Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que
- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité
- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système
- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement
- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?
- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens
- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)
Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?
Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher
Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
A+ JF
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes ayant le BAC on t réellement le niveau, c'est pas une régression par rapport au fait qu'à une époque ce pourcentage était plus important ? Pour moi c'en est une. C'est pour ça que, à mon avis, il aurait mieux valu prendre le problème de l'autre sens : adapter les formations et diplomes pré-bac plutot que de s'arranger pour que 80% d'une tranche d'age ait le bac ....
On 9 juil, 10:02, Cumbalero <cumbal...@NOSPAM.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur
> qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit
moins bon qu'autrefois.
A+
JF
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes
ayant le BAC on t réellement le niveau, c'est pas une régression par
rapport au fait qu'à une époque ce pourcentage était plus important ?
Pour moi c'en est une. C'est pour ça que, à mon avis, il aurait mieux
valu prendre le problème de l'autre sens : adapter les formations et
diplomes pré-bac plutot que de s'arranger pour que 80% d'une tranche
d'age ait le bac ....
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
A+ JF
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes ayant le BAC on t réellement le niveau, c'est pas une régression par rapport au fait qu'à une époque ce pourcentage était plus important ? Pour moi c'en est une. C'est pour ça que, à mon avis, il aurait mieux valu prendre le problème de l'autre sens : adapter les formations et diplomes pré-bac plutot que de s'arranger pour que 80% d'une tranche d'age ait le bac ....
Nicolas George
totof2000 , dans le message , a écrit :
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes ayant le BAC on t réellement le niveau
Quel niveau ?
totof2000 , dans le message
<2f14f88e-cbf0-43ce-ae98-067864b44d78@p29g2000yqh.googlegroups.com>, a
écrit :
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes
ayant le BAC on t réellement le niveau
Ah bon ? Parce que pour toi, le fait que seuls 30% des personnaes ayant le BAC on t réellement le niveau
Quel niveau ?
talon
Cumbalero wrote:
Michel Talon a écrit :
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois, soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero <cumbalero@nospam.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur
> qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit
moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient
pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que
maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le
même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois,
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice
économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des
choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui
nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois, soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero
Michel Talon a écrit :
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'ava ient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
A+ JF
Michel Talon a écrit :
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'ava ient
pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac
ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30
glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'ava ient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
A+ JF
talon
Cumbalero wrote:
Michel Talon a écrit :
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois, soit sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero <cumbalero@nospam.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur
> qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit
moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient
pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que
maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le
même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois,
soit sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice
économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des
choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui
nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
> théoriques, mais en pratique le résultat n'est pas meilleur > qu'autrefois
Je n'ai jamais dit le contraire, je mets simplement en doute que ce soit moins bon qu'autrefois.
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant, alors que maintenant, ils ont le bac, vont en fac et en sortent chômeurs. Dans le même temps, les emplois occupés par ces mêmes personnes autrefois, soit sont occupés par des immigrants, soit restent vacants. Bénéfice économique ultra limité. Par dessus le marché pour s'occuper de tout ce monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs, et donc par la force des choses recruter des profs moins compétents et les payer moins, ce qui nous a amenés dans la situation inextricable actuelle.
A+ JF
--
Michel TALON
talon
Cumbalero wrote:
Michel Talon a écrit :
> Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient > pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
> soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
> monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà. Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours, il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200 000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est utile, dans le supérieur, il y aura 50 000 postes supprimés à la fin du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux. La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants, de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne fait rien.
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero <cumbalero@nospam.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
> Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient
> pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac
ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30
glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
> soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
> monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires
titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà.
Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours,
il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie
par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon
complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200
000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est
utile, dans le supérieur, il y aura 50 000 postes supprimés à la fin
du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a
multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les
obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de
leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne
recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument
aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui
existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué
l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des
Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux.
La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants,
de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne
fait rien.
> Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient > pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
> soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
> monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà. Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours, il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200 000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est utile, dans le supérieur, il y aura 50 000 postes supprimés à la fin du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux. La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants, de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne fait rien.
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero
Michel Talon a écrit :
La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseigna nts
La vérité? C'est ce que tu ne veux pas voir.
