En 2010, quelqu'un a ouvert une bug sur le bugzilla du W3C en ce qui
concerne le tag <video> du HTML5 :
"<video> element needs to support some form of DRM solution"
https://www.w3.org/Bugs/Public/show_bug.cgi?id=10902
Il s'est fait jeté comme un malpropre, la discussion est néanmoins
intéressante.
Toujours est-il que ce monsieur n'en est pas resté là, et est un de ceux
à l'origine de la fameuse proposition que certains appellent "HollyWeb"
: "Encrypted Media Extensions" (EME) qui a passé début mai le cap
symbolique de "First Public Working Draft".
Un billet "DRM at the W3C? Not such a Bad Idea"
http://john.foliot.ca/drm-at-the-w3c/
La débat en cours (surtout mai 2013) :
http://lists.w3.org/Archives/Public/public-restrictedmedia/
(le débat a lieu là, vu que qu'il y a eu des menaces de bannir les
nuisibles de la liste officielle qui est normalement
http://lists.w3.org/Archives/Public/public-html-media/
Il me semble bien qu'on avait trollé ici en long en large et en travers
sur ces histoires de DRM il y a près de 10 ans, et ça fait vraiment une
drôle d'impression de voir ça arriver aujourd'hui au W3C.
--
Outright sale of ownership rights, rental and subscription have all been
around for centuries. The fact that the marginal cost of distribution is
falling doesn't have huge relevance for the business models.
--Mark Watson
Il est vrai qu'acheminer des marchandises sur des cours d'eau n'a rien à voir avec la navigation.
Oui, ce sont deux choses différentes.
Et totalement indépendantes, qui plus est.
En fait on n'a même pas besoin de savoir si un cours d'eau est navigable pour transporter des marchandises dessus.
C'est un question de moyen de transport.
Parce qu'il existe des moyens de transports sur l'eau qui ne dépendent pas de la navigabilité des cours d'eau ?
Sedenion
Le 26/05/2013 21:34, Doug713705 a écrit :
Anarchie vaincra !
Ben, si la France reste dans l'union européenne, ça va surtout être OGM vaincra, Libre échange vaincra, GPA vaincra, Nouvel Ordre Mondial vaincra et la bite des technocrates et de la finance mondiale dans ton cul vaincra... Je dis ça en toute amitié.
-- Usenet, demain, j'arrête.
Le 26/05/2013 21:34, Doug713705 a écrit :
Anarchie vaincra !
Ben, si la France reste dans l'union européenne, ça va surtout être OGM
vaincra, Libre échange vaincra, GPA vaincra, Nouvel Ordre Mondial
vaincra et la bite des technocrates et de la finance mondiale dans ton
cul vaincra... Je dis ça en toute amitié.
Ben, si la France reste dans l'union européenne, ça va surtout être OGM vaincra, Libre échange vaincra, GPA vaincra, Nouvel Ordre Mondial vaincra et la bite des technocrates et de la finance mondiale dans ton cul vaincra... Je dis ça en toute amitié.
-- Usenet, demain, j'arrête.
pehache
Le 24/05/13 08:37, Julien Arlandis a écrit :
Toxico Nimbus a écrit :
Le 24/05/2013 02:45, ST a écrit :
La musique, je n'en parle même pas. Une musique qui n'a pas passé l'épreuve du temps ne vaut même pas d'être écoutée
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps. Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera peut-être le classique de demain.
Avec internet il n'est plus besoin d'éditeurs, de producteurs ou de mécènes pour diffuser les oeuvres, le talent suffit.
Et pour les produire ?
Le 24/05/13 08:37, Julien Arlandis a écrit :
Toxico Nimbus a écrit :
Le 24/05/2013 02:45, ST a écrit :
La musique, je n'en parle même pas. Une musique qui n'a pas passé
l'épreuve du temps ne vaut même pas d'être écoutée
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été
soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps.
Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin
ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera
peut-être le classique de demain.
Avec internet il n'est plus besoin d'éditeurs, de producteurs ou de
mécènes pour diffuser les oeuvres, le talent suffit.
