Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que
- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité
- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système
- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement
- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?
- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens
- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)
Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?
Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher
Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac d'histoire, toi...
Une 15aine d'années.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
Non, c'est ce que j'écris, moi et que tu sembles contester. Le fait est que je connais au moins 5 personnes qui sont allées en fac pour une seule raison: il n'y avait que ça qui était à leur portée économiquement. Si la fac avait moins accessible, ces 5-là seraient aujourd'hui ce qu'on appelle des travailleurs pauvres, ou des assités des minima sociaux. Bref, pour ces 5-là, réduire la possibilité de l'accès à la fac sans leur offrir une alternative qui soit crédible , c'est pas envisageable. Et des alternatives crédibles, personne n'en propose.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu
Bref, on n'a attendu aucun ministre, aucune réforme à la con, et surt out aucun syndicat pour que de fait certains diplomes aient une valeur différente suivant la fac dans laquelle on l'a passé...
A+ JF
JKB a écrit :
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac
d'histoire, toi...
Une 15aine d'années.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
Non, c'est ce que j'écris, moi et que tu sembles contester. Le fait est
que je connais au moins 5 personnes qui sont allées en fac pour une
seule raison: il n'y avait que ça qui était à leur portée
économiquement. Si la fac avait moins accessible, ces 5-là seraient
aujourd'hui ce qu'on appelle des travailleurs pauvres, ou des assités
des minima sociaux. Bref, pour ces 5-là, réduire la possibilité de
l'accès à la fac sans leur offrir une alternative qui soit crédible ,
c'est pas envisageable. Et des alternatives crédibles, personne n'en
propose.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu
Bref, on n'a attendu aucun ministre, aucune réforme à la con, et surt out
aucun syndicat pour que de fait certains diplomes aient une valeur
différente suivant la fac dans laquelle on l'a passé...
Il y a longtemps que tu n'as plus mis les pieds dans une fac d'histoire, toi...
Une 15aine d'années.
Ce n'est _absolument_ pas ce que j'ai écrit.
Non, c'est ce que j'écris, moi et que tu sembles contester. Le fait est que je connais au moins 5 personnes qui sont allées en fac pour une seule raison: il n'y avait que ça qui était à leur portée économiquement. Si la fac avait moins accessible, ces 5-là seraient aujourd'hui ce qu'on appelle des travailleurs pauvres, ou des assités des minima sociaux. Bref, pour ces 5-là, réduire la possibilité de l'accès à la fac sans leur offrir une alternative qui soit crédible , c'est pas envisageable. Et des alternatives crédibles, personne n'en propose.
Si tu voyais le niveau des étudiants en Bac+4 de certaines fac, tu
Bref, on n'a attendu aucun ministre, aucune réforme à la con, et surt out aucun syndicat pour que de fait certains diplomes aient une valeur différente suivant la fac dans laquelle on l'a passé...
A+ JF
Cumbalero
Nicolas George a écrit :
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité.
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade , ni même risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, q ue tu n'as pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton em ploi, que ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieur e, etc. ?
Ai-je jamais contesté mon devoir de participer à la solidarité nationale? Pas que je sache. Mais si tout le monde était logé à la même enseigne, il resterait plus dans la poche des travailleurs, on arrêterait de nous bassiner avec le cout du travail en France et ça aurait certainement un effet très sain sur la finance.
A+ JF
Nicolas George a écrit :
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité.
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris
devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que
les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade , ni même
risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, q ue tu n'as
pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été
scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton em ploi, que
ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieur e, etc. ?
Ai-je jamais contesté mon devoir de participer à la solidarité
nationale? Pas que je sache. Mais si tout le monde était logé à la même
enseigne, il resterait plus dans la poche des travailleurs, on
arrêterait de nous bassiner avec le cout du travail en France et ça
aurait certainement un effet très sain sur la finance.
On ne peut pas voir l'économie autrement que dans sa globalité.
