Ce n'est pas tenable: un employeur a besoin de main-d'oeuvre qualifiée, pas de grands théoriciens,
Et ça, justement, *on s'en fout*. Ce n'est pas le but de la vie, d'être de la main d'oeuvre qualifiée, c'est une contingence.
Personnellement, j'aime le boulot que je fais, et je m'y épanouis pleinement.
Oui, j'ai aussi cette chance.
Mais es-tu conscient que c'est une chance, et une chance considérable ?
stanislas.kertanguyde
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Ce serait extrêmement malpratique, et heureusement ce n'est pas ce qui est fait : soit F2 remplace carrément F, soit F2 est une nouvelle fenêtre, indépendante de F (navigation spatiale).
Si, c'est fait en MacOS X (Panther). A l'ouverture d'un catalogue dans une fenêtre on obtient une nouvelle colonne à droite qui en liste le contenu.
-- inversez "kertanguy" et "de" pour me joindre
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Ce serait extrêmement malpratique, et
heureusement ce n'est pas ce qui est fait : soit F2 remplace carrément F,
soit F2 est une nouvelle fenêtre, indépendante de F (navigation spatiale).
Si, c'est fait en MacOS X (Panther). A l'ouverture d'un catalogue dans
une fenêtre on obtient une nouvelle colonne à droite qui en liste le
contenu.
Ce serait extrêmement malpratique, et heureusement ce n'est pas ce qui est fait : soit F2 remplace carrément F, soit F2 est une nouvelle fenêtre, indépendante de F (navigation spatiale).
Si, c'est fait en MacOS X (Panther). A l'ouverture d'un catalogue dans une fenêtre on obtient une nouvelle colonne à droite qui en liste le contenu.
-- inversez "kertanguy" et "de" pour me joindre
Jerome Lambert
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a (...)
Personnellement, j'aime le boulot que je fais, et je m'y épanouis pleinement.
Oui, j'ai aussi cette chance.
Mais es-tu conscient que c'est une chance, et une chance considérable ?
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout. P.ex actuellement je fais 100 km par jour pour aller faire un travail moins bien payé que celui que j'ai quitté, qui se trouvait à 10 km de mon domicile.
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message <3cif51F6mkkfnU1@individual.net>, a
(...)
Personnellement, j'aime le boulot que je fais, et je m'y épanouis
pleinement.
Oui, j'ai aussi cette chance.
Mais es-tu conscient que c'est une chance, et une chance considérable ?
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y
plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un
choix que j'assume jusqu'au bout.
P.ex actuellement je fais 100 km par jour pour aller faire un travail
moins bien payé que celui que j'ai quitté, qui se trouvait à 10 km de
mon domicile.
Personnellement, j'aime le boulot que je fais, et je m'y épanouis pleinement.
Oui, j'ai aussi cette chance.
Mais es-tu conscient que c'est une chance, et une chance considérable ?
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout. P.ex actuellement je fais 100 km par jour pour aller faire un travail moins bien payé que celui que j'ai quitté, qui se trouvait à 10 km de mon domicile.
Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message , a écrit :
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la route.
Jerome Lambert , dans le message <3ckntfF6mv108U3@individual.net>, a
écrit :
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y
plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un
choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la
route.
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la route.
Jerome Lambert
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message , a
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la route.
Oh que si, mais il faut en accepter les conséquences, et c'est là que le bât blesse.
Tu serais surpris du nombre de gens qui se plaignent de leur boulot, et qui, lorsqu'on évoque un éventuel changement, te sortent subitement plein d'arguments pour y rester, style distance, salaire, environnement "connu", etc, bref ne veulent pas en *assumer* les conséquences...
Je sais parfaitement bien "qu'il faut bien bouffer", mais si c'est pour terminer (au mieux) dépressif, je crois qu'il nécessaire de trancher et non de tergiverser.
Nicolas George wrote:
Jerome Lambert , dans le message <3ckntfF6mv108U3@individual.net>, a
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y
plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un
choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la
route.
