Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que
- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité
- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système
- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement
- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?
- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens
- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)
Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?
Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher
Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
les diverses charges salariales, la taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières? Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que pour acheter le jambon.
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
Tant qu'on en sera là, il est inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir. -- Kevin
Le 10-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que
recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une
fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui
sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut
pas le dire).
les diverses charges salariales, la
taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en
passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières?
Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que
pour acheter le jambon.
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
Tant qu'on en sera là, il est
inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire
parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des
PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations
de salaires des grands patrons fait frémir.
--
Kevin
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
les diverses charges salariales, la taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières? Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que pour acheter le jambon.
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
Tant qu'on en sera là, il est inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir. -- Kevin
Kevin Denis
Le 10-07-2009, JKB a écrit :
Ce n'est pas le problème ! Donner des bourses à des étudiants alors qu'on sait par avance que leurs études ne déboucheront sur rien, c'est un scandale. On ferait mieux de donner des bourses supplémentaires là où on aura besoin de compétences.
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
(je prends des chiffres fantaisistes) Pour histoire, il y a 2% de gens qui ont un job, tu peux toucher l'équivalent de 2% des bourses. Pour un métier ou l'offre est supérieure à la demande de mettons 15%, tu vas toucher 115% des bourses. -- Kevin, cynique.
Le 10-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Ce n'est pas le problème ! Donner des bourses à des étudiants alors
qu'on sait par avance que leurs études ne déboucheront sur rien, c'est
un scandale. On ferait mieux de donner des bourses supplémentaires là où
on aura besoin de compétences.
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux
d'emploi à la sortie.
(je prends des chiffres fantaisistes)
Pour histoire, il y a 2% de gens qui ont un job, tu peux toucher
l'équivalent de 2% des bourses. Pour un métier ou l'offre est supérieure
à la demande de mettons 15%, tu vas toucher 115% des bourses.
--
Kevin, cynique.
Ce n'est pas le problème ! Donner des bourses à des étudiants alors qu'on sait par avance que leurs études ne déboucheront sur rien, c'est un scandale. On ferait mieux de donner des bourses supplémentaires là où on aura besoin de compétences.
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
(je prends des chiffres fantaisistes) Pour histoire, il y a 2% de gens qui ont un job, tu peux toucher l'équivalent de 2% des bourses. Pour un métier ou l'offre est supérieure à la demande de mettons 15%, tu vas toucher 115% des bourses. -- Kevin, cynique.
Cumbalero
Kevin Denis a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Pour être notaire, huissier ou magistrat il faut une licence de droit. Pour passer le concours d'inspecteur de police aussi. Ca sert aussi si on veut être journaliste.
Alors comment tu calcules le taux de mecs qui ont un taf parce qu'ils se sont un jours inscrit en fac de droit?
Au fait, il faut que soit prédictif: il faut que tu connaisses le taux de mecs en 1ere année qui auront un boulot 5 à 8 ans plus tard.
Si on avait fait ça fin des 80's dans les facs d'informatique, on n'aurait pas donné beaucoup de sous. 10 ans plus tard, tout le monde aurait fait info pour les bourses. Et de nouveau 10 ans plus tard, on avait beaucoup d'informaticiens au chomage.
A+ JF
Kevin Denis a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux
d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Pour être notaire, huissier ou magistrat il faut une licence de droit.
Pour passer le concours d'inspecteur de police aussi. Ca sert aussi si
on veut être journaliste.
Alors comment tu calcules le taux de mecs qui ont un taf parce qu'ils se
sont un jours inscrit en fac de droit?
Au fait, il faut que soit prédictif: il faut que tu connaisses le taux
de mecs en 1ere année qui auront un boulot 5 à 8 ans plus tard.
Si on avait fait ça fin des 80's dans les facs d'informatique, on
n'aurait pas donné beaucoup de sous. 10 ans plus tard, tout le monde
aurait fait info pour les bourses. Et de nouveau 10 ans plus tard, on
avait beaucoup d'informaticiens au chomage.
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Pour être notaire, huissier ou magistrat il faut une licence de droit. Pour passer le concours d'inspecteur de police aussi. Ca sert aussi si on veut être journaliste.
Alors comment tu calcules le taux de mecs qui ont un taf parce qu'ils se sont un jours inscrit en fac de droit?
Au fait, il faut que soit prédictif: il faut que tu connaisses le taux de mecs en 1ere année qui auront un boulot 5 à 8 ans plus tard.