Tu veux comparer aujourd'hui aux années 60. Et pourquoi pas avec l'Egypte ptoléméique tant qu'on y est?
Les industries qui employaient les non bacheliers ont fermé ou ont fuit le territoire. Mines, sidérurgie, chantiers navals? Y'en n'a plus. Bye bye le secondaire.
Le primaire aussi employait les non bacheliers, seulement maintenant, il n'y a plus de fermiers, il y a des ingénieurs agronomes. La pêche alo rs? Ah ben non, y'a plus de pêcheurs non plus. Bye bye le primaire...
Heureusement qu'il nous reste le tertiaire! Seulement, voilà, y'a pas assez de boulot pour tous. Alors il fait quoi le patron? Ben il recrute ses caissières à bac+2. A qui la responsabilité? Au patron? A l'é cole? A la caissière?
L'école a fait son boulot, elle a formé une jeune femme avec un diplô me d'études supérieures. La jeune femme a fait son boulot. Elle a bossé, a eu son bac et son BTS , a cherché du boulot, a réussi son entretien. C'était ça ou le RMI . Le patron a fait son boulot. Il a sélectionné le meilleur des candida ts pour le poste qu'il proposait.
Alors il est où le problème?
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de le ur jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'h ui) et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le sy stème, qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec 40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfant s) qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut p as être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes c'est tous des feignasses, ils ont qu'à bosser, y'aura moins de chôma ges et plus de bras pour payer ma retraite!
C'est marrant, c'est les mêmes qui avaient des caisses qui consommaient 15l aux 100, qui ont inventé la société de consommation de masse, l e jetable, qui ont fait le succès de TF1... certains vont jusqu'à nous dire que ça ferait du bien une bonne guerre. Evidemment, ils sont mêm e plus réservistes.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problè me. Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous l es pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
A+ JF
Michel Talon a écrit :
La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseigna nts
La vérité? C'est ce que tu ne veux pas voir.
Tu veux comparer aujourd'hui aux années 60. Et pourquoi pas avec
l'Egypte ptoléméique tant qu'on y est?
Les industries qui employaient les non bacheliers ont fermé ou ont fuit
le territoire. Mines, sidérurgie, chantiers navals? Y'en n'a plus. Bye
bye le secondaire.
Le primaire aussi employait les non bacheliers, seulement maintenant, il
n'y a plus de fermiers, il y a des ingénieurs agronomes. La pêche alo rs?
Ah ben non, y'a plus de pêcheurs non plus. Bye bye le primaire...
Heureusement qu'il nous reste le tertiaire! Seulement, voilà, y'a pas
assez de boulot pour tous. Alors il fait quoi le patron? Ben il recrute
ses caissières à bac+2. A qui la responsabilité? Au patron? A l'é cole? A
la caissière?
L'école a fait son boulot, elle a formé une jeune femme avec un diplô me
d'études supérieures.
La jeune femme a fait son boulot. Elle a bossé, a eu son bac et son BTS ,
a cherché du boulot, a réussi son entretien. C'était ça ou le RMI .
Le patron a fait son boulot. Il a sélectionné le meilleur des candida ts
pour le poste qu'il proposait.
Alors il est où le problème?
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de le ur
jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'h ui)
et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème
sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les
cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la
faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le sy stème,
qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec
40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de
l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfant s)
qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut p as
être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes
c'est tous des feignasses, ils ont qu'à bosser, y'aura moins de chôma ges
et plus de bras pour payer ma retraite!
C'est marrant, c'est les mêmes qui avaient des caisses qui consommaient
15l aux 100, qui ont inventé la société de consommation de masse, l e
jetable, qui ont fait le succès de TF1... certains vont jusqu'à nous
dire que ça ferait du bien une bonne guerre. Evidemment, ils sont mêm e
plus réservistes.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problè me.
Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous l es
pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur
faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseigna nts
La vérité? C'est ce que tu ne veux pas voir.
Tu veux comparer aujourd'hui aux années 60. Et pourquoi pas avec l'Egypte ptoléméique tant qu'on y est?
Les industries qui employaient les non bacheliers ont fermé ou ont fuit le territoire. Mines, sidérurgie, chantiers navals? Y'en n'a plus. Bye bye le secondaire.
