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Suppression de propos diffamatoires

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Sahand20007
Bonjour =E0 tous,


La question que je voudrais vous soumettre est la suivante : la
diffamation existe-t-elle lorsqu'il s'agit d'un pseudonyme internet ?
J'ai demand=E9 =E0 la mod=E9ration d'un forum la suppression de messages
diffamatoires me concernant (un internaute m'accuse, =E0 tort, de gourou
d'une secte, afin de salir ma r=E9putation sur ce forum), mais est-ce
possible lorsqu'il s'agit d'un pseudo et non d'une v=E9ritable
identit=E9 ? Que dit la C.N.I.L. =E0 ce sujet ?

Merci beaucoup pour vos informations.

10 réponses

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Ysabeau
Roland Garcia a écrit :

Un seul membre du public pouvant identifier la personne à son pseudo
suffit pour dire que la personne est identifiable.



ouais faudra tout de même convaincre l'officier de police judiciaire
chargé de l'enquête préalable. Et là c'est pas forcément gagné.

--
Yep


Ysabeau
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Roland Garcia
Ysabeau a écrit :
Roland Garcia a écrit :

Un seul membre du public pouvant identifier la personne à son pseudo
suffit pour dire que la personne est identifiable.



ouais faudra tout de même convaincre l'officier de police judiciaire
chargé de l'enquête préalable. Et là c'est pas forcément gagné.



Convaincu ou pas je ne vois pas ce que ça change.

--
Roland Garcia
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Xavier Martin-Dupont
Le 12 Sep 2007 19:43:41 GMT, Albert ARIBAUDécrivait:

Le Wed, 12 Sep 2007 21:18:48 +0200, Xavier Martin-Dupont a écrit:

Le 12 Sep 2007 14:42:57 GMT, Albert ARIBAUDécrivait:

Le Wed, 12 Sep 2007 16:21:47 +0200, Xavier Martin-Dupont a écrit:

Le 12 Sep 2007 10:46:07 GMT, Albert ARIBAUDécrivait:

Le Wed, 12 Sep 2007 11:06:43 +0200, Xavier Martin-Dupont a écrit:

Si vous diffamez Johnny Halliday, c'est bien Jean-Philippe Smet qui
portera plainte .
Quand le pseudonyme est parfaitement identifié comme appartenant à
une personne physique, la diffamation du pseudonyme vaut
diffamation de la personne qui le porte.



Sauf que l'on cause d'un pseudonyme sur Inernet qui est justement là
pour rendre la personne anonyme ce qui n'a rien à voir avec un nom
de scène.



La loi de 1881 ne se soucie pas des intentions du diffamé quant à son
emploi d'un pseudonyme, ni même de savoir si c'est lui qui a créé le
pseudonyme.



Le caractère nominatif de l'infraction suppose que l'on puisse
identifier une personne et pas "Toto le héro" ...



Précisément, la loi s'est refusée à imposer un caractère nominatif à
l'infraction en question, et s'est sagement limitée au fait que la
cible de la diffamation ou de l'injure soit identifiable.

Et je ne vois pas non le plus le rapport avec Encornet et Trotinette,
si l'on cause bien de la même chose...



Oui. Le rapport est que l'on a ici des pseudonymes, qui ne sont pas des
noms de scène, qui n'étaient pas connus du public, qui ont même été
inventés pour le besoin du livre ; on ne peut pas prétendre, donc, que
ces pseudonymes valaient un état civil. Pourtant, les plaignants s'y
sont reconnus, et le seul fait qu'on *pouvait* les y reconnaître (et
non qu'on les y reconnaissait forcément) a suffi a constituer le délit.



Sauf qu'il a falu qu'il établisse qu'on pouvait les reconnaitre sur la
base d'élément précis connus de tous. Ce dont serait bien incapable un
"Spy You" ou mon "toto le héro".



Nous ne pouvons pas affirmer qu'ils en seraient incapables. Par exemple,
nous ignorons le nombre d'individus connaissant la "véritable identité"
de Spyou.



Pas plus que l'inverse. Si ce n'est qu'il tombe sous le sens que celui qui
utilise un pseudo le fait pour ne pas rendre publique son identité réelle.
Ce point là est indiscutable. Le tribunal n'a pas à spéculer sur le nombre
d'individus "qui pourrait" mais sur le fait de savoir s'il peuvent l'être.
Si cela est impossible cela exclus la possibilité de la diffamation.

Enfin cettte piroutte juridique n'était
pas sans relation avec la notoriété des interessés mis en cause dans
l'article du canard enchaîné



Les dommages et intérêts ont certainement "bénéficié" de la notoriété,
mais les conclusions légales n'en ont pas dépendu.



