Test de jeux du lineup de sortie de la PS4

PS4_logo_dessus Le 29 novembre 2013 fut un jour à marquer d'une pierre blanche puisque Sony lançait sa quatrième console de salon en France (ainsi que dans d'autres pays).

Nous avons testé la PS4 et vous pouvez lire notre dossier de test complet (ainsi que notre dossier consacré à l'autre Next Gen, la Xbox One).

Il y avait beaucoup à dire sur la PS4 avec son tout nouveau DualShock et ses fonctionnalités intégrées (Share, haut-parleur, pavé tactile, Light Bar…), les performances de l'APU qui l'animent, le rendu graphique des jeux, l'interface, la convergence avec les appareils mobiles et la PS Vita, les liens entre PS3 et PS4, l'aspect 4K...

Mais, il y a également beaucoup à dire sur les premiers jeux de la PS4.

Nous avons pu tester :


et étofferons rapidement ce dossier avec d'autres tests de jeux PS4.

PS4_sur_emballage   PS4_ports_USB_faade  

Need For Speed Rivals [PS4]

Need For Speed Rivals est le seul jeu de voitures disponible au lancement de la PlayStation 4. Il méritait donc qu'on l'examine de plus près d'autant plus que Need For Speed : Most Wanted, le précédent opus, avait amorcé un virage salvateur pour la franchise qui a souvent alterné entre excellent (avec NFC : Hot Pursuit en 2010) et médiocre (avec NFS : The Run).

need_for_speed_rivals_key_art_jpg_jpgcopy  

NFS_Rivals_home-hero-ken-block-2 Le seul jeu de voitures au lancement de la PS4

Electronics Arts y va de son nouveau Need For Speed chaque année. Il faut bien reconnaître que le cru 2012 nous avait largement réconciliés avec cette franchise.

Les développeurs avaient su introduire de nouveaux éléments à même d'injecter du sang neuf à la franchise avec plusieurs très bonnes idées. On disposait notamment d'emblée de 40 véhicules évitant au joueur cette première phase qui consiste à accumuler fébrilement des victoires durant de longues heures au volant d'un véhicule peu performant. Most Wanted introduisait également un monde ouvert.

Restait à voir si les développeurs de Ghost Games avaient maintenu la qualité avec NFS Rivals.

Le jeu était évidemment attendu au tournant (notamment sur Next Gen) d'autant plus que DriveClub n'était pas sur la grille de départ au lancement de la PS4 (sa sortie a été repoussée à début 2014).

NFS_Rivals_mustang_merc_side_by_side Flic ou voyou

Exit Fairhaven et bienvenu à Redview County, théâtre ouvert d'un affrontement entre forces de police et fondus du bitume qui tentent d'échapper aux premiers.

Une ode à la liberté, celle des dingues du volant, qui peuvent ainsi se livrer à leur loisir favori au nez et à la barbe des forces de l'ordre. C'est ce qu'on nous explique dans des vidéos qui tentent d'apporter un semblant de scénario au jeu entre deux chapitres.

Vous pouvez jouer aux policiers ou bien incarner un hors-la-loi (comme dans Need For Speed : Hot Pursuit). Dans ce dernier cas, il faudra alors échapper aux policiers et enfreindre la loi à leur grand dam. Dans la peau d'un flic, il s'agira de faire respecter la loi en réussissant les épreuves. Bien entendu, il ne s'agit pas de demander leurs papiers aux chauffards mais bien d'user de herses ou de jouer à la voiture bélier pour les envoyer dans le décor. Dans un camp comme dans l'autre, vous avez plus d'un tour dans votre manche pour arriver à vos fins. Ondes de choc pour repousser les véhicules situés à proximité et brouilleurs pour mettre des bâtons dans les roues des policiers ou des autres coureurs et les empêcher ainsi d'utiliser leurs armes contre vous.

