Jerome Lambert a écrit :Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un
excellent moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même
anormal qu'il y ait d'une part un nombre de plus en plus important de
sans-emplois, et d'autre part un nombre de plus en plus important
d'emplois ne trouvant pas preneur. Il y a là un mécanisme qui
m'échappe complètement...
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Jerome Lambert a écrit :
Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un
excellent moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même
anormal qu'il y ait d'une part un nombre de plus en plus important de
sans-emplois, et d'autre part un nombre de plus en plus important
d'emplois ne trouvant pas preneur. Il y a là un mécanisme qui
m'échappe complètement...
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Jerome Lambert a écrit :Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un
excellent moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même
anormal qu'il y ait d'une part un nombre de plus en plus important de
sans-emplois, et d'autre part un nombre de plus en plus important
d'emplois ne trouvant pas preneur. Il y a là un mécanisme qui
m'échappe complètement...
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Patrice Karatchentzeff wrote:C'est marrant mais il n'y a pas si longtemps, tu m'as bâché quand je
soutenais que les profs, en moyenne, ce sont des bac+3 ;-)
Allez, mettons 4 pour les meilleurs !
Je ne me souviens pas, je pense que la plupart des jeunes sont Bac+4,
mais à ce niveau le CAPES était une formalité, du moins s'il y avait
abondance de postes au concours. De toute façon les choses sérieuses
commencent en DEA, et encore uniquement dans les DEA élitistes, et
évidemment en thèse. Il y a quand même une proportion de profs qui ont
une thèse, comme notre ami N. Georges, mais en général ils atterrissent
rapidement dans une prépa.PK
Patrice Karatchentzeff <p.karatchentzeff@free.fr> wrote:
C'est marrant mais il n'y a pas si longtemps, tu m'as bâché quand je
soutenais que les profs, en moyenne, ce sont des bac+3 ;-)
Allez, mettons 4 pour les meilleurs !
Je ne me souviens pas, je pense que la plupart des jeunes sont Bac+4,
mais à ce niveau le CAPES était une formalité, du moins s'il y avait
abondance de postes au concours. De toute façon les choses sérieuses
commencent en DEA, et encore uniquement dans les DEA élitistes, et
évidemment en thèse. Il y a quand même une proportion de profs qui ont
une thèse, comme notre ami N. Georges, mais en général ils atterrissent
rapidement dans une prépa.
PK
Patrice Karatchentzeff wrote:C'est marrant mais il n'y a pas si longtemps, tu m'as bâché quand je
soutenais que les profs, en moyenne, ce sont des bac+3 ;-)
Allez, mettons 4 pour les meilleurs !
Je ne me souviens pas, je pense que la plupart des jeunes sont Bac+4,
mais à ce niveau le CAPES était une formalité, du moins s'il y avait
abondance de postes au concours. De toute façon les choses sérieuses
commencent en DEA, et encore uniquement dans les DEA élitistes, et
évidemment en thèse. Il y a quand même une proportion de profs qui ont
une thèse, comme notre ami N. Georges, mais en général ils atterrissent
rapidement dans une prépa.PK
Jerome Lambert a écrit :Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un excellent
moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même anormal qu'il
y ait d'une part un nombre de plus en plus important de sans-emplois, et
d'autre part un nombre de plus en plus important d'emplois ne trouvant
pas preneur. Il y a là un mécanisme qui m'échappe complètement...
Ca a toujours été le cas, y compris durant les périodes très prospères
de l'économie. Il y a toujours eu des immigrés pour faire le boulot que
les locaux trouvait sale, pénible ou trop mal payé. Et on a toujours
reproché à ces mêmes immigrés d'être la cause de tous les maux.
Au début du siècle, on a eu les immigrés italiens et polonais. Au
milieu, les maghrébins et les noirs. Aujourd'hui, c'est des kurdes, des
afghans, des irakiens, des tas de gens dont on a tout fait pour leur
pourrir la vie chez eux et à qui on refuse jusqu'à l'existence légale ici.
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Jerome Lambert a écrit :
Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un excellent
moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même anormal qu'il
y ait d'une part un nombre de plus en plus important de sans-emplois, et
d'autre part un nombre de plus en plus important d'emplois ne trouvant
pas preneur. Il y a là un mécanisme qui m'échappe complètement...
Ca a toujours été le cas, y compris durant les périodes très prospères
de l'économie. Il y a toujours eu des immigrés pour faire le boulot que
les locaux trouvait sale, pénible ou trop mal payé. Et on a toujours
reproché à ces mêmes immigrés d'être la cause de tous les maux.