La musique, je n'en parle même pas. Une musique qui n'a pas passé l'épreuve du temps ne vaut même pas d'être écoutée
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps. Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera peut-être le classique de demain.
Avec internet il n'est plus besoin d'éditeurs, de producteurs ou de mécènes pour diffuser les oeuvres, le talent suffit.
Et pour les produire ?
pehache
Le 24/05/13 09:21, ST a écrit :
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps.
Ce qui ne change strictement rien ...
Une grande musique passera l'épreuve du temps, du piratage, elle passera toutes les épreuves parce qu'elle n'est pas écrite pour faire de l'argent pour la musique en elle même.
Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera peut-être le classique de demain.
Nous n'avons gardé du passé qu'une infime portion de ce qui y a été créé. Ce qui nous est arrivé est beau et grand, ce qui a été oublié ne valait sans doute pas grand chose.
Ca tu n'en sais rien du tout, puisque par définition on ne sait pas à quoi ressemblait ce qui a été perdu.
Le 24/05/13 09:21, ST a écrit :
On 2013-05-24, Toxico Nimbus <toxn@free.fr> wrote:
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été
soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps.
Ce qui ne change strictement rien ...
Une grande musique passera l'épreuve du temps, du piratage, elle passera
toutes les épreuves parce qu'elle n'est pas écrite pour faire de
l'argent pour la musique en elle même.
Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin
ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera
peut-être le classique de demain.
Nous n'avons gardé du passé qu'une infime portion de ce qui y a été
créé. Ce qui nous est arrivé est beau et grand, ce qui a été oublié ne
valait sans doute pas grand chose.
Ca tu n'en sais rien du tout, puisque par définition on ne sait pas à
quoi ressemblait ce qui a été perdu.
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps.
Ce qui ne change strictement rien ...
Une grande musique passera l'épreuve du temps, du piratage, elle passera toutes les épreuves parce qu'elle n'est pas écrite pour faire de l'argent pour la musique en elle même.
Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera peut-être le classique de demain.
Nous n'avons gardé du passé qu'une infime portion de ce qui y a été créé. Ce qui nous est arrivé est beau et grand, ce qui a été oublié ne valait sans doute pas grand chose.
Ca tu n'en sais rien du tout, puisque par définition on ne sait pas à quoi ressemblait ce qui a été perdu.
pehache
Le 23/05/13 16:49, Julien Arlandis a écrit :
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on aurait une situation plus facile à vivre.
Ce qui est intolérable c'est cette surenchère sécuritaire pour protéger la rente d'une industrie qui prend en otage la liberté et la culture. Quand va on enfin comprendre qu'avec les moyens technologiques dont nous disposons il est tout à fait improductif d'empêcher les gens de s'échanger des données numériques, c'est tout aussi contre nature que les lois féodales d'antan qui interdisaient la masturbation chez les enfants. Et puis si la culture s'acquiert sans payer, c'est autant de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner d'autres secteurs de l'économie. Je m'étonne toujours que cet argument bourré de bon sens ne soit jamais évoqué.
Si la "culture" s'acquiert sans payer, de quoi vivent ceux qui la créent (que ce soit les artistes ou tous les techniciens qui sont autour ?)
Le 23/05/13 16:49, Julien Arlandis a écrit :
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage
systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs
découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on
retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette
responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on
aurait une situation plus facile à vivre.
Ce qui est intolérable c'est cette surenchère sécuritaire pour
protéger la rente d'une industrie qui prend en otage la liberté et la
culture. Quand va on enfin comprendre qu'avec les moyens technologiques
dont nous disposons il est tout à fait improductif d'empêcher les gens
de s'échanger des données numériques, c'est tout aussi contre nature
que les lois féodales d'antan qui interdisaient la masturbation chez
les enfants. Et puis si la culture s'acquiert sans payer, c'est autant
de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner d'autres secteurs de
l'économie. Je m'étonne toujours que cet argument bourré de bon sens
ne soit jamais évoqué.
Si la "culture" s'acquiert sans payer, de quoi vivent ceux qui la créent
(que ce soit les artistes ou tous les techniciens qui sont autour ?)
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on aurait une situation plus facile à vivre.
