Voilà que pour la première fois depuis des années, j'ai remis au propre
un windows XP... Mais quelle daube! comment peut-on tolérer un système
aussi lent, aussi cryptique, aussi inefficace? On ne peut pas travailler
avec une merde pareille, c'est impossible!
je branche une carte wifi même pas récente, il n'a pas le driver. Il ne
sait pas le trouver non plus sur le net. Mais c'est nul! Je mets à jour
le système. Après un long moment passé à télécharger, installer,
faire apparaître des contrats de licence à la con (oui, il faut
surveiller le bidule...) il redémarre. Je relance la mise à jour,
rebelote. Puis une troisième fois! Ils se foutent du monde...
J'ouvre le "panneau de configuration". "réseau". Je me ravise, je ferme
"machintruc32.dll a provoqué une erreur et a du quitter". Okaaaay.
Le machin rame effroyablement. Le disque dur mouline quasi en permanence,
alors qu'il n'y a rien d'installé ou presque... pourtant c'est un 2600+,
censément plus rapide que mon PC de bureau sous Linux, ou mon iBook G4
800 Mhz, mais non, tout est d'une lenteur impensable, on double-clique sur
le moindre truc et rien ne se passe sinon le voyant du disque qui clignote
furieusement pendant 30 secondes...
Mais comment peut on utiliser cette merde? Mon pIII 550 sous win98 est dix
fois plus rapide, et plante moins!
--
De longs désirs, une longue admiration sans espérance, voilà le moyen
d'adorer les femmes, et de rendre l'amour une passion délicieuse!
N. Rétif de la Bretonne.
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition (ou son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ? On ne paie pas pour Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ? Alors, en quoi Linux est différent ?
Denis
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER
<stef.carpentier@gratuit.fr.invalid> écrivait dans
fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage
si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les
serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition (ou
son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ? On ne paie pas pour
Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ? Alors, en
quoi Linux est différent ?
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition (ou son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ? On ne paie pas pour Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ? Alors, en quoi Linux est différent ?
Denis
professeur Méphisto
Entre autres, Yugo a écrit :
NO release-critical bugs were closed and 2 were opened. Sortie en fin 2008... avec de la chance.
tu sais que tu fais chier avec ton troll à deux balles ?
Entre autres, Yugo a écrit :
NO release-critical bugs were closed and 2 were opened.
Sortie en fin 2008... avec de la chance.
tu sais que tu fais chier avec ton troll à deux balles ?
NO release-critical bugs were closed and 2 were opened. Sortie en fin 2008... avec de la chance.
tu sais que tu fais chier avec ton troll à deux balles ?
talon
pehache-tolai wrote:
D'une mani?re g?n?rale le prix des logiciels propri?taires vendus aux particuliers est majoritairement constitu? du prix de la license, la part des services ?tant tr?s faible.
On en revient donc ? la question de d?part.
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsoft et quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unité (plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemment dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension actuellement grace à deux facteurs: - une trés grande quantité d'installations sont des machines préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un prix dérisoire aux fabricants. - une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des autres installations consiste en logiciels piratés. A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien. Quand à Microsoft, grace à son monopole il a des revenus énormes qui lui permettent d'entretenir une équipe de développeurs monstrueuse. En pratique ceci ne lui sert à rien, il lui a fallu des années pour développer un canard boiteux, là où Apple a développé en un temps similaire un système bien meilleur avec une équipe très réduite. Là encore Apple se situe dans le schéma ancien, en se payant d'abord sur le hardware. Bref rien ne prouve que ton soit disant modèle ne soit ni nécessaire ni suffisant.
--
Michel TALON
pehache-tolai <pehache.7@gmail.com> wrote:
D'une mani?re g?n?rale le prix des logiciels propri?taires vendus aux
particuliers est majoritairement constitu? du prix de la license, la part
des services ?tant tr?s faible.
On en revient donc ? la question de d?part.
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle
économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsoft et
quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unité
(plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a
pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les
fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur
le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemment
dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension
actuellement grace à deux facteurs:
- une trés grande quantité d'installations sont des machines
préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un prix dérisoire
aux fabricants.
- une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des
autres installations consiste en logiciels piratés.
A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle
économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est
Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne
font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien. Quand à
Microsoft, grace à son monopole il a des revenus énormes qui lui
permettent d'entretenir une équipe de développeurs monstrueuse. En
pratique ceci ne lui sert à rien, il lui a fallu des années pour
développer un canard boiteux, là où Apple a développé en un temps
similaire un système bien meilleur avec une équipe très réduite. Là
encore Apple se situe dans le schéma ancien, en se payant d'abord sur le
hardware. Bref rien ne prouve que ton soit disant modèle ne soit
ni nécessaire ni suffisant.