Si on avait fait ça fin des 80's dans les facs d'informatique, on n'aurait pas donné beaucoup de sous. 10 ans plus tard, tout le monde aurait fait info pour les bourses. Et de nouveau 10 ans plus tard, on avait beaucoup d'informaticiens au chomage.
A+ JF
Thierry B
On 2009-07-10, remy wrote:
ils font du caml heu du ocaml
Et ?
--
KÄRCHEEEEEER!
NON ! PAS CELUI LA, C'EST LA GUINNESS PRESSION !
TOUT LE MONDE OUVRE LA BOUCHE ! --{ 3615 POLITIQUE, dans la buvette linuquse }--
On 2009-07-10, remy <remy@fctpas.fr> wrote:
ils font du caml heu du ocaml
Et ?
--
KÄRCHEEEEEER!
NON ! PAS CELUI LA, C'EST LA GUINNESS PRESSION !
TOUT LE MONDE OUVRE LA BOUCHE !
--{ 3615 POLITIQUE, dans la buvette linuquse }--
TOUT LE MONDE OUVRE LA BOUCHE ! --{ 3615 POLITIQUE, dans la buvette linuquse }--
Cumbalero
Kevin Denis a écrit :
La TP, c'est fini, il me semble.
Il n'y a eu qu'une annonce bidon pour l'effet, mais rien de sérieux jamais présenté.
Mais voilà bien l'exemple typique du ridicule de la fiscalité franç aise.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentatio ns de salaires des grands patrons fait frémir.
Bof. Même dans les grandes entreprises, à part quelques exceptions co mme total, les difficultés sont bien là. Et les augmentations de patrons. .. bof aussi. Y'en a plus qui ont été contraint de renoncer à leur par t variable que ceux qui ont pu s'octroyer un gros bonus.
A+ JF
Kevin Denis a écrit :
La TP, c'est fini, il me semble.
Il n'y a eu qu'une annonce bidon pour l'effet, mais rien de sérieux
jamais présenté.
Mais voilà bien l'exemple typique du ridicule de la fiscalité franç aise.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentatio ns
de salaires des grands patrons fait frémir.
Bof. Même dans les grandes entreprises, à part quelques exceptions co mme
total, les difficultés sont bien là. Et les augmentations de patrons. ..
bof aussi. Y'en a plus qui ont été contraint de renoncer à leur par t
variable que ceux qui ont pu s'octroyer un gros bonus.
Il n'y a eu qu'une annonce bidon pour l'effet, mais rien de sérieux jamais présenté.
Mais voilà bien l'exemple typique du ridicule de la fiscalité franç aise.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentatio ns de salaires des grands patrons fait frémir.
Bof. Même dans les grandes entreprises, à part quelques exceptions co mme total, les difficultés sont bien là. Et les augmentations de patrons. .. bof aussi. Y'en a plus qui ont été contraint de renoncer à leur par t variable que ceux qui ont pu s'octroyer un gros bonus.
A+ JF
Patrice Karatchentzeff
Briancon Tanguy a écrit :
Pour passer le capes il faut un licence (bac +3) et un an de préparation. Pour l'agrégation c'est une maitrise (master 1 maintenant?) (bac+4) plus encore un an de préparation.
Les années de préparation ne sont pas des années validantes : c'est normal, c'est du bachotage.
Sinon, on peut aussi dire qu'un mec qui redouble chaque année de son DEUG a un bac+4...
Briancon Tanguy <tanguy_briancon@yahoo.fr> a écrit :
Pour passer le capes il faut un licence (bac +3) et un an de
préparation. Pour l'agrégation c'est une maitrise (master 1
maintenant?) (bac+4) plus encore un an de préparation.
Les années de préparation ne sont pas des années validantes : c'est
normal, c'est du bachotage.
Sinon, on peut aussi dire qu'un mec qui redouble chaque année de son
DEUG a un bac+4...
Pour passer le capes il faut un licence (bac +3) et un an de préparation. Pour l'agrégation c'est une maitrise (master 1 maintenant?) (bac+4) plus encore un an de préparation.
Les années de préparation ne sont pas des années validantes : c'est normal, c'est du bachotage.
Sinon, on peut aussi dire qu'un mec qui redouble chaque année de son DEUG a un bac+4...
