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Kubuntu 5.04

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Glad
C'est tout chaud...

Nouvelle distribution dérivée de la Ubuntu.

A tester.

10 réponses

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Jerome Lambert
Thierry Boudet wrote:
On 2005-04-17, Jerome Lambert wrote:

SpotLight, c'est dans MacOS X.4 qui sort le 29 de ce mois. Je ne sais
pas comment tu appelles du vaporware prévu pour dans deux semaines (et
déjà en précommande, qui plus est)...



Du vaporware à long terme ?


Deux semaines, long terme? On n'a pas les même références...

Et si tu veux du concret, BeOS (et ses résurgences) fonctionnent de
cette manière depuis fort longtemps...


Avec le succès "grand public" que l'on connait tous...


Et? Quel est le rapport?


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Jerome Lambert
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a
(...)

Ce que tu oublie, c'est que l'interface qui a servi de référence aux
autres est celle de Mac OS, et sur celui-ci le bureau est un "répertoire
dématérialisé" accueillant les fichiers et répertoires représentées sous
forme d'icônes.


Je ne l'oublie absolument pas. Ce que je maintiens, c'est que c'est un
mauvais chix d'interface.


C'est un argument éculé, mais si il était si mauvais que ça, je ne vois
pas pourquoi toutes les interfaces reprendraient les mêmes principes, ou
alors il y a manifestement une conspiration des designers et
ergonomistes en tout genre...

Si tu faisais une interface qui fonctionne d'une autre manière, la
sanction serait immédiate: seuls quelques afficionados en voudraient, et
certainement pas ceux qui "rament" quelque peu avec l'informatique...


Non, tu te trompes. Il faut en premier lieu ajouter tous ceux qui n'ont pas
encore pris l'habitude de ces icônes sur le fond d'écran, et tous ceux qui
sont prêts à admettre un léger changement d'habitude -- et ceux qui n'y sont
pas prêts finiront de toutes façons par retourner d'où ils viennent.

D'ailleurs, tout ton argument revient à : les gens ont l'habitude des icônes
sur le fond d'écran. Tu admettras que si c'est tout ce qu'on trouve en leur
faveur, ça n'est pas très flatteur.


Il y en a d'autres, déja cités (paradigme du bureau "réel" p.ex.) mais
visiblement cela ne veut pas rentrer dans ta caboche ;-)

(...)
Non. Pour l'utilisateur lambda l'informatique est un *outil* et non une
fin en soi.


Cette phrase commence à être usée jusqu'à la corde. Oui, et alors ?


Ben ça:

Il est donc normal que les concepteurs choisissent d'en
masquer au maximum le fonctionnement afin que l'utilisateur puisse se
consacrer sans soucis à sa tâche.


<snip>

Oui, oui, je n'ai jamais dit le contraire. Ce que je dis, c'est qu'il est
_trop tôt_ pour cacher certains points de l'interface, car la machinerie
derrière n'est pas encore au point. La machinerie _commence_ à arriver,
c'est vrai, mais ce n'est qu'un début, et tout n'y est pas encore.


Si tu reportes à chaque fois, on n'est pas près d'y arriver.
Je dirais au contraire que, même maintenant, et chaque fois que c'est
possible, il faut masquer le fonctionnement de la machinerie, étape par
étape, afin qu'in fine il "disparaisse" complètement.

D'ailleurs, mais c'est un tout autre débat, je trouve que ce n'est pas
forcément une bonne chose que le grand public se retrouve à uniquement
utiliser les outils automagiques sans comprendre ce qu'ils font.

Faut-il supprimer l'apprentissage du calcul à l'école parce qu'il existe des
calculatrices ? Faudra-il arrêter d'apprendre l'orthographe aux enfants le
jour où les correcteurs des traitements de textes seront fiables ? À ces
deux questions je réponds non. À l'école, on apprend de nos jours à calculer
mentalement ET à poser un calcul sur papier ET à utiliser une calculatrice,
et c'est bien.


C'est effectivement la même problématique: quel est l'intérêt de voir
l'étude des fonctions, avec comme but final de "tracer son graphique",
alors qu'une calculatrice graphique à 50 euros résoud le problème en 30
secondes?

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...

Mais c'est un autre débat...

(...)