Ce qui est intolérable c'est cette surenchère sécuritaire pour protéger la rente d'une industrie qui prend en otage la liberté et la culture. Quand va on enfin comprendre qu'avec les moyens technologiques dont nous disposons il est tout à fait improductif d'empêcher les gens de s'échanger des données numériques, c'est tout aussi contre nature que les lois féodales d'antan qui interdisaient la masturbation chez les enfants. Et puis si la culture s'acquiert sans payer, c'est autant de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner d'autres secteurs de l'économie. Je m'étonne toujours que cet argument bourré de bon sens ne soit jamais évoqué.
Si la "culture" s'acquiert sans payer, de quoi vivent ceux qui la créent (que ce soit les artistes ou tous les techniciens qui sont autour ?)
pehache
Le 23/05/13 18:46, Julien Arlandis a écrit :
Yliur a écrit :
Le Thu, 23 May 13 16:49:37 +0200 Julien Arlandis a écrit :
Et puis si la culture s'acquiert sans payer, c'est autant de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner d'autres secteurs de l'économie. Je m'étonne toujours que cet argument bourré de bon sens ne soit jamais évoqué.
Parce que la question liée à la contrefaçon n'est pas de savoir si l'économie dans son ensemble tourne mais si un secteur donné (par exemple la création musicale) reçoit assez de financements pour fonctionner.
Quand on achète un CD, une partie de l'argent se dilue en pure perte dans des coûts de distribution sans profiter à personne,
Beh si, déjà à ceux qui travaillent à la distribution.
alors que tout CD piraté libère des financements pour d'autres bien et services qui ne peuvent pas nécessairement être dupliqués. Si on a le choix entre un CD ou une pizza, il est absurde de choisir le CD car la pizza ne peut pas être fabriquée sans effort alors que la copie numérique si.
A l'origine il a fallu que des gens travaillent pour créer ce qui est sur le CD. Donc toujours la même question : comment sont-ils rémunérés si personne ne paie ?
Le 23/05/13 18:46, Julien Arlandis a écrit :
Yliur a écrit :
Le Thu, 23 May 13 16:49:37 +0200
Julien Arlandis <julien.arlandis@laposte.net> a écrit :
Et puis si la culture s'acquiert
sans payer, c'est autant de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner
d'autres secteurs de l'économie. Je m'étonne toujours que cet
argument bourré de bon sens ne soit jamais évoqué.
Parce que la question liée à la contrefaçon n'est pas de savoir si
l'économie dans son ensemble tourne mais si un secteur donné (par
exemple la création musicale) reçoit assez de financements pour
fonctionner.
Quand on achète un CD, une partie de l'argent se dilue en pure perte
dans des coûts de distribution sans profiter à personne,
Beh si, déjà à ceux qui travaillent à la distribution.
alors que
tout CD piraté libère des financements pour d'autres bien et services
qui ne peuvent pas nécessairement être dupliqués. Si on a le choix
entre un CD ou une pizza, il est absurde de choisir le CD car la pizza
ne peut pas être fabriquée sans effort alors que la copie numérique
si.
A l'origine il a fallu que des gens travaillent pour créer ce qui est
sur le CD. Donc toujours la même question : comment sont-ils rémunérés
si personne ne paie ?
Le Thu, 23 May 13 16:49:37 +0200 Julien Arlandis a écrit :
Et puis si la culture s'acquiert sans payer, c'est autant de pouvoir d'achat libéré pour faire tourner d'autres secteurs de l'économie. Je m'étonne toujours que cet argument bourré de bon sens ne soit jamais évoqué.
Parce que la question liée à la contrefaçon n'est pas de savoir si l'économie dans son ensemble tourne mais si un secteur donné (par exemple la création musicale) reçoit assez de financements pour fonctionner.
Quand on achète un CD, une partie de l'argent se dilue en pure perte dans des coûts de distribution sans profiter à personne,
Beh si, déjà à ceux qui travaillent à la distribution.
alors que tout CD piraté libère des financements pour d'autres bien et services qui ne peuvent pas nécessairement être dupliqués. Si on a le choix entre un CD ou une pizza, il est absurde de choisir le CD car la pizza ne peut pas être fabriquée sans effort alors que la copie numérique si.
