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Test de couleur vous serez probablement surpris....le retour.

193 réponses
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Fernand Naudin
Les cadors du test du 28/02/09 vont déchanter :


http://www.echalk.co.uk/amusements/OpticalIllusions/colourPerception/colourPerception2.html

De grosses et amusantes surprises dans tout ce site fort instructif :

celle-ci par exemple :

http://www.echalk.co.uk/amusements/OpticalIllusions/movingGears/movingGears.html

10 réponses

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Charles VASSALLO
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:

J'ai des yeux qui couvrent le Lab, moi.


Fichtre ! Celle-là, je vais l'encadrer.






Bonne pour la collec de frp, je vote. Pierre !

Celà dit, ça peut être assez correct, puisque le Lab couvre la
perception humaine, théoriquement.[...]



Non, ce ne peut pas être correct. L'espace LAB est infini dans tous les
sens, tout comme les espaces RVB, et il excède l'espace des couleurs
réelles. Il ne colle pas davantage à la perception de l'oeil que les
espaces RVB ou XYZ, dont il est un simple travestissement (une fois
qu'on a défini un blanc de référence).

Dans cet espace LAB, les couleurs visibles sont représentées dans la
figure http://cjoint.com/data/dmjXgmjGJM.htm (origine Bruce Lindbloom).
Lindbloom explique que ça sort un peu des limitations -127 < a,b < 128
utilisées dans la pratique. Le point important est que pour un couple
a,b donné, que a et b aient des valeurs raisonables ou non, on ne peut
pas avoir des couleurs réelles pour n'importe quelle luminosité : on ne
peut pas voir «tout LAB».

Charles
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Ghost-Rider
Bour-Brown a écrit :
Delestaque a écrit

Je ne sais plus ici qui disait qu'il avait laissé tomber tout ça et
donnait ses photos a tirer à l'exterieur, peut être toi du reste ?



C'est bien moi.



Moi aussi, moi aussi ! Me too...

J'ai trop ramé avec les jets d'encre.



En plus, si on en a plusieurs, c'est la vraie galère pour le coup.

Fallait vraiment mouiller sa chemise pour obtenir ce que l'on voulait, des
réglages sans fin pour arriver à la limite accessible, et ceci pour une
seule image avec tel papier. On change, tout à refaire. Au bout d'un moment
on commence à prévoir, donc on devient bon, mais ce n'est pas le système
qui l'est.



Je ne suis jamais devenu bon. Mes imprimantes ont fini par m'avoir, et
le pilote Epson, qui parle espagnol en plus !

maintenant si tes noirs sont trop chargés, c'est sûr que tu ne vas pas en
sortir



Disons que si pour y arriver on doit faire un travail d'imprimeur (enfin ce
que j'imagine de l'imprimeur), cela ne m'intéresse pas.



Ça serait intéressant si c'était une science à peu près exacte, donc que
les résultats soient reproductibles. Mais hélas ! Il faut s'appeler
Elizabeth Teissier pour y voir un lien de causalité.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article386

Tiens, pour dire, j'avais un papier jet d'encre Kodak les noirs me
faisaient
carrément un bourrelet. Il y avait un effet de bascule dans les ombres, un
équivalent du bronzing si on veut, que d'un coup t'avais une zone entière
qui gonflait ! Celui-là je m'en suis beaucoup servi pour des illustrations
couleur avec dessin au trait, en regardant en biais ça fait carrément
l'effet d'un cloisonné.



Même chose chez moi, mes photos en noir et blanc étaient, soient
violettes, soit en bas-relief. C'est joli, le bas-relief, mais les
cartouches se vident à vitesse V.

J'avais un autre papier, du Canon semi-mat (ou semi-brillant c'est selon)
qu'à chaque fois que je mettais une feuille ça partait en sucette en milieu
d'impression. Horrible. Je préparais tout, des réglages sophistiqués,
j'imprimais sur une feuille de test c'était ok, je mettais la bonne feuille
et je recommençais en plein milieu j'avais toujours une embrouille. Mes
jurons ont tant mis en péril l'harmonie de ma petite famille que
l'imprimante s'est retrouvée sur le trottoir le jour des encombrants.



