir, puisque l'objectif des "80%" d'une clas se
d'âge ne concerne que les - de 25 ans, puisqu'avant eux, cet objectif
n'existait pas.


les moins de 25 ans représentent moins de 15%, moins que les tranche s
d'âge 30-34, 35-39 et 40-44...



Ces tranches d'âge n'ont pas l'âge d'avoir le certificat d'étude.



Ah bon. Il n'a été supprimé qu'en 90. Ils ont tous l'âge de l'avo ir ou
presque.

Par
contre, ils sont presque tous en âge d'avoir le bac. Et il y en a mê me
qui ont le bac parmi eux.



Je ne vois pas le rapport avec la choucroute, ils ne sont pas concernés
par l'objectif des 80% dont il est question.

A+
JF
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Cumbalero
Stéphane CARPENTIER a écrit :


l'instit a fait une dépression à la fin de l'année



Tu connais Pipolin?

A+
JF
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Cumbalero
Stéphane CARPENTIER a écrit :

Le certificat d'études n'existait plus (enfin, à l'école). Ce n'e st pas
autrefois.



Pourtant, quand j'ai passé le bac, il y avait seulement de l'ordre de
30% de ma classe d'âge qui l'avait... C'est donc un âge assez reculé , et
je constate que 40 ans plus tard, contrairement à ce que je peux lire
dans certaines contribution, il y a toujours des tables de
multiplications, des récitations, des conjugaisons et des exercices
d'orthographe.
Avec en prime 2h d'anglais par semaine (OK, c'est, c'est pas dans toutes
les écoles).

Je constate aujourd'hui ce que je constatais quand j'étais gosse: les
meilleurs à l'école sont ceux dont les parents prennent le temps du
suivi, et on reconnait les parents des plus turbulents sur le trottoir à
la sortie. Le déterminant social reste très fort, peut-être même qu'il
s'accroit, en tous cas, il est devenu encore plus visible qu'avant,
grâce aux séries américaines, fournisseuses officielles de prénom à la
con pour les gosses de CSP--...

A+
JF
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Cumbalero
Stéphane CARPENTIER a écrit :
Laurent P wrote:
Malheureusement il n'y a pas que les SSII.
En France ,les recruteurs se focalisent sur les candidats sorties des
grandes écoles sans se soucier de la compétence du candidat.



En général, il y a deux niveaux de recrutement. Le premier niveau, c'est
les RH et là, tu peux avoir raison. Le second niveau, c'est le chef d e
projet qui va travailler avec (en dehors des SSII). Et là, en fonctio n
de son expérience, c'est très variable.



Reste juste à savoir dans quel boîte tu es. Il y a celles où les RH
filtrent et transmettent au CP, celles où le CP fait valider son
recrutement par les RH...

A+
JF
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talon
Cumbalero wrote:
Stéphane CARPENTIER a écrit :

> Le certificat d'études n'existait plus (enfin, à l'école). Ce n'est pas
> autrefois.

Pourtant, quand j'ai passé le bac, il y avait seulement de l'ordre de
30% de ma classe d'âge qui l'avait... C'est donc un âge assez reculé, et
je constate que 40 ans plus tard, contrairement à ce que je peux lire
dans certaines contribution, il y a toujours des tables de
multiplications, des récitations, des conjugaisons et des exercices
d'orthographe.
Avec en prime 2h d'anglais par semaine (OK, c'est, c'est pas dans toutes
les écoles).




Personne ne dit le contraire, sauf qu'on est bien forcés de constater
que, parmi tous les bacheliers, il y en a une proportion considérable
qui font une faute par mot, ne savent pas faire une opération, et ne
peuvent pas écrire un mot d'anglais. Donc oui, il y a des exigences
théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur
qu'autrefois, il n'y a pas plus de 30% d'une classe d'age qui a un vrai
niveau du bac (si ce n'est pas moins.

Je constate aujourd'hui ce que je constatais quand j'étais gosse: les
meilleurs à l'école sont ceux dont les parents prennent le temps du
suivi, et on reconnait les parents des plus turbulents sur le trottoir à
la sortie. Le déterminant social reste très fort, peut-être même qu'il
s'accroit, en tous cas, il est devenu encore plus visible qu'avant,
grâce aux séries américaines, fournisseuses officielles de prénom à la
con pour les gosses de CSP--...

A+
JF



--

Michel TALON
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Cumbalero
Michel Talon a écrit :

théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur
qu'autrefois



Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit
moins bon qu'autrefois.

A+
JF