D'une mani?re g?n?rale le prix des logiciels propri?taires vendus aux particuliers est majoritairement constitu? du prix de la license, la part des services ?tant tr?s faible.
On en revient donc ? la question de d?part.
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsoft et quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unité (plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemment dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension actuellement grace à deux facteurs: - une trés grande quantité d'installations sont des machines préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un prix dérisoire aux fabricants. - une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des autres installations consiste en logiciels piratés. A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien. Quand à Microsoft, grace à son monopole il a des revenus énormes qui lui permettent d'entretenir une équipe de développeurs monstrueuse. En pratique ceci ne lui sert à rien, il lui a fallu des années pour développer un canard boiteux, là où Apple a développé en un temps similaire un système bien meilleur avec une équipe très réduite. Là encore Apple se situe dans le schéma ancien, en se payant d'abord sur le hardware. Bref rien ne prouve que ton soit disant modèle ne soit ni nécessaire ni suffisant.
--
Michel TALON
talon
pehache-tolai wrote:
Qui les paye ?
Tu es bouché ou quoi? Regardes les revenus de Redhat, tu verras qu'il peut payer ses développeurs. RedHat vend *très* cher ses services, et néanmoins il a des clients en abondance. Tu veux la même chose en gratos, tu prends CentOS. Mais CentOS n'a pas une armée de développeurs à entretenir, elle n'en a essentiellement aucun. Tu veux une distribution originale, prends Debian. Les gens qui la font sont des volontaires, ils ne sont pas payés, Debian n'a donc pas besoin de faire rentrer des sous.
--
Michel TALON
pehache-tolai <pehache.7@gmail.com> wrote:
Qui les paye ?
Tu es bouché ou quoi? Regardes les revenus de Redhat, tu verras qu'il
peut payer ses développeurs. RedHat vend *très* cher ses services, et
néanmoins il a des clients en abondance. Tu veux la même chose en
gratos, tu prends CentOS. Mais CentOS n'a pas une armée de développeurs
à entretenir, elle n'en a essentiellement aucun. Tu veux une
distribution originale, prends Debian. Les gens qui la font sont des
volontaires, ils ne sont pas payés, Debian n'a donc pas besoin de faire
rentrer des sous.
Tu es bouché ou quoi? Regardes les revenus de Redhat, tu verras qu'il peut payer ses développeurs. RedHat vend *très* cher ses services, et néanmoins il a des clients en abondance. Tu veux la même chose en gratos, tu prends CentOS. Mais CentOS n'a pas une armée de développeurs à entretenir, elle n'en a essentiellement aucun. Tu veux une distribution originale, prends Debian. Les gens qui la font sont des volontaires, ils ne sont pas payés, Debian n'a donc pas besoin de faire rentrer des sous.
--
Michel TALON
Stéphan Peccini
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15 fois plus important que Corel ; simple, non ?
On en revient donc à la question de départ.
Non on en revient à ton point de départ qui n'est pas le bon.
Et donc pour faire un lien avec Microsoft, SAP, Oracle, ... qui ont de la valeur ajoutée très forte en dehors de leur simple vente de licence, linux et le logiciel libre ne font que se positionner dans la même logique.
L'autre différence est simplement de ne pas être tributaire d'un éditeur qui éventuellement peut disparaître, arrêter le support d'un produit voire le produit lui-même, casser la compatbilité ascendante, ...
C'est un autre sujet.
Non parce que cela touche justement aux choix que les sociétés peuvent faire et donc faire évoluer le modèle économique. Eh oui, développement de sociétés tierces à même de faire du support sur un produit ouvert, d'intégrer des solutions hétérogènes, d'assurer une solution spécifique à une société à partir d'une base existante, ...
-- Stéphan Peccini <URL:http://photonature.fr>
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux
particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part
des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de
chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou
avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences
qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans
l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses
licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit
éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est
implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15
fois plus important que Corel ; simple, non ?
On en revient donc à la question de départ.
Non on en revient à ton point de départ qui n'est pas le bon.
Et donc pour faire un lien avec Microsoft, SAP, Oracle, ... qui ont de la
valeur ajoutée très forte en dehors de leur simple vente de licence, linux
et le logiciel libre ne font que se positionner dans la même logique.