A l'origine il a fallu que des gens travaillent pour créer ce qui est sur le CD. Donc toujours la même question : comment sont-ils rémunérés si personne ne paie ?
pehache
Le 23/05/13 23:50, Julien Arlandis a écrit :
Je ne vois pas en quoi l'industrie culturelle prend en otage la liberté et la culture. T'interdit-on de lire, écouter ou voir ce que tu veux ? L'industrie conçoit des produits, en fait la promotion et en assure la distribution contre rémunération. À toi d'y trouver des qualités ou non.
Pourquoi payer pour la distribution industrielle alors qu'internet offre un circuit de distribution gratuit et abondant?
Pourquoi si peu d'artistes diffusent-ils gratuitement leurs oeuvres sur internet ?
C'est tout aussi improductif que d'empêcher quelqu'un de te piquer ton portefeuille ou ton portable dans la rue, et pourtant on continue d'essayer.
Pour que B vole A il faut qu'il y ait transfert illicite de richesse de A vers B, quand on parle du "piratage" il est question de gens qui assurent gratuitement leur propre réseau de distribution. Tu t'imagines peut être que chaque fois qu'un CD est échangé sur les pears, un CD disparait dans le stock du distributeur?
Tu n'as toujours pas répondu à la question : si personne ne paie, comment sont rémunérés ceux qui sont à l'origine de l'oeuvre ?
Le 23/05/13 23:50, Julien Arlandis a écrit :
Je ne vois pas en quoi l'industrie culturelle prend en otage la liberté
et la culture. T'interdit-on de lire, écouter ou voir ce que tu veux ?
L'industrie conçoit des produits, en fait la promotion et en assure la
distribution contre rémunération. À toi d'y trouver des qualités ou non.
Pourquoi payer pour la distribution industrielle alors qu'internet offre
un circuit de distribution gratuit et abondant?
Pourquoi si peu d'artistes diffusent-ils gratuitement leurs oeuvres sur
internet ?
C'est tout aussi improductif que d'empêcher quelqu'un de te piquer ton
portefeuille ou ton portable dans la rue, et pourtant on continue d'essayer.
Pour que B vole A il faut qu'il y ait transfert illicite de richesse de
A vers B, quand on parle du "piratage" il est question de gens qui
assurent gratuitement leur propre réseau de distribution. Tu t'imagines
peut être que chaque fois qu'un CD est échangé sur les pears, un CD
disparait dans le stock du distributeur?
Tu n'as toujours pas répondu à la question : si personne ne paie,
comment sont rémunérés ceux qui sont à l'origine de l'oeuvre ?
Je ne vois pas en quoi l'industrie culturelle prend en otage la liberté et la culture. T'interdit-on de lire, écouter ou voir ce que tu veux ? L'industrie conçoit des produits, en fait la promotion et en assure la distribution contre rémunération. À toi d'y trouver des qualités ou non.
Pourquoi payer pour la distribution industrielle alors qu'internet offre un circuit de distribution gratuit et abondant?
Pourquoi si peu d'artistes diffusent-ils gratuitement leurs oeuvres sur internet ?
C'est tout aussi improductif que d'empêcher quelqu'un de te piquer ton portefeuille ou ton portable dans la rue, et pourtant on continue d'essayer.
Pour que B vole A il faut qu'il y ait transfert illicite de richesse de A vers B, quand on parle du "piratage" il est question de gens qui assurent gratuitement leur propre réseau de distribution. Tu t'imagines peut être que chaque fois qu'un CD est échangé sur les pears, un CD disparait dans le stock du distributeur?
Tu n'as toujours pas répondu à la question : si personne ne paie, comment sont rémunérés ceux qui sont à l'origine de l'oeuvre ?