Cumbalero , dans le message <h370ci$osd$, a écrit :
Et l'essentiel de ces richesses ne retournent pas vers le monde du travail, ni en salaire, ni en investissements, mais part en prélèvements fiscaux et sociaux et dividendes.
Et les prélèvement fiscaux et sociaux sont utilisés pour payer des aides sociales et des salaires d'employés publics, qui eux-mêmes fournissent un travail indispensable à la société ; les bénéficiaires d'aides sociales, de leur côté, ont consommé, et donc donné leur argent à des commerçants, qui... etc.
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité. Ce n'est pas facile, parce que ça bouge dans tous les sens, mais c'est la seule forme de réflexion qui marche. En particulier, ça dément la plupart des raisonnements simplistes, comme cet aphorisme :
On est le 10 juillet. Dans 6 semaines, je commence à travailler pour moi. Depuis le 1er janvier, tout ce que j'aurai fait à cette date est parti en impôts, charges sociales...
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade, ni même risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, que tu n'as pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton emploi, que ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieure, etc. ?
Cumbalero , dans le message <h370ci$osd$1@writer.imaginet.fr>, a écrit :
Et l'essentiel de ces richesses ne retournent pas vers le monde du
travail, ni en salaire, ni en investissements, mais part en prélèvements
fiscaux et sociaux et dividendes.
Et les prélèvement fiscaux et sociaux sont utilisés pour payer des aides
sociales et des salaires d'employés publics, qui eux-mêmes fournissent un
travail indispensable à la société ; les bénéficiaires d'aides sociales, de
leur côté, ont consommé, et donc donné leur argent à des commerçants, qui...
etc.
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité. Ce n'est pas
facile, parce que ça bouge dans tous les sens, mais c'est la seule forme de
réflexion qui marche. En particulier, ça dément la plupart des raisonnements
simplistes, comme cet aphorisme :
On est le 10 juillet. Dans 6 semaines, je commence à travailler pour
moi. Depuis le 1er janvier, tout ce que j'aurai fait à cette date est
parti en impôts, charges sociales...
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade, ni même
risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, que tu n'as
pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été
scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton emploi, que
ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieure, etc. ?
Cumbalero , dans le message <h370ci$osd$, a écrit :
Et l'essentiel de ces richesses ne retournent pas vers le monde du travail, ni en salaire, ni en investissements, mais part en prélèvements fiscaux et sociaux et dividendes.
Et les prélèvement fiscaux et sociaux sont utilisés pour payer des aides sociales et des salaires d'employés publics, qui eux-mêmes fournissent un travail indispensable à la société ; les bénéficiaires d'aides sociales, de leur côté, ont consommé, et donc donné leur argent à des commerçants, qui... etc.
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité. Ce n'est pas facile, parce que ça bouge dans tous les sens, mais c'est la seule forme de réflexion qui marche. En particulier, ça dément la plupart des raisonnements simplistes, comme cet aphorisme :
On est le 10 juillet. Dans 6 semaines, je commence à travailler pour moi. Depuis le 1er janvier, tout ce que j'aurai fait à cette date est parti en impôts, charges sociales...
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade, ni même risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, que tu n'as pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton emploi, que ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieure, etc. ?
JKB
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Cumbalero ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
JKB a écrit :
Ce n'est _pas_ ce que j'ai écrit. Avoir des promotions de 150 historiens qui sortent de chaque université française, c'est _aberrant_ au vu du nombre de personnes qu'on recrute chaque année dans ce domaine. Par contre, former des journalistes (ce n'est pas très loin de l'histoire), c'est nettement plus intelligent. Sais-tu combien il y a de postes tous les ans pour les historiens qui veulent rester en histoire (je ne parle pas de ceux qui passent les concours pour l'enseignement secondaire, je parle de deux qui sont encore en histoire à bac+5) ?
Le fait est, justement, que ceux qui postulent aux écoles (sérieuses) de journalisme ont déjà un cursus universitaire derrière eux. En histoire, en éco ou en droit la plupart du temps.
La fac leur a donc été utile et sans être professionnalisante dans la fillière choisie.
De même, il y a pas mal de monde en fac qui veut juste avoir le niveau nécessaire au passage de certains concours administratifs. A eux aussi, la fac est utile, sans être professionnalisante.
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac d'histoire, toi...
Ah ben notre problème, à nous 5, ça a été de poursuivre des études tout en continuant à manger. Il n'y avait que la fac... Si on avait eu les sous, on aurait fait une école d'ingénieur.