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Et depuis le premier janvier, je suppose que tu n'as pas été malade , ni même risqué de l'être, que tu n'as pas circulé sur la voie publique, q ue tu n'as pas reçu de courrier, que tes enfants, si tu en as, n'ont pas été scolarisés, que tu étais absolument certain de ne pas perdre ton em ploi, que ton logement est absolument blindé contre toute intrusion extérieur e, etc. ?
Ai-je jamais contesté mon devoir de participer à la solidarité nationale? Pas que je sache. Mais si tout le monde était logé à la même enseigne, il resterait plus dans la poche des travailleurs, on arrêterait de nous bassiner avec le cout du travail en France et ça aurait certainement un effet très sain sur la finance.
A+ JF
JKB
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, Cumbalero a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses. Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal.
Aujourd'hui, on a un système des plus pervers puisque tout le monde peut entrer à l'université à partir du moment où il a le bac. Comme l'intelligence humaine n'a pas évolué depuis quelques années, on se retrouve avec des gens qui n'ont pas le niveau suffisant avec des tas de problèmes à gérer et surtout avec une université française qui sous prétexte de permettre à tout le monde de l'intégrer est la plus inégalitaire qui soit. Il vaut mieux avoir un master de Paris 4 que de Créteil. En plus, le système s'entretient de lui-même puisque les étudiants savent que telle filière est plus facile à suivre que telle autre de l'université d'à-côté. Ça crée des inégalité de niveau flagrantes. Je te laisse conclure.
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne sont pas plus chères qu'une fac. Je signale aussi que j'ai des tas d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y arrive de la même façon qu'en fac.
Maintenant, il faudra un jour où l'autre s'attaquer à toutes ces formations qui forment d'excellents étudiants mais qui n'offrent aucun débouché (comme il faudra un jour s'attaquer à la carte des médecins).
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, Cumbalero <cumbalero@NOSPAM.yahoo.fr> a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux
d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur
l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de
toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre
le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont
suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses.
Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par
obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal.
Aujourd'hui, on a un système des plus pervers puisque tout le monde
peut entrer à l'université à partir du moment où il a le bac. Comme
l'intelligence humaine n'a pas évolué depuis quelques années, on se
retrouve avec des gens qui n'ont pas le niveau suffisant avec des tas de
problèmes à gérer et surtout avec une université française qui sous
prétexte de permettre à tout le monde de l'intégrer est la plus
inégalitaire qui soit. Il vaut mieux avoir un master de Paris 4 que de
Créteil. En plus, le système s'entretient de lui-même puisque les
étudiants savent que telle filière est plus facile à suivre que telle
autre de l'université d'à-côté. Ça crée des inégalité de niveau
flagrantes. Je te laisse conclure.
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je
signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne
sont pas plus chères qu'une fac. Je signale aussi que j'ai des tas
d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y
arrive de la même façon qu'en fac.
Maintenant, il faudra un jour où l'autre s'attaquer à toutes ces
formations qui forment d'excellents étudiants mais qui n'offrent aucun
débouché (comme il faudra un jour s'attaquer à la carte des médecins).
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 10-07-2009, ? propos de Re: A quoi peut bien servir Linux ?, Kevin Denis ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 10-07-2009, Cumbalero a écrit :
Tiens, ce serait une idée. Moduler le taux des bourses avec le taux d'emploi à la sortie.
Et tu le calcules comment ce taux?
Aucune idée, j'attends les propositions de JKB.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque sur l'attribution des bourses; i.e. qu'on paye des gens qui n'auront de toute façon aucun débouché à la sortie.
Un premier problème concerne effectivement cette correlation entre le taux d'emploi à la sortie, et l'attribution de ces bourses.
Un second problème consiste aussi à imaginer que les étudiants vont suivre benoitement la filière ou il y a plus de bourses. Cela signifie que des étudiants iront non par choix, mais par obligation dans certaines filières. Ca me semble bancal.