Le primaire aussi employait les non bacheliers, seulement maintenant, il n'y a plus de fermiers, il y a des ingénieurs agronomes. La pêche alo rs? Ah ben non, y'a plus de pêcheurs non plus. Bye bye le primaire...
Heureusement qu'il nous reste le tertiaire! Seulement, voilà, y'a pas assez de boulot pour tous. Alors il fait quoi le patron? Ben il recrute ses caissières à bac+2. A qui la responsabilité? Au patron? A l'é cole? A la caissière?
L'école a fait son boulot, elle a formé une jeune femme avec un diplô me d'études supérieures. La jeune femme a fait son boulot. Elle a bossé, a eu son bac et son BTS , a cherché du boulot, a réussi son entretien. C'était ça ou le RMI . Le patron a fait son boulot. Il a sélectionné le meilleur des candida ts pour le poste qu'il proposait.
Alors il est où le problème?
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de le ur jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'h ui) et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le sy stème, qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec 40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfant s) qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut p as être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes c'est tous des feignasses, ils ont qu'à bosser, y'aura moins de chôma ges et plus de bras pour payer ma retraite!
C'est marrant, c'est les mêmes qui avaient des caisses qui consommaient 15l aux 100, qui ont inventé la société de consommation de masse, l e jetable, qui ont fait le succès de TF1... certains vont jusqu'à nous dire que ça ferait du bien une bonne guerre. Evidemment, ils sont mêm e plus réservistes.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problè me. Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous l es pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
A+ JF
remy
Michel Talon a écrit :
Cumbalero wrote:
Michel Talon a écrit :
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà. Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours, il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200 000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est utile, dans le supérieur,
je n'imagine même pas un prof qui a fait 10 ans de secondaire redéployé dans le supérieur
il y aura 50 000 postes supprimés à la fin du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux. La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants, de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne fait rien.
je ne sais même pas si ils connaissent le nombre exact d'enseignants tiens en 2005
si en plus tu rajoutes toutes les classes en sous effectif en gros partout dans les centres villes ou le prix de l'immobilier n'est plus accessible au plus ou moins jeunes couples
disons qu'il y a plein d'écoles où l'on peut fermer au moins une classe mais chut il y a les élections municipales qui bloquent tout asso de parents d'élèves tout ça quoi
d'un autre côté je m'en fous l'éducation c'est comme la santé cela a un prix que je suis prêt à payer
mais j'aimerais bien qui réamorce la pompe de l'ascenceur social un rêve de vieux con pour ce qui concerne le niveau en tout objectivité rien à foutre l'école n'a jamais vraiment servi qu'à fournir des bases
et le bac est une bonne base même si pour faire de la recherche ou écrire un rapport que personne ne lit c'est pas suffisant mais entre nous cela dérange qui ?
remy
A+ JF
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Michel Talon a écrit :
Cumbalero <cumbalero@nospam.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient
pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac
ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30
glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires
titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà.
Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours,
il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie
par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon
complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200
000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est
utile, dans le supérieur,
je n'imagine même pas un prof qui a fait 10 ans de secondaire
redéployé dans le supérieur
il y aura 50 000 postes supprimés à la fin
du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a
multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les
obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de
leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne
recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument
aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui
existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué
l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des
Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux.
La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants,
de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne
fait rien.
je ne sais même pas si ils connaissent le nombre exact d'enseignants
tiens en 2005
si en plus tu rajoutes toutes les classes en sous effectif
en gros partout dans les centres villes ou le prix de l'immobilier
n'est plus accessible au plus ou moins jeunes couples
disons qu'il y a plein d'écoles où l'on peut fermer au moins une
classe mais chut il y a les élections municipales qui bloquent tout
asso de parents d'élèves tout ça quoi
d'un autre côté je m'en fous l'éducation c'est comme la santé cela a
un prix que je suis prêt à payer
mais j'aimerais bien qui réamorce la pompe de l'ascenceur social un
rêve de vieux con
pour ce qui concerne le niveau en tout objectivité rien à foutre
l'école n'a jamais vraiment servi qu'à fournir des bases
et le bac est une bonne base même si pour faire de la recherche ou
écrire un rapport que personne ne lit
c'est pas suffisant mais entre nous cela dérange qui ?
