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Traitement RAW

236 réponses
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D.K.
Bonjour,
La question a dû être postée 100 fois, mais je n'ai pas trouvé (ou je n'ai
pas su trouver) la réponse : quels logiciels -freeware ou à acheter-
conseillez-vous pour le traitement des fichiers RAW ?
Merci
D.J.M

10 réponses

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Jean-Pierre Roche
a écrit :

OK. Peut-on en admettre que l'utilisation de logiciel libre dans le
cadre du RAW ne tient pas de la bidouille, de l'empirique, ou
autre ... ? On peut parler de manque de fonctionnalités, de résultat
meilleur dans l'absolu pour les logiciels commerciaux, cela est
objectif (si argumenté bien évidemment) mais dénigrer une solution en
la qualifiant d'informaticienne est uniquement subjectif dans ce cas-
là.



Par ma profession je dois faire la distinction entre ce qui
est accessible au grand public et ce qui ne l'est pas. D'une
façon générale, tout ce qui sort de Windows ne l'est pas.
Dans la situation actuelle, que les Netbooks pourraient
modifier vu que nombre d'entre eux sont sous Linux.

Peux-tu dire alors ce qui manque à ce jour à UFRaw ? Quelles sont les
fonctionnalités présentes dans d'autres produits, indispensables ou
utiles ou intéressantes, qui ne sont pas dans UFRaw ? Je suis persuadé
qu'il y en a et j'aimerais les connaître. Comme cela, on pourra
objectivement proposer ou non des solutions alternatives.



C'est pas un "manque" (comme déjà dit) c'est un *concept*
différent. Dans un cas, on "derawtise" (donc on se
débarrasse du raw ce qui est une curieuse façon de
l'utiliser), dans l'autre on travaille avec. Eventuellement,
dans un logiciel comme Lightroom, en appelant des fonctions
de Photoshop pour arriver à l'image finale sans sortir du
raw. C'est donc complètement différent.

Quand quelqu'un demande des logiciels freeware ou non pour traiter les
fichiers RAW, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas lui proposer
les solutions ; il lui suffit alors de comparer les avantages /
inconvénients de chacun (fonctionnalités, prix, ...) pour se faire une
idée. Peut-être que c'est quelqu'un qui apprécie le libre mais n'est
pas au courant de ce qui s'y fait en termes de traitement de RAW. Hé
oui, certains disent qu'il faut être informaticien pour faire du RAW
en libre, cela fait peur. Etc, etc ...



Comme dit plus haut, selon moi le "libre" (mais il est loin
d'être le seul ce n'est donc pas une critique ciblée à son
encontre) a plusieurs générations de retard dans le concept.
Je pense donc que quelqu'un qui a décidé de faire de la
photo en raw a intérêt à le faire avec les concepts les plus
actuels au lieu de passer par les contorsions de systèmes
anciens.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Jean-Pierre Roche nous susurrait, le
vendredi 29/08/2008, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu
sales quand même, et dans le message
<g989kn$1p0u$, les doux mélismes suivants :

C'est pas un "manque" (comme déjà dit) c'est un *concept* différent.
Dans un cas, on "derawtise" (donc on se débarrasse du raw ce qui est
une curieuse façon de l'utiliser), dans l'autre on travaille avec.
Eventuellement, dans un logiciel comme Lightroom, en appelant des
fonctions de Photoshop pour arriver à l'image finale sans sortir du
raw. C'est donc complètement différent.



Je ne comprends pas bien, là...
Que J'utilise la fonction RAW de capture NX, Rawtherapee, PE6, Je peux
travailler sur le fichier RAW lui-même, sauvegarder ensuite l'_image_
en JPG (par exemple), mais _conserver_ le fichier RAW d'origine pour
éventuellement le "reprendre" plus tard...
J'ai tout faux ?...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
Jean-Pierre Roche
MELMOTH a écrit :

Je ne comprends pas bien, là...
Que J'utilise la fonction RAW de capture NX, Rawtherapee, PE6, Je peux
travailler sur le fichier RAW lui-même, sauvegarder ensuite l'_image_ en
JPG (par exemple), mais _conserver_ le fichier RAW d'origine pour
éventuellement le "reprendre" plus tard...
J'ai tout faux ?...