Oh que si, mais il faut en accepter les conséquences, et c'est là que le
bât blesse.
Tu serais surpris du nombre de gens qui se plaignent de leur boulot, et
qui, lorsqu'on évoque un éventuel changement, te sortent subitement
plein d'arguments pour y rester, style distance, salaire, environnement
"connu", etc, bref ne veulent pas en *assumer* les conséquences...
Je sais parfaitement bien "qu'il faut bien bouffer", mais si c'est pour
terminer (au mieux) dépressif, je crois qu'il nécessaire de trancher et
non de tergiverser.
Vu le nombre de boulots d'où j'ai claqué la porte parce que je ne m'y plaisais pas, j'aurais plutôt tendance à dire que c'est un choix, et un choix que j'assume jusqu'au bout.
Tout le monde ne l'a pas, le choix, loin de là, et même en faisant de la route.
Oh que si, mais il faut en accepter les conséquences, et c'est là que le bât blesse.
Tu serais surpris du nombre de gens qui se plaignent de leur boulot, et qui, lorsqu'on évoque un éventuel changement, te sortent subitement plein d'arguments pour y rester, style distance, salaire, environnement "connu", etc, bref ne veulent pas en *assumer* les conséquences...
Je sais parfaitement bien "qu'il faut bien bouffer", mais si c'est pour terminer (au mieux) dépressif, je crois qu'il nécessaire de trancher et non de tergiverser.
Izaho Ihany
Jerome Lambert , dans le message , a
[...]
[...] autre débat [...]
Autrement plus intéressant, il faut bien le dire.
Hum. Ça dépend. Tout dépend de la place du nombril du monde, à savoir largement =f(son dada à soi). Ainsi donc, après légère édition sans vergogne, ce qui suit est *mieux*:
Ici, c'est le fait de "faire de la musique pour faire de la musique" qui ne tient plus la route. Par contre, la musique comme outils pour les sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en justifier leur apprentissage...
Au final, tous ce genre d'arguments revient à considérer l'homme comme une machine,
Au final, suivant les performances de la dialectique mise en avant, ça conduit en l'occurence à *gnniiiii* ?
qui fait son boulot et puis c'est tout. Ça me fait gerber.
En général, ça fait juste mal aux oreilles, au pire une migraine.
L'apprentissages de la musique, de la géographie, de l'histoire, de la philosophie, permettent d'acquérir une culture, une ouverture d'esprit.
On (je) ne peut(x) qu' applaudir. Je signale juste au passage, qu' à contrario, la prescription de maths à doses, posologies, appréciation y afférant dans une échelle de valeurs non négociables a fait gerber plus d'une génération.
Effectivement, souvent ça ne sert à rien pour faire marcher l'industrie.
Ceci reste à démontrer (sur l'assertion d'intime conviction non discutable).
Mais il serait temps de rappeler que l'industrie devrait être au service du bien-être de l'homme, et pas le contraire.
<argutie éhontée pour rester en charte>
Assurément, à tel point qu' un «bon bureau» n' a pas à me faire chier à apprendre «sync;eject ...;umount ...» etc.
</argutie éhontée pour rester en charte>
Mais c'est un autre débat...
Autrement plus intéressant, il faut bien le dire.
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
Jerome Lambert , dans le message <3ceupfF6ofakpU1@individual.net>, a
[...]
[...] autre débat [...]
Autrement plus intéressant, il faut bien le dire.
Hum. Ça dépend. Tout dépend de la place du nombril du monde, à savoir
largement =f(son dada à soi). Ainsi donc, après légère édition sans
vergogne, ce qui suit est *mieux*:
Ici, c'est le fait de "faire de la musique pour faire de la musique"
qui ne tient plus la route. Par contre, la musique comme outils pour
les sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet
d'en justifier leur apprentissage...
Au final, tous ce genre d'arguments revient à considérer l'homme comme
une machine,
Au final, suivant les performances de la dialectique mise en avant, ça
conduit en l'occurence à *gnniiiii* ?
qui fait son boulot et puis c'est tout. Ça me fait
gerber.