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Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message , a
écrit :
C'est un argument éculé, mais si il était si mauvais que ça, je ne vois
pas pourquoi toutes les interfaces reprendraient les mêmes principes


Certains par frilosité (ne surtout pas déstabiliser le client), d'autres par
paresse (ne pas se poser la question, imiter). Heureusement, _toutes_ les
interfaces ne reprennent pas ce principe.

Il y en a d'autres, déja cités (paradigme du bureau "réel" p.ex.) mais
visiblement cela ne veut pas rentrer dans ta caboche ;-)


Ils ne veulent pas rentrer parce qu'ils sont mauvais : je les ai contrés.

Si tu reportes à chaque fois, on n'est pas près d'y arriver.
^^^^^^^^^^^^^

Tu inventes.

Je dirais au contraire que, même maintenant, et chaque fois que c'est
possible, il faut masquer le fonctionnement de la machinerie, étape par
étape, afin qu'in fine il "disparaisse" complètement.


Précisément. Et pour le moment, ce n'est pas encore possible sur le point
qui nous préoccupe.

|<------------------------------ autre débat ------------------------------>|

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...


Au final, tous ce genre d'arguments revient à considérer l'homme comme une
machine, qui fait son boulot et puis c'est tout. Ça me fait gerber.

L'apprentissages des maths, de la géographie, de l'histoire, de la
philosophie, permettent d'acquérir une culture, une ouverture d'esprit.
Effectivement, souvent ça ne sert à rien pour faire marcher l'industrie.
Mais il serait temps de rappeler que l'industrie devrait être au service du
bien-être de l'homme, et pas le contraire.

Mais c'est un autre débat...


Autrement plus intéressant, il faut bien le dire.

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talon
Jerome Lambert wrote:

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...

Mais c'est un autre débat...


Ben là c'est sûr que tu vas te faire appeler arthur par un normalien à qui
tu tiens ce genre de propos, d'autant plus que tu agites un chiffon rouge,
déjà manié avec "dextérité" par Allègre, ce qui l'a classé au rang des
ministres les plus immondes que la république ait connus :-(

Les maths pour l'amour de l'art, ça existe, pour les gens qui sont
intéressés ..., notamment il y a gros à parier que c'est le cas des
normaliens, sinon ils ne seraient pas rentrés à l'école. Que pour les
autres ce soit entre un mal nécessaire et une connerie parfaitement inutile,
ne saurait leur venir à l'idée. Idem pour l'informatique, l'informatique
théorique et l'informatique mathématique. Résultat, je vais à une commission
de spécialistes où un poste d'enseignant en physique est créé, avec dans le
profil le fait qu'il devra participer à l'enseignement d'informatique.
Le sel de l'histoire est évidemment qu'il s'agit d'une fac dans laquelle il
y a un département d'informatique, rattaché bien sûr aux mathématiques.




(...)


--
Michel Talon

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Galkine
On Sun, 17 Apr 2005 13:14:55 +0200, Jerome Lambert wrote:


C'est effectivement la même problématique: quel est l'intérêt de voir
l'étude des fonctions, avec comme but final de "tracer son graphique",
alors qu'une calculatrice graphique à 50 euros résoud le problème en 30
secondes?

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...

Mais c'est un autre débat...
A quoi ça sert de faire du dosage acido-basique , alors qu'il suffit d'un

programme sur la calculatrice pour résoudre le problème ?
A quoi ça sert de faire des calculs en sciences, alors que des
programmes peuvent résoudre les problèmes ?

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Jerome Lambert
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a
(...)

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...


Au final, tous ce genre d'arguments revient à considérer l'homme comme une
machine, qui fait son boulot et puis c'est tout. Ça me fait gerber.


Non, on apprend aux hommes qu'ils ont justement créés les machines (au
sens large) pour se simplifier la vie.

Que l'on explique aux jeunes p.ex. l'utilité des dérivées premières et
secondes pour l'élaboration du graphique d'une fonction ne me gène pas,
mais qu'après on les gave d'exercices pour élaborer des graphiques que
des machines tracent en quelques secondes me semble quelque peu idiot.
Par contre, que les exercices portent sur des problèmes "réels", c-à-d
de physique, chimie ou éco où la il est *réellement* intéressant de
déterminer l'accélération instantanée d'un mobile ou la vitesse d'une
réaction chimique me semble plus "porteur"...

