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A quoi peut bien servir Linux ?

731 réponses
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Jérémie Bottone
Bonjour à tous,

Je pose cette question, un brin provoquante

Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que

- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité

- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système

- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement

- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?

- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens

- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)

Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?

Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher

Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?

Pour les familles, Linux n'a aucune valeure

Salutations,

Jérémie

10 réponses

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Nicolas George
remy , dans le message <h3po32$vmq$, a écrit :
<snip>

Si tu veux t'adresser à moi, fais-le de manière intelligible.
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Richard Delorme
Le 17/07/2009 16:11, Nicolas George a écrit :
Michel Talon, dans le message<h3pvj0$2fva$,
a écrit :
Toute l'évolution de
l'économie moderne consiste à substituer des machines au travail,



Les machines ne fonctionnent pas toutes seules, il faut au moins un
technicien pour les superviser. Un technicien avec des machines produit plus
que des dizaines d'ouvriers avec des outils manuels, on appelle ça la hausse
de la productivité, mais le fait fondamental demeure : c'est le travail du
technicien, aidé de ses outils évolués, qui produit de la richesse.



Même si cela reste rare, l'usine à zéro-ouvrier existe déjà. Sans la
possibilité de délocaliser le travail vers des zones géographiques à
très bas coût, je suis convaincu que son développement serait plus
important.

Accessoirement, si on sait bien automatiser les métiers du primaire et du
secondaire, pour le tertiaire, les richesses créées sous forme de service,
il faudra repasser.



Tu plaisante ? Les exemples de richesse créées dans le tertiaire avec
personne, ou de moins en moins de personnes abondent :
Le métro sans chauffeur, les caisses automatiques (sans caissières),
l'informatique qui remplace la secrétaire, les pompes à essences sans
pompistes (ni caissière), etc.

--
Richard
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Nicolas George
Richard Delorme , dans le message
<4a6090aa$0$12648$, a écrit :
Même si cela reste rare, l'usine à zéro-ouvrier existe déjà.



Même s'il n'est pas sur place, il y a toujours quelqu'un de responsable.

Tu plaisante ? Les exemples de richesse créées dans le tertiaire avec
personne, ou de moins en moins de personnes abondent :



Avec moins de personnes, oui. Avec strictement personne, non.

Et même si on arrivait à un niveau d'automatisation asimovien, on peut
également considérer les machines comme des acteurs économiques, dont le
travail est prélevé en totalité par leur propriétaire.
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JKB
Le 17-07-2009, ? propos de
Re: A quoi peut bien servir Linux ?,
Nicolas George ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Richard Delorme , dans le message
<4a6090aa$0$12648$, a écrit :
Même si cela reste rare, l'usine à zéro-ouvrier existe déjà.



Même s'il n'est pas sur place, il y a toujours quelqu'un de responsable.

Tu plaisante ? Les exemples de richesse créées dans le tertiaire avec
personne, ou de moins en moins de personnes abondent :



Avec moins de personnes, oui. Avec strictement personne, non.

Et même si on arrivait à un niveau d'automatisation asimovien, on peut
également considérer les machines comme des acteurs économiques, dont le
travail est prélevé en totalité par leur propriétaire.



En partie. Il a fallu acheter ces machines, c'est le pendant du
salaire de l'ouvrier.

JKB

--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
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Nicolas George
JKB , dans le message , a
écrit :
En partie. Il a fallu acheter ces machines, c'est le pendant du
salaire de l'ouvrier.



L'achat / la fabrication des machines correspond plutôt à la croissance et
la formation de l'ouvrier.
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talon
JKB wrote:

En partie. Il a fallu acheter ces machines, c'est le pendant du
salaire de l'ouvrier.



Pour parler comme Marx, c'est le capital. On a substitué de plus en plus
de capital au travail, donc c'est sans grande surprise que la
rémunération du capital est devenue meilleure que celle du travail.
On peut très bien imaginer que l'utilité du travail tende
asymptotiquement vers zéro, le problème c'est que les riches ne veulent
pas que les pauvres passent leur vie à glander, c'est une satisfaction
qu'ils se réservent pour eux.



JKB




--

Michel TALON
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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <h3q831$2ikh$,
a écrit :
Pour parler comme Marx, c'est le capital. On a substitué de plus en plus
de capital au travail, donc c'est sans grande surprise que la
rémunération du capital est devenue meilleure que celle du travail.
On peut très bien imaginer que l'utilité du travail tende
asymptotiquement vers zéro, le problème c'est que les riches ne veulent
pas que les pauvres passent leur vie à glander, c'est une satisfaction
qu'ils se réservent pour eux.



Ce que tu dis est vrai, mais c'est indépendant de mon discours.

Ce que j'essaie d'expliquer, c'est que tout ce qu'on mange, qu'on utilise,
dont on profite, etc., en un mot toutes les richesses ont été produites par
le _travail_ de quelqu'un (ou de quelque chose, admettons). La structure de
la société peut éventuellement faire que ce travail n'arrive pas sans
capital, et ceux qui possèdent le capital peuvent en profiter pour en
accaparer les fruits.

Mais le point central demeure : toute richesse a au départ été créée par le
travail de quelqu'un ou quelque chose.

Donc la valeur de toute unité monétaire en circulation correspond au travail
de quelqu'un au quelque chose.

S'il n'y a pas de travail, il n'y pas de richesses produites, et l'argent ne
vaut rien.
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gabriel le vrai gloppeur
Nicolas George a écrit :
Michel Talon, dans le message <h3q831$2ikh$,
a écrit :
Pour parler comme Marx, c'est le capital. On a substitué de plus en plus
de capital au travail, donc c'est sans grande surprise que la
rémunération du capital est devenue meilleure que celle du travail.
On peut très bien imaginer que l'utilité du travail tende
asymptotiquement vers zéro, le problème c'est que les riches ne veulent
pas que les pauvres passent leur vie à glander, c'est une satisfaction
qu'ils se réservent pour eux.



Ce que tu dis est vrai, mais c'est indépendant de mon discours.

Ce que j'essaie d'expliquer, c'est que tout ce qu'on mange, qu'on utilise,
dont on profite, etc., en un mot toutes les richesses ont été produites par
le _travail_ de quelqu'un (ou de quelque chose, admettons). La structure de
la société peut éventuellement faire que ce travail n'arrive pas sans
capital, et ceux qui possèdent le capital peuvent en profiter pour en
accaparer les fruits.

Mais le point central demeure : toute richesse a au départ été créée par le
travail de quelqu'un ou quelque chose.

Donc la valeur de toute unité monétaire en circulation correspond au travail
de quelqu'un au quelque chose.

S'il n'y a pas de travail, il n'y pas de richesses produites, et l'argent ne
vaut rien.




en réalité c'est faux, regarde la bulle
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Dellara
Nicolas George a papoté sur Usenet le 17 juillet 2009 10:40:

Si tu veux t'adresser à moi, fais-le de manière intelligible.


Prétentieux et condescendant comme d'habitude.
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Mihamina Rakotomandimby
07/17/2009 07:15 PM, Michel Talon:
asymptotiquement vers zéro, le problème c'est que les riches ne veulent
pas que les pauvres passent leur vie à glander, c'est une satisfaction
qu'ils se réservent pour eux.



Les "riches" ne glandent pas: ils doivent travailler pour maintenir leur train
de vie. Ca fait d'autant plus mal de tomber qu'on tombe de haut.
Ce n'est pas forcément du travail manuel, mais c'est du travail.