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Kubuntu 5.04

232 réponses
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Glad
C'est tout chaud...

Nouvelle distribution dérivée de la Ubuntu.

A tester.

10 réponses

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Nicolas George
Irvin Probst , dans le message
, a écrit :
Tu vois quand tu veux... Alors maintenant tu nous expliques quel est le
fameux "lien causal" entre icones sur le fond d'écran et bordel ?


J'ai expliqué ce qu'il y avait à expliquer. Si tu refuses de lire, et que tu
préfères faire du lattage systématique à mon encontre, je m'en fous, fais
mumuse tout seul.

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Irvin Probst
On 2005-04-25, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Irvin Probst , dans le message
, a écrit :
Tu vois quand tu veux... Alors maintenant tu nous expliques quel est le
fameux "lien causal" entre icones sur le fond d'écran et bordel ?


J'ai expliqué ce qu'il y avait à expliquer. Si tu refuses de lire, et que tu
préfères faire du lattage systématique à mon encontre, je m'en fous, fais
mumuse tout seul.


Et voilà, "apprends à lire", "c'est quoi cette question débile", le tout
matiné de: je le dis parceque j'ai raison, j'ai raison parceque je le
dis.
Pitoyable.

--
Irvin


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Stephane Zuckerman
Oui, mais personne ne veut passer les concours. Tout le monde rêve du coup de
piston providentiel qui a marché il y a quelques décennies. Quand il s'agit
rééllement d'avoir un dossier sérieux pour postuler à un emploi, alors comme
par miracle les candidats découvrent que le salaire est trop bas, qu'on peut
avoir deux fois mieux à l'étranger, etc.


Oui, mais là tu parles de gens qui sont déjà doués. ;-) Perso j'aimerais
bien être enseignant-chercheur, et je sais que le cas échéant je n'aurais
pas un salaire mirobolant... Mais ça on a largement le temps de voir
combien gagne un enseignant quand même ! Il suffit d'avoir traîné au lycée
!

Maintenant, j'espère que je vais quand même pouvoir faire mon bout de
chemin ... jusqu'à une salle de TD, mais dos au tableau cette fois. ;-)

--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)

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Nicolas George
Jerome Lambert wrote in message :
Oh que si, mais il faut en accepter les conséquences, et c'est là que le
bât blesse.

Tu serais surpris du nombre de gens qui se plaignent de leur boulot, et
qui, lorsqu'on évoque un éventuel changement, te sortent subitement
plein d'arguments pour y rester, style distance, salaire, environnement
"connu", etc, bref ne veulent pas en *assumer* les conséquences...


Mais justement, les *conséquences* font partie de la corvée ! Peut-être que
pour toi, déménager et/ou subir des transports tous les jours est plus
supportable qu'un boulot chiant, pour d'autres ça peut être le contraire, ce
même que certaines personnes aiment bien faire le ménage et détestent faire
les courses, et d'autres aiment bien faire les courses et détestent faire le
ménage.

Done je maintiens que pour la majorité de la population, le fait d'avoir à
travailler est avant tout une corvée.

(Et c'est quelque chose d'assez nauséabond dans notre société, d'ailleurs,
que les travails les moins gratifiants en eux-mêmes soient aussi les moins
valorisés socialement.)

Je sais parfaitement bien "qu'il faut bien bouffer",


Voilà : il faut bien bouffer. Et avoir un toit, et quelques autres
nécessités. Mais ça s'arrête là : c'est une contingence, comme de devoir
vider les poubelles, ce n'est pas le but de l'existence.

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Eddahbi Karim
Le Fri, 15 Apr 2005 13:14:29 +0000, Benjamin FRANCOIS a écrit :

Le problème des MP3 n'est pas exclusif. Il n'y a que les distributions
communautaires qui peuvent encore se le permettre et encore...