NEED_FOR_SPEED_RIVALS_FERRARI_F12BERLINETTA_1   NEED_FOR_SPEED_RIVALS_FERRARI_F12BERLINETTA_2  

La technologie est donc ici utilisée pour se sortir d'un mauvais pas en neutralisant un policier par exemple. Toutefois, ce sont bien vos compétences de pilote qui sont essentiels. Il faudra se frayer un chemin à travers la circulation, contourner des barrages routiers et jouer de votre nitro à bon escient pour faire la différence au moment opportun.

L'intérêt réside également dans l'attention qu'il faut porter simultanément à votre conduite et à la technologie dont vous essaieriez de tirer le meilleur parti. Une intensité que l'on ressent réellement dans le vif de l'action. On reste sur de la pure conduite arcade dans tout ce que cela peut avoir de positif en termes de sensations immédiates. On va chercher à engranger le plus de gains possibles en prenant le plus de risques possibles, ce qui renforce d'autant plus l'aspect arcade du jeu.

Au gré de cette double carrière, il va s'agir de débloquer des véhicules, des options et d'autres épreuves au fur et à mesure du jeu. Efficace mais un brin répétitif entre courses simples, contre-la-montre, hot pursuits (il faut franchir la ligne d'arrivée le premier). Reste que la map est à la hauteur des enjeux.

Plein de bonnes idées

De plus, deux éléments redynamisent le gameplay. Ainsi, par défaut le monde ouvert de Redview County est automatiquement partagé avec d'autres joueurs (au nombre de 6) avec le système All Drive. Ces derniers peuvent être des policiers ou bien des coureurs comme vous. Alors que vous allez essayer de compléter les objectifs pour faire avancer votre carrière, les autres joueurs vont interférer dans votre expérience de jeu. Si vous être coureur, un autre joueur endossant le rôle de policier pourrait bien commencer à vous poursuivre en plein milieu d'une épreuve ou bien si vos chemins viennent à se croiser.

NEED_FOR_SPEED_RIVALS_ASTON_MARTIN_VANQUISH NEED_FOR_SPEED_RIVALS_FERRARI_F12BERLINETTA_3  

Les autres jeux de la série ont eu des modes multijoueurs qui opposent policiers et coureurs. Mais ici, le mode multijoueur est donc intégré de manière transparente. A tout moment, vous pouvez ainsi rencontrer d'autres joueurs, ce qui donne réellement vie à NFS Rivals puisqu'on n'évolue plus dans un monde ouvert seulement peuplé d'IA. Reste qu'en regard de la taille de la map, il aurait été pertinent de proposer plus de joueurs (on ne peut en rencontrer que 6).

L'autre aspect très intéressant du jeu provient tout simplement de sa mécanique intrinsèque. Vous l'aurez compris, au gré de vos pérégrinations dans le Redview County, vous allez remplir les missions, fuir les policiers et allez augmenter votre score afin d'accumuler les points, qui à leur tour, vont vous permettre d'acheter de nouvelles voitures et d'améliorer celles que vous possédez déjà. Un engrenage auquel on se prend rapidement afin de récolter toujours plus de récompenses. Mais si jamais vous êtes arrêté - chose qui peut se produire à tout moment – vous perdez tous les points que vous avez accumulés durant la sortie en question. Cela ajoute indéniablement à l'intensité et à l'immersion dans le jeu.

Merci au Frostbite 3

Le jeu est techniquement maîtrisé avec des graphismes assez bluffants sur PS4 grâce au moteur graphique Frostbite 3. Les sublimes effets de lumière et les textures détaillées vous en mettront plein les mirettes tandis que les modélisations des véhicules sont irréprochables. Le cycle jour nuit et les changements climatiques sont gérés dans Rivals, chose toujours étrangement absente de Forza Motorsport. On regrettera toutefois un framerate plutôt faible (30 ips). On notera également que des éléments du décor sont destructibles ce qui ajoute au spectacle.