Si ce n'est que cette jurisprdudence me semble bien isolée pourtant le cas
de figure sous une forme ou sur une autre me semble assez répandue. Et avec
un gisement comme le net on ne devait aps avoir grand mal à trouver un plus
grand nombre de cas d'espèce non ?

Il n'est donc pas nécessaire du tout que le pseudonyme d'un diffamé /
insulté soit connu pour que s'applique la loi de 1881 : elle
s'appliquera même pour le pseudo, par exemple, d'un posteur sur f.m.d.



Et bien un de ses 4 il se trouvera bien quelqu'un pour faire le test et
on verra bien. Moi je prévois que si il n'existe aucun autre élément
permetant d'identifier l'interessé en dehors du pseudonyme, il sera
débouté.



Ah, mais je suis d'accord avec vous sur ce point ; là où nous différons,
c'est que vous considérez qu'il n'en existe pas parce que vous ne les
connaissez pas, ce qui est une erreur à mon avis : la personne doit être
identifiable, et non pas identifiable par Xavier Martin-Dupont.



Non publiquement identifiable, j'ai suivi une affaire de ce genre d'un
copain attaqué par la scientologie qui avait fait des jeux de mots pas très
fin sur le patronyme de deux responsables de la sciento, le tout en
pastichant un article du canard enchaîné.

S'il a été finalement relaxé c'est parce qu'il était l'auteur d'un pastiche
et a pu bénéficier de la moindre rigueur - lié à ce type d'écrit -.
L'argument de l'identitification rendu difficile n'avait été écarté par le
tribunal que parce que sur le mêmes newsgroup les noms et les pseudos des
interessés avaient été utilisés ensembles permettant ainsi de les
identifier au yeux de tous. Dans son inerrogatoire il était clair que le
président cherchait à savoir s'il existait un élément concret permettant de
faire le lien avec les pseudos ("jeux de mots"). Voila un cas similaire à
Encornet et Trotinette mais a fallu établir un élément matériel pertinent
pour le démontrer. Ce qui indique qu'il n'était pas suffisant au yeux du
tribunal que les deux interessés puissent se reconnaitre auquel cas il eut
été innutile d'en passer par cet examen.


Avec votre raisonnement n'importe quel corbeau qui trolle à
n'en plus finir sur Usenet pourrait porte plainte pour insulte ou
diffamation à chaque fois qu'il se fait tailler les oreilles en pointe
...



N'importe lequel le peut. Et certains peuvent obtenir gain de cause. Pas
tous, bien évidemment, compte tenu de la généralisation formulée.

Maintenant vous trouverez toujours un avocat pour plaider mais ça ne
veut pas dire que le tribunal le suivra.



Vous venez de voir deux exemples où le tribunal a suivi.



Exemple sans rapport avec le sujet précis dont nous parlons.



Si : exemples où un tribunal a affirmé la diffamation bien que le diffamé
ait été désigné par un pseudonyme que nul n'associait au diffamé, preuve
de ce que diffamer un pseudo peut être condamné d'une part, et que
l'absence de notoriété *du pseudo* n'a pas d'importance.

Un parfait anonyme
sur usenet ou sur un forum web, inconnus de tous à part de lui même
ne fera jamais reconnaitre le caractère nominatif d'un pseudo à la
"Spyou".



Mais il n'en a pas besoin, justement.



Si justement il a besoin d'établir que le public puisse savoir qui il
est. Car s'il ne l'est pas on ne porte atteinte à son honneur ou à sa
considération aux yeux de personne



C'est là votre erreur : il n'est pas nécessaire que *le public* puisse
identifier le diffamé. Il est nécessaire qu'il soit identifiable, mais
pas forcément par tous.




Ho que si ce n'est pas parce que vous pourrez faire témoigner votre chien
ou votre poisson rouge ou votre carnet d'adresse meetic que démontrerez le
caractère public de la diffamation. Si vous allez devant un tribunal en
arguant qu'on vous a causé un préjudice considérable parce que les deux
électrons libres avec lesquels vous échangez des mails connaissent votre
nom vous démontrerez simplement que les propos en question ne vous ont pour
ainsi dire causé aucun préjudice et l'on pourra vous rétorquez que rien ne
démontre que ceux qui vous conaissent sous votre nom réel vous
connaitraient aussi sous votre pseudonyme.