J'ai gardé mon Epson A3. Une vieille maîtresse dispendieuse mais je
n'ose pas la larguer. J'imprime seulement des tableaux de chiffres en
A3, après une bonne séance de débouchage des buses.
L'autre jour, j'imprime un tableau de chiffres en noir et rouge.
Impeccable. Je le ré-imprime : y'a plus que le rouge! Je débouche les
buses. Ça remarche.
J'ai dépensé des fortunes en photos A3 imprimées à moitié.

Depuis j'ai une laser couleur pour le tout venant, les enseignes de tirage
photo pour le spécial, et je vis dans la sérénité.



Une laser couleur ! J'ai aussi. Il suffit de s'habituer aux couleurs un
peu passées. Une géniale HP à sublimation pour le 10x15 familial et la
FNAC pour le 30x40. Jamais été déçu par la FNAC.

--
Ghost Rider

"Aimez-vous les uns les autres".
Jésus-Christ
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Delestaque
Ghost-Rider wrote:
Bour-Brown a écrit :
Delestaque a écrit

Je ne sais plus ici qui disait qu'il avait laissé tomber tout ça et
donnait ses photos a tirer à l'exterieur, peut être toi du reste ?



C'est bien moi.



Moi aussi, moi aussi ! Me too...

J'ai trop ramé avec les jets d'encre.



En plus, si on en a plusieurs, c'est la vraie galère pour le coup.

Fallait vraiment mouiller sa chemise pour obtenir ce que l'on
voulait, des réglages sans fin pour arriver à la limite accessible,
et ceci pour une seule image avec tel papier. On change, tout à
refaire. Au bout d'un moment on commence à prévoir, donc on devient
bon, mais ce n'est pas le système qui l'est.



Je ne suis jamais devenu bon. Mes imprimantes ont fini par m'avoir, et
le pilote Epson, qui parle espagnol en plus !

maintenant si tes noirs sont trop chargés, c'est sûr que tu ne vas
pas en sortir



Disons que si pour y arriver on doit faire un travail d'imprimeur
(enfin ce que j'imagine de l'imprimeur), cela ne m'intéresse pas.



Ça serait intéressant si c'était une science à peu près exacte, donc
que les résultats soient reproductibles. Mais hélas ! Il faut
s'appeler Elizabeth Teissier pour y voir un lien de causalité.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article386

Tiens, pour dire, j'avais un papier jet d'encre Kodak les noirs me
faisaient
carrément un bourrelet. Il y avait un effet de bascule dans les
ombres, un équivalent du bronzing si on veut, que d'un coup t'avais
une zone entière qui gonflait ! Celui-là je m'en suis beaucoup servi
pour des illustrations couleur avec dessin au trait, en regardant en
biais ça fait carrément l'effet d'un cloisonné.



Même chose chez moi, mes photos en noir et blanc étaient, soient
violettes, soit en bas-relief. C'est joli, le bas-relief, mais les
cartouches se vident à vitesse V.

J'avais un autre papier, du Canon semi-mat (ou semi-brillant c'est
selon) qu'à chaque fois que je mettais une feuille ça partait en
sucette en milieu d'impression. Horrible. Je préparais tout, des
réglages sophistiqués, j'imprimais sur une feuille de test c'était
ok, je mettais la bonne feuille et je recommençais en plein milieu
j'avais toujours une embrouille. Mes jurons ont tant mis en péril
l'harmonie de ma petite famille que l'imprimante s'est retrouvée sur
le trottoir le jour des encombrants.



J'ai gardé mon Epson A3. Une vieille maîtresse dispendieuse mais je
n'ose pas la larguer. J'imprime seulement des tableaux de chiffres en
A3, après une bonne séance de débouchage des buses.
L'autre jour, j'imprime un tableau de chiffres en noir et rouge.
Impeccable. Je le ré-imprime : y'a plus que le rouge! Je débouche les
buses. Ça remarche.
J'ai dépensé des fortunes en photos A3 imprimées à moitié.