En général, ça fait juste mal aux oreilles, au pire une migraine.
L'apprentissages de la musique, de la géographie, de l'histoire, de
la philosophie, permettent d'acquérir une culture, une ouverture
d'esprit.
On (je) ne peut(x) qu' applaudir. Je signale juste au passage, qu' à
contrario, la prescription de maths à doses, posologies, appréciation y
afférant dans une échelle de valeurs non négociables a fait gerber plus
d'une génération.
Effectivement, souvent ça ne sert à rien pour faire marcher
l'industrie.
Ceci reste à démontrer (sur l'assertion d'intime conviction non
discutable).
Mais il serait temps de rappeler que l'industrie devrait
être au service du bien-être de l'homme, et pas le contraire.
<argutie éhontée pour rester en charte>
Assurément, à tel point qu' un «bon bureau» n' a pas à me faire chier à
apprendre «sync;eject ...;umount ...» etc.
Hum. Ça dépend. Tout dépend de la place du nombril du monde, à savoir largement =f(son dada à soi). Ainsi donc, après légère édition sans vergogne, ce qui suit est *mieux*:
Ici, c'est le fait de "faire de la musique pour faire de la musique" qui ne tient plus la route. Par contre, la musique comme outils pour les sciences ou l'économie donne du sens à ce que l'on fait, et permet d'en justifier leur apprentissage...
Au final, tous ce genre d'arguments revient à considérer l'homme comme une machine,
Au final, suivant les performances de la dialectique mise en avant, ça conduit en l'occurence à *gnniiiii* ?
qui fait son boulot et puis c'est tout. Ça me fait gerber.
En général, ça fait juste mal aux oreilles, au pire une migraine.
L'apprentissages de la musique, de la géographie, de l'histoire, de la philosophie, permettent d'acquérir une culture, une ouverture d'esprit.
On (je) ne peut(x) qu' applaudir. Je signale juste au passage, qu' à contrario, la prescription de maths à doses, posologies, appréciation y afférant dans une échelle de valeurs non négociables a fait gerber plus d'une génération.
Effectivement, souvent ça ne sert à rien pour faire marcher l'industrie.
Ceci reste à démontrer (sur l'assertion d'intime conviction non discutable).
Mais il serait temps de rappeler que l'industrie devrait être au service du bien-être de l'homme, et pas le contraire.
<argutie éhontée pour rester en charte>
Assurément, à tel point qu' un «bon bureau» n' a pas à me faire chier à apprendre «sync;eject ...;umount ...» etc.
</argutie éhontée pour rester en charte>
Mais c'est un autre débat...
Autrement plus intéressant, il faut bien le dire.
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
Izaho Ihany
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée.
Là où je veux en venir (pardon de la longueur), c'est qu' aussi bien le musico que le matheux, a entièrement le droit considérer comme complètement débile l'exercice de l'autre. Le problème c'est que la reconnaissance de « personne dotée de connaissances *utiles* » ne va jamais à un musico/dessineux/peinturlureux. Or ce dernier considère *inutile* la purge (les maths) qu' il doit ingurgiter jusqu'à la nausée, sur son trajet.
Je n'ai rien contre l'apprentissage d'une matière, tant qu'on lui donne un *sens*, [...]
A mon avis, l'enseignement d'une matière a pour but : - le développement du raisonnement. - le développement de la mémorisation. - l'acquisition d'un minimum de culture sur la matière.
[...] Le "ça ne me servira à rien" n'est qu'une justification à éviter les efforts.
Tout dépend des matières (cf ci-dessus). Je connais des musiciens, peintres,capables de raisonner autrement que comme un tambour (pardon ça m'a échappé), avec une mémoire d'éléphant, complètement nuls/hermétiques en/aux maths (poussées) et néanmoins capables de gérer leurs comptes en banque¹.
<¹>
grâce à WinNux. Trop dur les mecs de rester en charte lors des HS ?
</¹>
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données
quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion
de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées.
[...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même
qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l'
épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la
hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette
place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches
à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire
de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l'
interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière
appliquée.