Sauf que l'user final s'en fout. L'user final, il veut pouvoir lire ses
mp3 après l'install, avec une Debian ou une Slack, il peut, avec une
Ubuntu ou une Fedora, il peut pas. Ce n'est pas insurmontable à


L'utilisateur débutant n'a rien à faire avec une Fedora qui ne déclare
pas, sur son site officiel, être une distribution faite pour le
grand-public.

Maintenant le support MP3 peut-être installé sous Fedora, mais ça
demande un minimum de configuration.

--

Pour me répondre via courrier électronique, enlevez "patates".


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Manuel Leclerc


Peut être, mais :

1) je vois du bordel
2) il est sur un bureau
3) c'est la faute au bureau

N'est pas une "Fallacy" ?


Disons-le autrement : j'ai observé une corrélation statistique
entre icônes sur le fond d'écran et bordel. Une corrélation
statistique est signe d'un lien causal. Comme je ne parvient
pas à concevoir un mécanisme pour une cause commune, ou pour une
implication dans le sens bordel => icônes sur le fond d'écran,
alors que je vois des mécanismes pour la troisième possibilité,
je prends comme hypothèse plausible que c'est cette dernière.


Le mécanisme pour une cause commune est pourtant bien connu de
tout unixien : c'est ce pauvre 'luser'. Enlève le bureau et
remplace le par plusieurs autres endroits : tu y verra le
bordel s'installer.

Entendons nous bien : je pourrais être d'accord avec certaines
des critiques que tu portes sur le bureau. Ici, je suis juste
en train de te chercher des poux dans la tête, vu que tu fais
grand cas de la logique, mais n'en applique pas toujours les
règles.

et on ne pose pas réellement ses fichiers.


Je trouve que si. Ca m'arrive même de plus en plus souvent.


Non (ou alors tu parles de fichiers non-informatiques). Tout ce
qu'on peut faire avec des fichiers, c'est les manipuler avec une
interface. Si cette interface choisit de présenter ça comme poser
sur un bureau, ça ressemble à poser sur un bureau, mais ce n'est
pas intrinsèque.


Je voulais dire que j'en viens de plus en plus à poser des fichiers
sur le bureau exactement comme je pose des fichiers dans un répertoire.

Mais justement, pour moi, le fond d'écran n'est pas une _surface_,
c'est un espace, qui n'a donc pas de support pour poser des icônes.
Les seuls tels supports sont les fenêtres.


Si j'insistais sur la "notion fondamentale d'icône", ce n'était
pas par hasard. Il se trouve que les icônes, il y en quand même
un peu partout, y compris dans des endroits que j'ai du mal à
appeler des "fenêtres". L'icône fait sens dés qu'il y a la
place d'en mettre.

Pour quelles raisons refuses tu le statut de "surface" au
bureau ?

Il faudrait quand même arriver à éviter :

1) On ne doit pas pouvoir poser d'icône sur le bureau.
2) Et pourquoi donc ?
3) Parce que c'est un endroit qui ne fait pas partie
de ceux sur lesquels on doit pouvoir poser des icônes.

Très bonne analogie... une fois que tu as réalisé à quel
point la "feuille de calcul" est basée sur la "feuille"
tout court, même si une telle feuille n'existe pas dans
la réalité :-)


Certains aspects sont repris d'une feuille de papier, d'autres
non. Évidemment, et alors ?


Tu avais un argument comme quoi on pouvait faire des choses
en informatique qui étaient impossibles dans la vraie vie, ce
qui rendait inadéquate l'usage de métaphores trop connectées
à cette vraie vie, sous entendu : de telles métaphores seraient
par trop trompeuses. Il me semble que la feuille de calcul
montre que les choses sont moins simples que cela.

Sauf que là, l'inconvénient est de taille. Si le bureau est
une sorte de point d'entrée, de racine, il est naturel qu'il
dispose d'une commande spéciale, comme en disposerait tout
autre "lieu" destiné à le remplacer.