Au début du siècle, on a eu les immigrés italiens et polonais. Au
milieu, les maghrébins et les noirs. Aujourd'hui, c'est des kurdes, des
afghans, des irakiens, des tas de gens dont on a tout fait pour leur
pourrir la vie chez eux et à qui on refuse jusqu'à l'existence légale ici.
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Jerome Lambert a écrit :Même si c'est tant mieux pour les immigrants qui y trouvent un excellent
moyen d'augmenter leur niveau de vie, je trouve quand même anormal qu'il
y ait d'une part un nombre de plus en plus important de sans-emplois, et
d'autre part un nombre de plus en plus important d'emplois ne trouvant
pas preneur. Il y a là un mécanisme qui m'échappe complètement...
Ca a toujours été le cas, y compris durant les périodes très prospères
de l'économie. Il y a toujours eu des immigrés pour faire le boulot que
les locaux trouvait sale, pénible ou trop mal payé. Et on a toujours
reproché à ces mêmes immigrés d'être la cause de tous les maux.
Au début du siècle, on a eu les immigrés italiens et polonais. Au
milieu, les maghrébins et les noirs. Aujourd'hui, c'est des kurdes, des
afghans, des irakiens, des tas de gens dont on a tout fait pour leur
pourrir la vie chez eux et à qui on refuse jusqu'à l'existence légale ici.
Perso, que de plus en plus d'emploi qui ne trouvent pas preneur ne me
surprend pas, surtout que c'est essentiellement dans la restauration et
le bâtiment.
Mon beauf est électricien, on lui propose 3 fois plus en Suisse que la
meilleure proposition en France. A-t-on avis, le job d'électricien au
smic, ça va le brancher? Mais il parait que la main d'oeuvre française
est trop chère...
Et la restauration, j'ai bien connu. Je ne sais même pas comment j'ai pu
tenir quasi 10 ans avec un salaire aussi misérable et des conditions de
travail aussi dégradantes.
Le jour où on paiera les gens au mérite des efforts qu'ils fournissent,
peut-être que ces jobs trouveront preneur.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui trime
toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Michel Talon a écrit :Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
Michel Talon a écrit :
Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
Michel Talon a écrit :Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé , du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui
trime toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Tu veux rire? A mon entrée dans le monde du travail (qui ne s'est pas
faite dans l'enseignement), je claquais près de la moitié de mon sa laire
pour parcourir les 250 km quotidiens qui me séparaient de mes boulots ,
avec au final un salaire "poche" inférieur au RMI.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé , du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui
trime toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Tu veux rire? A mon entrée dans le monde du travail (qui ne s'est pas
faite dans l'enseignement), je claquais près de la moitié de mon sa laire
pour parcourir les 250 km quotidiens qui me séparaient de mes boulots ,
avec au final un salaire "poche" inférieur au RMI.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé , du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
Ce qui me choque, c'est surtout l'explosion du nombre de travailleurs
pauvres. Ca motive pas quand tu es chômeur de voir ton voisin qui
trime toute la semaine pour vivre au même niveau que toi...
Tu veux rire? A mon entrée dans le monde du travail (qui ne s'est pas
faite dans l'enseignement), je claquais près de la moitié de mon sa laire
pour parcourir les 250 km quotidiens qui me séparaient de mes boulots ,
avec au final un salaire "poche" inférieur au RMI.
Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de vo ir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)
chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de vo ir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)
chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de vo ir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)
chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Michel Talon a écrit :
> Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
> et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
> économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
A+
JF
Michel Talon a écrit :
> Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
> et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
> économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
A+
JF
Michel Talon a écrit :
> Ca te dérangera quand ton pays sera un pays où on n'innove plus du tout,
> et qui se trouve donc complètement largué dans la compétition
> économique.
Tu décris la France depuis plus d'un siècle.
A+
JF
Un de mes élèves électriciens (équivalent CAP chez vous) a effectué un
bon stage de dernière année, et à son rapport était joint une offre
d'emploi avec un premier salaire équivalent à celui de ma femme,
infirmière (modèle belge, donc Bac+3) avec 10 ans d'ancienneté. Et dans
sa classe, *tous* ont eu une offre d'emploi *avant* de présenter leurs
examens de qualification. Idem pour l'autre section, à savoir menuiserie.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé, du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
Un de mes élèves électriciens (équivalent CAP chez vous) a effectué un
bon stage de dernière année, et à son rapport était joint une offre
d'emploi avec un premier salaire équivalent à celui de ma femme,
infirmière (modèle belge, donc Bac+3) avec 10 ans d'ancienneté. Et dans
sa classe, *tous* ont eu une offre d'emploi *avant* de présenter leurs
examens de qualification. Idem pour l'autre section, à savoir menuiserie.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé, du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
Un de mes élèves électriciens (équivalent CAP chez vous) a effectué un
bon stage de dernière année, et à son rapport était joint une offre
d'emploi avec un premier salaire équivalent à celui de ma femme,
infirmière (modèle belge, donc Bac+3) avec 10 ans d'ancienneté. Et dans
sa classe, *tous* ont eu une offre d'emploi *avant* de présenter leurs
examens de qualification. Idem pour l'autre section, à savoir menuiserie.