  NEED_FOR_SPEED_RIVALS_KOENIGSEGG_COP_CAR  

Difficile de faire un distinguo entre moutures PS4 et Xbox One. Cette dernière tente bien de se démarquer via le Kinect avec une tentative de reconnaissance vocale mais en vain. Cela aurait pu apporter un véritable plus au jeu mais les instructions ne sont pas toujours bien reconnues et on finit par en faire totalement abstraction.

Conclusion

NFS Rivals est une réussite et une digne suite de Most Wanted. Le côté addictif est bien présent et la patte Next Gen est aussi de la partie avec en particulier de somptueux décors. Que demander de plus ? Pas grand-chose puisqu'il se situe à mi-chemin entre Hot Pursuit (probablement le tout meilleur opus de la licence) et Most Wanted. Revers de la médaille : ceux qui ont joué à Hot Pursuit auront un léger sentiment de déjà-vu.

A noter que NFS Rivals signe le grand retour de Ferrari. Les fans de Ford Mustang pourront également piloter le modèle qui ne sortira qu'en 2015.

Battlefield 4 [PS4]

Fraichement débarqué sur consoles Next Gen, Battlefield 4 mérite-t-il d'endosser le rôle d’incontournable sur PS4 ? Réponse dans notre test réalisé avec la version PS4. Nous l'avons également testé sur Xbox One afin de voir s'il y a de réelles différences suivant la plate-forme (PS4 ou Xbox One donc).

Battlefield_4  

Les jeux de guerre en vues subjectives (FPS) occupent largement le devant de la scène à l'occasion de la sortie des PS4 et Xbox One. Electronic Arts a ainsi dégainé Battlefield 4 sur Xbox One et PS4 (ainsi que sur PS3, Xbox 360 et PC). Notre test se concentre sur cette dernière plate-forme (PS4) même si nous avons pu le tester moins longuement sur Xbox One afin de déceler d'éventuelles différences.

Battlefield_4_a Les joueurs étaient restés sur un excellent (pour le côté multi) Battlefield 3 sorti en 2011 et avaient du se contenter de DLC durant ces années de disette. Mais le Battlefield nouveau est enfin là. Bonne cuvée ou goût de bouchon ? Electronic Arts avait promis de mettre l'accent sur la campagne solo en plus du multijoueur avec BF4. Voyons voir ce qu'il en est réellement.

Campagne solo

C'est sur un air de Bonnie Tyler que tout commence. Mauvaise augure ou aspect décalé, à vous de voir.

Le début du jeu jette les bases du fond géopolitique dans lequel vous allez évoluer.

On se retrouve en pleine mer Caspienne à quelques encablures de l'Azerbaïdjan. Mais passé ces 20 premières minutes, la majeure partie du jeu se déroule en Chine et en Russie. Petit aparté pour préciser qu'Electronic Arts a récemment proposé le DLC "China Rising" de type Map Pack pour le multijoueur se déroulant également en Chine. Un théâtre d'opération qu'on retrouvera ensuite dans le multi.

Vous incarnez le sergent Recker (probablement amputé de la langue dans une mission précédente) à la tête d'un groupe d'élite baptisé Tombstone qui a pour mission de désamorcer un conflit en Chine sous peine de troisième guerre mondiale.

battlefield_4_-_paracel_storm_1   battlefield_4_-_paracel_storm_2  

Ce sempiternel conflit mêlant russes, chinois et américains sent évidemment le réchauffé. Mais finalement, si vous êtes passionné de géopolitique, c'est plutôt le coffret dvd Le dessous des Cartes qui vous conviendra que ce BF4.

Le gros problème de la campagne solo provient de son aspect très scripté avec de grosses arènes où il faudra éliminer tous les ennemis présents. Les ennemis justement bénéficient d'une IA plutôt moyenne avec des comportements prévisibles et systématiques.

Notons toutefois que les développeurs ont ajouté au gameplay la possibilité de shooter les ennemis tout en restant à couvert en se penchant. Une composante tactique vient avec la répartition des tâches, vos alliés pouvant ainsi se concentrer sur une vague spécifique d'ennemis.