Mais cette commande peut être plus ou moins régulière. Le bouton
qui ouvre le gestionnaire de fichier sur le répertoire principal
donne lui aussi un statut particulier à ce répertoire principal,
mais de manière plus régulière.


Quand j'utilise le bureau, c'est bien pour ne pas avoir à passer
par une fenêtre, qu'une commande ne soit alors pas régulière
comparée à celles qui gèrent les fenêtres ne me fait pas pleurer.
En gros, c'est une sorte de méta-commande, ou raccourci.

En mathématicien, tu commences par faire table rase, puis tu
classes et cherches à dégager les catégories. Car c'est vrai
que le joyeux mélange entre "icônes", "barre", "fenêtre",
"menu", "objets", "document", "applications" etc finit par
être un peu complexe, et pas si naturel.


Je pense au contraire que les trois catégories (1) fenêtre,
(2) document et (3) point d'accès à une application sont tout
à fait naturelles et évidentes.


Ce qui est éventuellement naturel et évident (après une
légère période d'apprentissage, d'une durée variable, mais
néanmoins environ courte), c'est ce qui se passe quand je
clicke ou double clicke sur une icône, une menu ou un bouton.

J'aimerais partager cette vision simple et claire où tout
est rangé en document, application, fenêtre etc. mais c'est
au dessus de mes forces. Je peux juste ressentir que ta vision
me paraî datée et que l'informatique personnelle me semble
s'éloigner chaque jour un peu plus de cette classification
"d'un côté des documents, de l'autre des applications".

Mais, une fois le bureau correctement structuré, le bordel serait
immédiatement déplacé par l'utilisateur dans le premier espace de
rangement disponible.
Avec quels gains ?


Si l'interface guide correctement l'utilisateur, on gagne déjà
un tri entre les points d'accès à des applications et les documents,
et je trouve ça assez considérable.


Pas moi. Je crois que les progrès en termes d'interfaces sont à
rechercher dans la prise en compte du "contexte", de la "situation
de travail", de "l'historique". A ce titre, que l'interface soit
basée sur une première dichotomie du type "appli vs doc" me semble
au mieux hors sujet, au pire une mauvaise direction.

En ce qui me concerne, du moment que j'ai moyen d'avoir accès très
vite à quelques icônes de lancement (barre(s) d'accès rapide toujours
visibles), ça me va.


Oui, c'est aussi mon principal objectif. C'est bien l'une des raisons
pour lesquelles je n'aime pas qu'il y ait des choses sur le fond
d'écran : y accéder suppose de déranger toutes les fenêtres, et même
s'il y a moyen ensuite de les réarranger comme elles l'étaient, c'est
pénible.


Les accès rapides sans lesquels je tape sur l'écran avec le clavier
sont ceux de la barre "quick launch" et ceux en haut du menu Démarrer.
Je me sert un peu du bureau façon "corbeille arrivée" :-)

"Petit drapeau"+M ==> le bureau
Shift+"Petit drapeau"+M ==> comme avant.
Ce n'est pas si pénible, que ça quand même.

--
Copyright also covers use of a work as part of a larger combined work.
--Richard Stallman



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Nicolas George
"Manuel Leclerc" , dans le message <42773ad4$, a écrit :
Le mécanisme pour une cause commune est pourtant bien connu de
tout unixien : c'est ce pauvre 'luser'. Enlève le bureau et
remplace le par plusieurs autres endroits : tu y verra le
bordel s'installer.


Euh, non, ça ne marche pas. Que « luser » soit une cause de « bordel », je
suis d'accord, c'est évident. En revanche, je vois mal comment on peut
prétendre que « luser » soit une cause de « icônes sur le fond d'écran » (en
tant que possibilité donnée par l'interface) : ce n'est pas le luser qui
programme son interface.

Entendons nous bien : je pourrais être d'accord avec certaines
des critiques que tu portes sur le bureau. Ici, je suis juste
en train de te chercher des poux dans la tête, vu que tu fais
grand cas de la logique, mais n'en applique pas toujours les
règles.