Peut être, mais la différence c'est qu'autrefois les gens qui n'avaient pas le bac occupaient un emploi leur correspondant
Le problème n'est donc pas le niveau intellectuel de la population, bac ou pas, mais bien le contexte socio-économique. Effectivement, les 30 glorieuses sont terminées. Il va falloir se réveiller, ça va faire 40 ans.
soient sont occupés par des immigrants, soit restent vacants.
Jean-Marie?
monde il a fallu recruter 4 fois plus de profs
Chic, des chiffres, des sources. On supprime des postes tous les ans...
Tu veux rire, on a recruté à tour de bras depuis 1965, des vacataires titularisés en pagaille, des postes au concours, en veux tu en voilà. Quand j'ai passé l'agreg de physique il y avait 100 postes au concours, il y en avait 200 il y a quelques années. Pour les maths on multiplie par 2 et le reste itou. Depuis que Sarkozy est là il a réduit de façon complètement homéopathique. Il fallait supprimer entre 100 000 et 200 000 postes sur 800 000 dans le secondaire pour en redéployer là où c'est utile, dans le supérieur,
je n'imagine même pas un prof qui a fait 10 ans de secondaire redéployé dans le supérieur
il y aura 50 000 postes supprimés à la fin du quinquennat, c'est à dire rien du tout. Dans le même temps on a multiplié par 2 exactement (en fait c'est Jospin qui l'a fait) les obligations de service des enseignants du supérieur, au détriment de leur recherche, pour accueillir l'afflux d'étudiants, tout en ne recrutant quasiment personne. Dans les années 70 il n'y avait absolument aucun recrutement dans les universités, le peu de recrutement qui existait était le fait du CNRS. On a complètement démobilisé, tué l'université pour engloutir des resssources infinies dans le tonneau des Danaïdes de l'enseignement secondaire, avec un résultat calamiteux. La vérité c'est que tous les pouvoirs ont peur des 800 000 enseignants, de leur pouvoir de nuisance, tous comptent sur leurs voix, donc on ne fait rien.
je ne sais même pas si ils connaissent le nombre exact d'enseignants tiens en 2005
si en plus tu rajoutes toutes les classes en sous effectif en gros partout dans les centres villes ou le prix de l'immobilier n'est plus accessible au plus ou moins jeunes couples
disons qu'il y a plein d'écoles où l'on peut fermer au moins une classe mais chut il y a les élections municipales qui bloquent tout asso de parents d'élèves tout ça quoi
d'un autre côté je m'en fous l'éducation c'est comme la santé cela a un prix que je suis prêt à payer
mais j'aimerais bien qui réamorce la pompe de l'ascenceur social un rêve de vieux con pour ce qui concerne le niveau en tout objectivité rien à foutre l'école n'a jamais vraiment servi qu'à fournir des bases
et le bac est une bonne base même si pour faire de la recherche ou écrire un rapport que personne ne lit c'est pas suffisant mais entre nous cela dérange qui ?
remy
A+ JF
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
talon
Cumbalero wrote:
Michel Talon a écrit :
Alors il est où le problème?
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de leur jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'hui) et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
C'est la faute de l'école qui les entretient dans la paresse au lieu de les virer s'ils ne bossent pas, pour maintenir les effectifs.
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le système, qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec
Excuse moi, mais les gens qui n'ont pas encore 60 ans ont connu le chômage de masse pendant toute leur carrière, sauf s'ils étaient fonctionnaires.
40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfants)
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison. J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante" qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.
qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut pas être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes
En effet c'est pas les moins de 60 ans qui sont fourrés tous les jours chez le docteur. Le trou de la sécu c'est essentiellement les professions de santé de tous âges qui veulent s'en mettre plein les poches. Ca coute encore 2 fois plus cher aux USA où les médecins s'enrichissent plus, et 2 fois moins cher en UK où ils sont fonctionnaires.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problème. Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous les pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
Non c'est la génération qui paye pour les jeunes qui restent à la maison jusqu'à 30 ans en se tournant les pouces et qui paye pour les vieux qui ne peuvent plus se suffire, tout en n'ayant pas eu d'augmentation depuis 20 ans et en se demandant s'ils vont voir la couleur de la retraite.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
A+ JF
--
Michel TALON
Cumbalero <cumbalero@nospam.yahoo.fr> wrote:
Michel Talon a écrit :
Alors il est où le problème?
