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Tous à Paris le 8 mars contre la GPA (Gestation Pour Autrui)

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jean0280
La GPA est une atteinte grave =E0 la dignit=E9 humaine.=20
Dans un avis pr=E9sent=E9 le 23 f=E9vrier au parlement europ=E9en, le group=
e de r=E9flexion bio=E9thique de la Commission des =E9piscopats de la Commu=
naut=E9 europ=E9enne (Comece) met en garde contre =AB une soci=E9t=E9 o=F9 =
les enfants sont fabriqu=E9s et vendus comme des produits =BB. Une manifest=
ation est organis=E9e =E0 Paris le 8 mars prochain : http://www.lamanifpour=
tous.fr/fr/=20

=20

10 réponses

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patrick.K1600GTLcazaux
Dominique G. wrote:

Moi je dis qu'avant "la société", c'est aux femmes qui souhaiteraient y
avoir recours (comme porteuses ou comme adoptantes)



Non, ce n'est pas une question spécifiquement féminine, c'est une
question qui concerne tout le monde en tant qu'individu et l'ensemble en
tant que société.

Vous ne voyez pas que ce qui dérange le plus c'est que ça pourrait être
des couples d'hommes qui y auraient recours?



Même réponse : c'est bien triste qu'ils n'aient pas d'enfants, mais bon,
ce n'est pas comme si c'était un handicap ou une injustice. Et puis, ils
peuvent toujours adopter (je ne sais pas s'ils en ont le droit mais je
suis pour). Je sais, c'est moins confortable, puisque dans la GPA, il
suffit de payer, c'est vrai quoi, pourquoi perdre du temps avec ces
conneries administratives alors qu'un simple chèque efface toutes les
questions, éthiques, sociales, éducatives...


C'est ce qui horrifie les "braves gens" qui ne voulaient déjà pas du
mariage pour tous...



Ce n'est pas mon cas, loin de là.

En plus, tout le monde sait que c'est déjà pratiqué : il suffit d'avoir
assez d'argent et d'aller à l'étranger



Ce n'est pas un argument décisif. C'est en outrew celui qu'emploient les
patrons exploiteurs pour démontrer que le SMIC ou la protection sociale
sont un frein à l'embauche.

Juste la loi de l'offre et de la demande, en fait.



Justement.

Ça ne vous dérange pas de voir une femme trimer gratuitement et faire
des enfants à la pelle?



Si, ça me dérange, mais je ne vois pas le rapport. C'est un sophisme.

J'ai résumé les choses qui me contrarient dans cette affaire, mais je
fais confiance à notre représentation pour faire le bon choix (sinon à
quoi bon voter ?). Et s'ils décident de le faire, je ne serai pas sur le
pavé pour cracher ma haine de la démocratie.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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jr
Le 08/03/2015 09:21, Tardigradus a écrit :

Dominique G. wrote:

Moi je dis qu'avant "la société", c'est aux femmes qui souhaiteraient y
avoir recours (comme porteuses ou comme adoptantes)



Non, ce n'est pas une question spécifiquement féminine, c'est une
question qui concerne tout le monde en tant qu'individu et l'ensemble en
tant que société.



Comme le fut l'IVG; ce qui concernait tout le monde c'était de finir par
admettre que c'est une question féminine. Il y a encore du boulot.

Vous ne voyez pas que ce qui dérange le plus c'est que ça pourrait être
des couples d'hommes qui y auraient recours?



Même réponse : c'est bien triste qu'ils n'aient pas d'enfants, mais bon,
ce n'est pas comme si c'était un handicap ou une injustice. Et puis, ils
peuvent toujours adopter (je ne sais pas s'ils en ont le droit mais je
suis pour).



Il y a le droit qu'ils ont, et le fait -les procédures d'agrément et les
psys réacs au service de conseils généraux frileux-. Il faut quand même
bien remarquer que la vaste majorité des demandes vient de couples de
femmes, alors que le repoussoir classique de la droite à front de
taureau, c'est le couple de barbus en cuir clouté regardant leur bébé
comme deux poules devant une boîte d'allumettes. Là-dessus on voit
quelques adoptions par conjoint, après GPA à l'étranger, qui se trouvent
validés par une décision récente des grands mamamouchis.

Je sais, c'est moins confortable, puisque dans la GPA, il
suffit de payer, c'est vrai quoi, pourquoi perdre du temps avec ces
conneries administratives alors qu'un simple chèque efface toutes les
questions, éthiques, sociales, éducatives...