Oui, c'est bien comme ça que je le prends, et je suis très content qu'on me
force à justifier rigoureusement.

Si j'insistais sur la "notion fondamentale d'icône", ce n'était
pas par hasard. Il se trouve que les icônes, il y en quand même
un peu partout, y compris dans des endroits que j'ai du mal à
appeler des "fenêtres". L'icône fait sens dés qu'il y a la
place d'en mettre.


Je ne comprends pas ce que tu veux dire par « fait sens » : pour moi, soit
c'est pratique, soit ça ne l'est pas (avec toutes les nuances entre les
deux, évidemment). Évidemment, ça n'est pas _absurde_ d'avoir des icônes sur
le fond d'écran, ce que je défends, c'est le fait que c'est, sur le long
terme, malpratique.

Pour quelles raisons refuses tu le statut de "surface" au
bureau ?


Parce que dès qu'il y a surface, c'est à dire quelque chose de vaguement
« matériel », on a potentiellement envie d'en avoir plusieurs et de les
manipuler. C'est d'ailleurs comme ça qu'on a matérialisé l'écran en
fenêtres.

1) On ne doit pas pouvoir poser d'icône sur le bureau.
2) Et pourquoi donc ?
3) Parce que c'est un endroit qui ne fait pas partie
de ceux sur lesquels on doit pouvoir poser des icônes.


Ce n'est pas mon argument. Mon argument est : les icônes sur le fond d'écran
son malpratiques, *donc* il faut éviter d'en mettre, mais quand on *peut* en
mettre c'est tentant (car le caractère malpratique est à long terme).

Tu avais un argument comme quoi on pouvait faire des choses
en informatique qui étaient impossibles dans la vraie vie, ce
qui rendait inadéquate l'usage de métaphores trop connectées
à cette vraie vie,


Exactement.

sous entendu : de telles métaphores seraient
par trop trompeuses.


Non, pas trompeuses : partielles, et donc partiellement pertinentes.

Quand j'utilise le bureau, c'est bien pour ne pas avoir à passer
par une fenêtre


Qu'est-ce que tu entends pas « ne pas avoir à passer par une fenêtre » ? En
quoi est-ce un inconvénient d'avoir un rectangle autour de l'endroit où tu
veux faire ce que tu veux faire.

J'aimerais partager cette vision simple et claire où tout
est rangé en document, application, fenêtre etc. mais c'est
au dessus de mes forces. Je peux juste ressentir que ta vision
me paraî datée et que l'informatique personnelle me semble
s'éloigner chaque jour un peu plus de cette classification
"d'un côté des documents, de l'autre des applications".


Je ne trouve pas. En l'état, et à part pour les (proto-)développeurs, la
distinction est bien là. C'est une distinction qui m'a l'air fondamentale,
pas seulement en informatique, la distinction entre l'objet d'un travail et
l'outil qui permet de faire ce travail.

Pas moi. Je crois que les progrès en termes d'interfaces sont à
rechercher dans la prise en compte du "contexte", de la "situation
de travail", de "l'historique".


Pour le moment, tout ceci me semble plus être de la science-fiction qu'autre
chose. On parle, je rappelle, de l'opportunité pour une interface qui existe
aujourd'hui, ou éventuellement demain, mais vraiment immédiatement, de
mettre des icônes sur le fond d'écran.

A ce titre, que l'interface soit
basée sur une première dichotomie du type "appli vs doc" me semble
au mieux hors sujet, au pire une mauvaise direction.


Je n'ai pas dit que ce devait être la premire distinction. Ce que je dis,
c'est qu'une telle distinction vaut mieux qu'un magma sans aucune
distinction. Dès qu'il y a un ordre, je ne dis rien, mais s'il n'y en a
aucun, et qu'il y a un moyen simple d'en ajouter, c'est toujours bon à
prendre.