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de leur
jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'hui)
et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème
sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les
cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la
faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
C'est la faute de l'école qui les entretient dans la paresse au lieu de
les virer s'ils ne bossent pas, pour maintenir les effectifs.
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le système,
qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec
Excuse moi, mais les gens qui n'ont pas encore 60 ans ont connu le
chômage de masse pendant toute leur carrière, sauf s'ils étaient
fonctionnaires.
40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de
l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfants)
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la
mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison.
J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de
façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant
qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à
l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante"
qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.
qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut pas
être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes
En effet c'est pas les moins de 60 ans qui sont fourrés tous les jours
chez le docteur. Le trou de la sécu c'est essentiellement les
professions de santé de tous âges qui veulent s'en mettre plein les
poches. Ca coute encore 2 fois plus cher aux USA où les médecins
s'enrichissent plus, et 2 fois moins cher en UK où ils sont
fonctionnaires.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problème.
Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous les
pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur
faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
Non c'est la génération qui paye pour les jeunes qui restent à la maison
jusqu'à 30 ans en se tournant les pouces et qui paye pour les vieux qui
ne peuvent plus se suffire, tout en n'ayant pas eu d'augmentation depuis
20 ans et en se demandant s'ils vont voir la couleur de la retraite.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
Le problème est que de vieux réacs se rappellent avec nostalgie de leur jeunesse à eux (qui était forcément meilleure que celle d'aujourd'hui) et mettent sur le dos de l'école la responsabilité d'un problème sociétal, ce faisant, ils continuent à la discréditer, encourageant les cancres (pourquoi se sortiraient-ils les doigts du cul puisque c'est la faute de l'école s'ils seront au chômage dans 10 ans?).
C'est la faute de l'école qui les entretient dans la paresse au lieu de les virer s'ils ne bossent pas, pour maintenir les effectifs.
Le problème est que des personnes qui ont bénéficié de tout le système, qui ont connu le plein emploi, qui auront leur retraite à 60ans avec
Excuse moi, mais les gens qui n'ont pas encore 60 ans ont connu le chômage de masse pendant toute leur carrière, sauf s'ils étaient fonctionnaires.
40ans de cotisations, dont les enfants ont bénéficié des largesses de l'EN, aujourd'hui crachent à la gueule du système (et de leurs enfants)
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison. J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante" qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.
qu'il est pourri et que le chômage ou le trou de la sécu, ça peut pas être leur faute. Ben non ma bonne dame, c'est bien connu, ces jeunes
En effet c'est pas les moins de 60 ans qui sont fourrés tous les jours chez le docteur. Le trou de la sécu c'est essentiellement les professions de santé de tous âges qui veulent s'en mettre plein les poches. Ca coute encore 2 fois plus cher aux USA où les médecins s'enrichissent plus, et 2 fois moins cher en UK où ils sont fonctionnaires.
Bref, c'est la génération "j'ai tout pris et je t'emmerde" le problème. Note, c'est grosso-modo cette génération qui est au pouvoir de tous les pays de l'OCDE... Et qu'est-ce qu'ils nous disent? Que c'est pas leur faute, que le monde est ainsi fait et qu'ils n'y peuvent rien.
Non c'est la génération qui paye pour les jeunes qui restent à la maison jusqu'à 30 ans en se tournant les pouces et qui paye pour les vieux qui ne peuvent plus se suffire, tout en n'ayant pas eu d'augmentation depuis 20 ans et en se demandant s'ils vont voir la couleur de la retraite.
C'est peut-être eux qui auraient du aller à l'école...
A+ JF
--
Michel TALON
remy
Michel Talon a écrit :
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison. J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante" qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.
tien l'on a de la famille en commun
remy -- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Michel Talon a écrit :
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la
mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison.
J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de
façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant
qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à
l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante"
qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.
Tu veux dire dont les enfants ont réussi dans l'EN uniquement dans la mesure ou leurs parents assuraient l'enseignement en double à la maison. J'ai quelques profs dans ma famille, je les ai tous entendu critiquer de façon virulente les "parents qui ne respectent pas les profs" tant qu'ils étaient jeunes. Une fois qu'ils avaient eux mêmes des enfants à l'école, je n'entendais plus parler que de la "pétasse d'enseignante" qui est bouchée à l'émeri et autres joyeusetés.