Aujourd'hui, on a un système des plus pervers puisque tout le monde peut entrer à l'université à partir du moment où il a le bac. Comme l'intelligence humaine n'a pas évolué depuis quelques années, on se retrouve avec des gens qui n'ont pas le niveau suffisant avec des tas de problèmes à gérer et surtout avec une université française qui sous prétexte de permettre à tout le monde de l'intégrer est la plus inégalitaire qui soit. Il vaut mieux avoir un master de Paris 4 que de Créteil. En plus, le système s'entretient de lui-même puisque les étudiants savent que telle filière est plus facile à suivre que telle autre de l'université d'à-côté. Ça crée des inégalité de niveau flagrantes. Je te laisse conclure.
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne sont pas plus chères qu'une fac. Je signale aussi que j'ai des tas d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y arrive de la même façon qu'en fac.
Maintenant, il faudra un jour où l'autre s'attaquer à toutes ces formations qui forment d'excellents étudiants mais qui n'offrent aucun débouché (comme il faudra un jour s'attaquer à la carte des médecins).
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Cumbalero
JKB a écrit :
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargenté s, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieur s ne sont pas plus chères qu'une fac.
Ce n'est pas un problème de frais d'inscription.
Il est bien plus facile d'avoir un job quand tu as 18h maxi de cours par semaine, que tu n'as jamais de stage, ni 2 ans de prépa à faire.
A+ JF
JKB a écrit :
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargenté s, je
signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieur s ne
sont pas plus chères qu'une fac.
Ce n'est pas un problème de frais d'inscription.
Il est bien plus facile d'avoir un job quand tu as 18h maxi de cours par
semaine, que tu n'as jamais de stage, ni 2 ans de prépa à faire.
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargenté s, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieur s ne sont pas plus chères qu'une fac.
Ce n'est pas un problème de frais d'inscription.
Il est bien plus facile d'avoir un job quand tu as 18h maxi de cours par semaine, que tu n'as jamais de stage, ni 2 ans de prépa à faire.
A+ JF
Kevin Denis
Le 10-07-2009, JKB a écrit :
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne sont pas plus chères qu'une fac.
J'ai payé moi-même mes études. Il était _impossible_ pour moi de faire une école d'ingénieur uniquement pour des raisons financières. La fac, par contre était dans mes moyens.
Je signale aussi que j'ai des tas d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y arrive de la même façon qu'en fac.
certes, certes, mais on parlait du coût d'entrée. Le travail pendant les études est un autre problème. Et j'ai testé pour vous aussi. -- Kevin
Le 10-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je
signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne
sont pas plus chères qu'une fac.
J'ai payé moi-même mes études. Il était _impossible_ pour moi de
faire une école d'ingénieur uniquement pour des raisons financières.
La fac, par contre était dans mes moyens.
Je signale aussi que j'ai des tas
d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y
arrive de la même façon qu'en fac.
certes, certes, mais on parlait du coût d'entrée. Le travail pendant
les études est un autre problème. Et j'ai testé pour vous aussi.
--
Kevin
Concernant les filières proposées à ceux qui sont désargentés, je signale aimablement que l'immense majorité des écoles d'ingénieurs ne sont pas plus chères qu'une fac.
J'ai payé moi-même mes études. Il était _impossible_ pour moi de faire une école d'ingénieur uniquement pour des raisons financières. La fac, par contre était dans mes moyens.
Je signale aussi que j'ai des tas d'étudiants en école d'ingé qui sont obligés de bosser à côté. On y arrive de la même façon qu'en fac.
certes, certes, mais on parlait du coût d'entrée. Le travail pendant les études est un autre problème. Et j'ai testé pour vous aussi. -- Kevin
Nicolas George
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$, a écrit :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Mais si tout le monde était logé à la même enseigne
Définis précisément ce que tu entends par là.
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$1@writer.imaginet.fr>, a écrit :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris
devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que
les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de
prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Mais si tout le monde était logé à la même
enseigne
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$, a écrit :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la société que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Mais si tout le monde était logé à la même enseigne
Définis précisément ce que tu entends par là.
Kevin Denis
Le 10-07-2009, JKB a écrit :
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
Cette habitude des politiques de parler et parler avant les actes, sans doute.