Je me sert un peu du bureau façon "corbeille arrivée" :-)

"Petit drapeau"+M ==> le bureau
Shift+"Petit drapeau"+M ==> comme avant.
Ce n'est pas si pénible, que ça quand même.


Eh bien remplace ça par « petit drapeau »+M -> fenêtre TODO en avant-plan,
Shift+« petit drapeau »+M -> fermer la fenêtre TODO : c'est exactement
pareil, sauf que tu gagnes en prime la possibilité de manipuler cette
fenêtre TODO comme toutes les fenêtres.

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Kevin Denis
Le 03-05-2005, Nicolas George <nicolas$ a écrit :

Ce n'est pas mon argument. Mon argument est : les icônes sur le fond d'écran
sont malpratiques,


hop, c'est une verite incontestable?

*donc* il faut éviter d'en mettre, mais quand on *peut* en
mettre c'est tentant (car le caractère malpratique est à long terme).

Mouais, bof.

Par exemple, le Mac OS 9 qui part du bureau systematiquement (ajout
de disque, ect..). Jusqu'au fsck qui s'appelait "reconstruire le
bureau". Et pour partir retrouver un fichier, on part .. du bureau
systematiquement. Je trouve ca au contraire lumineux comme raccourci.
(bien plus qu'un C:, D: ou d'une racine / situee n'importe ou).

Quand j'utilise le bureau, c'est bien pour ne pas avoir à passer
par une fenêtre


Qu'est-ce que tu entends pas « ne pas avoir à passer par une fenêtre » ? En
quoi est-ce un inconvénient d'avoir un rectangle autour de l'endroit où tu
veux faire ce que tu veux faire.

fenetres ou bureaux virtuels, quelle difference?


J'aimerais partager cette vision simple et claire où tout
est rangé en document, application, fenêtre etc. mais c'est
au dessus de mes forces. Je peux juste ressentir que ta vision
me paraî datée et que l'informatique personnelle me semble
s'éloigner chaque jour un peu plus de cette classification
"d'un côté des documents, de l'autre des applications".


Je ne trouve pas. En l'état, et à part pour les (proto-)développeurs, la
distinction est bien là. C'est une distinction qui m'a l'air fondamentale,
pas seulement en informatique, la distinction entre l'objet d'un travail et
l'outil qui permet de faire ce travail.

Et pourtant, combien de personnes ai-je entendu dire : "mon fichier

est range dans Word; je le lance, je clique sur ouvrir et il est la;
par contre, mon image, elle est dans photoshop".

Amha, tout ca va bientot s'effondrer. Je n'ai pas teste le nouveau
mac OS X avec parait il son super finder, mais pour prendre un cas
concret avez vous deja utilise iTunes?
Le mode de rangement est a des antipodes de toute hierarchisation.
On choisit par artiste, album, nom, partie du nom, bibliotheque
pre-definie, etc..
Pour revenir a une notion fichier/arborescence; ces notions en sont
aux antipodes: on trouve aussi bien le fichier par son nom que par
son tag id3, on son lien (les "sources" iTunes).

Je ne vois pas en quoi ca complexifie le bouzin ou malpratique.

--
Kevin


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Nicolas George
Kevin Denis , dans le message ,
a écrit :
hop, c'est une verite incontestable?


Merci de lire le thread avant de resortir les arguments d'il y a trois
semaines, je n'ai pas envie de tourner en rond.

Et pourtant, combien de personnes ai-je entendu dire : "mon fichier
est range dans Word; je le lance, je clique sur ouvrir et il est la;
par contre, mon image, elle est dans photoshop".


C'est bien le problème.

Le mode de rangement est a des antipodes de toute hierarchisation.
On choisit par artiste, album, nom, partie du nom, bibliotheque
pre-definie, etc..


C'est très bien, mais c'est hyper-spécialisé. Il reste à mon avis énormément
de boulot de fond (et pas seulement d'interface) avant que ce genre de
classification puisse être généralié à tous les types de fichiers.