Capture NX fait partie des rares "vrais" logiciels de
travail raw, je vais donc le laisser de coté. Pour prendre
l'exemple de PE6, tu "derawtise" l'image via ACR donc le
coté raw est terminé dès que ton image se trouve dans PE6.
Contrairement à ce qui se passe dans Capture NX ou Lightroom
où tu travaille à partir du fichier raw du début à la fin
(où tu exportes ton image dans le format d'utilisation de
ton choix).

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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stephan
On 29 août, 09:48, Jean-Pierre Roche wrote:
a écrit :

> OK. Peut-on en admettre que l'utilisation de logiciel libre dans le
> cadre du RAW ne tient pas de la bidouille, de l'empirique, ou
> autre ... ? On peut parler de manque de fonctionnalités, de résulta t
> meilleur dans l'absolu pour les logiciels commerciaux, cela est
> objectif (si argumenté bien évidemment) mais dénigrer une solutio n en
> la qualifiant d'informaticienne est uniquement subjectif dans ce cas-
> là.

Par ma profession je dois faire la distinction entre ce qui
est accessible au grand public et ce qui ne l'est pas. D'une
façon générale, tout ce qui sort de Windows ne l'est pas.



On est dans le cadre de la poule et de l'oeuf. Tu ne parles pas des
solutions alternatives parce qu'elles ne sont pas développées et elles
ne se développent pas (suffisamment) parce que l'on n'en parle pas
assez.

C'est pas un "manque" (comme déjà dit) c'est un *concept*
différent. Dans un cas, on "derawtise" (donc on se
débarrasse du raw ce qui est une curieuse façon de
l'utiliser), dans l'autre on travaille avec. Eventuellement,
dans un logiciel comme Lightroom, en appelant des fonctions
de Photoshop pour arriver à l'image finale sans sortir du
raw. C'est donc complètement différent.



Donc toujours basée sur la notion d'efficacité pour le professionnel.

Il peut donc travailler les courbes, la saturation, la gestion du
bruit en appliquant un bruit de référence, l'écrêtage de hautes
lumières, ... Ce sont des opérations de ce style ? Il y en a d'autres,
j'en suis sûr. Tu as des exemples ?

Ensuite, une fois que l'on a récupéré tous les avantage du RAW par
rapport au JPEG en quoi est-ce gênant de passer dans le logiciel de
traitement d'images ?

Je pense donc que quelqu'un qui a décidé de faire de la
photo en raw a intérêt à le faire avec les concepts les plus
actuels au lieu de passer par les contorsions de systèmes
anciens.



"J'ouvre mon RAW avec un logiciel et je finalise avec un deuxième"
tient de la contorsion ? Qu'est-ce que je gagne à faire tout dans le
logiciel de gestion de RAW, pratiquement, réellement, objectivement ?

--
Stéphan
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Jean-Pierre Roche
a écrit :

On est dans le cadre de la poule et de l'oeuf. Tu ne parles pas des
solutions alternatives parce qu'elles ne sont pas développées et elles
ne se développent pas (suffisamment) parce que l'on n'en parle pas
assez.



Euh... C'est pas tout à fait ça. C'est que le plus souvent
les solutions alternatives sont des chapelles où le béotien
doit venir faire pénitence avant d'avoir accès au Graal...
Et que les tenants de ces chapelles ne se rendent pas compte
des obstacles mis sur leur voie d'accès.
Ce qui est évident pour le professionnel d'un domaine
demande souvent une longue éducation ou initiation pour être
compris du béotien...

Donc toujours basée sur la notion d'efficacité pour le professionnel.



Non ça n'a rien à voir.

Il peut donc travailler les courbes, la saturation, la gestion du
bruit en appliquant un bruit de référence, l'écrêtage de hautes
lumières, ... Ce sont des opérations de ce style ? Il y en a d'autres,
j'en suis sûr. Tu as des exemples ?



Il y a des tas d'exemples puisqu'on peut faire du dégradé,
de la correction localisée avec sélection et masque
automatique. Par exemple faire les lèvres bien rouges sur un
portrait, éclaircir les yeux, corriger le ciel sur un
paysage, etc.

Ensuite, une fois que l'on a récupéré tous les avantage du RAW par
rapport au JPEG en quoi est-ce gênant de passer dans le logiciel de
traitement d'images ?



Mais pourquoi vouloir une seconde étape si on peut se
contenter d'une seule ??? Sans compter que les corrections
et traitement peuvent être enregistrées en tant que telles
(donc modifiables à postériori) ce qui n'est plus possible
dès qu'on "derawtise"...