L'autre différence est simplement de
ne pas être tributaire d'un éditeur qui éventuellement peut
disparaître, arrêter le support d'un produit voire le produit
lui-même, casser la compatbilité ascendante, ...
C'est un autre sujet.
Non parce que cela touche justement aux choix que les sociétés peuvent faire
et donc faire évoluer le modèle économique. Eh oui, développement de
sociétés tierces à même de faire du support sur un produit ouvert,
d'intégrer des solutions hétérogènes, d'assurer une solution spécifique à
une société à partir d'une base existante, ...
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15 fois plus important que Corel ; simple, non ?
On en revient donc à la question de départ.
Non on en revient à ton point de départ qui n'est pas le bon.
Et donc pour faire un lien avec Microsoft, SAP, Oracle, ... qui ont de la valeur ajoutée très forte en dehors de leur simple vente de licence, linux et le logiciel libre ne font que se positionner dans la même logique.
L'autre différence est simplement de ne pas être tributaire d'un éditeur qui éventuellement peut disparaître, arrêter le support d'un produit voire le produit lui-même, casser la compatbilité ascendante, ...
C'est un autre sujet.
Non parce que cela touche justement aux choix que les sociétés peuvent faire et donc faire évoluer le modèle économique. Eh oui, développement de sociétés tierces à même de faire du support sur un produit ouvert, d'intégrer des solutions hétérogènes, d'assurer une solution spécifique à une société à partir d'une base existante, ...
-- Stéphan Peccini <URL:http://photonature.fr>
Stéphane CARPENTIER
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition (ou son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ?
J'ai écrit ça où ? J'ai juste écrit que Linux est gratuit. Ce que je maintient.
On ne paie pas pour Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ?
Ce n'est pas parce que le coût de la licence de Windows est caché lors de l'achat qu'un logiciel est gratuit. Windows est payant.
Je n'ai jamais écrit l'inverse. J'ai écrit qu'il fallait être con pour acheter Linux. J'ai expliqué que c'est parce que Linux est gratuit. Pourquoi vouloir me faire dire autre chose ?
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER
<stef.carpentier@gratuit.fr.invalid> écrivait dans
fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage
si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les
serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition
(ou son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ?
J'ai écrit ça où ? J'ai juste écrit que Linux est gratuit. Ce que je
maintient.
On ne paie pas pour
Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ?
Ce n'est pas parce que le coût de la licence de Windows est caché lors de
l'achat qu'un logiciel est gratuit. Windows est payant.
Je n'ai jamais écrit l'inverse. J'ai écrit qu'il fallait être con pour
acheter Linux. J'ai expliqué que c'est parce que Linux est gratuit.
Pourquoi vouloir me faire dire autre chose ?
--
Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
http://stef.carpentier.free.fr/
Le Sun, 25 Mar 2007 20:10:19 +0200, Stéphane CARPENTIER écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Gratuit ? Parce que personne ne paie pour les cédéroms et l'emballage si on l'achète sous cette forme ? Parce que personne ne paie pour les serveurs si on va le chercher sur le serveur ?
Ce n'est pas parce que le logiciel est gratuit que sa mise à disposition (ou son support, ou d'autres ajouts au choix) sont forcément gratuits.
Donc, on ne paie jamais pour un logiciel ?
J'ai écrit ça où ? J'ai juste écrit que Linux est gratuit. Ce que je maintient.
On ne paie pas pour Windows, mais pour le PC ou le CD qui le contient ?
Ce n'est pas parce que le coût de la licence de Windows est caché lors de l'achat qu'un logiciel est gratuit. Windows est payant.
Je n'ai jamais écrit l'inverse. J'ai écrit qu'il fallait être con pour acheter Linux. J'ai expliqué que c'est parce que Linux est gratuit. Pourquoi vouloir me faire dire autre chose ?
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Denis Beauregard
Le Mon, 26 Mar 2007 00:19:42 +0200, Stéphan Peccini écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
http://finance.yahoo.com/q/is?s=MSFT&annual
36, 39 et 44 G$ de 2004 à 2006
En 2006: 6,5 G$ en recherches, 13,5 G$ en administration et ventes
Je n'arrive pas à trouver comment sont répartis les revenus mais je note ce rapport:
http://biz.yahoo.com/e/061026/msft10-q.html
On y indique les principales divisions et les profits et pertes.