Là où je veux en venir (pardon de la longueur), c'est qu' aussi bien
le musico que le matheux, a entièrement le droit considérer comme
complètement débile l'exercice de l'autre. Le problème c'est que la
reconnaissance de « personne dotée de connaissances *utiles* » ne va
jamais à un musico/dessineux/peinturlureux. Or ce dernier considère
*inutile* la purge (les maths) qu' il doit ingurgiter jusqu'à la nausée,
sur son trajet.
Je n'ai rien contre l'apprentissage d'une matière, tant qu'on lui
donne un *sens*, [...]
A mon avis, l'enseignement d'une matière a pour but : - le
développement du raisonnement. - le développement de la mémorisation.
- l'acquisition d'un minimum de culture sur la matière.
[...] Le "ça ne me servira à rien" n'est qu'une justification à éviter
les efforts.
Tout dépend des matières (cf ci-dessus). Je connais des musiciens,
peintres,capables de raisonner autrement que comme un tambour (pardon ça
m'a échappé), avec une mémoire d'éléphant, complètement nuls/hermétiques
en/aux maths (poussées) et néanmoins capables de gérer leurs comptes en
banque¹.
<¹>
grâce à WinNux. Trop dur les mecs de rester en charte lors des HS ?
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée.
Là où je veux en venir (pardon de la longueur), c'est qu' aussi bien le musico que le matheux, a entièrement le droit considérer comme complètement débile l'exercice de l'autre. Le problème c'est que la reconnaissance de « personne dotée de connaissances *utiles* » ne va jamais à un musico/dessineux/peinturlureux. Or ce dernier considère *inutile* la purge (les maths) qu' il doit ingurgiter jusqu'à la nausée, sur son trajet.
Je n'ai rien contre l'apprentissage d'une matière, tant qu'on lui donne un *sens*, [...]
A mon avis, l'enseignement d'une matière a pour but : - le développement du raisonnement. - le développement de la mémorisation. - l'acquisition d'un minimum de culture sur la matière.
[...] Le "ça ne me servira à rien" n'est qu'une justification à éviter les efforts.
Tout dépend des matières (cf ci-dessus). Je connais des musiciens, peintres,capables de raisonner autrement que comme un tambour (pardon ça m'a échappé), avec une mémoire d'éléphant, complètement nuls/hermétiques en/aux maths (poussées) et néanmoins capables de gérer leurs comptes en banque¹.
<¹>
grâce à WinNux. Trop dur les mecs de rester en charte lors des HS ?
</¹>
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
Galkine
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée. mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je
peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion. Il faut aussi se poser la question du rapport de l'élève au mathèmatique , la perception qu'il a de son niveau et de ses capacités Enfin , les gammes sont nécéssaire ,car elle permette de faire naitre une certaines "intimité" avec les math , ce qui engendre une "intuition"
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données
quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion
de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées.
[...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même
qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l'
épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la
hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette
place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches
à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire
de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l'
interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière
appliquée.
mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je
peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en
première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement
ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion.
Il faut aussi se poser la question du rapport de l'élève au
mathèmatique , la perception qu'il a de son niveau et de ses capacités
Enfin , les gammes sont nécéssaire ,car elle permette de faire naitre
une certaines "intimité" avec les math , ce qui engendre une "intuition"
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée. mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je
peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion. Il faut aussi se poser la question du rapport de l'élève au mathèmatique , la perception qu'il a de son niveau et de ses capacités Enfin , les gammes sont nécéssaire ,car elle permette de faire naitre une certaines "intimité" avec les math , ce qui engendre une "intuition"
Izaho Ihany
ol.g+ (Olivier Gutknecht) wrote:
Et moi [...] je suis convaincu que les concepteurs du noyau linux n'ont jamais vu un driver, même en photo.
Non, j'déconne.
Ouais, enfin là, y'a un fond de vérité, pour ce qui concerne l'USB.