Avatar
Manuel Leclerc


Le mécanisme pour une cause commune est pourtant bien connu
de tout unixien : c'est ce pauvre 'luser'. Enlève le bureau
et remplace le par plusieurs autres endroits : tu y verra le
bordel s'installer.


Euh, non, ça ne marche pas. Que « luser » soit une cause de
« bordel », je suis d'accord, c'est évident. En revanche, je
vois mal comment on peut prétendre que « luser » soit une
cause de « icônes sur le fond d'écran » (en tant que
possibilité donnée par l'interface) : ce n'est pas le luser
qui programme son interface.


Ca marche parfaitement, et le fait que le luser ne programme
pas lui même son interface est profondément hors sujet.

Tu veux supprimer le desktop et une des 3 raisons objectives que
tu as données, c'est, je te cite, "ça a tendance à devenir
rapidement le bordel". Depuis, je te demande d'expliquer en
quoi ce bordel que tu vois, et que je vois aussi, est une
conséquence du bureau.

Mais il n'a jamais été question de vérifier qu'il y avait bien
bordelisation par je ne sais quel jeux d'implications logiques
à deux francs, façon "chaque fois qu'il pleut, je suis
mouillé, c'est donc que la pluie mouille".

Il est question de montrer en quoi le bureau possède une
spécificité, une propriété intrinsèque, qui explique le
bordel. Afin de pouvoir conclure, dans un premier temps,
que la suppression du bureau, supprimera le bordel. Car
on ne change pas le message en tuant le messager.

Je pense qu'une telle propriété intrinsèque n'existe pas
nécessairement puisque j'identifie une cause externe au bureau
qui à elle seule explique l'état des lieux. En l'absence
de bureau, cette cause externe sera toujours là. En
résumé, le bordel qui te chagrine se retrouvera ailleurs
et ta raison objective est bidon.

Si j'insistais sur la "notion fondamentale d'icône", ce
n'était pas par hasard. Il se trouve que les icônes, il y
en quand même un peu partout, y compris dans des endroits
que j'ai du mal à appeler des "fenêtres". L'icône fait sens
dés qu'il y a la place d'en mettre.


Je ne comprends pas ce que tu veux dire par « fait sens » :


Je veux dire que s'il y a quelque part des surfaces libres, je
ne comprends pas pourquoi il serait malpratique de les
utiliser, en particulier quand c'est pour afficher quelque
chose d'aussi simple/puissant qu'une icône.

pour moi, soit c'est pratique, soit ça ne l'est pas (avec toutes
les nuances entre les deux, évidemment). Évidemment, ça n'est pas
_absurde_ d'avoir des icônes sur le fond d'écran, ce que je défends,
c'est le fait que c'est, sur le long terme, malpratique.


Sur ce point, tu es très peu convaincant. Je le répète : les
icônes sont partout. Pourquoi deviennent-elles malpratiques
quand c'est sur le bureau ?

Pour quelles raisons refuses tu le statut de "surface" au
bureau ?


Parce que dès qu'il y a surface, c'est à dire quelque chose de
vaguement « matériel », on a potentiellement envie d'en avoir
plusieurs et de les manipuler.


Je crois que je vois un peu où tu veux en venir. Deux endroits où
l'on peut déposer la même icône (le bureau et un répertoire dans
l'explorateur) ne doivent pas avoir des propriétés si différentes.

C'est ton côté structuraliste. Tu fais trop de maths, quoi.

Ceci dit, cet argument me semble plus intéressant que celui
sur le "bordel". Il faut certainement qu'il y ait de la
cohérence. Je crois cependant que tu vas trop loin.

[...] malpratiques [...]


Est-ce _juste_ parce que le bureau est un conteneur spécial ?
(auquel cas, je trouverai le terme malpratique particulièrement
mal choisi)

Non, pas trompeuses : partielles, et donc partiellement pertinentes.