Le jeu est sublime certes mais le mode solo n'est donc pas le point fort de BF4. Tout juste peut-on lui prêter le rôle d'amuse-gueule avant d'entrer dans le vif du sujet : le multi.

Plein les mirettes sur PS4

N'y allons pas par quatre chemins, c'est la claque visuelle qu'on attendait dès lors que la galette a été introduite dans la PS4. Textures, effets de particules (si chers aux développeurs pour les Next Gen) et animations démontrent que la PS4 est bien une console Next Gen. Notons tout de même la présence d'aliasing sur cette version PS4 à certains moments et quelques légères baisses de framerate. Mais, tout cela n'est en rien rédhibitoire et le spectacle de la guerre est bien dans votre salon grâce à la PS4.

battlefield_4_-_paracel_storm_3   battlefield_4_-_paracel_storm_4  

Bien entendu, les joueurs PC ont également droit à cette claque visuelle et même à légèrement mieux. D'aucuns remplaceront le "légèrement" par "largement". Mais la véritable différence se situe également entre versions Xbox One et PS4. C'est en enfournant la Blu-ray de BF4 dans une Xbox One que nous avons pu constater que la version de BF4 sur la Next Gen de Microsoft était un cran en dessous.

Le gap Next Gen est-il au rendez-vous ?

Sur PC, BF4 bénéficie d'une définition Full HD alors qu'il s'agit de 900p sur PS4 et de 720p sur Xbox One. La différence de définition n'est pas non plus si importante que cela entre 720p et 900p. Déjà entre 1080p et 720p, suivant la taille de votre écran (et la distance à laquelle vous vous placez), il est parfois difficile de faire la différence. En 1080p, ce sont un peu plus de 2 millions de pixels qui sont affichés, contre 1.44 million pour la 900p (1600 par 900 pixels) et 921 600 pour être précis pour la 720p (1280 par 720 pixels). Ceci étant dit, on note plus de flou à l'occasion de certaines textures et pour certains détails situés au fond sur Xbox One. On peut dire que la version PS4 de BF4 se situe donc à mi-chemin entre celle pour Xbox One et celle pour PC.

battlefield_4_-_paracel_storm_4   battlefield_4_-_paracel_storm_5  

Le compromis sur la définition est à mettre sur le compte du framerate. En les baissant par rapport à la version PC, les développeurs arrivent à maintenir un excellent framerate sur consoles Next Gen (proche de 60 ips de manière quasiment constante que ce soit sur PS4 et Xbox One). Dans un FPS, le framerate est probablement plus important que la définition car tout peut bouger très vite dans certaines actions et l'expérience de jeu est réellement gâchée lorsque le framerate chute. Ce n'est donc pas le cas ici.

A noter que le moteur graphique est maintenant le FrostBite 4 (il s'agissait du FrostBite 3 pour BF3) avec accent mis sur l'aspect destructions (nous le verrons plus loin).

Que ce soit pour la campagne ou bien le mulitjoueur, BF4 est donc superbe sur PS4.

Plat de résistance : le multijoueur

Mais la véritable révolution de BF4, c'est Levolution. Dice nous l'avait annoncé en fanfare et on attendait donc monts et merveilles avec cette nouvelle composante à visée stratégique qui vient changer la donne sur une map donnée en multi.

Grâce à Levolution, on peut modifier ostensiblement les maps (plus ou moins suivant les maps) grâce à la destruction d'infrastructures. Cette fonctionnalité peut être utilisée à bon escient et donner encore plus de profondeur tactique au jeu (on peut ainsi inonder une map dans laquelle l'infanterie est reine ou encore détruire un pont sur une map avec des chars). Voilà pour l'aspect intéressant et prometteur. Utilisée à mauvais escient par des joueurs qui ne connaissent par exemple par bien la map, elle s'avère contreproductive en venant rendre inaccessible certaines zones, ce qui peut avoir pour effet de ralentir l'équipe dans sa mission. Ceci étant dit, Levolution a un cachet visuel indéniable avec effet spectaculaire garanti.