Depuis j'ai une laser couleur pour le tout venant, les enseignes de
tirage photo pour le spécial, et je vis dans la sérénité.



Une laser couleur ! J'ai aussi. Il suffit de s'habituer aux couleurs
un peu passées. Une géniale HP à sublimation pour le 10x15 familial
et la FNAC pour le 30x40. Jamais été déçu par la FNAC.



Oui,
mais non !
et la restitution des bruns, qu'en fais tu, il faut dire que quand tu
arrives a un bon résultat il t'es pafaitement loisible de decreter qu'une
couleur ne te convient pas, comme ça, tu pâux aller chercher partout sur le
net, le jour où je verrai un procédé de restitution parfait des coulerus, je
ne sais pas, avec le procédé Lippman ou autre, ben dis donc, je me demande
ce qu'il faudra inventer pour parloter
mais enfin, felicitons encore cette petite ville de Bretagne...Pernod, bla
bla


--
--
Ricco
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Ofnuts
Anne wrote:
Merci aux 3 qui m'ont apporté beaucoup de cette enfilade, charles,
Noëlle et toi.



"enfilade" est le mot :-)

--
Bertrand, chasseur de diptères.
Avatar
Delestaque
Ofnuts wrote:
Anne wrote:
Merci aux 3 qui m'ont apporté beaucoup de cette enfilade, charles,
Noëlle et toi.



"enfilade" est le mot :-)



oh ! chocking
je préfère ne pas comprendre :=)

--
--
Ricco
Avatar
Bour-Brown
Charles VASSALLO a écrit
( 49b62fcf$0$2753$ )

L'espace LAB est infini dans tous les sens, tout comme les espaces RVB



Ah bon ? C'est le sRGB qui va être content...


Il ne colle pas davantage à la perception de l'oeil que les espaces RVB ou
XYZ



Quelle blague.

Gilbert Volker, dont j'apprécie la mise à disposition de ses réflexions,
écrit : « Indépendant de tout outil de la chaîne graphique, le mode Lab
représente toutes les couleurs visibles par l'oeil humain. Sa première
composante L (Luminosité) correspond à la vision humaine de la luminosité,
ses deux autres composantes a et b regroupent les informations couleur
suivant deux axes allant du vert au rouge (a), et du bleu au jaune (b). »

et cela me convient parfaitement.

Arnaud Frich, dont j'apprécie le partage de ses expériences, écrit : « Dans
ce contexte, quel est l'ensemble des couleurs que tous les êtres humains
pourraient voir s'ils avaient le même oeil... parfait, en tout cas moyen ou
standard ? La CIE, après avoir fait des statistiques sur un très grand
nombre d'êtres humains a calculé cet ensemble et l'a appelé l'espace CIE
XYZ. [...] L'espace L*a*b* est donc un espace colorimétrique absolu comme
l'espace CIE XYZ mais représenté différemment. Tous les deux représentent
l'ensemble des couleurs qu'un oeil moyen pourrait voir mais pas de la même
façon. »

ce qui fait bien l'affaire.

Si on va sur Profil-couleur.com :
« Fondée en 1912, la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE) a pour
mission de concevoir un système de couleur de référence. Le cahier des
charges était simple et clair : construire le modèle colorimétrique de
l'ensemble des couleurs visibles. » puis « Le modèle CIELAB (CIE LAB),
adopté par la CIE en 1976, est une alternative au modèle XYZ. Il représente
le même espace de couleurs, mais utilise un modèle de représentation
différent. Comme le CIE XYZ, il modélise la vision humaine et il est
indépendant d'un quelquonque matériel. »

Bref, je résume : cet espace est créé spécialement, non pas pour englober la
perception humaine - on ferait largement plus grand et tout le monde serait
content - mais bel et bien pour modéliser cette perception. Alors oui,
j'insiste, nonobstant les inexactitudes de tout modèle, l'espace Lab est
celui de la vision humaine.

(c'est joli nonobstant, non ?)

Et quand je sors « J'ai des yeux qui couvrent le Lab, moi. » pour exprimer
la limitation des espaces inférieurs, ça ne justifie pas ton attitude
paternaliste devant une énorme bourde (Fichtre ! Celle-là, je vais
l'encadrer).