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des actionnaires qui ne sont même pas salariés
Nous ne parlons pas des mêmes.
(parce que c'est interdit par la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tu viens dire que les étudiants font des études qui ne les mènent à rien, je te retourne la question. Qui sont ces gens, suffisement malins pour monter une boîte mais qui gagnent moins que tout le monde. C'est par altruisme ou par goût de la pauvreté? Curieusement, après avoir parlé avec pas mal de ces personnes, je n'ai jamais réellement su combien ils gagnaient réellement. Néanmoins, ils prenaient des vacances, agrandissaient la maison, changeaient régulièrement de voitures, etc... Je me demande si ce n'est pas un spécificité française de se plaindre des taxes, des impôts qui nous tondent et que le voisin gagne plus alors qu'il bosse moins. In fine, j'aimerais des chiffres _fiables_.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot
Certes.
(mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument rien pour le salarié de base.
Et c'est la ou tu te trompes. Mais la raison n'est pas financière.
Quand un patron décrète que la situation est difficile, qu'il faut licencier, que les salariés n'auront pas de primes et que les dates de vacances seront modulées par les RH alors que dans le même temps il change de voiture de fonction pour la BM du dessus et qu'il s'augmente, oui c'est agaçant. De manière comptable, la BM c'est une goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat. Et ça, toute les belles théories comptables et financières ne le comprennent pas.
Lorsque tout le monde ralait contre la fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond.
Je te remercie, tu as toujours eu un tact très particulier.
Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation actuelle.
Ce qu'il y a de curieux, c'est que cette réflexion est partagée par tout le monde. Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a de grandes chances que ce soit le voisin. -- Kevin
Le 10-07-2009, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui
sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut
pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la
remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait
parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
Cette habitude des politiques de parler et parler avant les actes,
sans doute.
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des
actionnaires qui ne sont même pas salariés
Nous ne parlons pas des mêmes.
(parce que c'est interdit par
la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui
sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tu viens dire que les étudiants font des études qui ne les mènent à
rien, je te retourne la question. Qui sont ces gens, suffisement
malins pour monter une boîte mais qui gagnent moins que tout le monde.
C'est par altruisme ou par goût de la pauvreté?
Curieusement, après avoir parlé avec pas mal de ces personnes, je n'ai
jamais réellement su combien ils gagnaient réellement. Néanmoins, ils
prenaient des vacances, agrandissaient la maison, changeaient
régulièrement de voitures, etc... Je me demande si ce n'est pas un
spécificité française de se plaindre des taxes, des impôts qui nous
tondent et que le voisin gagne plus alors qu'il bosse moins. In fine,
j'aimerais des chiffres _fiables_.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations
de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot
Certes.
(mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire
pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent
qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais
qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument
rien pour le salarié de base.
Et c'est la ou tu te trompes.
Mais la raison n'est pas financière.
Quand un patron décrète que la situation est difficile, qu'il faut
licencier, que les salariés n'auront pas de primes et que les dates
de vacances seront modulées par les RH alors que dans le même temps
il change de voiture de fonction pour la BM du dessus et qu'il
s'augmente, oui c'est agaçant. De manière comptable, la BM c'est une
goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui
qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat. Et ça,
toute les belles théories comptables et financières ne le comprennent
pas.
Lorsque tout le monde ralait contre la
fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est
peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les
salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque
salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros
mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu
le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que
lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve
ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond.
Je te remercie, tu as toujours eu un tact très particulier.
Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige
toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation
actuelle.
Ce qu'il y a de curieux, c'est que cette réflexion est partagée par
tout le monde.
Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a de
grandes chances que ce soit le voisin.
--
Kevin
La TP, c'est fini, il me semble. (remplacée par un nouvel impôt, qui sera une nouvelle sorte de taxe foncière, mais chut, il ne faut pas le dire).
Non. Il est question de supprimer une _partie_ de la TP et de la remplacer par autre chose. Et pour ton information, ce n'est pas fait parce qu'on vient de payer les avances de TP pour l'année 2009.