Donc oui, pour ces métiers, il y a du boulot, et du boulot bien payé, du
moins pour ceux qui se donnent la peine de s'y investir.
remy ;> wrote:elle en est où la recherche institutionnelle sur le médicament ou en
informatique en France ou même ailleurs j'ai bien dit institutionnelle
j'ai pas dit que dès qu'il y a du fric à faire la place est prise par
le privé et l'état récupère , ben heu le reste quoi
Dans les pays où il y a une université qui marche, et une recherche qui
marche, il y a aussi des entreprises innovantes qui marchent, car tout ça
va ensemble. Dans les pays où on dit que la recherche ne sert à rien, on
a aussi des entreprises qui ne sont capables que de refaire ce qu'on
sait faire depuis 50 ans, et qui ne trouvent plus de client. Exemple, la
France.
alors la compétitivité dans la recherche cela à mon avis qui ne vaut
pas grand chose
servir uniquement à rafler des élèves et des subventions au voisin
Rafler les élèves aux voisins, c'est comme ça que les Etats Unis ont
asséché les voisins et sont devenus la puissance dominante dans
l'innovation.
ah j'oubliai cela sert aussi à parfaire la connaissance accessoirement
mais cela on s'en fout
remy
remy <remy@fctpas.fr;> wrote:
elle en est où la recherche institutionnelle sur le médicament ou en
informatique en France ou même ailleurs j'ai bien dit institutionnelle
j'ai pas dit que dès qu'il y a du fric à faire la place est prise par
le privé et l'état récupère , ben heu le reste quoi
Dans les pays où il y a une université qui marche, et une recherche qui
marche, il y a aussi des entreprises innovantes qui marchent, car tout ça
va ensemble. Dans les pays où on dit que la recherche ne sert à rien, on
a aussi des entreprises qui ne sont capables que de refaire ce qu'on
sait faire depuis 50 ans, et qui ne trouvent plus de client. Exemple, la
France.
alors la compétitivité dans la recherche cela à mon avis qui ne vaut
pas grand chose
servir uniquement à rafler des élèves et des subventions au voisin
Rafler les élèves aux voisins, c'est comme ça que les Etats Unis ont
asséché les voisins et sont devenus la puissance dominante dans
l'innovation.
ah j'oubliai cela sert aussi à parfaire la connaissance accessoirement
mais cela on s'en fout
remy
remy ;> wrote:elle en est où la recherche institutionnelle sur le médicament ou en
informatique en France ou même ailleurs j'ai bien dit institutionnelle
j'ai pas dit que dès qu'il y a du fric à faire la place est prise par
le privé et l'état récupère , ben heu le reste quoi
Dans les pays où il y a une université qui marche, et une recherche qui
marche, il y a aussi des entreprises innovantes qui marchent, car tout ça
va ensemble. Dans les pays où on dit que la recherche ne sert à rien, on
a aussi des entreprises qui ne sont capables que de refaire ce qu'on
sait faire depuis 50 ans, et qui ne trouvent plus de client. Exemple, la
France.
alors la compétitivité dans la recherche cela à mon avis qui ne vaut
pas grand chose
servir uniquement à rafler des élèves et des subventions au voisin
Rafler les élèves aux voisins, c'est comme ça que les Etats Unis ont
asséché les voisins et sont devenus la puissance dominante dans
l'innovation.
ah j'oubliai cela sert aussi à parfaire la connaissance accessoirement
mais cela on s'en fout
remy
JKB a écrit :Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
La différence est suffisante pour qu'un grand nombre de Français
préfèrent travailler en Suisse. Dans une moindre mesure, par chez moi,
on trouve pas mal de Français travaillant en Belgique. A brut égal,
environ 10% de net en plus...Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de voir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
Quand je dis qu'on ne donne pas assez de moyens à l'éducation, je ne
parle pas que de personnels, je parle aussi des aspects sociaux, comme
les bourses.