Plus ça va plus je me dis que la gestion de la couleur pour les
photographes, c'est quand même du grand n'importe quoi, un hochet pour les
cuistres.


===== notes ====
http://www.questionsphoto.com/article/66-la-face-cachee-de-photoshop-le-mode-lab-1-tutoriel
http://www.arnaudfrichphoto.com/gestion-des-couleurs/espaces-couleurs-colorimetriques.htm
http://www.profil-couleur.com/ec/110-modeles-cie.php
http://www.profil-couleur.com/ec/115-modele-cie-lab.php
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Charles VASSALLO
Bour-Brown wrote:

Et quand je sors « J'ai des yeux qui couvrent le Lab, moi. » pour exprimer
la limitation des espaces inférieurs, ça ne justifie pas ton attitude
paternaliste devant une énorme bourde (Fichtre ! Celle-là, je vais
l'encadrer).

Plus ça va plus je me dis que la gestion de la couleur pour les
photographes, c'est quand même du grand n'importe quoi, un hochet pour les
cuistres.



Je vois que tu ne peux pas comprendre ce qui est exact et et ce qui
n'est qu'une approximation dans les extraits que tu rapportes.

Je répéterais une dernière fois que LAB est infini, tout comme les RVB
ou XYZ. Toutes les couleurs visibles sont dedans, mais ça va bien
au-delà, et dire qu'on «voit tout LAB» montre simplement qu'on ne
comprend pas. Point barre.


Charles
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jpw
"Charles VASSALLO" a écrit

Je répéterais une dernière fois que LAB est infini, tout comme les RVB ou
XYZ. Toutes les couleurs visibles sont dedans, mais ça va bien au-delà, et
dire qu'on «voit tout LAB» montre simplement qu'on ne comprend pas. Point
barre.



bon boilà :
tout est infini mais y'a des infinis qui sont plus petits
et d'autre plus grands

j'ai bon ??

bien franchement je ne comprend pas
mais sincèrement je suis pas certain du tout quand je te lis que
t'en comprenne beaucoup plus que moi...

jpw
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Delestaque
jpw wrote:
"Charles VASSALLO" a écrit

Je répéterais une dernière fois que LAB est infini, tout comme les
RVB ou XYZ. Toutes les couleurs visibles sont dedans, mais ça va
bien au-delà, et dire qu'on «voit tout LAB» montre simplement qu'on
ne comprend pas. Point barre.



bon boilà :
tout est infini mais y'a des infinis qui sont plus petits
et d'autre plus grands

j'ai bon ??

bien franchement je ne comprend pas
mais sincèrement je suis pas certain du tout quand je te lis que
t'en comprenne beaucoup plus que moi...




on t'a dit : point barre,
c'est clair non ?
--
--
Ricco
Avatar
Bour-Brown
Charles VASSALLO a écrit
( 49b655e9$0$12647$ )

Je vois que tu ne peux pas comprendre ce qui est exact et et ce qui n'est
qu'une approximation dans les extraits que tu rapportes.



C'est parce que je suis limité, faudra faire avec.

C'est peut-être aussi que la gestion de la couleur n'est pour les esprits
simples.
(je n'ose le croire)

Ou alors que ça ne marche qu'avec des Mac, parce qu'avec eux c'est
uniquement la faute des pilotes.


Je répéterais une dernière fois que LAB est infini, tout comme les RVB ou
XYZ.



Ah mais ce n'est pas parce qu'un segment est composé d'un nombre infini de
points que lui même n'est pas fini, hein. Même chose pour les droites, les
surfaces, les volumes.
(sauf cas particuliers bien sûr)

D'ailleurs à propos d'infini, Cantor a écrit de bien belles pages à ce
sujet, que je n'ai jamais entièrement comprises. De l'hébreu.
(déjà aleph, hein)


montre simplement qu'on ne comprend pas.



De l'hébreu, je te dis.

C'est sûr qu'un type qui me parle hébreu, il aura beau répéter les choses
un certain nombre de fois, je ne vais pas comprendre beaucoup mieux.