Cette habitude des politiques de parler et parler avant les actes, sans doute.
Ces pauvres actionnaires.
La plupart des patrons de PME (et j'en connais pas mal) sont des actionnaires qui ne sont même pas salariés
Nous ne parlons pas des mêmes.
(parce que c'est interdit par la loi) et touchent moins que leurs salariés (avec des dividentes qui sont imposés sur l'IR et sur la CGS).
Tu viens dire que les étudiants font des études qui ne les mènent à rien, je te retourne la question. Qui sont ces gens, suffisement malins pour monter une boîte mais qui gagnent moins que tout le monde. C'est par altruisme ou par goût de la pauvreté? Curieusement, après avoir parlé avec pas mal de ces personnes, je n'ai jamais réellement su combien ils gagnaient réellement. Néanmoins, ils prenaient des vacances, agrandissaient la maison, changeaient régulièrement de voitures, etc... Je me demande si ce n'est pas un spécificité française de se plaindre des taxes, des impôts qui nous tondent et que le voisin gagne plus alors qu'il bosse moins. In fine, j'aimerais des chiffres _fiables_.
Les grandes entreprises semblent avoir moins de mal. Et les augmentations de salaires des grands patrons fait frémir.
Calcul idiot
Certes.
(mais je ne suis pas pour ces augmentations de salaire pour autant). Le salaire du grand patron est une misère dans l'argent qui passe par les caisses de ces boîtes. Je sais que tu vas hurler, mais qu'on les double ou qu'on les divise par deux, ça ne changera absolument rien pour le salarié de base.
Et c'est la ou tu te trompes. Mais la raison n'est pas financière.
Quand un patron décrète que la situation est difficile, qu'il faut licencier, que les salariés n'auront pas de primes et que les dates de vacances seront modulées par les RH alors que dans le même temps il change de voiture de fonction pour la BM du dessus et qu'il s'augmente, oui c'est agaçant. De manière comptable, la BM c'est une goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat. Et ça, toute les belles théories comptables et financières ne le comprennent pas.
Lorsque tout le monde ralait contre la fermeture de Molex, je suis allé voir une information fiable (qui est peut-être toujours sur le site de la CGT). En considérant que tous les salariés licenciés était payés au SMIC (je suis optimiste), chaque salarié permettait un bénéfice net avant investissement de 100 euros mensuels. Je défie quiconque de maintenir une activité industrielle vu le prix d'une machine-outil dans ces conditions. Après, il est vrai que lorsqu'on parle de 800 000 euros de bénéfice, tout de suite, on trouve ça scandaleux ! Bref, ta réflexion est du type bas de plafond.
Je te remercie, tu as toujours eu un tact très particulier.
Ce qui aurait même tendance à me faire vomir, c'est qu'on fustige toujours les mêmes sans combattre les vrais coupables de la situation actuelle.
Ce qu'il y a de curieux, c'est que cette réflexion est partagée par tout le monde. Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a de grandes chances que ce soit le voisin. -- Kevin
Cumbalero
Nicolas George a écrit :
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$, a écri t :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la socié té que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent? Non. Il y a donc d'autres sources de recettes pour les prélèvements que le seul fruit du travail.
Mais si tout le monde était logé à la même enseigne
Définis précisément ce que tu entends par là.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc e n accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher qu e j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM o u dans l'art?
Au delà, comment est-il possible que le big boss de mon client ait allégé ses impôts de près de 40% simplement en traversant la fron tière? C'est beau l'Europe quand il s'agit de normaliser le diamètre autorisé pour l'appellation "mortadelle", mais dès qu'il s'agit de s'attaquer au x vrais problèmes des vrais gens...
A+ JF
Nicolas George a écrit :
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$1@writer.imaginet.fr>, a écri t :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris
devrait être supportée par une part un peu plus large de la socié té que
les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de
prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent? Non. Il y a
donc d'autres sources de recettes pour les prélèvements que le seul
fruit du travail.
Mais si tout le monde était logé à la même
enseigne
Définis précisément ce que tu entends par là.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à
être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc e n
accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de
niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher qu e
j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de
chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM o u
dans l'art?