Restons que l'aspect tactique y gagne grâce à des spécialisations pour chacune des 4 classes (Eclaireur, Assaut, Soutien et Ingénieur comme dans BF3). L'équipe se spécialise ainsi offrant des avantages tactiques qu'il faudra exploiter suivant les choix effectués. Cela donne plus de profondeur et "d'intelligence" au jeu.

mp_character_profiles_ch_large_wm   mp_character_profiles_us_large_wm  

mp_character_profiles_ru_large_wm   

Une richesse qu'on retrouve dans la variété des cartes proposées (10 en tout). Elles sont extrêmement vastes (de vrais Battlefields) également et Levolution permet de les modifier. Les véhicules sont toujours présents : les classiques véhicules terrestres (chars, quad…) et aériens (hélicoptères, avions…) mais aussi navals (bateau, jet ski…).

Des maps sont tout spécialement destinées à ses joutes motorisées.

Petit bémol tout de même sur le nombre de cartes : si elles sont variées et très vastes, elles sont toutefois peu nombreuses avec une politique de DLC en filigrane.

Parmi les 7 modes (Conquête, Ruée, Team Deathmatch, Squad Deathmatch...), on notera tout particulièrement le nouveau mode baptisé Anéantissement où il va s'agir de s'emparer d'une bombe et de la placer à un endroit précis afin de le détruire. Commandant absent de BF3 fait également son grand retour pour 3 modes du multi : un joueur de l'équipe devient au gré de ce mode le grand manitou avec une vision plus stratégique des choses (ce joueur ne joue d'ailleurs pas en mode FPS).

Battlefield_4_a  

Conclusion

On aurait aimé encore plus pour ce BF4. Mais, le FPS de Dice mérite indéniablement sa place dans votre ludothèque PS4. Effets de destructions, ampleurs des combats : c'est Apocalypse Now dans votre salon. Dice a également tenté d'enrichir l'expérience de jeu en introduisant Levolution. La claque visuelle n'en est que renforcée avec forces destructions même si on ne peut pas dire que l'impact sur l'aspect tactique soit si flagrant.

Knack [PS4]

Knack est une des exclusivités pour le lancement de la PS4. C'est aussi une toute nouvelle licence mettant en scène les aventures d'un Golem baptisé Knack.

Composé de reliques, il peut changer de taille suivant les circonstances.

Avec Mark Cerny à la baguette, on était en droit d'attendre un petit bijou.

Le jeu est plein de bonnes idées et de bonnes intentions, mais il manque ce supplément d'âme qui en aurait fait un incontournable.

Toujours est-il qu'il a des qualités qui vous feront passer un excellent moment.

Lire notre dossier de test complet de Knack.

knack_gc2013artworks_0001.000  

knack_screens3_0001   knack_screens3_0034  

Knack_PS4_cover  

Resogun [PS4]

Resogun est disponible depuis le lancement de la PS4 en version dématérialisée sur le PlayStation Store. Les abonnés au PlayStation Plus peuvent en bénéficier gratuitement.

Resogun_7  

On ne s'attendait pas forcément à monts et merveilles avec ce shoot'em up développé par le studio finlandais Housemarque (à l'origine, entre autres, de Stardust, Super Stardust et Super Stardust HD (PS3)).

Tout d'abord, notez bien qu'il s'agit d'une exclusivité de la PS4. Elles ne sont pas nombreuses et Resogun a donc eu une exposition assez remarquable. Cela n'aurait toutefois pas suffi pour le rendre populaire s'il n'avait présenté aucune qualité particulière.