Je ne garde que les chiffres de 2006
OS (Windows XP) Revenue $ 3,303 Operating income $ 2,637
Serveurs et outils (Server, SQL Server) Revenue $ 2,499 Operating income $ 827
Services en ligne (MSN Search, portails) Revenue $ 539 Operating loss $ (136 )
Business (Office, etc.) Revenue $ 3,425 Operating income $ 2,253
XBOX etc. Revenue $ 1,030 Operating loss $ (96 )
On note que MS, c'est un tout, les milliards bien répartis dans 3 grosses divisions et les autres, quand il y a de la compétition sérieuses, sont assez faibles. Mais ce rapport ne distingue pas les ventes et le soutien après vente.
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15 fois plus important que Corel ; simple, non ?
PSP est un produit de JASC. Corel a été vendu plusieurs fois à cause des problèmes financiers. J'ai essayé Corel Draw et j'ai détesté. J'ai payé pour une version légale de PSP.
Ceci dit, regardons les chiffres de Red Hat.
http://finance.yahoo.com/q/is?s=RHT&annual Revenus d'à peine 278 M$, 5% environ de Microsoft pour XP et serveurs.
Je ne vois rien pour SUSE ou Mandriva, mais on arriverait à peut-être 15% du chiffres d'affaire de MS en additionnant toutes les distros commerciales. On est donc loin du 0,7% de Linux qu'on trouve avec des stats de sites web...
Denis
Le Mon, 26 Mar 2007 00:19:42 +0200, Stéphan Peccini
<stephan@photonature.fr> écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux
particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part
des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de
chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou
avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences
qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
http://finance.yahoo.com/q/is?s=MSFT&annual
36, 39 et 44 G$ de 2004 à 2006
En 2006: 6,5 G$ en recherches, 13,5 G$ en administration et ventes
Je n'arrive pas à trouver comment sont répartis les revenus mais je
note ce rapport:
http://biz.yahoo.com/e/061026/msft10-q.html
On y indique les principales divisions et les profits et pertes.
Je ne garde que les chiffres de 2006
OS (Windows XP)
Revenue $ 3,303
Operating income $ 2,637
Serveurs et outils (Server, SQL Server)
Revenue $ 2,499
Operating income $ 827
Services en ligne (MSN Search, portails)
Revenue $ 539
Operating loss $ (136 )
Business (Office, etc.)
Revenue $ 3,425
Operating income $ 2,253
XBOX etc.
Revenue $ 1,030
Operating loss $ (96 )
On note que MS, c'est un tout, les milliards bien répartis dans 3
grosses divisions et les autres, quand il y a de la compétition
sérieuses, sont assez faibles. Mais ce rapport ne distingue pas
les ventes et le soutien après vente.
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans
l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses
licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit
éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est
implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15
fois plus important que Corel ; simple, non ?
PSP est un produit de JASC. Corel a été vendu plusieurs fois à
cause des problèmes financiers. J'ai essayé Corel Draw et j'ai
détesté. J'ai payé pour une version légale de PSP.
Ceci dit, regardons les chiffres de Red Hat.
http://finance.yahoo.com/q/is?s=RHT&annual
Revenus d'à peine 278 M$, 5% environ de Microsoft pour XP et serveurs.
Je ne vois rien pour SUSE ou Mandriva, mais on arriverait à peut-être
15% du chiffres d'affaire de MS en additionnant toutes les distros
commerciales. On est donc loin du 0,7% de Linux qu'on trouve avec des
stats de sites web...
Le Mon, 26 Mar 2007 00:19:42 +0200, Stéphan Peccini écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :
D'une manière générale le prix des logiciels propriétaires vendus aux particuliers est majoritairement constitué du prix de la license, la part des services étant très faible.
D'après toi avec qui et avec quoi Microsoft fait sa plus grande part de chiffre d'affaires : le particulier ou l'entreprise ? Avec les licences ou avec le service ? Tu crois vraiment qu'il n'y a que la vente de licences qui fait un CA d'environ 50 milliards de dollars par an ?
http://finance.yahoo.com/q/is?s=MSFT&annual
36, 39 et 44 G$ de 2004 à 2006
En 2006: 6,5 G$ en recherches, 13,5 G$ en administration et ventes
Je n'arrive pas à trouver comment sont répartis les revenus mais je note ce rapport:
http://biz.yahoo.com/e/061026/msft10-q.html
On y indique les principales divisions et les profits et pertes.