Hum, peut-être aussi un peu le scsi dans le temps (dixit Jorg Schilling «nullissime sur la question» vu le peu de temps qu'il a passé dessus, bien avant la naissance de Linux) ? [..]
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
ol.g+news@free.fr (Olivier Gutknecht) wrote:
Et moi [...] je suis convaincu que les concepteurs du noyau linux
n'ont jamais vu un driver, même en photo.
Non, j'déconne.
Ouais, enfin là, y'a un fond de vérité, pour ce qui concerne l'USB.
Hum, peut-être aussi un peu le scsi dans le temps (dixit Jorg Schilling
«nullissime sur la question» vu le peu de temps qu'il a passé dessus,
bien avant la naissance de Linux) ?
[..]
Et moi [...] je suis convaincu que les concepteurs du noyau linux n'ont jamais vu un driver, même en photo.
Non, j'déconne.
Ouais, enfin là, y'a un fond de vérité, pour ce qui concerne l'USB.
Hum, peut-être aussi un peu le scsi dans le temps (dixit Jorg Schilling «nullissime sur la question» vu le peu de temps qu'il a passé dessus, bien avant la naissance de Linux) ? [..]
-- Né (approx) 553.737.600 secondes avant É.J.
Blaise Potard
Galkine wrote:
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée.
mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion.
Ça c'est les maths qu'on fait au lycée. Plus on avance dans les études en maths, et moins y a de calcul et plus y a de réflexion. Le gros problème, c'est qu'au collège - lycée on voit des maths « utiles » très calculatoires. En même temps, le calcul c'est aussi ce qu'il y a de plus facile à expliquer et à corriger, et qui a le plus d'applications directes dans autre chose que les maths.
Galkine wrote:
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne
tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données
quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion
de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées.
[...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même
qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l'
épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la
hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette
place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches
à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire
de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l'
interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière
appliquée.
mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je
peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en
première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement
ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion.
Ça c'est les maths qu'on fait au lycée. Plus on avance dans les études
en maths, et moins y a de calcul et plus y a de réflexion. Le gros
problème, c'est qu'au collège - lycée on voit des maths « utiles » très
calculatoires. En même temps, le calcul c'est aussi ce qu'il y a de plus
facile à expliquer et à corriger, et qui a le plus d'applications
directes dans autre chose que les maths.
On Thu, 21 Apr 2005 16:49:22 +0200, Izaho Ihany wrote:
"Ici, c'est le fait de "faire des maths pour faire des maths" qui ne tient plus la route. Par contre,[...]
Un exemple concret : Faire une inversion de matrice sur des données quelconque, c'est faire des maths pour des maths. Faire une inversion de matrice sur des données réelles, ce sont des maths appliquées. [...]. Finalement, les maths pour les maths, c'est plutôt plus simple.
Je voudrais juste évoquer une dimension qui n'apparait pas, alors même qu'il y a concensus sur la finalité qu'est «une bonne éducation pour l' épanouissement de toute personne», c'est celle de la discutabilité de la hiérarchisation des matières dans une échelle de valeurs. Pourquoi cette place des maths ? Je transpose en concret:
Faire des gammes quelconques dans tous les sens en triple croches à partir de n'importe quelle position à la guitare, c'est faire de la gratte pour la gratte. User les mêmes aptitudes lors de l' interprétation d'une partoche ardue, c'est comme tu dis, la matière appliquée.
mon pauvre , j'ai regardé le cours de terminale d'un ami africain et je peux te dire qu'il contenait des choses que l'on voit en france en première année de deug
Il faudrait peut-être désacraliser les mathématiques , car finalement ce n'est que 90% de calcul et 10 % de réfléxion.
Ça c'est les maths qu'on fait au lycée. Plus on avance dans les études en maths, et moins y a de calcul et plus y a de réflexion. Le gros problème, c'est qu'au collège - lycée on voit des maths « utiles » très calculatoires. En même temps, le calcul c'est aussi ce qu'il y a de plus facile à expliquer et à corriger, et qui a le plus d'applications directes dans autre chose que les maths.