L'adoption plénière est aussi un fantasme de cellule familiale
bourgeoise paman-mapa-bébé-monchien. Pourquoi s'emmerder à vouloir
effacer toute trace d'une filiation antérieure (jusqu'à la fiction d'une
date de naissance, parfois), ce qui a pour conséquence première que
plein de gosses restent sur le carreau, n'ayant pas la chance d'être
orphelins? On peut très bien s'occuper d'un enfant sans lui donner son
nom et même en organisant un droit de visite à sa famille, il y a des
mécanismes de tutelle pour ça. Ou prendre un gosse quelques années le
temps d'un cycle scolaire. C'est juste pas socialement valorisé, et
certainement pas par les nouveaux venus sur le marché du mariage qui ne
seront pas contents tant qu'ils ne seront pas en blanc et noir à l'église.

Et, par parenthèse, on ne rappellera jamais assez qu'il y a une assez
forte corrélation entre adoption et divorce. Je demande à voir pour la
GPA. Ce qui rend débile la procédure d'adoption "par couple", on devrait
faire deux adoptions, une par individu, avec deux dossiers.


--
jr
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foo
On Sat, 7 Mar 2015 10:26:48 +0100 Tardigradus
wrote in Message-ID:
<1m0wspz.7jzonz1ei3p85N% :
Je pense au contraire que ça doit être tranché par la loi. Ce n'est pas
anodin, qu'on soit pour ou contre, de faire appel à une tierce personne
pour porter un enfant, moyennant finances, ce qui pour l'instant
contrevient à toute l'éthique. C'est pourquoi je pense que la société
doit décider par ses représentants si elle accepte ou refuse cela.



Encore une loi qui ne concerne que les femmes et qui serait écrite par
un homme et votée majoritairement par des hommes, ou proposée par une
femme qui se retrouverait au perchoir sous les insultes des
parlementaires et traitée de nazie ?


A titre personnel, j'ai du mal à voir en quoi on pourrait voir comme un
progrès le fait de payer des femmes réduites à utiliser leur corps pour
survivre au profit de couples dont le seul malheur est de ne pas pouvoir
avoir d'enfant, ce qui est bien triste mais bon faut pas exagérer non
plus.
Le droit à l'enfant n'existe pas, et quand bien même il existerait, il
faudrait démontrer en quoi il serait supérieur à celui de femmes
économiquement pauvres de ne ne pas être obligées de porter un enfant
pour pouvoir manger. C'est assez absurde : d'un côté la maternité serait
un droit supérieur de toute mère, et de l'autre un simple moyen de
subsistance. y'a pas comme un truc, là ?




Le droit à la greffe n'existe pas et dans certains pays c'est un moyen
de subsistance. Et le GPA est déjà un moyen de subsistance pour
certaines femmes dans le monde depuis de nombreuses années, certaines en
sont à presque 10 enfants. Tout comme il avait des faiseuses d'ange avec
tous les risques sanitaires. Un pays qui légalise et encadre la GPA
sauvera des vies et diminuera - un peu - les excès et les trafics en
donnant des droits à la mère biologique et aux parents adoptifs. Le
nombre de GPA n'augmentera pas avec la légalisation comme n'a pas
disparu la population française après l'adoption de la loi sur l'avortement.
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Cl.Massé
a écrit dans le message de groupe de discussion : mdh890$rpq$

Encore une loi qui ne concerne que les femmes et qui serait écrite par un
homme et votée majoritairement par des hommes, ou proposée par une femme qui
se retrouverait au perchoir sous les insultes des parlementaires et traitée de
nazie ?



Ah oui, comme les insultes de Taubira. Non Monsieur, aujourd'hui les femmes ont
le droit de vote. Si vraiment ce sont des démocrates, et bien sûr s'ils en
ont*, vu l'ampleur de la contestation qu'ils fassent un référendum, car cette
argutie est vraiment minable.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Cl.Massé
"jr" a écrit dans le message de groupe de discussion :
54fc0f5d$0$3002$

Comme le fut l'IVG; ce qui concernait tout le monde c'était de finir par
admettre que c'est une question féminine. Il y a encore du boulot.