C'est qu'en règle générale les personnes qui utilisent un pseudo sur Usenet
ou sur le web le font pour ne pas être identifié ou de leur proches ou de
leur collègues de travail et que c'est déjà en soi une protection
suffisante contre la diffamation n'étant pas identifiable, nul n'est
supposé pouvoir accorder aucun crédit aux allégations diffamatoires dont il
seraient l'objet.


Amicalement,



Itou
--

http://www.zelohim.org
le 12/09/2007 21:45:02
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Xavier Martin-Dupont
Le Wed, 12 Sep 2007 22:09:08 +0200, Roland Garciaécrivait:



Michel Bacqué a écrit :
Dominique G a écrit :

Il suffit de voir l'IP ou que le FAI/FSI la fournisse sur commission
rogatoire pour que la personne ne soit pas du tout anonyme.



Ce n'est pas parce qu'une personne est identifiable par la justice
qu'elle l'est par le public. Or c'est ce dernier qui compte.



Un seul membre du public pouvant identifier la personne à son pseudo
suffit pour dire que la personne est identifiable.



Là je suis beaucoup moins convaincus. Voir l'exemple donné au sujet de
l'affaire opposant un mais à deux membres éminents de la scientologie, ils
ont recherché des éléments qui dans le contexte du groupe rendaient
l'identification possible.

--

http://www.zelohim.org
le 12/09/2007 22:19:36
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Roland Garcia
Xavier Martin-Dupont a écrit :

Non publiquement identifiable, j'ai suivi une affaire de ce genre d'un
copain attaqué par la scientologie qui avait fait des jeux de mots pas très
fin sur le patronyme de deux responsables de la sciento, le tout en
pastichant un article du canard enchaîné.

S'il a été finalement relaxé c'est parce qu'il était l'auteur d'un pastiche
et a pu bénéficier de la moindre rigueur - lié à ce type d'écrit -.
L'argument de l'identitification rendu difficile n'avait été écarté par le
tribunal que parce que sur le mêmes newsgroup les noms et les pseudos des
interessés avaient été utilisés ensembles permettant ainsi de les
identifier au yeux de tous. Dans son inerrogatoire il était clair que le
président cherchait à savoir s'il existait un élément concret permettant de
faire le lien avec les pseudos ("jeux de mots"). Voila un cas similaire à
Encornet et Trotinette mais a fallu établir un élément matériel pertinent
pour le démontrer. Ce qui indique qu'il n'était pas suffisant au yeux du
tribunal que les deux interessés puissent se reconnaitre auquel cas il eut
été innutile d'en passer par cet examen.



"Identifiable" sous entend objectivement, il ne suffit pas que la
victime dise "c'est moi".

--
Roland Garcia
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Roland Garcia
Xavier Martin-Dupont a écrit :
Le Wed, 12 Sep 2007 22:09:08 +0200, Roland Garciaécrivait:


Michel Bacqué a écrit :
Dominique G a écrit :

Il suffit de voir l'IP ou que le FAI/FSI la fournisse sur commission
rogatoire pour que la personne ne soit pas du tout anonyme.


Ce n'est pas parce qu'une personne est identifiable par la justice
qu'elle l'est par le public. Or c'est ce dernier qui compte.


Un seul membre du public pouvant identifier la personne à son pseudo
suffit pour dire que la personne est identifiable.



Là je suis beaucoup moins convaincus. Voir l'exemple donné au sujet de
l'affaire opposant un mais à deux membres éminents de la scientologie, ils
ont recherché des éléments qui dans le contexte du groupe rendaient
l'identification possible.



On est d'accord, voir mon post précédent.

--
Roland Garcia
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Xavier Martin-Dupont
Le Wed, 12 Sep 2007 22:27:43 +0200, Roland Garciaécrivait:


Xavier Martin-Dupont a écrit :

Non publiquement identifiable, j'ai suivi une affaire de ce genre d'un
copain attaqué par la scientologie qui avait fait des jeux de mots pas très
fin sur le patronyme de deux responsables de la sciento, le tout en
pastichant un article du canard enchaîné.

S'il a été finalement relaxé c'est parce qu'il était l'auteur d'un pastiche
et a pu bénéficier de la moindre rigueur - lié à ce type d'écrit -.
L'argument de l'identitification rendu difficile n'avait été écarté par le
tribunal que parce que sur le mêmes newsgroup les noms et les pseudos des
interessés avaient été utilisés ensembles permettant ainsi de les
identifier au yeux de tous. Dans son inerrogatoire il était clair que le
président cherchait à savoir s'il existait un élément concret permettant de
faire le lien avec les pseudos ("jeux de mots"). Voila un cas similaire à
Encornet et Trotinette mais a fallu établir un élément matériel pertinent
pour le démontrer. Ce qui indique qu'il n'était pas suffisant au yeux du
tribunal que les deux interessés puissent se reconnaitre auquel cas il eut
été innutile d'en passer par cet examen.