Mais ce n'est pas le problème !
Ben si, au moins ça a été le notre. Avec des sous, on ne serait pas allé grossir artificiellement les rangs des étudiants de fac et passer 8 ans à décrocher 2 licences pour finir à l'AFPA pour apprendre un métier. Mais ces sous, je parle de bourses, ce qu'on a touché en 8 ans finançait en gros un an d'études, livres, bouffe et loyer compris.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
C'est encore un autre problème et franchement, une sélection à l'entrée (ou à BAC+1), ce ne serait pas un mal. Il y a beaucoup trop d'étudiants qui sont là pour passer le temps et qui prennent la place de ceux qui veulent vraiment bosser.
Ceux qui prennent une inscription en fac juste pour avoir un an de couverture sociale, le ciné moins cher et accès au RU, ou pour "passer le temps" ne prennent la place de personne: dès fin octobre on ne les voit plus de l'année. Et y'en a pas tant que ça, de ce que je me souviens. Environ 1/3 des 1ere année, dès la 2eme année, il n'y en a quasiment plus.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu ne dirais pas cela (va voir Créteil, Versailles, bref, les universités dites sensibles).
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
Cumbalero ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
JKB a écrit :
Ce n'est _pas_ ce que j'ai écrit. Avoir des promotions de 150
historiens qui sortent de chaque université française, c'est _aberrant_
au vu du nombre de personnes qu'on recrute chaque année dans ce domaine.
Par contre, former des journalistes (ce n'est pas très loin de
l'histoire), c'est nettement plus intelligent. Sais-tu combien il y a de
postes tous les ans pour les historiens qui veulent rester en histoire
(je ne parle pas de ceux qui passent les concours pour l'enseignement
secondaire, je parle de deux qui sont encore en histoire à bac+5) ?
Le fait est, justement, que ceux qui postulent aux écoles (sérieuses) de
journalisme ont déjà un cursus universitaire derrière eux. En histoire,
en éco ou en droit la plupart du temps.
La fac leur a donc été utile et sans être professionnalisante dans la
fillière choisie.
De même, il y a pas mal de monde en fac qui veut juste avoir le niveau
nécessaire au passage de certains concours administratifs. A eux aussi,
la fac est utile, sans être professionnalisante.
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac
d'histoire, toi...
Ah ben notre problème, à nous 5, ça a été de poursuivre des études tout
en continuant à manger. Il n'y avait que la fac... Si on avait eu les
sous, on aurait fait une école d'ingénieur.
Mais ce n'est pas le problème !
Ben si, au moins ça a été le notre. Avec des sous, on ne serait pas allé
grossir artificiellement les rangs des étudiants de fac et passer 8 ans
à décrocher 2 licences pour finir à l'AFPA pour apprendre un métier.
Mais ces sous, je parle de bourses, ce qu'on a touché en 8 ans finançait
en gros un an d'études, livres, bouffe et loyer compris.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
C'est encore un autre problème et franchement, une sélection à
l'entrée (ou à BAC+1), ce ne serait pas un mal. Il y a beaucoup trop
d'étudiants qui sont là pour passer le temps et qui prennent la place de
ceux qui veulent vraiment bosser.
Ceux qui prennent une inscription en fac juste pour avoir un an de
couverture sociale, le ciné moins cher et accès au RU, ou pour "passer
le temps" ne prennent la place de personne: dès fin octobre on ne les
voit plus de l'année. Et y'en a pas tant que ça, de ce que je me
souviens. Environ 1/3 des 1ere année, dès la 2eme année, il n'y en a
quasiment plus.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu
ne dirais pas cela (va voir Créteil, Versailles, bref, les universités
dites sensibles).
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Cumbalero ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
JKB a écrit :
Ce n'est _pas_ ce que j'ai écrit. Avoir des promotions de 150 historiens qui sortent de chaque université française, c'est _aberrant_ au vu du nombre de personnes qu'on recrute chaque année dans ce domaine. Par contre, former des journalistes (ce n'est pas très loin de l'histoire), c'est nettement plus intelligent. Sais-tu combien il y a de postes tous les ans pour les historiens qui veulent rester en histoire (je ne parle pas de ceux qui passent les concours pour l'enseignement secondaire, je parle de deux qui sont encore en histoire à bac+5) ?
Le fait est, justement, que ceux qui postulent aux écoles (sérieuses) de journalisme ont déjà un cursus universitaire derrière eux. En histoire, en éco ou en droit la plupart du temps.