Au delà, comment est-il possible que le big boss de mon client ait
allégé ses impôts de près de 40% simplement en traversant la fron tière?
C'est beau l'Europe quand il s'agit de normaliser le diamètre autorisé
pour l'appellation "mortadelle", mais dès qu'il s'agit de s'attaquer au x
vrais problèmes des vrais gens...
Cumbalero , dans le message <h37apn$rol$, a écri t :
Justement. Il se trouve que la solidarité nationale que tu décris devrait être supportée par une part un peu plus large de la socié té que les seules forces travailleuses, pour une approche plus globale.
Ce que tu dis est tout simplement un non-sens : il n'est pas _possible_ de prélever ailleurs, parce qu'il n'y a rien à prélever.
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent? Non. Il y a donc d'autres sources de recettes pour les prélèvements que le seul fruit du travail.
Mais si tout le monde était logé à la même enseigne
Définis précisément ce que tu entends par là.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc e n accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher qu e j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM o u dans l'art?
Au delà, comment est-il possible que le big boss de mon client ait allégé ses impôts de près de 40% simplement en traversant la fron tière? C'est beau l'Europe quand il s'agit de normaliser le diamètre autorisé pour l'appellation "mortadelle", mais dès qu'il s'agit de s'attaquer au x vrais problèmes des vrais gens...
A+ JF
Nicolas George
Cumbalero , dans le message <h37dqb$sis$, a écrit :
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent?
Non, mais il n'y a que le travaille qui produise quelque chose qui puisse être acheté avec de l'argent.
Tu n'as toujours pas assimilé le fait que l'argent n'a pas de valeur en soi, mais seulement quand on l'échange contre des richesses.
Or sans ce prérequis indispensable, aucun raisonnement économique ne peut mener à quoi que ce soit.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc en accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher que j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM ou dans l'art?
Oui, il y a trop de niches fiscales créées par pur clientélisme, et il serait clairement plus efficace et plus équitable de les supprimer.
Mais il faut quand même garder les ordres de grandeur en tête : une niche, comme son nom l'indique, ça concerne peu de monde, et même s'il y en a beaucoup, au total, la proportion du budget concernée reste relativement faible.
Cumbalero , dans le message <h37dqb$sis$1@writer.imaginet.fr>, a écrit :
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent?
Non, mais il n'y a que le travaille qui produise quelque chose qui puisse
être acheté avec de l'argent.
Tu n'as toujours pas assimilé le fait que l'argent n'a pas de valeur en soi,
mais seulement quand on l'échange contre des richesses.
Or sans ce prérequis indispensable, aucun raisonnement économique ne peut
mener à quoi que ce soit.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à
être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc en
accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de
niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher que
j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de
chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM ou
dans l'art?
Oui, il y a trop de niches fiscales créées par pur clientélisme, et il
serait clairement plus efficace et plus équitable de les supprimer.
Mais il faut quand même garder les ordres de grandeur en tête : une niche,
comme son nom l'indique, ça concerne peu de monde, et même s'il y en a
beaucoup, au total, la proportion du budget concernée reste relativement
faible.
Cumbalero , dans le message <h37dqb$sis$, a écrit :
Il n'y a que par le travail qu'on peut gagner de l'argent?
Non, mais il n'y a que le travaille qui produise quelque chose qui puisse être acheté avec de l'argent.
Tu n'as toujours pas assimilé le fait que l'argent n'a pas de valeur en soi, mais seulement quand on l'échange contre des richesses.
Or sans ce prérequis indispensable, aucun raisonnement économique ne peut mener à quoi que ce soit.
Sans aller jusqu'aux cas extrêmes comme le père Pinault qui arrive à être non imposable en rachetant des parts de sa propre boite (et donc en accroissant un peu plus sa fortune personnelle), il y a tellement de niches fiscales à la con pour ceux qui ont un peu de sous à cacher que j'imagine que ça doit être assez amusant pour les riches de France de chercher chaque année où aller en remettre un peu. Dans les DOM-TOM ou dans l'art?