"Identifiable" sous entend objectivement, il ne suffit pas que la
victime dise "c'est moi".



Quand je parle d'élément concret in situ c'est que les juges ont recherché
la preuve que l'on pouvait mettre en realtion les pseudo et les noms en
clair qu'il ne suffisait que X scientologue atteste qu'ils auraient
reconnus nos deux compères. En gros il ne suffit pas de faire attester ses
relations pour établir le caractère publique de la chose il faut un élément
matériel qui le démontre.

--

http://www.zelohim.org
le 12/09/2007 22:28:33
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Roland Garcia
Xavier Martin-Dupont a écrit :
Le 12 Sep 2007 14:42:57 GMT, Albert ARIBAUDécrivait:




Et je ne vois pas non le plus le rapport avec Encornet et Trotinette,
si l'on cause bien de la même chose...


Oui. Le rapport est que l'on a ici des pseudonymes, qui ne sont pas des
noms de scène, qui n'étaient pas connus du public, qui ont même été
inventés pour le besoin du livre ; on ne peut pas prétendre, donc, que
ces pseudonymes valaient un état civil. Pourtant, les plaignants s'y sont
reconnus, et le seul fait qu'on *pouvait* les y reconnaître (et non qu'on
les y reconnaissait forcément) a suffi a constituer le délit.



Sauf qu'il a falu qu'il établisse qu'on pouvait les reconnaitre sur la base
d'élément précis connus de tous.



dernière enchère: un élément objectif pas forcément connu de tous qui
fait qu'on pouvait les reconnaitre (et non qu'on les y reconnaissait
forcément) a suffi a constituer le délit.

--
Roland Garcia
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Xavier Martin-Dupont
Le Wed, 12 Sep 2007 23:19:49 +0200, Roland Garciaécrivait:

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Date: Wed, 12 Sep 2007 23:19:49 +0200
From: Roland Garcia
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Subject: Re: Suppression de propos diffamatoires
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Xavier Martin-Dupont a écrit :
Le 12 Sep 2007 14:42:57 GMT, Albert ARIBAUDécrivait:




Et je ne vois pas non le plus le rapport avec Encornet et Trotinette,
si l'on cause bien de la même chose...


Oui. Le rapport est que l'on a ici des pseudonymes, qui ne sont pas des
noms de scène, qui n'étaient pas connus du public, qui ont même été
inventés pour le besoin du livre ; on ne peut pas prétendre, donc, que
ces pseudonymes valaient un état civil. Pourtant, les plaignants s'y sont
reconnus, et le seul fait qu'on *pouvait* les y reconnaître (et non qu'on
les y reconnaissait forcément) a suffi a constituer le délit.



Sauf qu'il a falu qu'il établisse qu'on pouvait les reconnaitre sur la base
d'élément précis connus de tous.



dernière enchère: un élément objectif pas forcément connu de tous qui
fait qu'on pouvait les reconnaitre (et non qu'on les y reconnaissait
forcément) a suffi a constituer le délit.



Oui mais encore faut-il que cet élément objectif existe, je pense que dans
le cas standard du pseudonyme sur Usenetou sur le forum web lambda qui
l'utilise pour dissimuler son identité ça doit être tout sauf évident à
établir. Sauf accident l'utilisateur devrait dans un cas de ce genre
s'abstenir de fournir des élémetns objectifs pour préserver son anonymat.
--

http://www.zelohim.org
le 12/09/2007 23:47:39
Avatar
Roland Garcia
Xavier Martin-Dupont a écrit :

dernière enchère: un élément objectif pas forcément connu de tous qui
fait qu'on pouvait les reconnaitre (et non qu'on les y reconnaissait
forcément) a suffi a constituer le délit.



Oui mais encore faut-il que cet élément objectif existe, je pense que dans
le cas standard du pseudonyme sur Usenetou sur le forum web lambda qui
l'utilise pour dissimuler son identité ça doit être tout sauf évident à
établir. Sauf accident l'utilisateur devrait dans un cas de ce genre
s'abstenir de fournir des élémetns objectifs pour préserver son anonymat.



Un cas intéressant: http://www.maitre-eolas.fr/

Qui fait tout pour préserver son anonymat mais nul doute qu'il sera
éventuellement déclaré identifiable.

--
Roland Garcia