La fac leur a donc été utile et sans être professionnalisante dans la fillière choisie.
De même, il y a pas mal de monde en fac qui veut juste avoir le niveau nécessaire au passage de certains concours administratifs. A eux aussi, la fac est utile, sans être professionnalisante.
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac d'histoire, toi...
Ah ben notre problème, à nous 5, ça a été de poursuivre des études tout en continuant à manger. Il n'y avait que la fac... Si on avait eu les sous, on aurait fait une école d'ingénieur.
Mais ce n'est pas le problème !
Ben si, au moins ça a été le notre. Avec des sous, on ne serait pas allé grossir artificiellement les rangs des étudiants de fac et passer 8 ans à décrocher 2 licences pour finir à l'AFPA pour apprendre un métier. Mais ces sous, je parle de bourses, ce qu'on a touché en 8 ans finançait en gros un an d'études, livres, bouffe et loyer compris.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
C'est encore un autre problème et franchement, une sélection à l'entrée (ou à BAC+1), ce ne serait pas un mal. Il y a beaucoup trop d'étudiants qui sont là pour passer le temps et qui prennent la place de ceux qui veulent vraiment bosser.
Ceux qui prennent une inscription en fac juste pour avoir un an de couverture sociale, le ciné moins cher et accès au RU, ou pour "passer le temps" ne prennent la place de personne: dès fin octobre on ne les voit plus de l'année. Et y'en a pas tant que ça, de ce que je me souviens. Environ 1/3 des 1ere année, dès la 2eme année, il n'y en a quasiment plus.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu ne dirais pas cela (va voir Créteil, Versailles, bref, les universités dites sensibles).
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Kevin Denis
Le 10-07-2009, Cumbalero a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses. Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal. -- Kevin
Le 10-07-2009, Cumbalero <cumbalero@NOSPAM.yahoo.fr> a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux
d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur
l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de
toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre
le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont
suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses.
Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par
obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal.
--
Kevin
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses. Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal. -- Kevin
JKB
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, JKB a écrit :
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
les diverses charges salariales, la taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières? Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que pour acheter le jambon.
C'est naturellement pris en compte dans le calcul (et tu comprends pourquoi un sandwich est vendu 3 euros).
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des actionnaires qui ne sont même pas salariés (parce que c'est interdit par la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tant qu'on en sera là, il est inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot (mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument rien pour le salarié de base. Lorsque tout le monde ralait contre la fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond. Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation actuelle.
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que
recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une
fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui
sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut
pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la
remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait
parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
les diverses charges salariales, la
taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en
passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières?
Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que
pour acheter le jambon.
C'est naturellement pris en compte dans le calcul (et tu comprends
pourquoi un sandwich est vendu 3 euros).
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des
actionnaires qui ne sont même pas salariés (parce que c'est interdit par
la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui
sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tant qu'on en sera là, il est
inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire
parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des
PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations
de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot (mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire
pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent
qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais
qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument
rien pour le salarié de base. Lorsque tout le monde ralait contre la
fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est
peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les
salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque
salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros
mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu
le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que
lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve
ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond.
Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige
toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation
actuelle.
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, JKB a écrit :
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de charges salariales. Je me souviens avoir fait un calcul sur ce que recevait un salarié lorsqu'une PME facturait un euro à un client (une fois retranchés l'IS, la TVA, la TP,
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
les diverses charges salariales, la taxe sur les bureaux, la CSG, la CRDS, l'IR du salarié et sa TVA et j'en passe...) Il reste 6 centimes à un cadre et 9 à un non cadre
J'ai du rater une étape. Ou intervient le coût des matières premières? Parcequ'à ce tarif, il faudrait vendre un sandwich 45 euros rien que pour acheter le jambon.
C'est naturellement pris en compte dans le calcul (et tu comprends pourquoi un sandwich est vendu 3 euros).
(avant versement de dividendes aux actionnaires).
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des actionnaires qui ne sont même pas salariés (parce que c'est interdit par la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tant qu'on en sera là, il est inadmissible de parler de pouvoir d'achat et d'augmentation de salaire parce que c'est parfaitement _impossible_ pour l'immense majorité des PME françaises.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot (mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument rien pour le salarié de base. Lorsque tout le monde ralait contre la fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond. Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation actuelle.
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.