Jusqu'à preuve du contraire, un enfant (embryon/cellule/personne/foetus) a une
mère et un père. Le père a été écarté de l'affaire, et on peut assassiner son
fils sans même qu'il le sache. Si tu penses qu'admettre que c'est une question
féminine (tu voulais sans doute dire féministe) est un progrès, moi non. En
fait la véritable motivation est une question économique, et la preuve en est
qu'on n'aide pas convenablement les femmes seules avec un enfant, c'est-à-dire
inconditionnellement car l'enfant n'y est pour rien. On a soigneusement
dissimulé cette raison derrière un barrage d'insultes, de procès d'intention et
de culpabilisations.

Ce n'est pas un problème de société parce qu'on ne redevient pas embryon, mais
c'est un problème moral, éthique, et de conscience qui concerne tout le monde,
notamment les praticiens.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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alain
wrote:

On Sat, 7 Mar 2015 10:26:48 +0100 Tardigradus
wrote in Message-ID:
<1m0wspz.7jzonz1ei3p85N% :
> Je pense au contraire que ça doit être tranché par la loi. Ce n'est pas
> anodin, qu'on soit pour ou contre, de faire appel à une tierce personne
> pour porter un enfant, moyennant finances, ce qui pour l'instant
> contrevient à toute l'éthique. C'est pourquoi je pense que la société
> doit décider par ses représentants si elle accepte ou refuse cela.

Encore une loi qui ne concerne que les femmes et qui serait écrite par
un homme et votée majoritairement par des hommes, ou proposée par une
femme qui se retrouverait au perchoir sous les insultes des
parlementaires et traitée de nazie ?


> A titre personnel, j'ai du mal à voir en quoi on pourrait voir comme un
> progrès le fait de payer des femmes réduites à utiliser leur corps pour
> survivre au profit de couples dont le seul malheur est de ne pas pouvoir
> avoir d'enfant, ce qui est bien triste mais bon faut pas exagérer non
> plus.
> Le droit à l'enfant n'existe pas, et quand bien même il existerait, il
> faudrait démontrer en quoi il serait supérieur à celui de femmes
> économiquement pauvres de ne ne pas être obligées de porter un enfant
> pour pouvoir manger. C'est assez absurde : d'un côté la maternité serait
> un droit supérieur de toute mère, et de l'autre un simple moyen de
> subsistance. y'a pas comme un truc, là ?


Le droit à la greffe n'existe pas et dans certains pays c'est un moyen
de subsistance. Et le GPA est déjà un moyen de subsistance pour
certaines femmes dans le monde depuis de nombreuses années, certaines en
sont à presque 10 enfants.




Voilà, plutôt que d'affronter le problème de la pauvreté des
populations, laissons tomber ce sujet accessoire et légalisons la vente
d'organe, la location de son corps dans l'exploitation sexuelle et la
commercialisation de la gestation, vous êtes un grand humaniste, merci
de faire ces propositions justement le 8 mars, jour de rappel de la
défense des droits de femmes.

Alain






Tout comme il avait des faiseuses d'ange avec
tous les risques sanitaires. Un pays qui légalise et encadre la GPA
sauvera des vies et diminuera - un peu - les excès et les trafics en
donnant des droits à la mère biologique et aux parents adoptifs. Le
nombre de GPA n'augmentera pas avec la légalisation comme n'a pas
disparu la population française après l'adoption de la loi sur l'avortement.
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foo
On Sun, 8 Mar 2015 12:11:37 +0100 Herisson grognon
wrote in Message-ID: <1m0ysbr.1hh7aji1vh8162N% :
Voilà, plutôt que d'affronter le problème de la pauvreté des
populations, laissons tomber ce sujet accessoire et légalisons la vente
d'organe, la location de son corps dans l'exploitation sexuelle et la
commercialisation de la gestation, vous êtes un grand humaniste, merci
de faire ces propositions justement le 8 mars, jour de rappel de la
défense des droits de femmes.



Le don d'organe est réglementé en France, il ne l'est pas en Palestine
par exemple ou des gens vivent en donnant leur organe quand ils sont
pauvres. Si c'est plus simple d'interdire la pauvreté dans le monde que
de légiférer sur le don d'organe, la GPA et l'avortement dans le monde
je suis d'accord avec toi, interdisons la pauvreté mais des femmes qui
ne peuvent pas avoir d'enfant voudront toujours un enfant de leur mari
et qu'il soit porté par une autre femme.
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foo
On Sun, 08 Mar 2015 13:06:44 +0100 wrote in Message-ID:
<mdhdrc$fjm$ :
On Sun, 8 Mar 2015 12:11:37 +0100 Herisson grognon
wrote in Message-ID: <1m0ysbr.1hh7aji1vh8162N% :
Voilà, plutôt que d'affronter le problème de la pauvreté des
populations, laissons tomber ce sujet accessoire et légalisons la vente
d'organe, la location de son corps dans l'exploitation sexuelle et la
commercialisation de la gestation, vous êtes un grand humaniste, merci
de faire ces propositions justement le 8 mars, jour de rappel de la
défense des droits de femmes.