Je ne garde que les chiffres de 2006
OS (Windows XP) Revenue $ 3,303 Operating income $ 2,637
Serveurs et outils (Server, SQL Server) Revenue $ 2,499 Operating income $ 827
Services en ligne (MSN Search, portails) Revenue $ 539 Operating loss $ (136 )
Business (Office, etc.) Revenue $ 3,425 Operating income $ 2,253
XBOX etc. Revenue $ 1,030 Operating loss $ (96 )
On note que MS, c'est un tout, les milliards bien répartis dans 3 grosses divisions et les autres, quand il y a de la compétition sérieuses, sont assez faibles. Mais ce rapport ne distingue pas les ventes et le soutien après vente.
Ton logiciel de retouche c'est Paint Shop Pro, je suppose. Là on est dans l'éditeur qui a peu de valeur ajoutée en dehors de la vente de ses licences ; le résultat est simple : Corel est au niveau mondial un petit éditeur de logiciels : 175 millions de dollars de CA. Adobe qui est implanté dans le monde professionnel avec des solutions de service est 15 fois plus important que Corel ; simple, non ?
PSP est un produit de JASC. Corel a été vendu plusieurs fois à cause des problèmes financiers. J'ai essayé Corel Draw et j'ai détesté. J'ai payé pour une version légale de PSP.
Ceci dit, regardons les chiffres de Red Hat.
http://finance.yahoo.com/q/is?s=RHT&annual Revenus d'à peine 278 M$, 5% environ de Microsoft pour XP et serveurs.
Je ne vois rien pour SUSE ou Mandriva, mais on arriverait à peut-être 15% du chiffres d'affaire de MS en additionnant toutes les distros commerciales. On est donc loin du 0,7% de Linux qu'on trouve avec des stats de sites web...
Denis
amjc
Hum. J'ai l'impression que dans la question initiale, il y a un petit piège.
Dans le sens suivant : le développeur qui oeuvre gratuitement (ex Debian) ne peut le faire que parce qu'il a un poste par exemple lui assurant ses arrières financières. Ce poste relevant pourquoi pas d'un service public ou disons d'un financement d'état, donc des impôts du citoyen.
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière ce type de question sur le modèle économique.
cclt
Hum. J'ai l'impression que dans la question initiale, il y a un
petit piège.
Dans le sens suivant : le développeur qui oeuvre gratuitement (ex
Debian) ne peut le faire que parce qu'il a un poste par exemple lui
assurant ses arrières financières. Ce poste relevant pourquoi pas
d'un service public ou disons d'un financement d'état, donc des
impôts du citoyen.
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans
le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le
temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre
du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce
genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière
ce type de question sur le modèle économique.
Hum. J'ai l'impression que dans la question initiale, il y a un petit piège.
Dans le sens suivant : le développeur qui oeuvre gratuitement (ex Debian) ne peut le faire que parce qu'il a un poste par exemple lui assurant ses arrières financières. Ce poste relevant pourquoi pas d'un service public ou disons d'un financement d'état, donc des impôts du citoyen.
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière ce type de question sur le modèle économique.
cclt
talon
amjc wrote:
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière ce type de question sur le modèle économique.
Tu oublies les étudiants et leurs professeurs, dont c'est le job respectivement d'apprendre la programmation, et de la faire apprendre, si possible sur des exemples intéressants et réalistes (oui, je sais je ne parle pas de l'enseignement français, là). Une grande partie des OS BSD a été développé dans ces conditions, et certainement une partie de Linux. Ensuite, il faut bien dire qu'une partie du financement de Linux vient de sociétés privées qui y voyaient, soit un avantage direct, développer un outil dont elles se servent, soit un avantage indirect, saboter l'activité de la concurrence. Par exemple, de tout temps IBM a entretenu des laboratoires de recherche pléthoriques, et possède le plus gros portefeuille de brevêts de la profession. Ce n'est pas pour s'en servir, mais pour empêcher les autres de s'en servir. Son engagement dans Linux n'est qu'un avatar de cette politique. Pour IBM, Linux est le moyen le plus simple et le moins onéreux d'attaquer Microsoft. Bref chacun ses motivations mais il est évident que Linux avance, rapidement.
cclt
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Michel TALON
amjc <acosta@cclt.local> wrote:
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans
le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le
temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre
du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce
genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière
ce type de question sur le modèle économique.