Réalisation en VOXEL

Resogun est un shoot'em up à l'ancienne qui s'appuie sur une réalisation dite en VOXEL. Contraction de "Volumetric Pixel", il s'agit tout simplement de pixels en 3D. Avant de commencer l'aventure, vous avez le choix entre trois vaisseaux présentant des caractéristiques différentes.

Resogun_3   Resogun_1  

Dans ce SHMUP, il va falloir dégommer tout ce qui se présentera devant vous de manière frénétique dans un feu d'artifice mémorable. Prétexte à une histoire, la présence d'humains (des petits hommes verts en fait) à sauver durant un temps limité est intégrée au gameplay et vous donne la possibilité de gagner des bonus (tirs plus puissants, bulle protectrice, vie supplémentaire…). Des bonus sont aussi distillés dans les niveaux et vous seront d'une aide précieuse. Quand tout s'emballe et que vous ne saurez plus où donner du canon laser, votre dernier rempart pourra alors être de balancer une bombe afin de vous sortir d'une situation très délicate, voire compromise (attention, leur nombre est très limité).

Resogun_2   Resogun_8  

Un gameplay efficace

Le jeu est construit au tour d'un cylindre. Les ennemis sont assez variés dans leur forme et leurs caractéristiques propres, avec certains n'hésitant pas à jouer les kamikazes en vous fonçant dessus. Des mines aériennes sont présentes et vous permettront de faire le ménage à moindre frais en les faisant exploser quand suffisamment de vaisseaux ennemis graviteront à proximité.

Resogun se joue avec les deux sticks analogiques, le gauche servant à vous déplacer. Le droit permet, lui, de tirer (en appuyant dessus) comme dans Geometry Wars : déroutant de prime abord, ce choix s'avère finalement assez pertinent et ergonomique. Les gâchettes servent, elles, à activer les bombes (R2), la puissance démultipliée (R1), la Méga propulsion (L1) et le lancer d'humain (L2).

Resogun_5   Resogun_6  

Conclusion

Sur fond de musique électronique, voire techno, Resogun joue évidemment sur la corde nostalgique, celle des démos destinées aux Amiga, Atari ST ou autre Amstrad CPC (464 ou 664). C'est somme toute logique puisque le studio Housemarque est né de la fusion de Bloodhouse et Terramarque, qui ont fait leurs armes dans la scène démo Amiga finlandaise.

S'il s'avère parfois coriace, il ne comporte que 5 niveaux mais on notera également la présence d'un coop en ligne. Toujours est-il que Resogun est plus qu'une bonne surprise. C'est un jeu envoûtant et un excellent Shoot'em up.

Assassin's Creed IV Black Flag [PS4]

Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_a Fin 2013, Ubisoft a remis le couvert avec un quatrième volet d'Assassin's Creed flanqué d'un Black Flag. Cap sur les Caraïbes et rencontre avec un nouvel assassin. Assassin's Creed IV Black Flag relance-t-il de manière flamboyante la licence d'Ubisoft ? Réponse dans notre test.

Assassin's Creed IV Black Flag se déroule durant l'Age d'Or de la Piraterie et plus particulièrement au début du XVIIIème siècle.

En 1715, les pirates fondent leur propre République et s'opposent aux grandes puissances impériales. Le jeu couvre la période de 1712 à 1722.

Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_Historia Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette époque, sachez qu'Historia, en partenariat avec Ubisoft, a sorti un numéro hors-série sur l'Age d'Or des Pirates. Très documenté, il est tout simplement passionnant.

Cet opus donne l'occasion de croiser le chemin de Barbe Noire, Charles Vane, alias "Le pirate sans foi ni loi, et toute une myriade d'autres pirates plus ou moins illustres. Un nouvelle fois, la licence arrive avec maestria à nous plonger dans une nouvelle période historique. Tout est fidèlement retranscrit et le prétexte s'avère idéal pour nous plonger à nouveau dans l'affrontement entre Templiers et Assassins. Tout juste pourra-t-on regretter que la trame historique soit un peut trop décorrélée de la mythologie d'Assassin's Creed.