"J'ouvre mon RAW avec un logiciel et je finalise avec un deuxième"
tient de la contorsion ? Qu'est-ce que je gagne à faire tout dans le
logiciel de gestion de RAW, pratiquement, réellement, objectivement ?



Objectivement un résultat en une étape au lieu de deux est
mieux ou alors il faut remettre beaucoup de choses en
question... Ensuite conserver toujours le potentiel d'une
image au lieu de le réduire à un moment donnée est mieux,
etc. Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple et mieux ?

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
Jerome Lambert
a écrit :
On 29 août, 09:48, Jean-Pierre Roche wrote:
a écrit :




(...)
Je pense donc que quelqu'un qui a décidé de faire de la
photo en raw a intérêt à le faire avec les concepts les plus
actuels au lieu de passer par les contorsions de systèmes
anciens.



"J'ouvre mon RAW avec un logiciel et je finalise avec un deuxième"
tient de la contorsion ? Qu'est-ce que je gagne à faire tout dans le
logiciel de gestion de RAW, pratiquement, réellement, objectivement ?



Dans cas, l'image fait le chemin RAW -> Jpeg/Tiff/etc. -> Retouche, dans
l'autre la retouche se fait directement dans le Raw, avec les avantages
bien connus de ce format telle que la retouche non destructive p.ex.
Avatar
stephan
On 29 août, 10:50, Jean-Pierre Roche wrote:

Euh... C'est pas tout à fait ça. C'est que le plus souvent
les solutions alternatives sont des chapelles où le béotien
doit venir faire pénitence avant d'avoir accès au Graal...



Eh voilà, tu retombes dans le travers que je trouve déplacé. Mais bon ,
tu ne changeras pas.

Et que les tenants de ces chapelles ne se rendent pas compte
des obstacles mis sur leur voie d'accès.



Tu vois, j'ai la vision inverse de la tienne sur le sujet. Ceux qui ne
connaissent pas les solutions alternatives ne se rendent pas compte de
la facilité d'accès de celles-ci.

Ce qui est évident pour le professionnel d'un domaine
demande souvent une longue éducation ou initiation pour être
compris du béotien...



Tu m'expliqueras comment ma femme réussit à installer ses logiciels,
les mettre à jour, faire toute sa gestion des photos, les
retoucher, ... sans être sous windows et sans rien connaître à
l'informatique. Il lui a fallu environ 10 minutes pour s'y mettre et
quelques questions après.

Il y a des tas d'exemples puisqu'on peut faire du dégradé,
de la correction localisée avec sélection et masque
automatique. Par exemple faire les lèvres bien rouges sur un
portrait, éclaircir les yeux, corriger le ciel sur un
paysage, etc.



Tout cela peut se faire dans un logiciel de retouche.

Mais pourquoi vouloir une seconde étape si on peut se
contenter d'une seule ???



Parce que je peux avoir envie d'utiliser un produit pour le traitement
qui sera plus efficace à mes yeux que ce que me propose le logiciel
tout en un.

Sans compter que les corrections
et traitement peuvent être enregistrées en tant que telles
(donc modifiables à postériori) ce qui n'est plus possible
dès qu'on "derawtise"...



Toujours pas un avantage du tout intégré mais uniquement de la
possibilité de conserver les traitements du derawtiseur.

Objectivement un résultat en une étape au lieu de deux est
mieux ou alors il faut remettre beaucoup de choses en
question...



Pas obligé ; si l'étape de stockage dans un fichier pour aller dans
l'étape 2 ne génère pas de dégradation de l'information fournie par
l'étape 1, il n'y aura pas de différence.

Je vois un avantage au concept que tu me décris mais tu ne l'as
toujours pas présenté.

Ensuite conserver toujours le potentiel d'une
image au lieu de le réduire à un moment donnée est mieux,
etc. Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple et mieux ?



En quoi un fichier tiff contient moins d'informations que l'image en
mémoire ? Tu peux me l'expliquer ?

C'est quoi le mieux ? Peux-tu me donner un exemple permettant de se
faire une idée de l'écart entre les deux types de traitements ? Parce
que si c'est pour gagner 0,05%, en tant qu'amateur je peux très bien
m'en passer (d'autres non, je suis bien d'accord).