RD
On Sun, 26 May 2013 22:26:42 +0200 pehache wrote:
Le 26/05/13 21:35, RD a écrit : > On Sun, 26 May 2013 21:24:20 +0200 > pehache wrote: > >> Le 26/05/13 18:51, RD a écrit : >>>> >>>> Il est vrai qu'acheminer des marchandises sur des cours d'eau n'a ri en à >>>> voir avec la navigation. >>> >>> Oui, ce sont deux choses différentes. >>> >> >> Et totalement indépendantes, qui plus est. >> >> En fait on n'a même pas besoin de savoir si un cours d'eau est navig able >> pour transporter des marchandises dessus. > > C'est un question de moyen de transport. >
Parce qu'il existe des moyens de transports sur l'eau qui ne dépendent pas de la navigabilité des cours d'eau ?
Et s'ils n'existaient pas? Au choix.
--
On Sun, 26 May 2013 22:26:42 +0200
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le 26/05/13 21:35, RD a écrit :
> On Sun, 26 May 2013 21:24:20 +0200
> pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
>
>> Le 26/05/13 18:51, RD a écrit :
>>>>
>>>> Il est vrai qu'acheminer des marchandises sur des cours d'eau n'a ri en à
>>>> voir avec la navigation.
>>>
>>> Oui, ce sont deux choses différentes.
>>>
>>
>> Et totalement indépendantes, qui plus est.
>>
>> En fait on n'a même pas besoin de savoir si un cours d'eau est navig able
>> pour transporter des marchandises dessus.
>
> C'est un question de moyen de transport.
>
Parce qu'il existe des moyens de transports sur l'eau qui ne dépendent
pas de la navigabilité des cours d'eau ?
Le 26/05/13 21:35, RD a écrit : > On Sun, 26 May 2013 21:24:20 +0200 > pehache wrote: > >> Le 26/05/13 18:51, RD a écrit : >>>> >>>> Il est vrai qu'acheminer des marchandises sur des cours d'eau n'a ri en à >>>> voir avec la navigation. >>> >>> Oui, ce sont deux choses différentes. >>> >> >> Et totalement indépendantes, qui plus est. >> >> En fait on n'a même pas besoin de savoir si un cours d'eau est navig able >> pour transporter des marchandises dessus. > > C'est un question de moyen de transport. >
Parce qu'il existe des moyens de transports sur l'eau qui ne dépendent pas de la navigabilité des cours d'eau ?
Et s'ils n'existaient pas? Au choix.
--
pehache
Le 24/05/13 20:24, Emmanuel Florac a écrit :
Le Thu, 23 May 2013 14:08:29 +0200, Toxico Nimbus a écrit:
Un truc me rassure: les gens les plus insensibles à la question que je connais commencent à être sérieusement irrités par les DRMs. Les DRMs sont juste intolérables, et ça va finir par se savoir.
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on aurait une situation plus facile à vivre.
Malheureusement, entre Le fameux créateur de trolls Toxico Nimbus et d'autres créateurs, j'ai choisi:
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. Victor Hugo.
Le droit d'auteur, vraiment c'est pas possible. Un auteur n'a aucun droit. Je n'ai aucun droit. Je n'ai que des devoirs. Jean-Luc Godard.
Le droit d'auteur a été instauré pour permettre aux auteurs de vivre éventuellement de leurs créations, en leur offrant une autre alternative que crever de faim toute leur vie ou devoir travailler sur commande.
En soi je ne vois pas très bien en quoi c'est négatif.
Le fait est ce droit d'auteur, fondé sur le fait que l'oeuvre n'est pas facilement copiable, vole en éclats aujourd'hui qu'il est possible de copier facilement et à l'infini (certains types d'oeuvres, à défaut de tous).
Il n'en reste pas moins que la question de la rémunération des auteurs reste posée.
Le 24/05/13 20:24, Emmanuel Florac a écrit :
Le Thu, 23 May 2013 14:08:29 +0200, Toxico Nimbus a écrit:
Un truc me rassure: les gens les plus insensibles à la question que je
connais commencent à être sérieusement irrités par les DRMs. Les DRMs
sont juste intolérables, et ça va finir par se savoir.
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage
systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs
découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on
retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette
responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on
aurait une situation plus facile à vivre.
Malheureusement, entre Le fameux créateur de trolls Toxico Nimbus et
d'autres créateurs, j'ai choisi:
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il
appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les
intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de
l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce
serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre
préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Victor Hugo.