Dans ce nouveau volet, vous incarnez Edward Kenway qui a quitté son Pays de Galles natal depuis deux années. Pour l'anecdote, il est le grand-père de Connor, héros d'Assassin's Creed III. Il se caractérise par une nature individualiste, hésitant entre ses propres motivations purement égoïstes et un rôle dans la guerre des Templiers.

Le jeu commence par une bataille contre un navire anglais. Kenway se réveille alors sur une plage aux côtés du capitaine du navire ennemi qu'il affrontait. Ce dernier lui confie qu'il est un Assassin en route pour La Havane. Un coup de pouce du destin puisque personne ne connaît encore le visage. E. Kenway va le poursuivre sur l'île pour s'en débarrasser et pouvoir usurper son identité. Le ton est donné et le portrait de Kenway dressé. Sans scrupules, le personnage agit de façon purement égoïste.

Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_c   Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_b  

Autant le dire tout de suite, il y a bien un second personnage essentiel dans Assassin's Creed IV Black Flag. Il s'agit du Jackdaw, le navire d'Edward Kenway. Il vous accompagnera durant toutes vos pérégrinations et à ce titre il faudra en prendre soin, l'améliorer et le personnaliser à votre guise.

Pour y parvenir, il faudra piller les navires ennemis. Pour chaque pillage, vous pourrez soit agrandir l'équipage, soit intégrer le navire à votre flotte ou bien l'utiliser pour réparer votre propre grément. Des améliorations (pour les armes, les défenses…) vont s'avérer essentielles pour vaincre les ennemis les plus puissants et débloquer de nouveaux territoires.

La partie navale d'Assassin's Creed IV Black Flag est un pur bonheur. On sentirait presque les alizés et surtout on se prend rapidement pour un véritable pirate explorant les Caraïbes. Le jeu reprend le système initié dans le troisième volet mais l'améliore amplement. On note qu'on pourra se téléporter à un endroit qu'on aura déjà visité auparavant.

Mais une grande partie du jeu se déroule à pied et en particulier à Nassau, Kingston et La Havane. On retrouve alors le gameplay d'Assassin's Creed III. On retrouve quelques bugs de collision et une IA des ennemis souvent faiblarde. On notera également un côté répétitif des missions.

Graphiquement, l'ensemble est d'excellente facture, le jeu étant toujours basé sur le moteur Anvil Next. Si tout n'est pas égal, certaines textures sont magnifiques, notamment dans la jungle. On ne note pas non plus de baisse de framerate. Testé également, sur PS3, le jeu reste très beau, la différence entre versions PS4 et PS3 se découvre principalement lorsqu'on rejoue à la version PS3 après de longues heures passées sur la version PS4.

Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_e   Assassin_s_Creed_IV_Black_Flag_d  

Côté multijoueur, on regrettera que les développeurs n'aient pas pensé à ajouter des batailles navales. Mais les autres modes, dont le mode Meute (coopératif), s'avèrent très efficaces.

Assassin's Creed IV repose en grande partie sur les bases du précédent volet mais exploite un contexte historique très riche et s’agrémente d'une partie navale extrêmement prenante avec à la clé des heures d'exploration. Toutefois, la série peine à chasser ses vieux démons (bugs de collision, IA des gardes décevante et scénario assez faible). Il n'en reste pas moins que l'univers proposé est extrêmement vaste et que l'immersion est totale.

NBA 2K14 [PS4]

La PS4 a droit à un véritable jeu Next Gen avec NBA 2K14. Il s'agit probablement d'un des plus beaux jeux au lancement de la console de Sony.

NBA_2K14_PS4_e  

Moteur 3D Eco-Motion pour des animations ultra réalistes

Sur consoles Next Gen, le jeu bénéficie du tout nouveau moteur 3D Eco-Motion développé par Visual Concepts. Pour faire simple, les animations des basketteurs sont ajustées en fonction de l'environnement au lieu d'utiliser exclusivement les animations pré-enregistrées en motion capture. Cela signifie donc que les animations ne sont donc jamais exactement les mêmes.