--
Stéphan
Avatar
stephan
On 29 août, 10:53, Jerome Lambert wrote:

Dans cas, l'image fait le chemin RAW -> Jpeg/Tiff/etc. -> Retouche, dans
l'autre la retouche se fait directement dans le Raw, avec les avantages
bien connus de ce format telle que la retouche non destructive p.ex.



Même question que pour Jean-Pierre. Quelles sont les informations
perdues dans un tif par rapport à l'image en mémoire du logiciel ?

--
Stéphan
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Jerome Lambert
a écrit :
On 29 août, 10:53, Jerome Lambert wrote:

Dans cas, l'image fait le chemin RAW -> Jpeg/Tiff/etc. -> Retouche, dans
l'autre la retouche se fait directement dans le Raw, avec les avantages
bien connus de ce format telle que la retouche non destructive p.ex.



Même question que pour Jean-Pierre. Quelles sont les informations
perdues dans un tif par rapport à l'image en mémoire du logiciel ?



Avec un raw, je peux faire une modification, sauver le fichier, fermer
tout, reprendre le même fichier quelque jours plus tard, simplement
annuler la modification (au lieu d'une faire une autre qui donne l'effet
inverse) et me retrouver avec mon fichier d'origine. A ma connaissance,
le tiff ne permet pas cela (et c'est encore pire avec le jpeg).
Avatar
Jean-Pierre Roche
a écrit :

Eh voilà, tu retombes dans le travers que je trouve déplacé. Mais bon,
tu ne changeras pas.



Je doute que ce soit moi le problème. Mais bon.

Tu vois, j'ai la vision inverse de la tienne sur le sujet. Ceux qui ne
connaissent pas les solutions alternatives ne se rendent pas compte de
la facilité d'accès de celles-ci.



Faut croire que ça aurait changé ? Mais alors tout tout
récemment...

Tu m'expliqueras comment ma femme réussit à installer ses logiciels,
les mettre à jour, faire toute sa gestion des photos, les
retoucher, ... sans être sous windows et sans rien connaître à
l'informatique. Il lui a fallu environ 10 minutes pour s'y mettre et
quelques questions après.



C'est l'exemple même de ce que je dis : *ta* femme. Les
copines qui n'ont aucun rapport avec l'informatique et pas
d'informaticien dans leur vie ont déjà du mal à faire la
différence entre mémoire et disque dur alors trouver et
installer du Linux sur le PC qui leur a été vendu avec
Windows, c'est vraiment un autre monde... Dont elles ne
rêvent d'ailleurs aucunement.

Tout cela peut se faire dans un logiciel de retouche.



Ah c'est sûr, on peut aussi retoucher les tirages au pinceau...

Parce que je peux avoir envie d'utiliser un produit pour le traitement
qui sera plus efficace à mes yeux que ce que me propose le logiciel
tout en un.



Chacun fait comme il veut mais si on me propose une solution
simple et efficace je prends...

Toujours pas un avantage du tout intégré mais uniquement de la
possibilité de conserver les traitements du derawtiseur.



Pouvoir revenir sur *toutes* les étapes de création d'une
image n'est pas un avantage ???

Pas obligé ; si l'étape de stockage dans un fichier pour aller dans
l'étape 2 ne génère pas de dégradation de l'information fournie par
l'étape 1, il n'y aura pas de différence.



Bah si. Perte de temps, nécessité d'avoir deux logiciels, etc.

En quoi un fichier tiff contient moins d'informations que l'image en
mémoire ? Tu peux me l'expliquer ?



? un fichier tiff est par nature figé, au moins au niveau de
la mise en couleur. Pas un fichier raw. Pour obtenir les
meilleurs résultats, partir de l'original semble pourtant
une démarche évidente dans tous les domaines...

C'est quoi le mieux ? Peux-tu me donner un exemple permettant de se
faire une idée de l'écart entre les deux types de traitements ? Parce
que si c'est pour gagner 0,05%, en tant qu'amateur je peux très bien
m'en passer (d'autres non, je suis bien d'accord).



Que tu puisses t'en passer c'est une évidence. Dans un
loisir, on n'est obligé à rien. Ton obsession semble être la
comparaison d'une image finale mais ce n'est pas de ça qu'il
s'agit. Il s'agit d'adopter la démarche la plus logique,
celle qui *garantit* qu'on a choisi la méthode de travail la
plus adaptée au problème à résoudre. Et qui pourra
s'améliorer et se pérenniser, ce que montre l'évolution des
logiciels de travail sur le raw.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...