Oui, il y a trop de niches fiscales créées par pur clientélisme, et il serait clairement plus efficace et plus équitable de les supprimer.
Mais il faut quand même garder les ordres de grandeur en tête : une niche, comme son nom l'indique, ça concerne peu de monde, et même s'il y en a beaucoup, au total, la proportion du budget concernée reste relativement faible.
Cumbalero
Kevin Denis a écrit :
goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat.
Il n'est pas interdit au salarié de prendre un peu de recul et de réfléchir, tout de même.
Qu'il prenne le prix de la bagnole et le mettre en rapport avec les autres chiffres qu'il trouvera dans le bilan.
Note que l'actionnaire aussi pourrait réfléchir... Pour lui, la masse salariale c'est nécessairement de l'argent jeté par les fenêtres. D u coup, au lieu d'être embauché par mes clients, je leur coute 4 à 5 fois plus cher, mais je suis sur des lignes budgétaires "projet", donc de l'investissement, et ça l'actionnaire, il aime. Dans les faits, l'actionnaire pourrait faire plus de 70% d'économies en acceptant l'idé e que mon cerveau et mes mains sur le clavier produisent de la richesse.
Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a d e grandes chances que ce soit le voisin.
L'ensemble des politiques depuis la Libération qui, tous acoquinés av ec les grands patrons, ont construit le système permettant aux riches de devenir plus riches et aux pauvres de devenir plus pauvres, en particulier en périodes de "crises", entretenues et provoquées à un rythme très régulier par ce même système.
A+ JF
Kevin Denis a écrit :
goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui
qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat.
Il n'est pas interdit au salarié de prendre un peu de recul et de
réfléchir, tout de même.
Qu'il prenne le prix de la bagnole et le mettre en rapport avec les
autres chiffres qu'il trouvera dans le bilan.
Note que l'actionnaire aussi pourrait réfléchir... Pour lui, la masse
salariale c'est nécessairement de l'argent jeté par les fenêtres. D u
coup, au lieu d'être embauché par mes clients, je leur coute 4 à 5 fois
plus cher, mais je suis sur des lignes budgétaires "projet", donc de
l'investissement, et ça l'actionnaire, il aime. Dans les faits,
l'actionnaire pourrait faire plus de 70% d'économies en acceptant l'idé e
que mon cerveau et mes mains sur le clavier produisent de la richesse.
Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a d e
grandes chances que ce soit le voisin.
L'ensemble des politiques depuis la Libération qui, tous acoquinés av ec
les grands patrons, ont construit le système permettant aux riches de
devenir plus riches et aux pauvres de devenir plus pauvres, en
particulier en périodes de "crises", entretenues et provoquées à un
rythme très régulier par ce même système.
goutte d'eaui dans le bilan. Du point de vue du ressenti de celui qui bosse, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est un crachat.
Il n'est pas interdit au salarié de prendre un peu de recul et de réfléchir, tout de même.
Qu'il prenne le prix de la bagnole et le mettre en rapport avec les autres chiffres qu'il trouvera dans le bilan.
Note que l'actionnaire aussi pourrait réfléchir... Pour lui, la masse salariale c'est nécessairement de l'argent jeté par les fenêtres. D u coup, au lieu d'être embauché par mes clients, je leur coute 4 à 5 fois plus cher, mais je suis sur des lignes budgétaires "projet", donc de l'investissement, et ça l'actionnaire, il aime. Dans les faits, l'actionnaire pourrait faire plus de 70% d'économies en acceptant l'idé e que mon cerveau et mes mains sur le clavier produisent de la richesse.
Bien sûr, personne ne nomme ces fameux vrais coupables, mais il y a d e grandes chances que ce soit le voisin.
L'ensemble des politiques depuis la Libération qui, tous acoquinés av ec les grands patrons, ont construit le système permettant aux riches de devenir plus riches et aux pauvres de devenir plus pauvres, en particulier en périodes de "crises", entretenues et provoquées à un rythme très régulier par ce même système.