Bref, la métaphore du bureau n'est que partiellement pertinente, vu
que ce n'est pas un vrai bureau. C'est comme pour la feuille. Il me
semble que cette direction ne te mène pas loin.

Quand j'utilise le bureau, c'est bien pour ne pas avoir à passer
par une fenêtre


Qu'est-ce que tu entends pas « ne pas avoir à passer par une
fenêtre » ? En quoi est-ce un inconvénient d'avoir un rectangle
autour de l'endroit où tu veux faire ce que tu veux faire.


C'est un inconvénient si la fenêtre en question est l'explorateur
de fichier, dont la seule apparition me file parfois la migraine.

Si c'était une sorte de panel, sans tree-view et sans lien direct
avec le souk du disque, ça irait, mais ça m'apporterait quoi
qu'il y ait un rectangle autour ?

J'aimerais partager cette vision simple et claire où tout
est rangé en document, application, fenêtre etc. mais c'est
au dessus de mes forces. Je peux juste ressentir que ta vision
me paraît datée et que l'informatique personnelle me semble
s'éloigner chaque jour un peu plus de cette classification
"d'un côté des documents, de l'autre des applications".


Je ne trouve pas. En l'état, et à part pour les (proto-)développeurs,
la distinction est bien là. C'est une distinction qui m'a l'air
fondamentale, pas seulement en informatique, la distinction entre
l'objet d'un travail et l'outil qui permet de faire ce travail.


Les données se battent pour échapper aux applications, qui les
enferment, et les applications s'imbriquent et collaborent. Le défi
porte sur l'information : accès, manipulation. Je ne dis pas que la
distinction dont tu parles est obsolète, je la trouve simplement très
limitée au regard des enjeux.

Pas moi. Je crois que les progrès en termes d'interfaces sont
à rechercher dans la prise en compte du "contexte", de la
"situation de travail", de "l'historique".


Pour le moment, tout ceci me semble plus être de la science-fiction
qu'autre chose. On parle, je rappelle, de l'opportunité pour une
interface qui existe aujourd'hui, ou éventuellement demain, mais
vraiment immédiatement, de mettre des icônes sur le fond d'écran.


Dans ce cas, je juge "l'opportunité ou non" comme une question
essentiellement sans importance.

A ce titre, que l'interface soit basée sur une première dichotomie
du type "appli vs doc" me semble au mieux hors sujet, au pire une
mauvaise direction.


Je n'ai pas dit que ce devait être la première distinction. Ce que je
dis, c'est qu'une telle distinction vaut mieux qu'un magma sans
aucune distinction. Dès qu'il y a un ordre, je ne dis rien, mais
s'il n'y en a aucun, et qu'il y a un moyen simple d'en ajouter,
c'est toujours bon à prendre.


Je continue à penser que tu vas simplement remplacer un
magma par deux magmas. Si l'ordre que tu ajoutes n'est pas
en rapport direct avec les causes du magma, il est arbitraire
et ne règle aucun problème.

Je me sert un peu du bureau façon "corbeille arrivée" :-)

"Petit drapeau"+M ==> le bureau
Shift+"Petit drapeau"+M ==> comme avant.
Ce n'est pas si pénible, que ça quand même.


Eh bien remplace ça par « petit drapeau »+M -> fenêtre TODO
en avant-plan, Shift+« petit drapeau »+M -> fermer la fenêtre
TODO : c'est exactement pareil, sauf que tu gagnes en prime la
possibilité de manipuler cette fenêtre TODO comme toutes les
fenêtres.


La TODO, je la renomme "The Place Formerly Known As Desktop" et
je me retrouve à me demander 107 ans "ça change quoi que ce soit
une fenêtre ?" Franchement, j'ai du mal à saisir l'importance du
truc.

--
Forget operating systems as a significant part of the story, they are
just a detail. Users would be better off if they never had to deal with
one, and someday operating systems will disappear from view, just as the
details of the processor (thankfully) have. --Jef Raskin