Le droit d'auteur, vraiment c'est pas possible. Un auteur n'a aucun
droit. Je n'ai aucun droit. Je n'ai que des devoirs.
Jean-Luc Godard.
Le droit d'auteur a été instauré pour permettre aux auteurs de vivre
éventuellement de leurs créations, en leur offrant une autre alternative
que crever de faim toute leur vie ou devoir travailler sur commande.
En soi je ne vois pas très bien en quoi c'est négatif.
Le fait est ce droit d'auteur, fondé sur le fait que l'oeuvre n'est pas
facilement copiable, vole en éclats aujourd'hui qu'il est possible de
copier facilement et à l'infini (certains types d'oeuvres, à défaut de
tous).
Il n'en reste pas moins que la question de la rémunération des auteurs
reste posée.
Le Thu, 23 May 2013 14:08:29 +0200, Toxico Nimbus a écrit:
Un truc me rassure: les gens les plus insensibles à la question que je connais commencent à être sérieusement irrités par les DRMs. Les DRMs sont juste intolérables, et ça va finir par se savoir.
Ce qui est intolérable, c'est qu'on trouve des justifications au pillage systématique des créateurs de "contenu culturel". Après, les DRMs découlent du droit d'un auteur à protéger lui-même son œuvre, qu'on retrouve dans pas mal de législations. Peut-être que si cette responsabilité était entièrement transférée aux administrations, on aurait une situation plus facile à vivre.
Malheureusement, entre Le fameux créateur de trolls Toxico Nimbus et d'autres créateurs, j'ai choisi:
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. Victor Hugo.
Le droit d'auteur, vraiment c'est pas possible. Un auteur n'a aucun droit. Je n'ai aucun droit. Je n'ai que des devoirs. Jean-Luc Godard.
Le droit d'auteur a été instauré pour permettre aux auteurs de vivre éventuellement de leurs créations, en leur offrant une autre alternative que crever de faim toute leur vie ou devoir travailler sur commande.
En soi je ne vois pas très bien en quoi c'est négatif.
Le fait est ce droit d'auteur, fondé sur le fait que l'oeuvre n'est pas facilement copiable, vole en éclats aujourd'hui qu'il est possible de copier facilement et à l'infini (certains types d'oeuvres, à défaut de tous).
Il n'en reste pas moins que la question de la rémunération des auteurs reste posée.
pehache
Le 24/05/13 10:19, Nicolas George a écrit :
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$, a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.
Et ce faisant, ils les ont pillés.
Ce n'est pas un hasard si tous les créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.
Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours s'en trouvent plutôt bien.
Peux-tu affirmer qu'ils s'en sortent tous bien ? Comme toujours, ceux qui s'en sortent bien sont ceux qui sont bons ET/OU qui savent se "vendre"... Combien d'élus par rapport à ceux qui sont sur la ligne de départ ?
Et si d'autres préfèrent passer par un éditeur/producteur, pour de multiples raisons qui leur appartiennent, où est le problème ?
Le 24/05/13 10:19, Nicolas George a écrit :
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$426a74cc@news.free.fr>,
a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.
Et ce faisant, ils les ont pillés.
Ce n'est pas un hasard si tous les
créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à
la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.
Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours
s'en trouvent plutôt bien.
Peux-tu affirmer qu'ils s'en sortent tous bien ? Comme toujours, ceux
qui s'en sortent bien sont ceux qui sont bons ET/OU qui savent se
"vendre"... Combien d'élus par rapport à ceux qui sont sur la ligne de
départ ?
Et si d'autres préfèrent passer par un éditeur/producteur, pour de
multiples raisons qui leur appartiennent, où est le problème ?
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$, a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.
Et ce faisant, ils les ont pillés.
Ce n'est pas un hasard si tous les créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.
Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours s'en trouvent plutôt bien.
Peux-tu affirmer qu'ils s'en sortent tous bien ? Comme toujours, ceux qui s'en sortent bien sont ceux qui sont bons ET/OU qui savent se "vendre"... Combien d'élus par rapport à ceux qui sont sur la ligne de départ ?
Et si d'autres préfèrent passer par un éditeur/producteur, pour de multiples raisons qui leur appartiennent, où est le problème ?