J'ai fait 8 ans de fac, et nombre de mes camarades avaient choisi la fac
plutôt qu'une école pour une raison toute simple: tu peux avoir un job
quand tu es à la fac. Tu sais qu'il n'y a pas de débouché, mais une
licence en psycho, histoire ou lettres modernes, ça t'ouvre les portes
de tel ou tel concours, une maîtrise t'en ouvre d'autres... Mais c'est
pas pour autant que tu as eu un jour l'envie d'être prof d'histoire, psy
ou bibliothécaire.
Les formations professionnalisantes, même si elles sont plus courtes,
demandent d'être étudiant à 100%. Vivre 2 ans simplement avec les sous
d'un job d'été raccourci par les stages, ce n'est pas envisageable.C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Pas que. Toute la fiscalité est à revoir. Le poids de tous les
prélèvements est bien trop élevé et bien trop mal réparti. Il est
totalement anormal que l'essentiel des ressources viennent du monde du
travail. Ce n'est pas un problème de salaire, le fait que le travail
coute cher en France, on est d'accord...
JKB a écrit :
Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
La différence est suffisante pour qu'un grand nombre de Français
préfèrent travailler en Suisse. Dans une moindre mesure, par chez moi,
on trouve pas mal de Français travaillant en Belgique. A brut égal,
environ 10% de net en plus...
Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de voir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)
chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
Quand je dis qu'on ne donne pas assez de moyens à l'éducation, je ne
parle pas que de personnels, je parle aussi des aspects sociaux, comme
les bourses.
J'ai fait 8 ans de fac, et nombre de mes camarades avaient choisi la fac
plutôt qu'une école pour une raison toute simple: tu peux avoir un job
quand tu es à la fac. Tu sais qu'il n'y a pas de débouché, mais une
licence en psycho, histoire ou lettres modernes, ça t'ouvre les portes
de tel ou tel concours, une maîtrise t'en ouvre d'autres... Mais c'est
pas pour autant que tu as eu un jour l'envie d'être prof d'histoire, psy
ou bibliothécaire.
Les formations professionnalisantes, même si elles sont plus courtes,
demandent d'être étudiant à 100%. Vivre 2 ans simplement avec les sous
d'un job d'été raccourci par les stages, ce n'est pas envisageable.
C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Pas que. Toute la fiscalité est à revoir. Le poids de tous les
prélèvements est bien trop élevé et bien trop mal réparti. Il est
totalement anormal que l'essentiel des ressources viennent du monde du
travail. Ce n'est pas un problème de salaire, le fait que le travail
coute cher en France, on est d'accord...
JKB a écrit :Je veux bien que les Suisses valorisent le travail manuel, mais la
différence _finale_ n'est pas dans un rapport de 1 à 3.
La différence est suffisante pour qu'un grand nombre de Français
préfèrent travailler en Suisse. Dans une moindre mesure, par chez moi,
on trouve pas mal de Français travaillant en Belgique. A brut égal,
environ 10% de net en plus...Il n'y a pas que ça. Le jour où on aura un numerus clausus dans
toutes les matières, ça ira mieux. Ma femme est scandalisée de voir
autant d'étudiants dans son domaine (histoire dans le supérieur)chômeurs à bac+5. Par contre, il y a des formations utiles qui sont
vides, de bons métiers manuels (pas plus durs que les autres)
Quand je dis qu'on ne donne pas assez de moyens à l'éducation, je ne
parle pas que de personnels, je parle aussi des aspects sociaux, comme
les bourses.
J'ai fait 8 ans de fac, et nombre de mes camarades avaient choisi la fac
plutôt qu'une école pour une raison toute simple: tu peux avoir un job
quand tu es à la fac. Tu sais qu'il n'y a pas de débouché, mais une
licence en psycho, histoire ou lettres modernes, ça t'ouvre les portes
de tel ou tel concours, une maîtrise t'en ouvre d'autres... Mais c'est
pas pour autant que tu as eu un jour l'envie d'être prof d'histoire, psy
ou bibliothécaire.
Les formations professionnalisantes, même si elles sont plus courtes,
demandent d'être étudiant à 100%. Vivre 2 ans simplement avec les sous
d'un job d'été raccourci par les stages, ce n'est pas envisageable.C'est un autre problème. Le souci majeur en France, ce sont les
charges et lorsque je parle de charge, je ne parle pas uniquement de
charges salariales.
Pas que. Toute la fiscalité est à revoir. Le poids de tous les
prélèvements est bien trop élevé et bien trop mal réparti. Il est
totalement anormal que l'essentiel des ressources viennent du monde du
travail. Ce n'est pas un problème de salaire, le fait que le travail
coute cher en France, on est d'accord...