Le don d'organe est réglementé en France, il ne l'est pas en Palestine
par exemple ou des gens vivent en donnant leur organe quand ils sont
pauvres. Si c'est plus simple d'interdire la pauvreté dans le monde que
de légiférer sur le don d'organe, la GPA et l'avortement dans le monde
je suis d'accord avec toi, interdisons la pauvreté mais des femmes qui
ne peuvent pas avoir d'enfant voudront toujours un enfant de leur mari
et qu'il soit porté par une autre femme.





Jusqu'à ce que la gestation puisse se faire dans un utérus artificiel
indépendant d'une femme.
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alain
wrote:

On Sun, 8 Mar 2015 12:11:37 +0100 Herisson grognon
wrote in Message-ID: <1m0ysbr.1hh7aji1vh8162N% :
> Voilà, plutôt que d'affronter le problème de la pauvreté des
> populations, laissons tomber ce sujet accessoire et légalisons la vente
> d'organe, la location de son corps dans l'exploitation sexuelle et la
> commercialisation de la gestation, vous êtes un grand humaniste, merci
> de faire ces propositions justement le 8 mars, jour de rappel de la
> défense des droits de femmes.

Le don d'organe est réglementé en France, il ne l'est pas en Palestine
par exemple ou des gens vivent en donnant leur organe quand ils sont
pauvres. Si c'est plus simple d'interdire la pauvreté dans le monde que
de légiférer sur le don d'organe, la GPA et l'avortement dans le monde
je suis d'accord avec toi, interdisons la pauvreté mais des femmes qui
ne peuvent pas avoir d'enfant voudront toujours un enfant de leur mari
et qu'il soit porté par une autre femme.




Interdire la pauvreté ? Très drôle, et pénaliser les contrevenants, ces
salauds de pauvres.

A moment ou toutes les directions politiques se mettent très
volontairement au service de l'exploitation des populations tout
discours sur la pauvreté n'est que postillons dans le vent, votre
reflexion gagnerait à être approfondie.

Vous avez un grand espace de progrès devant vous.

Alain
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foo
On Sun, 8 Mar 2015 13:10:57 +0100 Herisson grognon
wrote in Message-ID: <1m0yv4x.7vgs1f1gt1vu3N% :
wrote:

On Sun, 8 Mar 2015 12:11:37 +0100 Herisson grognon
wrote in Message-ID: <1m0ysbr.1hh7aji1vh8162N% :
Voilà, plutôt que d'affronter le problème de la pauvreté des
populations, laissons tomber ce sujet accessoire et légalisons la vente
d'organe, la location de son corps dans l'exploitation sexuelle et la
commercialisation de la gestation, vous êtes un grand humaniste, merci
de faire ces propositions justement le 8 mars, jour de rappel de la
défense des droits de femmes.



Le don d'organe est réglementé en France, il ne l'est pas en Palestine
par exemple ou des gens vivent en donnant leur organe quand ils sont
pauvres. Si c'est plus simple d'interdire la pauvreté dans le monde que
de légiférer sur le don d'organe, la GPA et l'avortement dans le monde
je suis d'accord avec toi, interdisons la pauvreté mais des femmes qui
ne peuvent pas avoir d'enfant voudront toujours un enfant de leur mari
et qu'il soit porté par une autre femme.




Interdire la pauvreté ? Très drôle, et pénaliser les contrevenants, ces
salauds de pauvres.

A moment ou toutes les directions politiques se mettent très
volontairement au service de l'exploitation des populations tout
discours sur la pauvreté n'est que postillons dans le vent, votre
reflexion gagnerait à être approfondie.

Vous avez un grand espace de progrès devant vous.

Alain




Quelles sont tes solutions pour comme tu le dis "affronter le problème
de la pauvreté des populations" dans le monde s'il te plait ? Merci.