L'apprentissages des maths, de la géographie, de l'histoire, de la
philosophie, permettent d'acquérir une culture, une ouverture d'esprit.


Nous sommes d'accord là-dessus.

Effectivement, souvent ça ne sert à rien pour faire marcher l'industrie.
Mais il serait temps de rappeler que l'industrie devrait être au service du
bien-être de l'homme, et pas le contraire.


Problème de poule et d'oeuf: l'industrie est au service de l'homme, mais
sans homme à son service, point d'industrie...


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Jerome Lambert
wrote:
Jerome Lambert wrote:


Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...

Mais c'est un autre débat...


Ben là c'est sûr que tu vas te faire appeler arthur par un normalien à qui
tu tiens ce genre de propos, d'autant plus que tu agites un chiffon rouge,
déjà manié avec "dextérité" par Allègre, ce qui l'a classé au rang des
ministres les plus immondes que la république ait connus :-(


Euh, n'étant pas français, je ne vois pas trop de quoi tu parles.
Je sais juste qu'Allègre avait lancé une série de réformes qui ont fait
descendre l'ensemble du monde universitaire dans les rues, mais je n'en
connais ni les tenants ni les aboutissants...
(...)


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Jerome Lambert
Galkine wrote:
On Sun, 17 Apr 2005 13:14:55 +0200, Jerome Lambert wrote:

C'est effectivement la même problématique: quel est l'intérêt de voir
l'étude des fonctions, avec comme but final de "tracer son graphique",
alors qu'une calculatrice graphique à 50 euros résoud le problème en 30
secondes?

Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage...

Mais c'est un autre débat...


A quoi ça sert de faire du dosage acido-basique , alors qu'il suffit d'un
programme sur la calculatrice pour résoudre le problème ?
A quoi ça sert de faire des calculs en sciences, alors que des
programmes peuvent résoudre les problèmes ?


Et toi tu ne sais pas lire:

"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage..."

Je n'ai rien contre l'apprentissage d'une matière, tant qu'on lui donne
un *sens*, et je suis bien placé pour savoir que c'est sur ce point-là
que beaucoup de jeunes "coincent"...


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Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message , a
écrit :
Que l'on explique aux jeunes p.ex. l'utilité des dérivées premières et
secondes pour l'élaboration du graphique d'une fonction ne me gène pas,
mais qu'après on les gave d'exercices pour élaborer des graphiques que
des machines tracent en quelques secondes me semble quelque peu idiot.


Ces exercices sont justifiés sur plusieurs points. D'une part, ils sont
souvent nécessaires pour que la plupart des élèves finissent par réellement
comprendre ce qui se passe : c'est par la répétition qu'on apprend. D'autre
part, les études de lycée sont également censées fournir une base technique
acquise pour les études supérieures.

En outre, les machines ne savent pas réellement tracer les graphes : un bon
prof trouvera l'exemple où la machine rate tel aspect de la courbe à cause
des approximations.

Par contre, que les exercices portent sur des problèmes "réels", c-à-d
de physique, chimie ou éco où la il est *réellement* intéressant de
déterminer l'accélération instantanée d'un mobile ou la vitesse d'une
réaction chimique me semble plus "porteur"...


Il y a un intérêt, une beauté aux mathématiques elles-mêmes. C'est assez
difficile à faire passer, mais ça n'en existe pas moins.

Problème de poule et d'oeuf: l'industrie est au service de l'homme, mais
sans homme à son service, point d'industrie...


Et qu'en déduis-tu ?

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Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message , a
écrit :
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre, les maths comme outils pour les
sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en
justifier leur apprentissage..."

Je n'ai rien contre l'apprentissage d'une matière, tant qu'on lui donne
un *sens*, et je suis bien placé pour savoir que c'est sur ce point-là
que beaucoup de jeunes "coincent"...


C'est un slogan porteur, mais il rate l'essentiel : quel est le *sens* de la
vie de quelqu'un ? Faut-il que tout ce qu'on fait *serve* à quelque chose ?

Ma réponse est, sans conteste : NON !

Le sens de la vie de quelqu'un, c'est d'être heureux. Il y a bien du travail
à faire pour satisfaire les besoins incompressibles, mais au delà, in fine,
ce qu'on fait doit l'être parce que ça nous fait plaisir de le faire.