Tu oublies les étudiants et leurs professeurs, dont c'est le job
respectivement d'apprendre la programmation, et de la faire apprendre,
si possible sur des exemples intéressants et réalistes (oui, je sais je
ne parle pas de l'enseignement français, là). Une grande partie des OS
BSD a été développé dans ces conditions, et certainement une partie de
Linux. Ensuite, il faut bien dire qu'une partie du financement de Linux
vient de sociétés privées qui y voyaient, soit un avantage direct,
développer un outil dont elles se servent, soit un avantage indirect,
saboter l'activité de la concurrence. Par exemple, de tout temps IBM a
entretenu des laboratoires de recherche pléthoriques, et possède le plus
gros portefeuille de brevêts de la profession. Ce n'est pas pour s'en
servir, mais pour empêcher les autres de s'en servir. Son engagement
dans Linux n'est qu'un avatar de cette politique. Pour IBM, Linux est le
moyen le plus simple et le moins onéreux d'attaquer Microsoft. Bref
chacun ses motivations mais il est évident que Linux avance, rapidement.
En gros donc, l'idée du "qui paie finalement" serait : je finance sans le savoir, à travers mes contributions sociales, des personnes ayant le temps d'oeuvrer dans ce secteur.
En caricaturant : l'agrégé qui travaille 18h/semaine a le temps de pondre du code car le citoyen le finance.
Je n'ai aucune idée des chiffres, voire du côté stupide ou pas de ce genre d'affirmation. J'ai juste l'impression qu'elle se planque derrière ce type de question sur le modèle économique.
Tu oublies les étudiants et leurs professeurs, dont c'est le job respectivement d'apprendre la programmation, et de la faire apprendre, si possible sur des exemples intéressants et réalistes (oui, je sais je ne parle pas de l'enseignement français, là). Une grande partie des OS BSD a été développé dans ces conditions, et certainement une partie de Linux. Ensuite, il faut bien dire qu'une partie du financement de Linux vient de sociétés privées qui y voyaient, soit un avantage direct, développer un outil dont elles se servent, soit un avantage indirect, saboter l'activité de la concurrence. Par exemple, de tout temps IBM a entretenu des laboratoires de recherche pléthoriques, et possède le plus gros portefeuille de brevêts de la profession. Ce n'est pas pour s'en servir, mais pour empêcher les autres de s'en servir. Son engagement dans Linux n'est qu'un avatar de cette politique. Pour IBM, Linux est le moyen le plus simple et le moins onéreux d'attaquer Microsoft. Bref chacun ses motivations mais il est évident que Linux avance, rapidement.
cclt
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Michel TALON
pehache-tolai
On 25 mar, 22:54, (Michel Talon) wrote:
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsof t et quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unit é (plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemme nt dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension actuellement grace à deux facteurs: - une trés grande quantité d'installations sont des machines préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un pri x dérisoire aux fabricants. - une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des autres installations consiste en logiciels piratés. A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien.
C'est vrai que Oracle et SAP intéressent vachement les particuliers... :-)
-- pehache
On 25 mar, 22:54, t...@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) wrote:
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle
économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsof t et
quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unit é
(plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a
pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les
fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur
le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemme nt
dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension
actuellement grace à deux facteurs:
- une trés grande quantité d'installations sont des machines
préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un pri x dérisoire
aux fabricants.
- une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des
autres installations consiste en logiciels piratés.
A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle
économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est
Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne
font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien.
C'est vrai que Oracle et SAP intéressent vachement les
particuliers... :-)
Tu n'as rien compris. Pour utiliser ta terminologie absurde de "modèle économique", le modèle économique qui a fait la fortune de Microsof t et quelques autres boites, c'est le logiciel "intégré", vendu à l'unit é (plus exactement avec des licences vendues à l'unité). Ce "modèle" n'a pas toujours existé, avant il y avait un système dans lequel les fabricants se payaient sur le hardware, et les sociétés de service sur le service. Ce modèle n'a jamais disparu, et Linux s'inscrit évidemme nt dans sa filiation. Le logiciel "en boite" connaît une grande extension actuellement grace à deux facteurs: - une trés grande quantité d'installations sont des machines préchargées, pour lesquelles le logiciel a été vendu à un pri x dérisoire aux fabricants. - une proportion importante, pour ne pas dire presque exclusive, des autres installations consiste en logiciels piratés. A mon avis ceci relativise fortement l'argument sur le "modèle économique" du logiciel en boite. Le N°1 de l'informatique est Microsoft, certes. Le N°2 est Oracle et le N°3 SAP, qui tous deux ne font pas du logiciel en boite mais vivent sur le schéma ancien.
C'est vrai que Oracle et SAP intéressent vachement les particuliers... :-)