Rarement simulation sportive n'aura été aussi belle. Les moutures current-gen (Xbox 360 et PS3) étaient déjà bluffantes. Mais la version PS4 passe encore un cap.

NBA_2K14_PS4_c   NBA_2K14_PS4_b    

NBA_2K14_PS4_d Le terme "Photo-réalisme" n'est ici pas galvaudé. Le niveau de détails est porté très haut avec une fluidité toujours au rendez-vous. Ces graphismes passent en premier lieu par une modélisation incroyable des joueurs : tatouages, grain de peau, expressions du visage, tout est au rendez-vous. Les animations sont à l'avenant.

NBA 2K14 fait bien basculer la meilleure simulation de basket de tous les temps dans la nouvelle ère, celle des Next Gen.

Pour qu'il reste un peu d'exclusivité aux versions Current Gen, 2K n'a pas intégré le mode baptisé « Path to Greatness » qui met en scène LeBron James.

Gameplay
Les développeurs de Visual Concepts ont chamboulé le gameplay. Tout se fait désormais via le stick droit. Le « Stick+gâchette » est maintenant uniquement réservé aux passes aveugles. Le stick droit permet d’enchaîner dribbles et prises de tir (en maintenant la pression), le tout étant une histoire de dosage. Mais, rassurez-vous, il est possible de revenir à l’ancienne méthode en allant dans « Options ». C’est tant mieux car elle semble bien plus adaptée pour ce qui est de la prise de tir en termes de rapidité même si tout est histoire d’entraînement et d’habitudes.

Il est d’ailleurs vivement conseillé de passer par la case entraînement pour peaufiner sa technique (quelle que soit la méthode de contrôle pour laquelle vous optez).

C’est d’autant plus vrai que NBA 2K14, contrairement à l’opus 2013, arrive avec une IA parfaitement réglée. Les confrontations gagnent ainsi en réalisme (sans besoin d’un patch pour équilibrer le jeu comme ce fut le cas pour NBA 2K13).

NBA_2K14_PS4_a  

NBA 2K14 pour la PS4 est la meilleure simulation de sport jamais réalisée sur console. Les amateurs de la balle orange seront aux anges. Absolument rien n'a été négligé en termes de contenu et de réalisation. Un maître étalon qui place la barre très haut et qui constitue l'un des tous premiers jeux véritablement Next Gen.

+ Les plus

  • Système All Drive qui allie solo et multijoueur
  • Le Frosbite 3 : effets sublimes et décors somptueux
  • Modélisation des voitures
  • Easy Drive : pour définir points de passage sans passer par la carte
  • Claque visuelle
  • Levolution : effets visuels garantis
  • Juqu'à 64 joueurs en multi
  • Gratuit via le PSN+
  • Un excellent shoot'em up
  • Spectacle pyrotechnique incroyable
  • Frénésie ambiante
  • Le VOXEL en met plein les mirettes
  • Bande sonore excellente
  • univers très riche
  • sensation ennivrante de liberté
  • taille de la map
  • durée de vie
  • multitude de choses à faire
  • Animations et graphismes bluffants
  • Contenu très riche
  • IA très bonne
  • Gameplay

- Les moins

  • Aspect répétitif
  • Framerate de 30 ips
  • All Drive limité à 6 pilotes en ligne
  • Un goût de déjà vu pour les aficionados de BF3
  • Un peu d'aliasing sur Next Gen
  • Le solo n'est pas folichon
  • Impact de Levolution sur l'aspect tactique
  • 5 niveaux seulement
  • 3 vaisseaux seulement
  • IA faiblarde
  • scénario
  • phases dans le présent (à Abstago) peu intéressantes
  • on reste sur le moteur graphique Anvil Next
  • 2K pousse un peu trop aux micro-paiements
  • Certains modes présents sur les versions current-gen ont disparu